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Au Sommaire :

  • Air France : le grand bazar de la succession de Janaillac
  • Groupe Lufthansa : 12,2 millions de passagers en avril
  • Brussels Airlines : trafic passager en hausse de 9,9% en avril
  • Plus d’un tiers des passagers ne sont pas satisfaits des compagnies aériennes
  • French bee se pose à Tahiti
  • Tap Corporate, le business travel vu par la TAP
  • Japan Airlines se lance dans le low cost long courrier

 

Air France : le grand bazar de la succession de Janaillac

La Tribune 11/05/2018

Alors que Jean-Marc Janaillac va quitter la présidence du groupe le 15 mai à l’issue de l’assemblée générale, le week-end s’annonce décisif pour définir une gouvernance de transition.

A quelques jours de l’assemblée générale des actionnaires d’Air France-KLM, mardi 15 mai, pour laquelle le groupe doit impérativement annoncer une solution de gouvernance pour ne pas se retrouver sans Président avec le départ prévu à l’issue de cette AG du PDG démissionnaire, Jean-Marc Janaillac, le schéma de la gouvernance de transition peine à se dessiner. Marqué par de multiples rebondissements ces derniers jours et ces dernières heures, il promet des négociations intenses pendant tout le week-end.

Anne-Marie Idrac ne veut pas jouer les intérimaires
Si le conseil d’administration d’Air France-KLM a prévu de choisir ce président ou cette présidente de transition en son sein, reste à voir si une solution va se dégager. Donnée comme favorite, l’ancienne secrétaire d’État aux transports Anne-Marie Idrac (administratrice indépendante) a, selon des sources concordantes, refusé ce poste de transition, préférant au contraire un poste de plus longue durée, au moins, selon certains, jusqu’à la fin du mandat de Jean-Marc Janaillac qui court jusqu’en mai 2019.

Ce que ne semblait pas enclin à accepter jusqu’ici le conseil d’administration, lequel s’est tourné vers Anne-Marie Couderc, membre du gouvernement d’Alain Juppé entre 1995 et 1997, elle aussi administratrice indépendante. Celle-ci tenait la corde, mais, selon deux sources, elle aurait également refusé ce vendredi (ce que dément une troisième source), laissant la voie à beaucoup d’interrogations. Au cours de ce week-end décisif, Anne-Marie Couderc va-t-elle revenir sur sa décision et accepter le poste ? Les demandes d’Anne-Marie Idrac vont-elles être exaucées ou bien l’ancienne dirigeante de la RATP et de la SNCF va-t-elle mettre au contraire de l’eau dans son vin ? Le gouvernement va-t-il convaincre Jean-Marc Janaillac de faire l’intérim, même si ce dernier se prépare bel et bien à partir mardi ? Ou bien le choix va-t-il se porter sur une candidature externe ?

D’autres noms circulent en effet comme celui de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, membre du conseil d’administration d’Air France. Bruno Mettling, PDG d’Orange Middle East and Africa est également cité, même si, pour beaucoup, il vise plutôt le coup d’après, celui de la présidence définitive. Membre du conseil d’administration d’Air France (et non d’Air France-KLM), son nom avait déjà été évoqué au moment du renouvellement du mandat d’Alexandre de Juniac en 2015, puis lors de sa succession en 2016. Il a notamment à son crédit l’apaisement social au sein d’Orange.

Un président non exécutif
Dans ce grand bazar, une organisation de transition est néanmoins en train de se dessiner, différente de celle en vigueur aujourd’hui. Ce président ou cette présidente de transition n’aurait pas de rôle exécutif et s’appuierait sur trois directeurs généraux, Franck Terner, l’actuel DG d’Air France, Pieters Elbers, l’actuel DG de KLM et Frédéric Gagey, l’actuel directeur financier d’Air France-KLM. Cette organisation, qui n’est pas totalement arrêtée, mettrait donc fin à la fonction opérationnelle du président du groupe. Cela a déjà été le cas de 2009 à fin 2011, quand Jean-Cyril Spinetta, jusqu’ici PDG d’Air France et d’Air France-KLM, avait lâché les manettes opérationnelles à son bras droit Pierre-Henri Gourgeon, pour ne conserver que la présidence non exécutive d’Air France et d’Air France-KLM.

Le grand mercato
Si elle était validée, cette organisation de transition ne préjugerait en rien de l’organisation qui sera décidée pour la suite, laquelle dépendra aussi du profil du successeur de Jean-Marc Janaillac.

