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Au Sommaire :

  • Ryanair : nouvelle menace de grèves cet été
  • Vol en cadeau : Joon lance Paperplane
  • Le Terminal 1 de l’aéroport de Nice va être agrandi
  • Transport Aérien : Il n’y aura bientôt plus qu’un pilote dans l’avion
  • Les Assises du Transport Aérien, où en est-on ?
  • Le groupe Air France-KLM recrute 50 personnes en 2018 sur la Côte d’Azur

 

Ryanair : nouvelle menace de grèves cet été

Air-Journal.fr – 29 Mai 2018

Des syndicats de PNC menacent de nouveau la compagnie aérienne low cost Ryanair de grèves durant l’été, notamment suite aux sanctions prises contre des employés au Portugal.

La réunion lundi 28 mai 2018 à Madrid de plusieurs syndicats européens représentant les hôtesses de l’air et stewards a confirmé l’appel à un « sommet des syndicats » les 3 et 4 juillet à Dublin, appel lancé vendredi par la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) afin d’obtenir un « traitement équitable » de ses employés par la spécialiste irlandaise du vol pas cher. Les représentants venus d’Espagne, Portugal, Italie et Belgique ont en particulier dénoncé les mesures disciplinaires prises par Ryanair contre des PNC qui avaient fait grève au Portugal pendant trois jours en avril, ainsi que contre d’autres employés qui avaient refusé de « casser la grève ». L’Association européenne des équipages de cabine (EurECCA), présente dans neuf pays, avait en particulier condamné l’utilisation par Ryanair de volontaires et de PNC étrangers lors de ces arrêts de travail. Plusieurs organisations ont affirmé hier qu’aucune négociation ne sera possible tant que les sanctions n’ont pas été levées.

Cinq syndicats avaient déjà le mois dernier donné à la low cost jusqu’au 30 juin pour adopter le droit local du travail dans tous les pays où elle opère. Les conditions chez Ryanair « ont été fortement critiquées ces dernières années avec toute une série de problèmes mis au jour comme les faibles salaires, les procédures disciplinaires strictes, des objectifs de vente irréalisables et le personnel devant payer pour des choses que la plupart des employeurs offrent », soulignait l’ITF vendredi. Ayant constaté « très peu d’avancées ces derniers mois et peu d’efforts », l’organisation prévient que le « sommet de juillet » s’assurera du « respect de la parole » par la low cost, sinon des grèves seront organisées durant l’été. Aucune date n’a été avancée.

Depuis l’annonce par Ryanair en décembre 2017 de sa volonté reconnaître les syndicats externes dans les négociations collectives, une première en 32 ans d’histoire, des accords ont été signés en janvier avec le BALPA représentant les pilotes basés en Grande-Bretagne, et début mars avec l’ANPAC pour ses pilotes basés en Italie. Dans les autres pays européens, les négociations se poursuivent en Belgique, tandis qu’en Espagne les pilotes ont décidé d’aller en justice. Le CEO de Ryanair Michael O’Leary avouait début mars : « on ne fait pas beaucoup de progrès dans d’autres pays », répétant une nouvelle fois qu’il existait un risque de perturbation en particulier en Irlande – où les pilotes menacent d’organiser une grève.

Une nouvelle réunion de syndicats est prévue la semaine prochaine à Bruxelles.

Vol en cadeau : Joon lance Paperplane

Air-Journal.fr – 29 Mai 2018

La compagnie aérienne Joon lance Paperplane, une « cagnotte de voyage » permettant d’offrir un ou deux billets d’avion vers une destination choisie par le bénéficiaire du cadeau.

La filiale à coûts réduits d’Air France a annoncé le 28 mai 2018 sa nouvelle initiative (avion de papier en français), grâce à laquelle les cadeaux deviennent une « démarche conviviale et facile à organiser » selon son communiqué. Avec Paperplane, Joon vous garantit la certitude d’un cadeau « exceptionnel et original qui marquera les esprits. Offrir un voyage, c’est offrir plus qu’un simple cadeau, c’est offrir du rêve et des souvenirs ».

Avec Paperplane, « vous offrez un cadeau exceptionnel, surprenant et personnalisé en trois clics simples : Vous et vos amis contribuez grâce à un lien que vous leur envoyez après avoir créé la cagnotte. Chacun décide du montant qu’il veut offrir et peut laisser un message personnalisé pour le bénéficiaire. Le moment venu, vous n’arriverez pas les mains vides, vous offrez à votre ami un avion en papier à imprimer avec vos messages personnels, sans avoir besoin de passer du temps à chasser les signatures toute la soirée.

Vos amis ont par la suite un an pour choisir leurs dates de voyage et la destination de leurs rêves desservie par Joon au départ de la France métropolitaine. Manger des pizzas à Naples, faire un baptême de plongée aux Seychelles, ou aller découvrir le pays du « Futebol » au Brésil, le champ du possible est large et vos amis sauront y trouver leur bonheur.

