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Au Sommaire :

  • Aéroport de Beauvais : la justice s’en mêle
  • Aéroports de Paris : Le conseil d’administration de Hub One nomme Guillaume de Lavallade au poste de directeur général
  • Trafic aérien en France : +1,3% en avril pour cause de grèves
  • Air France partage de nouveau ses codes avec Qantas
  • Mappy intègre l’avion à son comparateur
  • Ethiopian Airlines veut régner sans partage sur le ciel africain
  • Bagages sur Ryanair, trop c’est trop !
  • Alitalia ne serait plus privatisée ?
  • Air France, Anne-Marie Couderc va recevoir les syndicats

 

Aéroport de Beauvais: la justice s’en mêle

Courrier-Picard.fr – 22 Mai 2018

Les dirigeants de l’aéroport espèrent un simple trou d’air… Des années après le premier rapport de la Chambre régionale des comptes, le parquet de Lille a pris les choses en main. Une enquête vise désormais la Sageb, la société qui exploite la plateforme.

La gestion de l’aéroport de Beauvais ? Il y a de plus en plus de monde sur la piste… Jeudi dernier 17 mai, Michel Liot, président sortant de la Sageb, la société exploitant la plateforme aéroportuaire, et Philippe Enjolras, président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oise (CCIO), étaient réveillés par les policiers, à 6 heures du matin, à leur domicile. Les deux dirigeants ont été conduits dans les locaux de l’aéroport pour une perquisition des ordinateurs de la Sageb.

La Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lille, qui mène des investigations sur les affaires financières complexes, s’est saisie du dossier. À ce stade, il s’agit d’une « enquête préliminaire », a précisé ce mardi la JIRS. Ajoutant qu’un « signalement » avait été transmis au parquet de Lille par la Chambre régionale des comptes

Quelques jours plus tôt, Transdev, actionnaire de la Sageb avec la CCIO, avait usé de son pouvoir de blocage pour empêcher la réélection de Michel Liot à la présidence. Si le lien entre les deux événements n’est pas établi, c’est bien la gouvernance de l’aéroport qui en cause. Avec Michel Liot et Philippe Enjolras, l’enquête se concentre sur deux personnages clé. Outre la CCIO, Philippe Enjolras préside également aux destinées de la société Transport Paris-Beauvais (TPB), véritable poule aux œufs d’or de l’aéroport assurant les navettes de bus entre Paris et Beauvais, filiale à 100 % de la Sageb. Le « hic » est que Philippe Enjolras est donc également président de la CCIO, actionnaire majoritaire (51 %) de la Sageb.

Une double casquette et de grosses ristournes

Il en résulte un potentiel conflit d’intérêts qui n’a pas échappé à la Chambre régionale des comptes. Dans un énième rapport de 2016 sur l’aéroport beauvaisien, le gendarme financier estimait que les fonctions de Philippe Enjolras étaient « incompatibles » entre elles. Un élu d’une chambre consulaire ne peut « recevoir ou conserver un intérêt quelconque dans une entreprise dont il a la charge d’assurer la surveillance. » Le 8 novembre 2013, lors de l’assemblée générale qui a entériné cette nomination pour une durée de 5 ans, Philippe Enjolras et Michel Liot n’ont eu aucune peine à se mettre d’accord ensemble. Ils n’étaient que tous les deux !

La JIRS s’intéresse également à ces grosses ristournes que la Sageb accorde aux compagnies aériennes pour s’assurer leurs bonnes grâces. Selon la Chambre régionale des comptes, la Sageb s’est ainsi privée de 85 millions de recettes de 2008 à 2014, dont 75 millions pour Ryanair qui assure plus de 80 % du trafic. Les soupçons portent sur toute une série d’avantages commerciaux « injustifiés » et de prestations « à perte ». Des accords encore qualifiés « d’illicites. » Alors même que la proximité de Paris, et la qualité de l’équipement, devraient suffire à faire venir les compagnies à Beauvais. En 2012, la commission européenne y voyait déjà une entorse aux règles de la libre concurrence entre les aéroports.