Parmi les solutions étudiées figure la séparation des fonctions de président et de directeur général. Dans ce schéma, la possibilité de nommer un Français président du groupe et un Hollandais DG a été évoquée. Et même si certains s’y sont déjà opposés, d’autres l’ont soutenue au point que cette hypothèse n’a pas été exclue par le conseil d’administration; même si elle risque de faire tousser l’État (et ce, même si dans la foulée de l’annonce de la démission de Janaillac, Edouard Philippe a piqué une colère en disant qu’ils allaient « mettre un Hollandais à la tête du groupe » avant de se raviser) et le corps social à Air France.

Pour autant, l’organisation dépendra du profil de l’oiseau rare. « Déjà qu’on a du mal à trouver quelqu’un, si on rétrécit le périmètre du poste en enlevant la possibilité d’être PDG, cela ne va pas aider », explique un connaisseur du dossier à La Tribune.

Fabrice Brégier dit non
L’Élysée et Matignon sont en train de recueillir des avis divers et semblent plutôt défendre le profil d’un connaisseur du secteur du transport aérien, comme l’a dit le ministre des Finances, Bruno Le Maire. Selon nos sources, Fabrice Brégier, l’ancien Président d’Airbus Commercial Aircraft, a déjà fait savoir qu’il ne fallait pas compter sur lui, comme en 2016 et 2011.

Bien qu’il n’ait pas encore été contacté, Thierry Antinori, un Français de 57 ans directeur commercial d’Emirates et potentiellement futur numéro 1 de la compagnie de Dubaï, va l’être assurément, selon certaines sources. Son nom est déjà arrivé aux oreilles de Matignon et de l’Élysée. Ancien d’Air France (1988-1997) et de Lufthansa (1997-2010), il avait été contacté en 2016, mais n’avait pas donné suite. Sans même parler de l’intérêt ou pas de ce dernier pour le poste, la rémunération du PDG d’Air France constitue un frein pour attirer les pointures de ce type. D’un montant fixe de 600.000 euros annuels, avec la possibilité de la doubler en rémunération variable, elle est largement inférieure aux 4 millions de livres gagnés, par exemple, en 2017 par Willie Walsh, le directeur général de IAG (il avait même gagné 8,8 millions en 2015, avec tous les bonus).

Du temps où il était à Air France, Thierry Antinori faisait partie de la génération montante dans la compagnie, comme Bruno Matheu (parti en 2013 chez Etihad et revenu en France depuis), Patrick Alexandre (DGA Commercial Ventes et alliances d’Air France-KLM) et Pascal de Izaguirre, aujourd’hui président du groupe touristique TUI en France et de la compagnie Corsair. Le nom de ce dernier est lui aussi remonté à l’État. Celui de Lionel Guérin, 61 ans, également. Ancien pilote, ancien PDG de Transavia et ancien directeur général délégué en charge de HOP, il avait été candidat malheureux au poste de PDG d’Air France en 2011 et à celui d’Air France-KLM en 2016. Il y a quelques semaines, il avait tenté de regrouper plusieurs compagnies aériennes françaises pour créer un rival de poids à Air France. Autre nom soufflé à l’Etat, celui de Marie-Joseph Malé, ancien d’Air France, ancien directeur d’Amadeus France, puis de Skyteam et aujourd’hui PDG d’Air Austral.

Enfin, même si son nom n’est pas encore remonté à l’État au motif qu’il ne serait pas candidat, plusieurs observateurs estiment que le nom de Marc Rochet (67 ans) mériterait d’être également étudié. Président de la low-cost long-courrier French Bee, membre du pôle aviation du groupe Dubreuil, également propriétaire d’Air Caraïbes, cet ancien d’Air Inter, Aéromaritime, AOM, Air Liberté (il a dirigé les trois dernières), est en effet l’une des grandes figures du transport aérien français. Les mêmes estiment aussi que le nom de Bruno Matheu devrait être également étudié.

Au-delà de l’organisation, une fois la perle rare trouvée, l’organigramme d’Air France devrait être amené à évoluer. Franck Terner, directeur général d’Air France, a prévu depuis longtemps d’arrêter sa carrière l’année de ses 60 ans (en 2020), une fois acquis tous ses trimestres pour une retraite complète. Bien avant l’histoire du référendum perdu par Jean-Marc Janaillac, ce dernier pensait très fort pour prendre la tête d’Air France à Nathalie Stubler, l’actuelle PDG de Transavia France.