Si votre ami n’utilise pas toute sa cagnotte il recevra un bon de réduction et pourra choisir des options de l’offre Joon, comme choisir son siège, ajouter des bagages en soute, se restaurer en vol, ou bien effectuer un autre voyage avec Joon. Et si au contraire le voyage de ses rêves coûte un peu plus que le montant de la cagnotte, il pourra compléter le prix du billet.

Joon, c’est une autre manière de vivre le nouveau voyage à la française. Paperplane s’intègre tout naturellement dans les services innovants de la compagnie, qui place le numérique au cœur de ses priorités ».

Le Terminal 1 de l’aéroport de Nice va être agrandi

DeplacementsPros.com – 28 Mai 2018

L’aéroport de Nice poursuit l’amélioration de ses installations. Deux ans seulement après l’inauguration du Terminal 1 rénové, le gestionnaire de la plate-forme envisage d’agrandir le bâtiment. Il a lancé un appel d’offres pour construire une extension d’environ 1000m².

Après d’importants travaux, l’aéroport de Nice avait dévoilé aux voyageurs d’affaires un Terminal 1 rénové en juin 2016 et un Terminal 2 repensé en février 2017.. Mais le gestionnaire de la plate-forme ne semble pas lassé des travaux. Nice-Matin révèle que la Société aéroports de la Côte d’Azur a passé un appel d’offres pour agrandir le T1.

Selon le document, le projet prévoit « la construction d’une extension d’environ 1.000 m² à l’Est du Terminal 1, niveau 1 et de locaux techniques d’environ 50 m² au rez-de-chaussée de l’extension. » Il est également prévu de remplacer plusieurs passerelles et de créer « 2 nouvelles pré-passerelles et passerelles télescopiques avions. » Dans le cadre de ce projet, l’aéroport souhaite aussi améliorer la configuration des postes avions pour augmenter sa capacité de stationnement.

La première tranche des travaux, qui concerne les passerelles, serait réalisée entre juin 2018 et mai 2019. Les autres chantiers s’étaleraient jusqu’à avril 2021.

Transport Aérien : Il n’y aura bientôt plus qu’un pilote dans l’avion

Capital.fr – 27 Mai 2018

Le PDG de Thales se dit prêt à pouvoir répondre aux appels d’offres dans ce sens d’un avionneur.

Il va y avoir du changement dans les airs. Le PDG de Thales, dans des propos relayés par La Tribune, affirme que le passage à un seul pilote dans les cockpits pourrait être rapidement la norme dans les avions. En effet, Patrice Caine estime que « les technologies sont matures » pour un tel changement. La Tribune rapporte également que Thales serait même en mesure de répondre à des appels d’offres dans ce sens si un avionneur se laissait tenter par la « révolution du Single Pilot Operation (SPO) ».

« Quand vous écoutez les grands avionneurs, ils parlent d’un horizon 2020, 2021, 2022, 2023. Cela dépend de ce qu’ils mettent derrière cette réalité », a expliqué le PDG à l’association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE) dans des propos relayés par le site économique.

Un pilote au sol ?

Pour le moment, le pilotage à deux reste la norme pour tous les appareils courts et moyen-courriers. Comme le précise La Tribune, les pilotes peuvent même être trois ou quatre sur certains long-courriers en fonction de la durée du vol et de la compagnie aérienne.

Une étape préalable à l’arrivée un jour d’un avion sans pilote ? Une décision qui pourrait susciter de vifs débats dans les compagnies aériennes. « Il faut prendre ce sujet sous l’angle de l’efficacité et de la sécurité. Nous pouvons nous poser la question technique ou philosophique de savoir si une machine fait moins d’erreurs que l’être humain ou si la combinaison d’un cerveau humain et d’un cerveau artificiel n’est pas plus sûre, plus performante que deux cerveaux humains », a justifié le PDG de Thalès cité par le site internet. Et de préciser que le pilote à bord pourrait également être assisté d’un pilote au sol.

Les Assises du Transport Aérien, où en est-on ?

DeplacementsPros.com – 27 Mai 2018

Nous sommes au milieu de l’exercice qui a été lancé au mois de mars. Si j’ai bien suivi, les conclusions des groupes de travail doivent être rendues pour le mois de juillet et les décisions relatives au transport aérien rendues au mois de septembre.

Signalons tout d’abord la très bonne ergonomie du site créé à cette occasion. Il est clair, facile à utiliser et il permet à tout un chacun de s’exprimer. Par contre il ne donne pas accès, tout au moins je ne l’ai pas vu, aux travaux en cours des divers ateliers dont je rappelle les thèmes :
performance économique des acteurs du transport aérien,
performance au service des territoires
performance environnementale
performance et innovation au service des passagers
performance sociale.

Le sujet est tout de même relié à la protection du pavillon français dont il faut rappeler la perte régulière de parts de marché sur le territoire national et la quasi incapacité à conquérir des positions à l’extérieur de la France alors que la Grande Bretagne, l’Allemagne, voire la Turquie, sans compter les états du Golfe sont devenus très performants dans ce genre d’exercice.