Les élus imposent un nouveau contrat

« Nous n’avons jamais cessé de dire qu’il fallait se mettre au carré », s’empresse de dire ce proche du SMABT, le syndicat mixte (composé des élus) propriétaire de l’aéroport. Durant toutes ces années, le SMABT semble avoir fait le dos rond devant les exigences de la Sageb, en fait son délégataire de service public pour la gestion de la plateforme. La chambre des comptes relevant même que les ruineuses ristournes qui pèsent sur les comptes de la société l’avaient été « sans aucune autorisation » de sa part. Après de longues négociations, début mars, le SMABT a toutefois contraint la Sageb à signer un nouvel avenant.

Selon ce document, le SMABT obtiendra un meilleur intéressement calculé sur la rentabilité de la Sageb (TPB comprise). En outre, le syndicat s’est défait d’une sévère épine dans le pied : il n’aura plus d’obligation de reprise sur les cars de TPB, pour lesquels la société applique un « turnover » très au-dessus de la moyenne, dixit la chambre des comptes. Bien que les cars appartiennent à sa filiale TPB, la Sageb bénéficiait là d’une contrepartie financière non négligeable (en sus de l’activité lucrative des cars) venant compenser les avantages qu’elle accorde aux compagnies. Quant à Transdev, elle aurait fini, elle aussi, par dire « stop » à la Sageb, qui de son point de vue faisait un peu trop cavalier seul.

Un nouveau directeur chez le propriétaire

Rien à voir avec les actions en cours. Il y a quelques jours, Stéphane Delabre a quitté ses fonctions de directeur du SMABT, le syndicat mixte propriétaire de l’aéroport depuis que l’État a passé la main en 2007. Ce Nordiste a rejoint la direction du cabinet du président de l’agglomération d’Arras. Le nouveau directeur du SMABT prendra ses fonctions le 1er juin. Il s’agit de Philippe Trubert qui n’est pas ici un inconnu. Avant de rejoindre la branche aéroportuaire du groupe Egis, c’est lui qui assurait la direction commerciale de l’aéroport.

Aéroports de Paris : Le conseil d’administration de Hub One nomme Guillaume de Lavallade au poste de directeur général

ZoneBourse.com – 23 Mai 2018

Le conseil d’administration de Hub One nomme Guillaume de Lavallade au poste de directeur général

Le conseil d’administration de Hub One, groupe de services en technologies de l’information et de communication en environnements professionnels et filiale à 100 % du Groupe ADP, vient de nommer Guillaume de Lavallade au poste de directeur général. Il succède à Bertrand Laurioz, qui assurait l’intérim de la direction générale depuis le départ de Patrice Bélie en avril 2018, et qui reprend ses fonctions de directeur de la division Telecom au sein de la filiale.

À ce titre, Guillaume de Lavallade conduira la stratégie de croissance de Hub One autour des trois grands axes de développement que sont la radio privée professionnelle, l’édition logicielle et la cybersécurité, en lien avec l’expertise de gestionnaire aéroportuaire du Groupe ADP, présent sur toute la chaîne des métiers.

Guillaume de Lavallade a commencé sa carrière comme ingénieur avant-vente GSM, chez Nortel Networks de 1997 à 1999. Il a, par la suite, passé trois ans comme consultant en stratégie au Boston Consulting Group. En 2002, il est nommé directeur d’une business unit chez Thomson, puis au sein de la joint-venture créée avec la société chinoise TCL.

Il rejoint SFR en 2007 en tant que directeur marketing réseau, avant de devenir directeur relation client B-to-Bet enfin, en 2015, directeur général B-to-B.

Guillaume de Lavallade est diplômé de Supélec et de Sciences Po Paris.

 » Nous saluons l’arrivée de Guillaume de Lavallade qui, avec un parcours très riche, saura apporter son dynamisme et sa vision du secteur afin qu’Hub One continue de développer son positionnement unique sur le marché, de partenaire technologique des entreprises de la transformation numérique. Nous remercions Bertrand Laurioz d’avoir assuré l’intérim de la direction générale d’Hub One ces derniers mois. »a affirmé Augustin de Romanet, Président-directeur général du Groupe ADP.

À propos de Hub One

Hub One est un groupe de services en technologies de l’information et de la communication en environnements professionnels. Le groupe apporte des réponses technologiques aux besoins de ses clients en matière de performance opérationnelle et de sécurité, en particulier dans les secteurs de l’aéroportuaire, du transport et de la logistique, de l’industrie, de la distribution, de l’immobilier d’entreprise et des lieux accueillants du public.

