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2023  l’année de tous les dangers ?

2023 l’année de tous les dangers ?

Chers collègues

2022 est derrière nous, le PDV est terminé. Le départ de nos collègues s’est déroulé dans le plus profond anonymat = aucun remerciement, aucune attention pour ceux et celles qui se sont dévoués pendant toutes ces années. Un chèque et basta, dehors ! Quelle tristesse !

Le départ de nombreux cadres peut interpeller : en premier lieu, le transfert de Olivier Mazzucchelli vers Transavia … celui-là même qui criait haut et fort en septembre dernier qu’il resterait en place pour finir le travail chez HOP, qu’il s’inscrivait dans la durée n’a pas pu résister aux ordres du canadien ! Soyons honnête, à sa place, qui aurait refuser ? Dommage, on comptait sur lui !

Le départ de nombreux TRE/TRI et de cadres au sein de la DOA pose question au moment où le recrutement repart au plus fort. Il va falloir composer en 2023 avec un service Formation en sur régime, avec des « jeunes » instructeurs qui sont déjà fatigués. Faudrait pas qu’en deux saisons IATA, ils nous les foutent en burn out ! On a besoin d’eux !

Les OSR vont donc avoir du boulot, il va falloir rester vigilants et unis ; le climat devrait être beaucoup plus sain et les réunions de négociations beaucoup plus productives suite au départ (enfin acté) du désormais ex Pdt du SNPL. Bon débarras !

L’actualité début 2023 est préoccupante : le coût de la vie, la guerre en Ukraine, le prix du Gaz, du pétrole, la réforme des retraites … cela augure des difficultés dans notre secteur et la fragilité de notre compagnie n’est pas un gage de sérénité. Si cela va mal au sein du Groupe, nous serons les premiers à dégager. Air France n’arrive toujours pas à rembourser ses dettes et vend de la décarbonation à la place. On ne vous fait pas de dessin : avec une flotte d’Ejet vieillissants on ne fera pas long feu face aux engagements environnementaux des Dirigeants d’AF et des A220 plus modernes.

Pour la réforme des retraites, le moins que l’on puisse dire est que le gouvernement passe en force sans se soucier des dommages collatéraux, les mouvements de grève sont évidemment justifiés. Nous sommes solidaires des manifestants et vous suggérons beaucoup de compréhension si vous rencontrez des difficultés. Les pilotes seraient également touchés au premier plan avec l’allongement de l’âge de départ à la retraite (CNAV). Cette réforme n’est pas compatible avec les règles de limite d’âge de notre corporation. La CRPN serait également touchée de plein fouet si elle devait régler deux années supplémentaires de majoration temporaire pour atteindre la limite d’âge CNAV. Bref, notre pouvoir d’achat serait très fortement impacté et notre caisse de retraite une nouvelle fois menacée.

Concernant les mesures de productivité, la Direction vous a sollicité pour recenser les volontaires. Nous les avons prévenu que la cible serait très difficile à atteindre, surtout que la Direction n’a jamais vraiment communiqué sur le sujet ! Chacun est libre de juger si la dégradation de ses conditions de travail est supportable.

Si la cible n’est pas atteinte, c’est-à-dire si le nombre de volontaires est insuffisant, nous retournerons négocier et réclamer ce qui vous est dû : la prise en compte de l’inflation et du coût de la vie !

En marge de cette mesure, les services de la Production interviennent directement auprès de PNT en leur demandant de réviser à la baisse leurs jours de congés. C’est inadmissible. Si vous êtes sollicité sur ce point, demandez un écrit SVP !

Les PNT qui restent chez HOP ne doivent pas payer les pots cassés d’une mauvaise gestion RH.

On ne peut pas virer des PNT en PDV, créer un déficit en PNT et demander à ceux qui restent de bosser plus.

Décidemment 2023 risque d’être l’année de tous les dangers !

Prenez soin de vous !