Revenons un instant que le premier atelier : la performance économique. Chacun conviendra qu’il s’agit tout de même du sujet essentiel si on veut préserver un outil de transport aérien national performant. Au sein de ce sujet, il y a un colloque intitulé « droits de trafic : objectifs et enjeux ». Je n’en connais pas les conclusions, ni la teneur des débats. Par contre, si je suis bien informé, les compagnies étrangères et particulièrement celles du Golfe étaient exclues de cette session. En conséquence, j’imagine que les discussions, s’il y en a eu, se sont déroulées entre les autorités et les compagnies françaises. Petite question : quelle est leur valeur si d’emblée les transporteurs qui représentent la majorité du marché français ne peuvent pas être entendus ? A ne pas écouter les arguments des parties adverses on s’expose à faire de l’autosatisfaction, et c’est bien là l’un des défauts majeurs de notre pays. Nous sommes trop vite contents de nous-mêmes et nous avons une fâcheuse tendance à nous comparer à de moins bons que nous, et il y en a certainement.

Les Assises du Transport Aérien sont une très bonne initiative. Mais quelle sera la valeur des recommandations si elles ne prennent pas en compte l’environnement concurrentiel ? Pourquoi les compagnies françaises perdent-elles régulièrement des parts de marché sur leur territoire naturel ? La réponse est très simple : c’est que les clients choisissent de préférence les compagnies étrangères. Il faut alors se poser la seule question qui vaille : pourquoi des Français choisissent-ils délibérément des transporteurs étrangers, si ce n’est parce qu’ils y trouvent un meilleur rapport qualité-prix ?

On pourra toujours freiner l’accès au marché français en poursuivant la limitation administrative du nombre de vols à Orly ? Cela ne correspond à aucune nécessité environnementale, quoi qu’on dise, mais uniquement à la protection de la compagnie nationale en empêchant les compagnies low cost d’obtenir les slots qui permettraient leur développement, souhaité d’ailleurs par les clients. On pourra toujours limiter les droits de trafic aux compagnies indésirables, je veux parler des transporteurs du Golfe. Mais alors à qui vendra-t-on les Airbus, si on empêche les acheteurs de les exploiter ? Tim Clark, le CEO d’Emirates, a très récemment d’ailleurs menacé Donald Trump d’annuler son énorme commande de Boeings si sa compagnie se voyait limiter l’accès aux États Unis.

Il faut certes mettre les transporteurs français en mesure de soutenir une concurrence féroce en leur enlevant les surcharges dont ils sont affublés par rapport à leurs concurrents. Cela ne suffira pas. Ils devront aussi faire les efforts nécessaires pour être capables de proposer aux clients un rapport qualité-prix au moins équivalent à ce que l’on trouve de mieux sur le marché. Voilà l’enjeu des Assises du Transport Aérien. Si les conclusions consistent à pointer une nouvelle fois les facilités dont pourraient bénéficier les concurrents extérieurs : low costs ou autres sans proposer une stratégie efficace et à long terme, les Assises auront été une perte de temps.

L’Etat doit prendre ses responsabilités. Il doit être capable de coordonner les activités des aéroports et de leurs accès, des systèmes de sûreté et bien entendu du contrôle aérien. Mais si son rôle consiste finalement à tenter de mettre le transport aérien français sous la tente à oxygène, comme cela se passe depuis des années avec la compagnie nationale, il rendra un bien mauvais service à ce formidable secteur d’activité.

Le groupe Air France-KLM recrute 50 personnes en 2018 sur la Côte d’Azur

LaQuotidienne.fr – 29 Mai 2018

En pleine tourmente le Groupe Air France KLM continue à recruter notamment sur la Côte d’Azur pour faire face principalement à l’accroissement d’activités du centre informatique du groupe Air France KLM implanté sur la technopole de Sophia Antipolis près de Nice. C’est l’un des quatre centres informatiques du groupe avec ceux d’Amsterdam, de Toulouse et de Paris.

Sont prévus le recrutement d’une cinquantaine de personnes dont 20 à 30 techniciens (architectes et ingénieurs systèmes, chefs de projet, jeunes développeurs) pour ce centre informatique. Le data center du groupe occupe un site de 25 hectares où travaillent 950 personnes dont 550 sous-traitants.

Ils assurent le fonctionnement de 2.000 serveurs pour 2 à 3 pétaoctets de données, et plus de 400 applications. Sur les deux dernières années, le site a recruté 120 personnes, dont 70 en sous-traitance.

Sont gérés depuis le site sur la technopole les escales, l’enregistrement et l’embarquement des passagers, les outils de vente directs et indirects, le revenu management, le fret et la maintenance aéronautique. Les filiales Servair ou Transavia utilisent aussi les capacités du site. …

Le Groupe Air France KLM, acteur important pour l’aéroport de Nice, est donc aussi présent à Sophia Antipolis où Amadeus est également implanté avec un site en fort développement (4 000 emplois).