L’expertise des collaborateurs de Hub One s’appuie sur des valeurs de proximité, d’engagement et d’audace pour apporter des solutions innovantes et globales ainsi qu’un service de bout en bout depuis le cœur de réseau jusqu’au terminal fixe ou mobile. Acteur reconnu des réseaux sans fil, Hub One déploie et opère des infrastructures télécoms ; développe, édite et intègre des logiciels de traçabilité et de mobilité ; installe des flottes de terminaux professionnels qu’il maintient en conditions opérationnelles ; et sécurise l’ensemble de ces systèmes.

Le groupe compte plus de 450 collaborateurs présents sur l’ensemble du territoire français au travers de 9 agences. Filiale du Groupe ADP, Hub One a réalisé un chiffre d’affaires de 154millions d’euros en 2017.

Le Groupe ADP aménage et exploite des plates-formes aéroportuaires parmi lesquelles Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2017, le groupe a accueilli sous sa marque Paris Aéroport, plus de 101 millions de passagers sur Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, 2,3 millions de tonnes de fret et de courrier et près de 127 millions de passagers au travers d’aéroports gérés à l’étranger par sa filiale ADP International. Bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle et d’une forte zone de chalandise, le groupe poursuit une stratégie de développement de ses capacités d’accueil et d’amélioration de sa qualité de services et entend développer les commerces et l’immobilier. En 2017, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 3 617 millions d’euros et le résultat net à 571 millions d’euros. Aéroports de Paris SA au capital de 296 881806 euros. Siège social : 1 rue de France, Tremblay-en-France 93290. RCS Bobigny 552 016 628.

Trafic aérien en France : +1,3% en avril pour cause de grèves

Air-Journal.fr – 24 Mai 2018

Le mouvement social affectant le principal opérateur aérien (huit jours de grève répartis en cinq séquences) a largement entamé la croissance du trafic français en avril (+1,3%).
L’impact du conflit Air France sur la croissance du mois est évalué à une perte de l’ordre de 4 points, dans un environnement d’ensemble par ailleurs peu favorable à la mobilité en France (grève perlée de la SNCF). En cumul annuel, la progression du trafic s’établit à +4,4% au terme du premier quadrimestre.

Le marché intérieur demeure stable en avril 2018 (+0,1%), selon les statistiques publiées mercredi par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cet équilibre est atteint grâce à la bonne tenue des lignes transversales en Métropole (+5,3%) et à l’essor des liaisons entre la Métropole et l’Outre-mer (+11,8%), plus particulièrement avec La Réunion (+26,3 %) qui poursuit son envol ; inversement, les ligne métropolitaines desservant Paris (-5,5%) sont une fois de plus soumises à rude épreuve, la tendance gagnant même Nice (-7,5%), l’une des rares liaisons échappant jusque-là à la morosité ambiante. En cumul annuel, le trafic intérieur est en hausse de +1,9% avec des dynamiques contraires de plus en plus marquées entre ses segments.

Tout en restant le principal facteur de croissance du trafic (+1,6%), le marché international semble être celui qui a le plus pâti de la conjoncture. La tendance observée avec chaque continent reflète en creux la carte des zones de force d’Air France avec un repli très marqué sur l’Amérique (-5,5%) alors que l’Asie (+3,9%) et l’Afrique (+3,8%) résistent bien mieux et que l’Europe affiche une hausse de +2,2 %. Parmi les principales destinations, Turquie (+14,6%), Tunisie (+12,8%) et Émirats Arabes Unis (+10,5%) apparaissent comme les plus compétitives du mois alors que la baisse de trafic dépasse les -2% sur l’Algérie, les États-Unis, le Royaume -Uni et atteint jusqu’à-12,7 % avec le Canada. En cumul annuel, le marché international progresse de +5,0% ; l’Afrique reste le continent le mieux placé (+8,1%) suivie de l’Asie (+6,0%) et l’Europe (+5,0%), l’Amérique ferme la marche avec +1,3%.

Côté compagnies aériennes, le conflit Air France a plus que déséquilibré la compétition entre le pavillon tricolore et ses concurrents. Dans l’ensemble, les opérateurs nationaux sont en retrait de -1,4% au national et de -6,5% à l’international, soit un recul global de -4,7% ; pour leur part, leurs concurrents affichent une croissance de +5,5%, avec un niveau similaire sur les deux marchés. Le différentiel de croissance en défaveur des entrepreneurs français grimpe donc ce mois-ci à -10,2 points et atteint -5,9 points sur le premier quadrimestre 2018. Appréciée en cumul annuel, l’érosion de la part de marché du pavillon national s’accentue en avril : -1,4 point en terme de passagers et -1,2 point en passagers kilomètres transportés (PKT), contre respectivement -1,0 et -0,8 point fin mars.

