La rentrée chez HOP a un parfum déjà connu … avec un turnover du management qui se poursuit irrémédiablement. Pierre Olivier Bandet s’en va, « comme prévu », dans l’anonymat le plus complet ! Il ne veut pas dire où il va, cela tombe bien, on s’en fout !
Il quitte une boîte sans âme ou des centaines de salariés ont dû fuir leur poste. Un plateau repas froid sans saveur pour son dernier CSE est proposé aux élus en guise de partage. Retour au bercail programmé donc pour ce nième dirigeant qui sera venu appliquer les ordres de la maison mère sans tenter de bouger la moindre ligne, sans aucun courage, sans aucun éclat.
En trois années à la tête de la Compagnie, son bilan est catastrophique ! Fermetures de secteurs, fermetures des bases, fermetures de lignes, fermetures de sites, baisse du pouvoir d’achat des salariés, contrats de prévoyance menacés, augmentation des arrêts maladie et des restrictions en tous genres … Fermez le ban ! Mission accomplie ! Bravo, quel talent !
On est donc reparti avec une équipe réduite dont le mandat reste le même… obéir et ne pas réfléchir. Le renouvellement de la flotte nous est toujours proposé comme un leurre pour garantir la survie de HOP, sous conditions d’efforts supplémentaires. Le coût à l’heure de vol restant excessif comme prévu, la cible de 3000 euros de l’HdV ne sera pas atteinte, il faut donc aller chercher d’autres pistes. Présentée au printemps comme une urgence absolue, notre nouveau patron avoue qu’il ne pourra être traité sans l’aval du SNPL Air France dont le bureau est renouvelé en fin d’année 2022. Encore une fois, votre sort est dans les mains de ce syndicat surpuissant qui dirige le groupe et privilégie avant tout le sort de ses pilotes.
Qu’en disent les actionnaires ? Cette mascarade va–t-elle encore durer longtemps ?
Le SPL s’est déjà prononcé sur le sujet : Hop ne pourra pas s’en sortir sans casser les vieux accords qui nous limitent en nombre de sièges.
Personne ne veut des 190 E2, c’est une réalité de marché. L’option 110 sièges avec un PNC sup n’est pas la bonne. L’exploitation de l’Embraer 195 reste aujourd’hui l’option la plus crédible, encore faudrait-il vouloir l’étudier et la présenter au canadien.
La logique voudrait que celui qui promet de « rester un ambassadeur de Hop au sein du Groupe » s’y attèle.
Allez Monsieur Bandet un peu de courage, surprenez nous !