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Au Sommaire :

  • Vinci Airports avance ses pions en récupérant cinq aéroports aux Etats-Unis
  • Ryanair : ultimatum de cinq syndicats de PNC
  • Ryanair : Bosnie-Herzégovine et syndicat allemand
  • Lufthansa ajoute 85 vols pour la Coupe du Monde en Russie
  • Pourquoi La Compagnie a décidé de s’installer à Orly
  • Grèves : les Entreprises du voyage vont demander réparation à Air France et à la SNCF

Vinci Airports avance ses pions en récupérant cinq aéroports aux Etats-Unis

LesEchos.fr – 24 Avril 2018

La filiale du groupe Vinci a annoncé le rachat du portefeuille d’aéroports du fonds d’investissement canadien Omers, s’ouvrant ainsi un accès au marché américain.

Dans la course à la taille à laquelle se livrent les grands groupes aéroportuaires, Vinci Airports vient de gravir plusieurs échelons d’un coup, en annonçant le rachat, pour un montant non dévoilé, du portefeuille d’aéroports d’Airports Worldwide au fonds d’investissement canadien Omers. La filiale du groupe Vinci y gagne non seulement 25,6 millions de passagers et neuf aéroports supplémentaires, dont deux en pleine propriété (Belfast et Stockholm-Skavsta), qui s’ajouteront aux 36 aéroports (dont 13 en France) et aux 156 millions de passagers déjà gérés par Vinci Airports à travers le monde.

Première implantation aux Etats-Unis

Mais surtout, cette acquisition permettra à Vinci Airports de s’implanter enfin aux Etats-Unis, en mettant la main – ou au moins un pied – dans huit aéroports américains : un en concession (Orlando-Sanford International Airport), quatre en exploitation totale, pour Hollywood-Burbank Airport (Californie), Ontario International Airport (Californie), Macon Downtown Airport (New Jersey) et Middle Georgia Regional Airport (Georgie), ainsi que trois autres en gestion partielle : Atlantic City International Airport dans le New Jersey, Raleigh Durham International Airport en Caroline du Nord, et une partie du terminal international de l’aéroport d’Atlanta, en Georgie.

Vinci Airports au quatrième rang mondial

De quoi conforter le statut de quatrième groupe aéroportuaire mondial acquis par Vinci Airports en moins de 20 ans et accessoirement, renforcer son image de favori naturel pour une possible privatisation du groupe ADP.

Après une première phase de développement en France, dans des aéroports régionaux comme Chambéry et Grenoble, Vinci Airports a brutalement accéléré son développement à l’international, en rachetant le gestionnaire des aéroports portugais ANA en 2013, pour 3 milliards d’euros. Depuis l’entreprise a enchaîné les gros coups à l’étranger, en accrochant à son palmarès Santiago du Chili et les aéroports japonais d’Osaka et du Kansai en 2015 , ceux de République dominicaine en 2016, de Salvador au Brésil en 2017, enfin, de Belgrade en 2018.

Paris après Lyon ?

Parallèlement, Vinci Airports a aussi changé de braquet en France, en remportant en 2017, aux côtés de la Caisse des Dépôts (24,5 % des parts) et de Predica-Crédit Agricole (24,5 %), l’appel d’offres pour la privatisation d’Aéroports de Lyon, pour 535 millions d’euros. Et le groupe de travaux public ne cache pas son intérêt pour ADP , dont il est déjà le premier actionnaire privé avec 8 % du capital, si le gouvernement se décidait à céder sa participation de 50,7 % au capital du gestionnaire des aéroports parisiens. La combinaison du groupe ADP et de Vinci Airports donnerait naissance au premier groupe aéroportuaire mondial, loin devant le numéro un actuel, l’espagnol Aena et l’allemand Fraport, avec plus de 400 millions de passagers et 71 aéroports.

Ryanair : ultimatum de cinq syndicats de PNC

Air-Journal.fr – 25 Avril 2018

Cinq syndicats européens d’hôtesses de l’air et stewards ont donné à la compagnie aérienne low cost Ryanair jusqu’au 30 juin pour engager des négociations, menaçant d’organiser une grève conjointe durant l’été.