Côté aéroports, les principales plateformes ont connu des fortunes assez diverses, résultant du mouvement Air France comme du calendrier scolaire. A Paris, à la différence de la tendance dessinée ces derniers mois, CDG (-3,5%) et Orly (3,6%) ont réalisés des performances opposées qui se soldent au final par un repli de -1,2 % pour la capitale. En région, Nice est l’aéroport à avoir le plus souffert de la conjoncture (-1,7%) alors que Bordeaux (+9,0%), Lyon (+7,2%) et Bâle-Mulhouse (+6,7%) retirent avec éclat leur épingle du jeu ; Beauvais affiche son premier résultat positif (+1,8%) depuis octobre 2015. En cumul annuel, Nantes, malgré la relative modestie de son résultat d’avril (+3,9%), demeure de loin la plateforme française la plus dynamique (+13,4%).

Concernant la régularité, avril n’enraye pas la tendance observée depuis février avec une nouvelle dégradation marquée de ses indicateurs : le taux des vols retardés de plus d’un quart d’heure au départ s’établit à 28,0%, en hausse de 5,0 points par rapport à avril 2017 ; le retard moyen au départ (tous vols confondus) se chiffre à 15,7 minutes, soit 2,9 minutes de plus que l’an dernier. Ces indicateurs ont atteint leurs valeurs maximales les 7, 8, 28 et 29 avril, journées où un mouvement de grève touchait le Centre en route de la navigation aérienne Sud-est.

Côté mouvements aériens, le nombre de vols contrôlés à France métropolitaine a progressé de +1,1% grâce aux seuls survols du territoire national (+2,9%) alors que les mouvements touchant les aéroports français sont en repli (-0,7%) pour les vols domestiques (-1,7%) comme pour les liaisons à l’international et avec l’Outre-Mer (-0,3%).

Chemise arrachée à Air France : 4 peines de prison avec sursis confirmées

Air-Journal.fr – 24 Mai 2018

Le procès en appel de douze salariés ou ex-salariés de la compagnie aérienne Air France s’est terminé mercredi par la condamnation de quatre prévenus à des peines de prison avec sursis, les amendes infligées aux huit autres étant confirmées.

La Cour d’appel de Paris a prononcé son verdict le 23 mai 2018 dans ce qui est désormais connu comme l’affaire de la « chemise arrachée », quand une manifestation contre un plan de restructuration à Air France avait dégénéré en violences, le DRH Xavier Brosetta et le responsable de l’activité long-courrier Pierre Plissonnier devant fuir torse nu pour le premier et la chemise en lambeaux pour le second. Quatre anciens salariés (tous membres de la CGT, dont un avait été relaxé en première instance) ont été condamnés pour violences à des peines de 3 à 4 mois de prison avec sursis, alors que l’avocat général avait demandé des peines allant jusqu’à cinq mois. L’amende de 500 euros infligées aux huit autres prévenus pour dégradations a été confirmée en appel, à la fin du procès qui avait débuté en mars dernier.

Les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe pour tous, estimant qu’ils ne peuvent pas être tenus responsables des violences. Me Lilia Mhissen, représentant neuf prévenus , expliquait hier dans Le Parisien que l’arrêt rendu est « une décision politique » : « la vérité n’a intéressé la Cour à aucun moment », a-t-elle affirmé. Ses clients n’étaient selon elle que des boucs émissaires, alors que selon ses déclarations en mars Air France est « responsable pénalement dans cette affaire. Elle a commis un délit d’immixtion en faisant appel à des sociétés de sécurité » et en verrouillant l’accès au siège.

Du côté de la compagnie aérienne, qui avait déjà obtenu un euro symbolique de dédommagement, les avocats ont simplement évoqué leur « satisfaction », ces violences « inacceptables » ayant été sanctionnées. On rappellera qu’au début du procès en appel, Air France regrettait qu’il se poursuive, « imposant à toutes les victimes de se replonger dans ces évènements, qui ont été choquants pour tous ». Pour elle, le jugement du tribunal de Bobigny, « qui a condamné sans ambiguïté les violences, était un jugement mesuré », aurait dû permettre de « tourner la page du triste épisode » des violences intervenues lors du CCE du 5 octobre 2015.

