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Au Sommaire :

  • Première pour ADP à l’international avec la prise de contrôle de l’aéroport d’Amman
  • Ecosse : Loganair signe avec Air France et KLMentre autres
  • Transavia lance 4 routes à Nantes cet été
  • Aérien : les passagers peuvent être indemnisés en cas de grève surprise
  • SITA publie son rapport sur la gestion des bagages

 

Première pour ADP à l’international avec la prise de contrôle de l’aéroport d’Amman

LesEchos.fr – 19 Avril 2018

Le groupe ADP a pris le contrôle exclusif de l’aéroport d’Amman, en Jordanie, en prenant 51 % du capital pour 265 millions de dollars. Une première pour l’entreprise publique, dont la privatisation reste incertaine.

Pendant que le gouvernement français réfléchit à sa privatisation, le groupe ADP continue de pousser ses pions à l’international. Le gestionnaire des aéroports parisiens réalise même une première en rachetant 51 % du capital de l’aéroport international Queen Alia d’Amman, en Jordanie, pour 265 millions de dollars. « C’est la première fois que nous détenons plus de 50 % dans un aéroport étranger, qui plus est, un aéroport de capitale », confirme Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP. C’est un événement ! Cela va nous permettre de déployer l’ensemble de notre savoir-faire et de consolider les résultats ».

Une présence de longue date en Jordanie

ADP n’est pas vraiment inconnu en Jordanie. Le groupe était déjà en charge de l’exploitation de l’aéroport d’Amman depuis 2007 et détenait une participation de 9,5 % dans AIG, la société concessionnaire. Toutefois, sa marge d’action restait limitée. « Jusqu’à présent, nous ne contrôlions pas la politique commerciale, la gestion des routes, la qualité de service, ni les partenariats avec les commerces », souligne le PDG d’ADP.

Trafic en hausse de 6 % par an

Avec un trafic de 7,9 millions de passagers en 2017, en croissance de 6 % par an, et une capacité d’accueil de 12 millions de passagers, « pouvant être portée à 16, voire 20 millions d’ici à 2020 » selon son directeur Xavier Idier, l’aéroport d’Amman répond aux critères d’investissements du groupe français. A savoir, détenir le contrôle des opérations, avoir la possibilité de déployer tous ses métiers, de la gestion à l’ingénierie, un potentiel de croissance du trafic au moins deux fois supérieure à celle de Roissy-CDG et Orly, enfin un niveau de rentabilité « au moins supérieur au coût du capital plus 300 points de base », indique Augustin de Romanet, qui précise « si ce coût est de 7 %, nous voulons 10 % de rentabilité ».

18 % des bénéfices à l’international

Et jusqu’à présent, cette stratégie à l’international s’est plutôt révélée payante. Avec pas moins de 26 aéroports étrangers en gestion, Groupe ADP se classe au deuxième rang des groupes aéroportuaires mondiaux (derrière l’espagnol Aena). Il réalise 13 % de son chiffre d’affaires et 18 % de son bénéfice net à l’international. Le principal contributeur reste le groupe turc TAV. Mais son joyau, l’aéroport Ataturk d’Istanbul, qui génère plus de 50 % de son résultat d’exploitation, sera bientôt supplanté par le nouvel aéroport international d’Istanbul, dont l’ouverture est prévue en octobre.

Préparer la perte d’Istanbul

D’où la nécessité pour ADP de compenser la perte de revenus attendus par de nouvelles acquisitions à l’international. « L’aéroport d’Amman va y contribuer, de même que l’aéroport d’Antalya dont TAV vient de remporter la concession, détaille Augustin de Romanet. Nous sommes également en lice pour rénover et exploiter l’aéroport de La Havane. Par ailleurs, nous sommes en négociations avec le gouvernement turc, afin d’obtenir une indemnisation pour la perte d’exploitation liée au transfert anticipé de l’activité de l’aéroport d’Ataturk vers le nouvel aéroport d’Istanbul, avant la fin de notre concession, au 1er janvier 2021. Les discussions avancent bien. Tout cela devrait nous permettre de compenser la fin de la concession de l’aéroport Ataturk d’Istanbul, au 1er janvier 2021 ».