Le SNPVAC portugais, qui avait déjà appelé à une grève européenne au début du mois, a été rejoint le 24 avril 2018 à Lisbonne par les Belges de la CNE/LBC, les Espagnols du SITCPLA et d’USO, et les Italiens d’Ultrasporti dans sa menace de grève pendant l’été. Les revendications des syndicats de PNC portent sur les conditions de travail chez de la spécialiste irlandaise du vol pas cher, « inférieures à la norme » en particulier concernant les processus disciplinaires ou les « menaces » en cas d’objectifs de vente non atteints, mais aussi sur les droits parentaux ou le rejet d’arrêts de travail justifiés par des médecins. Ils demandent aussi à Ryanair d’adopter la « législation nationale impérative » des quatre pays concernés, et qu’elle entame des négociations sans conditions préalables y compris sur l’alignement des conditions de travail pour les PNC sous contrat direct et les intérimaires. Si Ryanair « n’accepte pas ces revendications d’ici au 30 juin », les cinq syndicats promettent selon Le Figaro de lancer « les démarches nécessaires à la convocation d’une action industrielle conjointe, qui peut inclure le recours à la grève et qui aura lieu au cours de l’été 2018 ».

« Le texte est ouvert à d’autres syndicats mandatés pour représenter des travailleurs de Ryanair. Et nous sommes confiants qu’ils vont se joindre à nous », déclarait hier dans L’Avenir Didier Lebbe, secrétaire permanent de la CNE, soulignant que des syndicats allemands et néerlandais étaient présents mardi à Lisbonne.

Une grève de trois jours avait déjà été menée début avril par le SPNVAC et ses 360 PNC basés dans les aéroports portugais, dans le cadre du préavis déposé en février. Avec un impact apparemment limité, « une vaste majorité des employés » n’ayant pas participé à la grève selon Ryanair qui avait qualifié ce mouvement de « totalement inutile », le syndicat ayant selon elle a reçu un accord de reconnaissance signé.

Rappelons que Ryanair avait créé la surprise en décembre dernier, annonçant quelle acceptait pour la première fois en 32 ans de discuter avec des syndicats de pilotes établis – même si cela ne concernait initialement que l’Irlande, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, et visait principalement à éviter des perturbations massives pendant la période de Noël. Depuis, la low cost a étendu les discussions aux représentants des PNC et à d’autres pays, et des accords ont été signés en janvier avec le BALPA représentant les pilotes basés en Grande-Bretagne, et début mars avec l’ANPAC pour ses pilotes basés en Italie, tandis qu’en Allemagne Verdi annonçait lundi avoir obtenu sa reconnaissance chez les PNC.

Autre part en Europe, les négociations se poursuivent par exemple en Belgique, alors qu’en Espagne les pilotes ont décidé d’aller en justice. Et en Irlande comme au Portugal, les discussions avec les représentants des pilotes ne progressent toujours pas.

Ryanair : Bosnie-Herzégovine et syndicat allemand

Air-Journal.fr – 24 Avril 2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera cet automne deux nouvelles liaisons vers Banja Luka au départ de Charleroi et Memmingen, ses premières vers la Bosnie Herzégovine. Le syndicat de PNC allemand Verdi affirme avoir reçu une proposition de reconnaissance, ce qui porterait à trois le nombre de pays où Ryanair a trouvé des accords avec les représentants de ses employés.

La Bosnie Herzégovine va devenir le 37e pays desservi pas la spécialiste irlandaise du vol pas cher. A partir du 2 novembre 2018, Ryanair proposera deux vols par semaine entre sa base à Charleroi-Brussels South et l’aéroport de Banja Luka, opérés en Boeing 737-800 de 189 sièges. Les départs sont programmés lundi et vendredi à 15h25 pour arriver à 17h30, les vols retour quittant la Bosnie Herzégovine à 17h55 pour se poser à 20h00.

Dès le 30 octobre, Ryanair opèrera également deux rotations hebdomadaires entre Memmingen-Munich Ouest et l’aéroport bosniaque, avec des départs de Bavière mardi et samedi à 17h55 pour arriver à 19h25, et des retours de Banja Luka à 19h50 pour atterrir à 21h20.

Ryanair sera sans concurrence sur ces deux routes, l’aéroport n’accueillant à ce jour les vols réguliers que d’Air Serbia en provenance de Belgrade. Olga Pawlonka, directrice des ventes et du marketing de Ryanair pour l’Europe centrale et orientale, a déclaré dans un communiqué : « Ryanair a le plaisir d’annoncer ses premiers vols en provenance et à destination de la Bosnie-Herzégovine (notre 37ème pays d’opération), initialement avec deux lignes reliant Banja Luka à Bruxelles Charleroi et Memmingen à partir de novembre ». Le directeur par intérim de l’aéroport de Banja Luka, Dusko Kovacevic, ajoute que l’arrivée de la low cost « est un grand jour pour notre aéroport, la ville de Banja Luka, la République Srpska et la Bosnie-Herzégovine. Il offrira à nos citoyens la possibilité de voyager, via Bruxelles et Memmingen, vers plus de 90 destinations dans plusieurs pays européens. Les jeunes auront l’occasion de voyager davantage, et nos amis d’Europe trouveront plus facile de nous rendre visite et de découvrir les beautés de la ville et de la région de Banja Luka, ainsi que les attraits de nos rivières et montagnes uniques et l’hospitalité de nos habitants ».