Air France partage de nouveau ses codes avec Qantas

Air-Journal.fr – 23 Mai 2018

Les compagnies aériennes Air France et Qantas ont renoué un partenariat pour offrir plus d’options de voyage entre la France et quatre aéroports en Australie, via Singapour ou Hong Kong.

Sous réserve d’approbations gouvernementales et réglementaires, les clients des compagnies nationales française et australienne pourront à partir du 5 juin 2018 réserver un vol pour un voyage à compter du 20 juillet entre Paris-CDG et quatre aéroports down under : Air France apposera son code AF sur les vols opérés par Qantas entre Hong Kong-Chek Lap Kok et Sydney, Melbourne et Brisbane d’une part, et entre Singapour-Changi et Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth d’autre part. Les clients d’Air France bénéficieront également de partages de codes avec la compagnie australienne depuis Sydney vers cinq destinations intérieures, Adélaïde, Canberra, Cairns, Darwin et Hobart. En échange, Qantas pourra vendre sous code QF les vols opérés par Air France entre Hong Kong ou Singapour et l’aéroport Charles de Gaulle, en continuation de ses propres vols vers les deux hubs asiatiques.

Au total, plus de 200 vols par semaine seront concernés par ce partage de codes, selon le communiqué de la compagnie de l’alliance SkyTeam. Les clients bénéficieront ainsi d’un voyage « simplifié et harmonisé avec un seul billet d’avion, du suivi des bagages assuré pendant leur correspondance, et pourront cumuler des points sur les programmes de fidélité des compagnies ». Les clients Air France éligibles pourront aussi bénéficier des salons Qantas à Hong Kong, à Singapour et en Australie, et les clients Qantas éligibles pourront profiter des salons Air France à Paris, Hong Kong et Singapour (membres Club 2000, Platinum et Gold du programme de fidélité Flying Blue d’Air France-KLM, et clients Business, Platinum One, Platinum et Gold Traveling du programme de fidélité Frequent Flyer de Qantas).

Patrick Alexandre, Directeur général adjoint Commercial Ventes et Alliances d’Air France-KLM, a déclaré dans un communiqué : « nous sommes heureux de renouer un partenariat avec Qantas. Grâce à cet accord, le Groupe Air France-KLM propose une des meilleures solutions de voyages à ses clients depuis l’Europe vers l’Australie. C’est aussi une expérience de voyage appropriée aux besoins de notre clientèle d’affaires à travers des correspondances à Singapour et à Hong Kong, deux des aéroports les plus appréciés du monde. Cette nouvelle coopération confirme la volonté de croissance de notre Groupe en Asie-Pacifique ». Chez la compagnie australienne de l’alliance Oneworld, Alison Webster, PDG de Qantas International, a ajouté : « c’est une excellente nouvelle pour nos clients qui souhaitent voyager vers Europe via l’Asie, et qui bénéficient ainsi d’une option supplémentaire pour rejoindre Paris et plus d’opportunités de gagner des points de fidélité. Le retour de ce partage de codes répond à notre stratégie de partenariats stratégiques pour proposer aux clients un réseau étendu et une nouvelle expérience de voyage plus fluide quelle que soit leur destination. »

Air France et Qantas avaient mis fin à leur partage de codes en 2013, quand la compagnie australienne avait signé un partenariat stratégique avec Emirates Airlines et déménagé sa « route des Kangourous » de Singapour vers Dubaï, avec partage de codes à l’appui. La compagnie française proposait depuis des vols vers l’Australie avec Etihad Airways via Abou Dhabi, Singapore Airlines via Singapour, China Southern Airlines via Guangzhou, China Airlines via Taipei, ou encore Delta Air Lines via Los Angeles. Le partenariat de Qantas et Emirates a été renouvelé pour cinq ans en octobre dernier ; mais en mars dernier, elle a relancé une route Sydney – Singapour – Londres, et inauguré un Perth – Londres direct.

Mappy intègre l’avion à son comparateur

QuotidienDuToursime.com – 23 Mai 2018

Mappy complète son offre et permet à ses 12 millions d’utilisateurs de bénéficier de tous les modes de transports longue distance en France.