Arthur SCHERER Secrétaire Général SPL

 
2023  l’année de tous les dangers ?

Quel avenir chez HOP ?

La saison Winter 22 vient d’être dévoilée avec un réseau plus attractif, quelques nouvelles destinations et une rentabilité optimisée sur LYS.

Les derniers bénéficiaires du PDV partiront en décembre, la fermeture effective des 10 bases Province sera actée dès la fin du mois. Pour autant, les effets attendus sur le coût à l’heure de vol ne seront pas au rendez-vous. Avec une inflation galopante, des difficultés de transport (prix des TGV, coût de l’essence, programmes délestés, absence de GP), rejoindre en temps et en heure les deux dernières bases (CDG et LYS) va devenir un exploit et un sacrifice pour beaucoup. La Direction l’a bien compris et n’hésite pas à placer en réserve plusieurs dizaines de PN par jour, pour assurer les vols : elle tente surtout de minimiser un problème évident : l’absentéisme qui ne cesse de croitre.

Si malgré tous ces sacrifices, tous ces départs et toutes ces démissions de PNT vers Air France, la notion de rentabilité n’est toujours pas garantie, alors la sempiternelle question « Quid de l’avenir de Hop ? » va vite se reposer.

Selon des sources sûres, Ben Smith « ne saurait pas quoi faire de HOP » !

Ce Groupe marche sur la tête.

Pendant que le Groupe invite 40% des PNT de HOP à quitter l’entreprise, AF ouvre dans le même temps les vannes du recrutement. Pendant que nos CDB doivent démissionner pour aller gonfler les effectifs OPL selon des positions syndicales du siècle dernier, Transavia annule des vols à la pelle ; ils manquent de Cdb et de postulants à leurs appels d’offres internes.

L’énorme gâchis de compétences, sous prétexte de suivre des accords de groupe dépassés, satisfait une minorité de PNT du groupe. Certains de nos collègues (ex HOP) en sont à leur 5ème QT en moins de 10 ans. Bonjour la productivité !

Ce qui nous inquiète le plus aujourd’hui est bien l’absence de projet pour HOP après 2024 ; les urgences de renouvellement de la flotte ne sont plus évoquées. Toutes les réunions de négociations ont été annulées depuis juin, y compris celles d’octobre. Ce silence n’est pas gage de confiance.

Si le sort de Hop est une nouvelle fois dans les mains du SNPL AF cela n’est pas bon signe.
A moins que la seule vocation de HOP soit de devenir une Crew Academy au profit du Groupe AF ? Face à cette morosité ambiante, tenez bon ! Et molo sur la tisane !
Une note de la DOA nous avertit de l’ouverture de la chasse…

Prenez soin de vous et de vos familles !

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Courage fuyons !

La rentrée chez HOP a un parfum déjà connu … avec un turnover du management qui se poursuit irrédiablement. Pierre Olivier Bandet sen va, « comme pvu », dans lanonymat le plus complet ! Il ne veut pas dire où il va, cela tombe bien, on s’en fout !

Il quitte une boîte sans âme ou des centaines de salariés ont dû fuir leur poste. Un plateau repas froid sans saveur pour son dernier CSE est proposé aux élus en guise de partage. Retour au bercail programmé donc pour ce nième dirigeant qui sera venu appliquer les ordres de la maison mère sans tenter de bouger la moindre ligne, sans aucun courage, sans aucun éclat.

En trois années à la tête de la Compagnie, son bilan est catastrophique ! Fermetures de secteurs, fermetures des bases, fermetures de lignes, fermetures de sites, baisse du pouvoir d’achat des salariés, contrats de pvoyance menacés, augmentation des arrêts maladie et des restrictions en tous genres … Fermez le ban ! Mission accomplie ! Bravo, quel talent !

