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Au Sommaire :

  • Grève pilotes chez Vueling : 20% des vols annulés mercredi et jeudi
  • Vinci étend son réseau d’aéroports aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Costa Rica et en Suède
  • Le PDG d’United Airlines renonce à son bonus
  • Les aéroports parisiens misent sur la reconnaissance faciale pour éviter les files d’attente
  • Air France : La Fnam soutient l’initiative de la direction

 

Grève pilotes chez Vueling : 20% des vols annulés mercredi et jeudi

Air-Journal.fr – 24 Avril 2018

Les pilotes espagnols de la compagnie aérienne low cost Vueling seront en grève les 25 et 26 avril ainsi que les 3 et 4 mai. Environ 20% des vols seront annulés demain, mais 86% des passagers devraient échapper à l’impact de ce mouvement lancé pour dénoncer des conditions de travail et salariales inférieures aux rivales européennes, et un déséquilibre entre la croissance dans le pays et à l’étranger.

La spécialiste espagnole du vol pas cher a publié une liste de 122 vols annulés mercredi, principalement au départ et vers sa base à l’aéroport de Barcelone-El Prat (76 vols au total). Paris sera par exemple affecté, avec la suppression à Orly de douze rotations (Barcelone, Florence, Rome, Lisbonne…) et à CDG de trois autres (Londres-Gatwick et Prague). Vueling précise que « 80% des vols ont été protégés » par le ministère des transports, les obligations de service public l’obligeant à maintenir de toute façon l’intégralité des liaisons vers les îles Baléares et Canaries. 30% des routes intérieures « dont l’itinéraire alternatif est inférieur à cinq heures » fonctionneront également, tout comme 51% des routes intérieures « dont l’itinéraire alternatif est supérieur à cinq heures » et 51% des liaisons internationales vers et depuis l’Espagne.

Le syndicat national des pilotes de ligne SEPLA a déposé un préavis de grève de deux fois 48 heures chez Vueling, affirmant qu’elle ne respecte pas ses engagements. Son dirigeant Juan Manuel Redondo expliquait que les revenus des pilotes de la low cost sont « entre 30% et 60% inférieurs » à ceux des easyJet, Ryanair ou autres Norwegian, avec un salaire de base débutant à 1000 euros. Et cela « n’est pas amélioré dans la négociation en cours pour une troisième convention collective », une négociation « bloquée » par Vueling, ce qui créerait un « malaise » ayant justifié le départ récent de « 120 pilotes ». Près de 90% des pilotes consultés ont voté en faveur de la grève.

Le SEPLA a en outre affirmé que la low cost n’appliquait déjà pas plusieurs points de la convention collective actuelle, en particulier sur le processus de sélection, les congés temporaires ou le planning des jours de repos. Et elle violerait la promesse de ne pas ouvrir de bases à l’étranger sans consultation préalable du syndicat, au détriment des pilotes espagnols, alors qu’il était prêt à signer pour une croissance de 15% en Espagne et 85% à l’étranger contre des garanties sur les emplois en Espagne.

Vueling a reconnu qu’aucun accord n’avait été trouvé avec les pilotes « après des mois de négociation », et qu’elle regrettait en être arrivé là « même si elle a le plus grand respect pour le droit à la grève ». Les discussions se poursuivent.

Vinci étend son réseau d’aéroports aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Costa Rica et en Suède

Capital.fr – 24 Avril 2018

Avec le rachat du portefeuille d’aéroports de la société Airports Worldwide, Vinci acquiert neuf nouvelles plateformes, (deux en pleine propriété, trois en concession, quatre en exploitation totale) ainsi que trois contrats de gestion partielle d’aéroports américains. Cette opération permet au groupe français d’étendre son réseau mondial en le portant à 45 aéroports, dans onze pays et sur trois continents. Le nombre de passagers accueillis par an sur ses plateformes s’élève désormais à 182,2 millions de passagers (+ 25,6 millions).

Le portefeuille racheté par Vinci se compose de deux aéroports en pleine propriété : Belfast International Airport (Irlande du Nord) et Skavsta Airport près de Stockholm (Suède).

Il se compose également de trois aéroports en concession : 100% de la concession relative à l’exploitation du terminal et du parking d’Orlando-Sanford International Airport (Floride, Etats-Unis) avec une durée de concession résiduelle de 21 ans ; et des participations en co-contrôle dans les deux principaux aéroports du Costa Rica, à savoir 48,75% de Juan Santamaria International Airport (San José) et 45% de Daniel Oduber Quiros International Airport (Liberia), pour des durées de concession résiduelles de 8 et 13 ans.