Pour célébrer cette nouvelle, la low cost met en vente des sièges à partir de 19,99 € « pour un voyage à partir de novembre, qui sont disponibles pour la réservation jusqu’à minuit mercredi (25 avril). Puisque ces tarifs incroyables seront rapidement récupérés, les clients doivent se connecter sur www.ryanair.com et éviter de passer à côté ».

En Allemagne, Ryanair n’a pas officiellement commenté l’annonce du syndicat Verdi (Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft, Ver.di) : dans un communiqué daté du 23 avril, le syndicat explique avoir reçu la semaine dernière un courrier « le reconnaissant en tant que représentant syndical » de ses hôtesses de l’air et stewards. « Nous saluons ce premier pas vers la négociation collective », souligne Christine Behle, membre du Conseil fédéral de Verdi, car « une réforme des conditions de travail des travailleurs de cabine employés par Ryanair en Allemagne est urgente ». Le syndicat rappelle qu’il « organise » les PNC de Ryanair et d’autres low cost en Allemagne, en étroite collaboration avec la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) et les syndicats européens dans plus de dix pays. Et il demande à Ryanair de « négocier des négociations collectives pour toutes les catégories de salariés, quel que soit leur statut, en reconnaissance du droit national », la prochaine réunion entre les deux parties étant prévue pour la mi-mai.

Rappelons que Ryanair avait créé la surprise en décembre dernier annonçant quelle acceptait pour la première fois en 32 ans de discuter avec des syndicats de pilotes établis – même si cela ne concernait initialement que l’Irlande, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, et visait principalement à éviter des perturbations massives pendant la période de Noël. Depuis, la low cost a étendu les discussions aux représentants des PNC et à d’autres pays, et des accords ont été signés en janvier avec le BALPA représentant les pilotes basés en Grande-Bretagne, et début mars avec l’ANPAC pour ses pilotes basés en Italie. Autre part en Europe, les négociations se poursuivent comme par exemple en Belgique, tandis qu’en Espagne les pilotes ont décidé d’aller en justice. Et en Irlande comme au Portugal, les discussions avec les représentants des pilotes ne progressent toujours pas.

Lufthansa ajoute 85 vols pour la Coupe du Monde en Russie

Air-Journal.fr – 25 Avril 2018

La compagnie aérienne Lufthansa propose 85 vols supplémentaires vers la Russie à l’occasion de la Coupe du Monde 2018, les fans de football ayant jusqu’à 18.000 places supplémentaires pour se rendre au tournoi et soutenir leurs équipes.

La compagnie nationale allemande augmentera cet été son offre vers l’aéroport de Moscou-Domodedovo, passant de quatre à jusqu’à six vols par jour au départ de Francfort et de deux à jusqu’à quatre rotations quotidiennes au départ de Munich.

Lufthansa précise que du 1er juin au 31 juillet, un Airbus A330-300 circulera entre Francfort et Moscou tous les jours sauf vendredi, avec les numéros de vol LH1440 et LH1441. Selon la configuration de l’avion, les passagers auront jusqu’à 255 sièges, dont 42 sièges en classe Affaires « pour plus de confort, et disposeront d’un excellent programme de divertissement en vol: plus de 160 longs métrages, plus de 250 options de télévision, plus de 200 albums de musique et des moments forts du monde du football pour se mettre dans l’ambiance du tournoi ». Pendant le vol, ils pourront même regarder des matchs en direct de la Coupe du monde diffusés via les chaînes de télévision, sur l’écran du siège ou sur les appareils électroniques personnels via une connexion FlyNet.

En tant que partenaire de la Fédération allemande de football (DFB), Lufthansa emmènera par ailleurs l’équipe nationale allemande de Francfort à l’aéroport de Moscou-Vnukovo le 12 juin prochain.