On est donc reparti avec une équipe réduite dont le mandat reste le mêmeobéir et ne pas réfchir. Le renouvellement de la flotte nous est toujours propocomme un leurre pour garantir la survie de HOP, sous conditions defforts supplémentaires. Le coût à lheure de vol restant excessif comme pvu, la cible de 3000 euros de l’HdV ne sera pas atteinte, il faut donc aller chercher d’autres pistes. Psentée au printemps comme une urgence absolue, notre nouveau patron avoue qu’il ne pourra être traité sans l’aval du SNPL Air France dont le bureau est renouvelé en fin d’année 2022. Encore une fois, votre sort est dans les mains de ce syndicat surpuissant qui dirige le groupe et privilégie avant tout le sort de ses pilotes.

Quen disent les actionnaires ? Cette mascarade vat-elle encore durer longtemps ?

Le SPL s’est jà prononcé sur le sujet : Hop ne pourra pas sen sortir sans casser les vieux accords qui nous limitent en nombre de sièges.

Personne ne veut des 190 E2, c’est une réalité de marché. L’option 110 sièges avec un PNC sup nest pas la bonne. L’exploitation de l’Embraer 195 reste aujourdhui l’option la plus crédible, encore faudrait-il vouloir l’étudier et la psenter au canadien.

La logique voudrait que celui qui promet de « rester un ambassadeur de Hop au sein du Groupe » s’y attèle.

Allez Monsieur Bandet un peu de courage, surprenez nous !

2023  l’année de tous les dangers ?

Point de situation 1 er semestre 2022

Tout va bien ! Rien de mieux qu’un CSE pour clôturer le premier semestre 2022. A écouter Pierre Olivier Bandet « tout va bien »

Les négociations sur le renouvellement de la flotte ont été stoppées net sans explication mais « tout va bien ».

Déclarées « Urgentes » avant-hier, elles sont reportées on ne sait quand ? On se fout de qui ?

Le recours à l’APLD est reconduit pour six mois avec le tirage maximum mais « tout va bien » Sur les relevés d’activité de certains PN on trouve des JIP avec des heures sup mais « tout va bien » Le COVID revient au galop avec une menace sur la santé des salariés mais « tout va bien » Le président du SNPL HOP fait sa crise et oblige toutes les OSR PNT à assister aux réunions en présentiel alors que toutes les autres corporations et des membres de la Direction favorisent le distanciel… mais « tout va bien ». La Direction cède une nouvelle fois ! quel courage ! c’est qui le patron ?

Le PDV a eu un succès inattendu sauf que le coût à l’heure de vol reste 50 % trop cher … mais «tout va bien » Les arrêts maladies et les restrictions vol des PN se poursuivent encore mais « tout va bien » Les contrats de prévoyance et la mutuelle sont dans le rouge mais « tout va bien » Il n’y a plus de GP à la vente en Province pour monter au boulot mais « tout va bien » Pour fermer le ban, les salariés perdent du pouvoir d’achat avec une inflation galopante mais « tout va bien »

Non Monsieur Bandet, au SPL on ne partage pas votre analyse ! On reconnait bien votre fidélité aux propos de Madame Rigail qui ne cesse de dire que tout va mieux que prévu. Sauf que l’été sera très chaud !

En tout cas chez HOP, « on est plus que mal ». Le programme été sera un enfer, vos agents de production et de planning l’ont bien compris encore faudrait-il savoir les écouter !

SYNDICALEMENT

2023  l’année de tous les dangers ?

INFO DES NEGOS

Il y a deux mois, on vous interpellait sur la tentation de la Direction de négocier de la productivité contre l’arrivée de nouveaux avions … Notre réaction avait été immédiate : « circulez y’a rien à voir » ! Depuis deux mois, la Direction tente de nous faire avaler des couleuvres en faisant du chantage au renouvellement de la flotte …

Depuis, toutes les OSR l’ont compris ! C’est très malsain et malvenu ; la Direction annonce déjà la réembauche de pilotes alors que certains de nos collègues signent au même moment une lettre de démission ou une rupture de contrat dans le cadre du PDV qui se poursuit.