Grace à un partenariat avec OUI.sncf, Mappy propose désormais les itinéraires en avion pour les trajets en France ou à l’international. En pratique, lorsque l’utilisateur indique sa destination et sa date de déplacement, trois propositions lui sont faites pour anticiper au maximum son voyage :

Le résultat proposé intègre un itinéraire intermodal, puisque l’itinéraire complet comprend le trajet entre le point de départ et l’aéroport, ainsi qu’entre l’aéroport et le point d’arrivée. Pour ne pas louper son vol, la durée indiquée par Mappy inclut ce trajet, ainsi qu’un temps d’attente et d’embarquement d’une heure.
Le prix du voyage est indiqué et l’utilisateur a accès à un bouton « réserver » qui le renvoie vers la plateforme de réservation.

Ethiopian Airlines veut régner sans partage sur le ciel africain

TourMag.com – 23 Mai 2018

Première compagnie du continent africain, Ethiopian airlines se prépare à la prochaine mise en place des accords de ciel ouvert.

Au programme : une soixantaine d’avions flambant neufs, de nombreuses nouvelles destinations africaines et internationales, et des concurrents qui font grise mine.

Alors que, depuis le 28 janvier dernier, l’Afrique a officialisé l’ouverture prochaine de son ciel, la compagnie leader sur le continent, Ethiopian airlines, affûte ses armes.

Dévoilé en début d’année 2017, son plan de développement « Vision 2025 » poursuit son cours, et doit donner à la compagnie nationale éthiopienne les moyens d’écraser la concurrence.

Avec, pour objectif, de faire passer sa flotte de 77 à 150 appareils, et d’atteindre les 10 milliards de dollars en une décennie. Actuellement 60 avions sont déjà commandés : des 737 Max 8 et des A350-900.

L’Europe, les USA, l’Asie

Le nombre de destinations progresse également toujours plus : 125, dont 51 villes africaines et 20 destinations sur le réseau domestique.

Sur le continent, le pavillon éthiopien se pose partout, à l’exception du Maghreb.

A l’international, le réseau ne cesse de se densifier, avec pour objectif de prendre la place des grandes compagnies européennes et américaines qui desservent l’Afrique.

2018 verra ainsi l’ouverture de Washington, New-York, Chigago, Istanbul, Moscou, Manchester, Jakarta, Genève et Barcelone.

Dans le même temps, Ethiopian poursuit sa stratégie de partenariats, partage de code et prise de participation avec d’autres compagnies africaines : Air Côte d’Ivoire (partage de codes sur le Abidjan-New York depuis le 12 mai), Asky Airlines au Togo, Air Malawi…

D’ici la fin d’année plusieurs nouvelles filiales d’Ethiopian devraient ainsi voir le jour sur le continent africain, au Tchad, au Mozambique ou en Guinée, d’après les récentes déclarations du P-DG, Tewolde Gebre-Mariam, à Bloomberg.

La concurrence en difficulté ?

Le projet de mise en place du Marché unique de transport aérien africain (MUTAA) devrait bien sur accroître la concurrence entre les grandes compagnies aériennes du continent : d’Ethiopian à la Royal Air Maroc en passant par Tunisair, South African, EgyptAir ou Kenyan Airways.

Ces derniers observent de près la montée en puissance de leur premier concurrent. D’autant que South African Airways, l’ex-leader africain, s’enfonce dans la crise, prévoit 10 000 licenciements et vient d’obtenir un énième plan de redressement gouvernemental.

Kenya Airways, de son côté, cherche à nouer des partenariats commerciaux et vient de signer un partage de code avec Air France sur Nairobi.

Ces dernières années, Ethiopian airlines, née il y a 70 ans, est devenue lentement mais surement le leader du ciel africain, surclassant lSouth African et Kenya Airways. Et ce autant en termes de bénéfices, d’e taille de flotte que de destinations desservies (une centaine).

Sur son exercice 2016-2017, Ethiopian a enregistré un nouveau bénéfice net de 233 millions de dollars (198 millions d’euros).

Bagages sur Ryanair, trop c’est trop !