Par ailleurs, Vinci acquiert quatre aéroports sous contrat d’exploitation totale : Hollywood Burbank Airport (Californie), Ontario International Airport (Californie) et les aéroports de Macon Downtown Airport et Middle Georgia Regional Airport (Géorgie).

Enfin, le groupe français repend trois contrats de gestion partielle pour les aéroports américains de Atlantic City International Airport (New Jersey), Raleigh Durham International Airport (Caroline du Nord) et une partie du terminal international de l’aéroport d’Atlanta (Géorgie), le plus important au monde par son trafic.

Par cette acquisition, Vinci s’implante aux Etats-Unis et bénéficie ainsi d’un point d’entrée sur le plus grand marché aérien au monde.

Le PDG d’United Airlines renonce à son bonus

LesEchos.fr – 24 Avril 2018

Il ne cumulera plus sa fonction de PDG avec celle de président du conseil d’administration. Le président non exécutif de la compagnie aérienne va également être remplacé.

Nouvel avis de turbulence pour la direction de United Airlines. Dans un communiqué, la compagnie aérienne annonce qu’Oscar Munoz, son PDG, a décidé de renoncer à son bonus. Et que son président non exécutif va être remplacé.

« J’ai le sentiment qu’il est important d’adresser un message relatif à la culture de la responsabilisation et de l’intégrité que développons ici en tant qu’équipe », explique Oscar Munoz dans un courrier interne adressé aux salariés de la compagnie.

« Nous avons eu des succès incroyables en 2017, mais aussi quelques échecs », reconnaît-il, alors que la compagnie aérienne a en réalité connu une véritable série noire qui a agité l’actualité et les réseaux sociaux américains.

Une série noire depuis près d’un an

Dernier acte en date de cette série noire, la décision, annulée depuis, prise le mois dernier de remplacer les primes attribuées au personnel par un système de loterie. Mais tout au long de l’année 2017 et le début de cette année les scandales et incidents se sont enchaînés.

L’affaire du passager expulsé sans ménagement en avril 2017 , qui avait conduit Oscar Munoz à s’expliquer devant le Congrès américain, reste dans toutes les mémoires. Mais d’autres incidents ont aussi sérieusement entaché l’image de la compagnie aérienne : de la polémique des jeunes filles interdites d’embarquement à cause de leurs leggings, au passager piqué par un scorpion en plein vol, en passant la mort de plusieurs animaux de compagnie (dont un chien et un lapin).

Départ annoncé de Robert Milton

La compagnie aérienne va également revoir la structure de son conseil d’administration. Le nombre des administrateurs va être réduit de 16 à 14. Mais surtout, Oscar Munoz ne cumulera plus les fonctions de PDG et de président du conseil.

Un cumul qui avait été décidé par les administrateurs en 2017 à la suite du scandale du passager expulsé. « Avoir un président du Conseil d’administration indépendant est un moyen de s’assurer que Monsieur Munoz pourra se concentrer pleinement son rôle de PDG », explique la compagnie aérienne.

Par ailleurs, sans donner plus de détails, United Airlines indique que Robert Milton, président non exécutif et ancien PDG d’Air Canada, va être remplacé par Laurence Simmon. Il était entré dans la compagnie en 2016 et nommé à ce poste suite à la pression d’investisseurs activistes.

Les aéroports parisiens misent sur la reconnaissance faciale pour éviter les files d’attente

LesEchos.fr – 24 Avril 2018

Pour éviter le chaos de l’an dernier aux postes de police, ADP doit faire valider avant l’été ses nouveaux sas Parafe à reconnaissance faciale. Ce n’est pas fait.

Les interminables files d’attente aux postes de police des aéroports parisiens, qui avaient perturbé les départs en vacances de l’été 2017, vont-elles faire leur réapparition cet été ? On peut le craindre. Malgré les renforts de police envoyés en urgence l’été dernier, la situation reste tendue à Roissy et Orly aux heures de pointe. Et comme le reconnaît le PDG du Groupe ADP, Augustin de Romanet, tout dépendra de la performance des nouveaux sas automatiques de contrôle d’identité, dont les tests viennent de débuter à Charles-de-Gaulle… Mais aussi du temps qu’il faudra aux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur pour donner le feu vert définitif à la reconnaissance faciale.

Limiter l’attente à 45 minutes maximum

Durant la crise de l’été dernier, la décision du Premier ministre d’envoyer 300 policiers en renfort, avait permis de réduire les délais d’attente – qui se comptaient parfois en heures – devant les aubettes de la PAF (police de l’air et des frontières). Edouard Philippe avait également fixé l’objectif ambitieux de limiter le temps d’attente à 30 minutes pour les détenteurs de passeports européens et à 45 minutes pour les non-Européens à compter d’avril 2018.