Sous prétexte d’adapter la flotte aux exigences écologiques, ils voudraient que l’on bosse plus !

 

Sous prétexte d’offrir le wifi aux passagers, ils voudraient que l’on bosse plus !

 

Notre approche est bien différente : l’objectif du PDV PSE était d’atteindre la cible de 3000 euros à l’heure de vol, avec 45 % de PNT en moins et la fermeture de dix bases sur douze ! On s’arrête là ! Basta !

Remplacer des 190 E1 par des 190 E2 (dont personne ne veut) n’est pas une bonne nouvelle. Seuls les 175 et les 195 intéressent les compagnies aériennes et ce n’est pas un hasard. Le gain de productivité passe aujourd’hui par ces modules.

« Embraer a livré au premier trimestre 2022 six avions commerciaux et huit avions d’affaires et fait état d’un backlog chez les compagnies aériennes de 166 E195-E2, 143 E175, trois E190-E2 et trois E190. (Cf Article Air journal du 20 avril 2022) »

Pourquoi AIRFRANCE ferait-elle un choix différent pour HOP que KLM City Hopper, déjà doté de 175 et de 195 E2 ?

 

Qu’ils commencent par choisir le bon module !

Au SPL, une négociation s’apprécie dans son ensemble, en toute transparence vis-à-vis des contreparties et de l’enveloppe budgétaire allouée.

 

2023  l’année de tous les dangers ?

COMM JANVIER 2022

Ce mois-ci nous souhaitons évoquer trois sujets, suite au dernier CSE et à la vidéo d’Anne Rigail.

1 . Présentation en CSE des évolutions de la « Régulation programme »

Pour info : c’est une entité relativement récente, créée en septembre 2019 (avec le passage au tout affrètement), ayant pour mission d’adapter notre programme de J-14 à J-1.

Cette régulation s’opère en fonction des critères économiques (prévision passagers), commerciaux, de la ressource en PN et de la maintenance.

Le moindre que l’on puisse dire, c’est que ce service a fait toutes ses preuves pendant les différents confinements puisqu’il a permis d’adapter en temps réel l’offre à la vraie demande, sans être guidé par des accords de groupes inadaptés voire illégaux.

Enfin une bonne nouvelle et une mesure de bon sens !

Bien évidemment il reste une grande marge d’amélioration, par exemple faire sauter la scope clause … car « brider » nos avions reste une ineptie sans nom !

2. Le deuxième sujet intéressant débattu en CSE portait sur le suivi du PDV

A ce jour 224 PNT ont quitté le navire ; la cible serait atteinte pour les CDB.

Pour les OPL, on est à 71% du quota fixé par la Direction.

La Direction se réjouit du départ massif de PNT vers Air France et ainsi d’honorer leurs engagements …

Le SPL persiste et émet une réserve, on ne cautionnera jamais ce type de départ
forcé et complètement illégal;

d’autant qu’Anne Rigail évoque à plusieurs reprises la situation de quasi faillite dans sa dernière vidéo. De plus, les départs du PDG de KLM et du directeur de la stratégie d’AF sont source d’inquiétude … Madame Rigail, vous nous avez habitué à plus d’optimisme !

Quid du sort de nos ex-collègues, démissionnaires, ayant perdu leur ancienneté et leur fonction ? Dans un tel contexte, croisons les doigts pour qu’ils ne regrettent pas leur choix et ne perdent pas leur aptitude. On a malheureusement déjà des exemples concrets d’anciens collègues dans cette regrettable situation.

Il resterait donc des places dans le PDV uniquement pour des copilotes ; la Direction constate un fort ralentissement dans toutes les catégories de personnel pour cette deuxième période. Vous l’aurez compris, il est très probable que les chiffres n’évoluent plus vraiment…

Cela pose un problème car une liste d’attente de 23 CDB candidats au départ volontaire s’est créée ; comme vous avez pu le lire, la Direction pour le moment n’aurait pas de mandat pour les satisfaire. Elle se cache derrière l’argument que les quotas déposés auprès des services de l’état auraient été validés, le plan ne pourrait plus être changé sans accord préalable… certes, mais encore faudrait-il en avoir la volonté et le mandat du groupe ! On peut en douter ! Quel service de l’état aurait l’inconscience par les temps qui courent de refuser de transformer des départs OPL en départs CDB ?