DeplacementsPros.com – 23 Mai 2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair a annoncé par la voix de son PDG qu’elle allait remettre en cause sa politique bagages dès le mois de janvier prochain. Le constat est sans appel : trop de passagers enregistrent leur valise à la porte d’embarquement. Selon la compagnie, ce sont plus d’une centaine de bagages par vol qui sont ainsi gérés à la dernière minute, ce qui entraîne des retards et des ralentissements.

Cette décision est la conséquence de la décision prise au début de cette année qui permet aux passagers de voyager avec deux bagages en cabine. Pour les voyageurs qui ne respecteraient pas la taille imposée, et ils sont encore nombreux, le bagage est systématiquement placé en soute au dernier moment. Pour Ryanair, « les passagers abusent de cette facilité sans se soucier des conséquences sur les autres voyageurs ».

Selon Michael O’Leary, cette politique favorable à la clientèle a été détournée par les passagers qui préfèrent voir leurs bagages partir en soute plutôt que de les enregistrer à l’avance. Selon lui, les retards et la manutention nécessaire à cette gestion pourrait coûter 50 millions d’euros par an à la compagnie, ce qui est inacceptable. Une modification des règles est en cours de réflexion. Par ailleurs, autre modification déjà annoncée, le temps d’enregistrement gratuit de quatre jours va passer à seulement 48 heures ce qui obligera le voyageur à anticiper l’enregistrement de sa carte d’embarquement ou à l’imprimer sur son lieu de séjour.

Pour le PDG de la compagnie, « Il est nécessaire de trouver un juste équilibre entre le prix et les contraintes associées au voyage et ce dans l’intérêt de tous les clients ».

Alitalia ne serait plus privatisée ?

DeplacementsPros.com – 23 Mai 2018

C’est une rumeur qui court dans les couloirs du gouvernement italien depuis 48 heures. Le mouvement contestataire M5S et la Ligue d’extrême-droite, tous deux associés pour soutenir et former un gouvernement, refuserait la privatisation d’Alitalia. « Un joyau qui doit rester italien », selon le premier Ministre pressenti, Giuseppe Conte.

Pour le Mouvement 5 étoiles, le problème d’Alitalia serait principalement liés aux innombrables erreurs de gestion de ces dernières années. Luigi Di Maio et Matteo Salvini, les deux leaders des partis en tête des dernières élections, livrent désormais le même constat : « Alitalia peut parfaitement se redresser seule sans avoir besoin de tendre la main à des partenaires européens ». Et d’envisager d’interrompre le processus de vente engagé il y a un an.

Une vision que semblent contester Lufthansa, Easyjet ou Wizz Air en lice pour le rachat de tout ou partie des actifs du transporteur italien. Mais du côté des Allemands, la position n’a pas changé : « Pas question d’acheter n’importe quoi sans avoir la certitude que l’investissement sera fait dans le temps et non au gré des visions politiciennes ». Ni Wizz Air, ni Easyjet n’ont commenté la situation.

Sur le fond, l’inquiétude des possibles repreneurs est partagée par Carlo Calebda, le Ministre de l’industrie sur le départ. Pour lui, « Alitalia n’a pas les moyens de ses ambitions et doit être adossé à un groupe puissant ». Et d’ajouter en privé que « Chaque jour qui passe rend encore plus délicat le projet de reprise ».

Air France, Anne-Marie Couderc va recevoir les syndicats

DeplacementsPros.com – 23 Mai 2018

C’est par un courrier adressé aux syndicats représentatifs d’Air France que la nouvelle présidente non exécutive de la compagnie, Anne-Marie Couderc, propose une rencontre destinée à une meilleure compréhension des problèmes que traverse la compagnie.
La présidente par intérim n’a pas caché en interne que sa position temporaire, dans l’attente de l’arrivée d’un nouveau dirigeant, ne lui permettrait pas de répondre favorablement aux demandes syndicales sur les hausses de salaires. Elle propose néanmoins d’entendre les syndicats pour se faire personnellement une opinion plus précise.

Franck Terner, le DG de la compagnie, ne souhaite pas non plus d’avancer sur le dossier, laissant aux ressources humaines le soin de faire avancer les discussions.

De son côté, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des finances souhaite désormais « une prise de conscience des salariés faces aux difficultés économiques que traverse et traversera la compagnie ces prochains mois ». D’après des sources ministérielles porches de son cabinet, l’État qui possède 14 % du capital, « refuse de prendre parti dans le conflit pour ne pas conforter son image de gouvernement anti-social ».