Un objectif globalement atteint

Neuf mois plus tard, l’objectif semble globalement respecté, même si l’on constate encore des dépassements de délai, estime Augustin de Romanet, qui suit au jour le jour les temps d’attentes grâce à une application sur son téléphone et transmet chaque semaine un compte rendu à Matignon. « Nous constatons de cinq à douze occurrences par semaine de temps d’attente supérieurs à 30 ou 45 minutes, sur un total de 1.500 vols par jour à Roissy-CDG et de 500 à Orly », indique-t-il.

Le défi du pic de l’été

Mais comme le souligne le PDG d’ADP, cet objectif ne pourra pas être tenu pendant la période de pointe estivale, sans le renfort des nouveaux sas à reconnaissance faciale en cours d’installation et de validation. Car pour l’heure, les sas Parafe fonctionnant avec des empreintes digitales restent exclusivement réservés aux passagers français munis de passeports biométriques et non-accompagnés d’enfants. « Les renforts de police ont permis d’améliorer sensiblement la situation, mais pour pouvoir passer l’été dans des conditions satisfaisantes, nous aurons besoin d’un maximum des sas Parafe à reconnaissance faciale », prévient le PDG d’ADP, qui a fait de la réduction des délais d’attente, sa priorité.

95 sas Parafe commandés

Après un an de discussions stériles avec les pouvoirs publics dans l’attente d’un éventuel financement de l’Etat, le groupe ADP s’était résolu à lancer, à ses frais, un appel d’offres remporté par Gemalto, pour 95 sas Parafe à reconnaissance digitale et faciale. « Nous en avons déjà 75 et nous devrions en avoir 80 cet été et 95 en octobre, souligne le patron d’ADP, qui a investi près de 10 millions d’euros. Mais si l’identification par les empreintes digitales est au point, la reconnaissance faciale a pris du retard », regrette-t-il.

L’enjeu de la reconnaissance faciale

La phase de test de la reconnaissance faciale n’a débuté que le 16 avril dernier sur une vingtaine de sas à Roissy-CDG. Elle durera un mois. Et ce n’est qu’à l’issue de cette période d’expérimentation que le ministère de l’Intérieur décidera de délivrer ou non l’autorisation d’activer la fonction sur l’ensemble des sas. Or ce n’est qu’une fois la reconnaissance faciale activée que les sas Parafe pourront être utilisés par la majorité des passagers munis de passeports européens et non plus seulement par les seuls passagers français. « Avec la reconnaissance faciale, 40 % des passagers pourront utiliser Parafe, estime Augustin de Romanet. Ce qui réduira d’autant les files d’attente devant les aubettes. Mais si la reconnaissance faciale n’est pas en service cet été, je ne réponds de rien ».

Grève Air France : La Fnam soutient l’initiative de la direction

QuotidienDuTourisme.com – 23 Avril 2018

Dans un communiqué, la Fnam rappelle que « la situation au sein d’Air France est plus que préoccupante » en particulier dans un contexte qui voit se dérouler les assises du transport aérien.

La Fnam rappelle « que se déroulent depuis fin mars les Assises du transport aérien, visant à définir une stratégie pour le secteur en France. Dans le cadre du conflit en cours, les postures de certaines organisations syndicales ne visent qu’à détruire le potentiel de l’entreprise, voire à nuire aux travaux des Assises ».

Alain Battisti, président de la Fnam et de Chalair, et les dirigeants des compagnies aériennes membres de l’organisation – Pascal de Izaguirre, Corsair International, Laurent Magnin, XL Airways La Compagnie, Frantz Yvelin,

Aigle Azur, Marc Rochet, Air Caraïbes et French bee, et Bertrand d’Yvoire, Dassault Falcon Service -, soutiennent totalement l’initiative que vient de prendre Jean-Marc Janaillac, Président d’Air France.

La Fnam, organisation professionnelle, qui regroupe plus de 95% des entreprises du transport aérien français, rappelle que « le pavillon français n’a capté que 10% de la croissance du transport aérien en France depuis 5 ans ».

Dans un contexte qui reste très fragile pour le pavillon français, ils soutiennent la direction d’Air France dans la poursuite de sa stratégie de croissance.

La Fnam et ses membres « espèrent que l’ensemble des salariés d’Air France apporteront tout leur soutien à la direction d’Air France dans sa démarche de modernisation et de développement déjà engagée ».