Pour nous, le point bloquant est bien une notion de budget alloué.

Est-ce bien raisonnable de freiner l’ascenseur social en refusant des départs supplémentaires de CDB ?

Peut-on les forcer à continuer de travailler dans ces conditions ?
Quid du CRM dans les postes?
Est-ce bon pour le moral des troupes ?
Non, ce sont des pseudos économies avec une vision à très courte terme !

On ne parle même pas des effets secondaires, sur la prévoyance, par exemple, qui continue de boire la tasse avec des augmentations de cotisations excessives pour des garanties en baisse.

3. Enfin le troisième sujet intéressant du CSE était la présentation du nouveau Pass vaccinal qui vient remplacer le Pass sanitaire

Dans les grandes lignes, nous avons retenu les points suivants

Rappel : le PN qui n’est pas en capacité de remplir sa mission peut, après plusieurs steps, se voir proposer une procédure de licenciement. Ça, c’est le pire du pire ! c’est la pression mise par l’employeur !

Mais c’est aussi quand toutes les plaques de Reason ont été franchies et les pistes juridiques épuisées !!!

Première plaque : votre planning est sorti, vous ne justifiez pas du Pass : on vous met en absence justifiée, le temps que vous alliez faire les démarches pour l’obtenir.

Deuxième plaque : sans Pass vaccinal, vous pourrez, sous certaines conditions, réaliser des rotations à l’étranger … mais pas de vol domestique !!! C’est hallucinant !

Troisième plaque : en cas d’impossibilité, l’entreprise vous proposera d’apurer vos conges ou vos CET, et ceci hors quota, c’est à dire sans notion de points… No comment !

Quatrième plaque : une fois les CP et les CET épuisés, vous ne disposez toujours pas du fameux Pass vaccinal ??? il y aura l’option « congés sans solde » !

Dernière plaque : il faut espérer pour tous que les obligations vaccinales soient levées à moyen terme, au fur et à mesure ou la population sera immunisée… sinon ils vont menacer de licencier !

Il a été confirmé également en CSE qu’une attestation délivrée par un médecin de contre- indication à cette vaccination était exploitable pour éviter des ennuis avec son employeur … Dans ce cas, on oublie tout ce qui écrit ci-dessus.

Règle d’or sur le sujet : ne faisons pas de chasse aux sorcières !

Personne ne connaît vraiment la véritable efficacité et les contre-indications de ces nouveaux vaccins, sortis « à l’arrache » et qui n’empêchent pas d’attraper ce maudit virus. Nombreux d’entre vous ont chopé la Covid malgré les 3 vaccins et vont surement hésiter ou refuser la quatrième dose ? Si l’impact opérationnel lié à la non vaccination est gérable pour l’instant par les services de production, la probabilité de voir le nombre de PN sans Pass vaccinal à jour risque d’augmenter …

D’ici là, portez-vous bien
Gardez le moral et soyez prudents

Pour ceux qui ont la chance de voler, profitez en bien !

2023  l’année de tous les dangers ?

VŒUX 2022

Chers collègues, nous tenons à vous souhaiter une belle année 2022, ainsi qu’à vos proches. Que cette nouvelle année vous préserve de la maladie et des risques associés autour de votre carrière.

Nous avons démarré cette rentrée avec un comité de suivi du PDV/PSE : voici ce qu’il faut en retenir.