Incertitude sur la privatisation

De quoi apaiser les éventuelles inquiétudes des investisseurs, si le gouvernement français confirmait sa volonté de privatiser Groupe ADP. Mais sur ce sujet, l’incertitude demeure. Face à une possible levée de boucliers, le gouvernement n’aurait pas encore tranché. Et ce, bien qu’un projet de loi ait déjà été soumis à l’examen préalable du Conseil d’Etat, en vue d’une possible annonce début mai, dans le cadre du projet de loi Pacte du ministre de l’économie, Bruno Le Maire. En théorie, le produit de la vente de la part de l’Etat dans ADP (50,6 %) doit permettre de financer les investissements prévus dans le cadre de ce texte. Mais si la privatisation d’ADP ne figurait finalement pas au menu, le prochain véhicule législatif ne passera pas de sitôt.

Ecosse : Loganair signe avec Air France et KLM entre autres

Air-Journal.fr – 19 Avril 2018

La compagnie aérienne Loganair a annoncé la signature d’accords interlignes avec Air France, KLM Royal Dutch Air Lines et Thomas Cook Airlines, tandis que des accords avec Emirates Airlines et trois autres transporteurs seraient sur le point d’aboutir.

La compagnie régionale basée à l’aéroport de Glasgow a expliqué le 15 avril 2018 avoir « considérablement étendu sa portée internationale » en signant des accords interlignes avec trois nouveaux partenaires. Cela permettra à ses passagers de prendre des correspondances à Glasgow donc, Aberdeen, Edimbourg, Inverness et Norwich sur les réseaux de ses partenaires, en bénéficiant d’un billet unique et de l’enregistrement des bagages jusqu’à leur destination finale, de connexions sécurisées en cas de retard – ou de l’économie des taxes passagers au départ des vols long-courriers.

Le réseau d’Air France rejoint celui de Loganair à Edimbourg et Aberdeen au départ de Paris-CDG, tandis que KLM relie Amsterdam-Schiphol à Aberdeen, Edimbourg, Glasgow et Inverness. L’interconnexion avec Thomas Cook Airlines se fait à Glasgow, Norwich et Manchester, tandis que si Emirates Airlines signe un accord interligne les passagers de la compagnie écossaise pourront aller à Dubaï et au-delà via Manchester et Glasgow.

Ces arrangements font partie du programme Better Connected de Loganair, conçu pour « rendre le monde plus accessible à l’Écosse et l’Écosse plus accessible au monde », que ce soit pour les voyages d’affaires ou le tourisme. Selon la directrice commerciale Kay Ryan, « ce sont des contrats passionnants avec certains des plus grands noms du transport aérien international. Ils signifient un meilleur service commun pour nos clients, et rendront plus facile pour les touristes étrangers de venir visiter certains des beaux endroits que nous desservons dans les ‘Highlands and Islands’».

Loganair a déjà signé un accord de partage de codes avec British Airways, via Inverness, Edimbourg, Glasgow, Aberdeen et Manchester, après avoir mis fin à son partenariat avec Flybe. Et en novembre dernier, la compagnie écossaise a rejoint le réseau Worldwide by easyJet.

Transavia lance 4 routes à Nantes cet été

Air-Journal.fr – 20 Avril 2018

La compagnie aérienne low cost Transavia France a inauguré hier une nouvelle liaison entre Nantes et Rome, l’une des quatre de l’année dans l’aéroport où elle espère atteindre le cap des 2,5 millions de passagers transportés en huit ans de présence.