Pourquoi La Compagnie a décidé de s’installer à Orly

QuotidienDuTourisme.com – 24 Avril 2018

C’est fait. Depuis samedi dernier, les avions de La Compagnie décollent d’Orly et non plus de CDG. Pour le transporteur au modèle 100% business estime ainsi être mieux à même de répondre aux attentes de sa clientèle. Retour sur un déménagement avec Jean-Charles Perino, directeur commercial et marketing de La Compagnie.

Pourquoi avoir choisi de changer d’aéroport ?

La première raison est que notre cœur de cible, la clientèle affaires parisienne, est sensible à la proximité d’Orly, un aéroport qui est plus proche des grands centres de décision de la capitale. L’autre point déterminant, et il est de moins en moins neutre, c’est qu’Orly offre de grandes opportunité en matière de « self connect ». Cette typologie de passagers représente aujourd’hui presque 10% de notre trafic. Le potentiel est considérable.

Néanmoins la plate-forme est actuellement en travaux…

Certes l’aéroport connait en ce moment de grand travaux, avec les difficultés que cela entraine, les améliorations seront incontestables. A long-terme, il est indéniable qu’il fallait saisir l’opportunité de s’installer ici.

Quelles sont les tendances actuelles ?

Après un exercice 2017 qui a vu une activité très dynamique, notamment du fait de l’ajout d’un 2e vol, 2018 s’annonce sous les meilleurs auspices. Au 1e trimestre nous avons ajouté 15% de capacités supplémentaires, pour un nombre de passagers en hausse de 16% et un taux d’occupations moyen de 80%. Les tendances sont donc très bonnes.

Grèves : les Entreprises du voyage vont demander réparation à Air France et à la SNCF

TourMag.com – 24 Avril 2018

En marge de la présentation, mardi 24 avril 2018, du dernier baromètre des Entreprises du voyage, son président, Jean-Pierre Mas, affirme qu’au titre des préjudices subit pendant les grèves, son syndicat demandera des réparations financières à Air France et à la SNCF.

Alors qu’Air France et la SNCF vivent des moments charnières de leurs histoires sociales, le syndicat des Entreprises du voyages (EDV) passe à l’offensive.

Au 21e jour, en cumulé, de grève des transports en France, son président, Jean-Pierre Mas, assure que les impacts sur les activités des professionnels du tourisme ont été tels qu’il demandera des réparations financières à Air France et à la SNCF.

« Les répercussions de ces mouvements sociaux sont diverses et importantes sur les activités globales des agences de voyages, sites internet, tour-opérateurs ou agences réceptives », lance le président des EDV, à l’occasion d’une conférence de presse donnée à Paris, mardi 24 avril 2018. « Pour cela, dès que les crises seront terminées, nous demanderons des compensations aux deux compagnies ».

En 2014, lors des grèves Air France de septembre, le syndicat avait déjà agit de la sorte. Avec succès puisque la compagnie aérienne avait doublé les rémunérations qu’elle versait à la distribution

500 000 euros par jour

Le rôle des agences, dans ces périodes de grèves : réorganiser les voyages de leurs clients, entreprises ou grand public.

Les EDV estiment ce surcoût de travail pour les professionnels qu’elles représentent à près de 500 000 euros par jour de grève.

« A ces impacts en termes de travail et de coûts supplémentaires s’ajoutent l’image dégradée de la destination France et la baisse de son attrait touristique dans le monde », ajoute Jean-Pierre Mas, qui parle déjà d’une baisse de 10 à 20% des taux d’occupations des hôtels français.

S’il est trop tôt encore pour estimer un quelconque repli des réservations, par ailleurs au beau fixe, sur l’été à venir, les nombreux ponts du mois de mai pourraient être très affectés, ont précisé les dirigeants des EDV.

Des revendications “d’un autre temps”

Interrogé au sujet du référendum que lancera la direction d’Air France jeudi 26 avril 2018, Jean-Pierre Mas apporte tout son soutien au PDG de la compagnie.

« Nous exprimons notre très forte solidarité avec Jean-Marc Janaillac face aux demandes totalement irrationnelles des grévistes », ajoute le président du syndicat EDV. Ces derniers, d’après lui, « affaiblissent la compagnie, nuisent à son image et hypothèquent son avenir ».

Il ajoute : « j’espère que le bon sens prévaudra lors du référendum face aux syndicats déraisonnables, dans un contexte de marché concurrentiel et d’une compagnie qui souffre ».

Au sujet de la SNCF, même constat : « les syndicats défendent des positions qui datent des années 1930. On a l’impression qu’ils ne voient pas que le monde a évolué depuis ».