Le quota des départs CDB en dispositif CRPN CNAV a été très vite atteint, créant une liste d’attente conséquente qui risque encore de grossir, avec une deuxième période de volontariat qui démarre !!! Nous attendons un message clair de la Direction sur ce point : comment vont-ils gérer cette liste d’attente imprévue ? Passé ce constat qui risque de motiver de futurs contentieux, un problème nous interpelle : pour quelle raison a-t-on eu si peu de projets de reconversion chez les PNT ?

En effet, pour 218 PNT partis en retraite ou en transition retraite, seuls 5 ont opté pour un projet professionnel. Nous touchons du doigt un problème évident de défaut de reconversion. Un PNT est- il condamné à rester dans son métier de Pilote toute sa vie ? Nous ne le pensons pas ! Pourquoi la Compagnie n’anticipe-t-elle pas ? Nous avons dénoncé une nouvelle fois l’absence d’entretien professionnel pourtant obligatoire ? Ce n’est pas les simulacres programmés en RTC qui vont favoriser un éventuel changement de carrière.

D’autant que d’autres réformes sont déjà annoncées par les hauts dirigeants d’AF dans leurs vœux. Effectivement, leurs prévisions très optimistes de retour de l’activité ne sont toujours pas au rendez-vous. La clientèle d’affaires ne sera pas de retour avant longtemps. Pour le prochain plan de restructuration, la reconversion sera-t-elle enfin favorisée pour permettre à de nombreux pilotes de sortir de cette prison dorée ou éviter d’aller pointer à l’APPN ?

Notre préoccupation concerne surtout ceux qui ont décidé de rester ou qui n’ont pu bénéficier d’un départ intéressant. Qu’ils soient bien conscients que tout n’est pas gravé dans le marbre ! Mais restez vigilants !

Il y a un an, la DIRECTTE (rebaptisée DREETS entre temps) invalidait le PDV PSE car le reclassement des PNT dans le groupe n’était pas appliqué ! L’occasion de faire valoir la loi était enfin à portée de mains: mais c’était sans compter sur la traitrise de syndicats qui n’ont pas pu s’empêcher d’aller vendre notre âme au diable , en troquant ce reclassement illégal contre quelques poignées d’euros ; honte à eux !

Nous pensons sincèrement que cet avertissement de l’autorité devra éclairer les futures négociations en cas de nouveau plan ou de fermeture anticipée de la Compagnie HOP.

Portez vous bien ! Bonne année 2022 !

L’équipe SPL : Arthur SCHERER (élu CSE, secrétaire Général) , Bruno MIGEREL (RP) , Hervé GUIBERT (RSCSE) Samuel VERDELLET et Pascal PARIS délégués syndicaux , JC DELAHAYE ( expert )

Un train de départ peut en cacher un autre

Un train de départ peut en cacher un autre

Un train de départ peut en cacher un autre

Nous venons de recevoir une communication, non signée de la Direction, faisant part des propos de Madame Anne RIGAIL relatifs à un point de situation.

La méthode nous interroge … depuis mars 2020, nous étions habitués à des vidéos en personne.

Certains extraits nous laissent perplexe quant aux messages passés

  • « le trafic Affaires et loisirs reste faible et très en dessous de 2019 »
  • « la situation financière et le bilan restent très dégradés »
  • « 40 % sur le court courrier »
  • « fin aout, les recettes sont déjà en retard d’un milliard d’euros »
  • « une réflexion est actuellement menée pour restructurer la dette et ouvrir une deuxième recapitalisation »
  • « cela implique de renforcer le plan de transformation et de le compléter sur la période 2023 – 2025 »

 

Décryptage

Cette communication qui ne dit pas son nom, serait-elle une tactique pour préparer les salariés de HOP à un nouveau plan ? Nous sommes en plein PDV PSE jusqu’en décembre 2022 et déjà un plan de transformation est dans les cartons ?

S’il est juste et opportun de rappeler, en les remerciant, que les salariés de HOP ont déjà payé un lourd tribut, il serait temps de les oublier un peu et de faire le ménage partout.

La résilience est une chose, l’acharnement en est une autre !

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