Depuis le 19 avril 2018, la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher propose deux vols par semaine entre sa base à Nantes-Atlantique et l’aéroport de Rome-Fiumicino, opérée en Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés jeudi à 18h35 et dimanche à 13h35 (arrivées à 10h40 et 15h40), les vols retour quittant l’Italie jeudi à 21h25 et dimanche à 15h35 (arrivées à 24h40 et 17h50). Transavia est en concurrence directe avec Vueling sur cette route abandonnée en 2014, sa seule vers Rome au départ de la France (la capitale italienne est desservie depuis Rotterdam par sa compagnie-sœur hollandaise).

L’aéroport de Catane-Fontanarossa sera desservi par la low cost au départ de Nantes à raison de deux rotations hebdomadaires à partir de juin 2018, avec des départs vendredi et dimanche à 7h15 (arrivée à 10h00) et des retours de Sicile à 10h45 (arrivée à 13h30). Transavia sera sans concurrence sur cet axe. La plateforme sicilienne est déjà desservie par Transavia au départ de Paris-Orly, Lyon et Amsterdam.

Le Nantes – Djerba-Zarzis, suspendu en 2014 faute de fréquentation, sera relancé le 9 juin avec des vols mardi à 7h25 et samedi à 6h45 (arrivées à 9h15 et 8h35), et des retours de Tunisie mardi à 10h00 et samedi à 9h20 (arrivées à 14h05 et 13h25). Nouvelair est présente sur cette route.

Enfin Transavia proposera à compter du 9 juin deux rotations hebdomadaires entre Nantes et Casablanca-Mohammed V, avec des départs programmés mercredi et samedi à 17h00 pour arriver à 18h40, les vols retour quittant le Maroc à 19h30 pour se poser à 23h05. Elle sera en concurrence avec Royal Air Maroc sur cette route.

La low cost propose déjà à Nantes des vols vers Agadir, Alger, Berlin-Schönefeld, Funchal, Lisbonne, Marrakech et Porto, et en haute saison vers Athènes, Faro, Héraklion, Malte, Monastir, Séville et Venise, soit 18 routes au total.

Transavia France a dressé hier le bilan de ses 8 ans de présence à Nantes-Atlantique, où elle dépassera cette année le cap des 2,5 millions de passagers transportés pour devenir le premier opérateur de la plateforme sur l’international. Après 419.000 passagers transportés en 2017, soit une hausse de 12% par rapport à l’année précédente, Transavia France a annoncé à Nantes une forte croissance sur l’été 2018 et un programme hivernal renforcé. Cet été (d’avril à octobre), elle offre 41% de sièges supplémentaires depuis sa base nantaise, grâce à l’ouverture de 5 nouvelles lignes (les quatre ci-dessus plus Agadir). Le déploiement d’un partage de codes avec Air France depuis le mois de février permet également aux clients de sa maison-mère l’accès à toutes les destinations de Transavia au départ de Nantes. La compagnie a également lancé l’ouverture de ses ventes pour la prochaine saison hivernale (28 octobre 2018-30 mars 2019), et annonce une augmentation de 39% du nombre de sièges offerts sur l’hiver. Cette hausse de l’offre se traduit entre autres par la prolongation de 2 lignes sur la saison hivernale : Nantes – Monastir et Nantes – Djerba.

« Avec 18 destinations dans 9 pays différents, Nantes est une région essentielle, au cœur de notre réseau. Nous avons transporté 2 millions de passagers au départ de Nantes depuis le début de nos opérations en 2010. Cette année, nous franchirons le cap des 2,5 millions pour devenir la première compagnie aérienne sur l’international depuis l’aéroport de Nantes – Atlantique ! », déclare dans un communiqué la CEO de Transavia France Nathalie Stubler. « Cette année encore, Transavia confirme ses ambitions à Nantes et nous offre un développement significatif à l’international. Nous sommes très heureux et fiers de la confiance que Transavia nous témoigne et sommes convaincus que le succès sera au rendez-vous en 2018 », ajoute François Marie, Directeur de l’aéroport de Nantes-Atlantique – VINCI Airports.

Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, opère plus de 119 lignes aériennes au départ de la France (Orly, Nantes et Lyon) et des Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam, Eindhoven et Groningen) à destination de l’Europe et du bassin méditerranéen. Avec plus de 14,7 millions de passagers transportés en 2017, Transavia est aujourd’hui la première compagnie low-cost au départ d’Orly et la deuxième au départ de Paris (Beauvais, Roissy, Orly).

Aérien : les passagers peuvent être indemnisés en cas de grève surprise

QuotidienDuTourisme.com – 18 Avril 2018

Dans un arrêt rendu mardi, la cour de justice de l’Union européenne estime qu’une compagnie aérienne ne peut pas refuser d’indemniser des voyageurs lésés par une grève soudaine de son personnel navigant.

Une grève surprise n’est pas une circonstance extraordinaire

Une grève surprise du personnel d’une compagnie pour protester contre une restructuration n’est pas une « circonstance extraordinaire » permettant au transporteur d’être exempté des indemnisations dues aux passagers qui en subissent les conséquences, a déclaré la cour de justice européenne dans un arrêt rendu mardi. Elle était saisie par deux tribunaux allemands vers lesquels s’étaient tournés des passagers de la compagnie low cost TUIfly (groupe TUI). Ces derniers s’estimaient lésés par les annulations ou retards de vols d’au moins trois heures liés à une grève qui remonte au 1er octobre 2016. À l’époque, à la suite d’un appel relayé par les salariés eux-mêmes, beaucoup d’hôtesses et de stewards s’étaient spontanément inscrits en congé maladie pour protester contre un plan de restructuration annoncé la veille par la direction. Le conflit social avait été résolu au bout d’une semaine par un accord avec les représentants du personnel. Mais TUIfly avait ensuite refusé de payer aux voyageurs affectés les indemnités prévues, de 250 à 600 euros en fonction de la distance. La compagnie considérait que cette « grève sauvage » relevait des « circonstances extraordinaires » ouvrant droit à exceptions dans un règlement de l’UE sur les droits des passagers aériens. Mais pour la cour, ces « circonstances extraordinaires » ne pouvaient en l’espèce pas être invoquées, la grève n’étant pas totalement imprévisible. « Les restructurations et réorganisations font partie des mesures normales de gestion des entreprises », fait valoir la CJUE. « Ainsi, les compagnies aériennes peuvent être, de manière ordinaire, confrontées, dans l’exercice de leur activité, à des désaccords, voire à des conflits, avec les membres de leur personnel ou à une partie de ce personnel », ajoute la cour.

SITA publie son rapport sur la gestion des bagages

TourMag.com – 19 Avril 2018

SITA vient de sortir sa 14e édition du « Baggage Report 2018 » (rapport sur le traitement des bagages dans l’aérien).

« L’année 2018 marque un tournant décisif pour l’ensemble du secteur qui intègre de plus en plus de technologies innovantes pour assurer la sécurisation et le suivi des bagages » indique le spécialiste des innovations technologiques dans l’aérien.

Selon ce rapport, le secteur compte une chute de 70% du nombre d’incidents ou d’erreurs d’acheminement depuis 2007 et les passagers devrait pouvoir « tirer pleinement les bénéfices » de ces évolutions dans les 2 ans à venir.

Une chute d’autant plus importante que le nombre de passagers et de vols ne cesse d’augmenter.

Ainsi, le secteur de l’aérien a comptabilisé 4 milliards de voyageurs en 2017, tout en faisant baisser le nombre d’incidents au taux record de 5,57 bagages pour 1000 passagers, pour un coût total d’1,85 milliard d’euros.

Au nombre des innovations notables : les services de notifications en temps réel, l’enregistrement rapide en self-service et surtout le tracking systématique des bagages.

« Le tracking de bout en bout des bagages représente ainsi un investissement qui devrait permettre aux différentes compagnies aériennes d’optimiser de manière conséquente leurs coûts opérationnels ». note SITA.