Conflit non réglé
Au-delà de la question de la gouvernance, se pose aussi celle de la feuille de route et du conflit social sur les salaires. Or, selon plusieurs sources, les négociations ne reprendront pas avant l’arrivée d’un successeur à Jean-Marc Janaillac. Autrement dit, cet été au mieux et plus probablement pas avant septembre. « De fait, pour 2018, l’augmentation risque de n’être que de 1%, avec la perspective d’un intéressement quasi nul en raison de la chute des résultats financiers cette année », explique un observateur.

Évidemment, ce scénario colle mal avec celui des syndicats, qui ont suspendu le mouvement et demandent officiellement 5,1% de hausse salariale en 2018 (même si certains sont prêts à toper pour +3 et +3,5%). Même s’il peut sembler difficile aux syndicats de remobiliser les troupes (surtout si les pilotes négocient des mesures catégorielles), de nouveaux appels à la grève ne sont pas à exclure

Groupe Lufthansa : 12,2 millions de passagers en avril

Air Journal 14/05/2018

Les compagnies aériennes du groupe Lufthansa ont enregistré le mois dernier une progression du trafic passager de 9,1% par rapport à avril 2017, malgré le décalage calendaire des vacances de Pâques en Allemagne. A comparer au recul de 8,7% subi par Air France-KLM en raison des grèves dans la compagnie nationale française.

Le groupe aérien allemand a enregistré en mars 2018 une hausse de trafic en PKT (passager kilomètre transporté) de 6,0%, sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en augmentation de 7,4% ; le coefficient d’occupation moyen du groupe recule de 1,1 point de pourcentage à 81,2%. L’environnement des ventes ajusté en fonction des devises s’est développé positivement en avril par rapport à l’année précédente. La capacité de fret a augmenté de 6,9%, les ventes de marchandises affichant une hausse de 3,4% ; le taux de remplissage diminue de 2,3 points de pourcentage à 67,2%.

Les compagnies de réseau Lufthansa Deutsche Airlines, Swiss International Air Lines et Austrian Airlines ont transporté 8,9 millions de passagers en avril, soit 4,7% de plus que l’année dernière. Les capacités ont augmenté de 5,4% le mois dernier, les ventes progressant dans le même temps de 3,8% ; le coefficient d’occupation moyen des trois filiales recule de 1,2 point de pourcentage à 81,2%. A elle seule, la compagnie nationale allemande de Star Alliance a transporté 5,945 millions de passagers en mars, en hausse de 4,7% par rapport au même mois de l’année dernière. Le trafic en PKT gagne 1,7% sur des capacités en hausse de 3,8%, entrainant une baisse du coefficient d’occupation à 80,7% (-1,7 point).

Swiss International Air Lines, en incluant les résultats d’Edelweiss, a transporté 1,81 million de passagers en avril 2018, un résultat en hausse de 11,2% par rapport au même mois l’année dernière. L’offre en SKO a gagné 10,8%, avec un trafic en PKT à +11,2% ; le coefficient d’occupation moyen gagne 0,3 point de pourcentage à 84,4%. Austrian Airlines a accueilli le mois dernier 1,197 million de passagers (+5,5%), avec un coefficient d’occupation perdant 1,7 point de pourcentage à 77,3%.

Les compagnies « point à point » du groupe Lufthansa sont désormais présentées comme groupe Eurowings, incluant Brussels Airlines et la low cost Eurowings (y compris Germanwings) ; elles ont transporté 3,287 millions de passagers en avril (+18,3%). La capacité des deux filiales était de 17,9% supérieure à son niveau de l’année précédente, tandis que son volume des ventes était en hausse de 17,0% ; ce qui a entraîné une baisse de 0,7 point de pourcentage du coefficient d’occupation à 81,2%. Les statistiques de Brussels Airlines sont détaillées ici.

Brussels Airlines : trafic passager en hausse de 9,9% en avril

Air Journal 13/05/2018

Brussels Airlines a enregistré une croissance du nombre de passagers de 9,9% par rapport au mois d’avril 2017. Le taux d’occupation s’élève à 82,8%, également en augmentation (1,8 point de pour cent) par rapport à l’année passée.

En avril, 920.816 passagers ont voyagé avec Brussels Airlines, soit 9.9% de plus qu’au même mois de l’an dernier. « Cela signifie, concrètement, que la politique de prix pratiquée par Brussels Airlines a reçu un accueil très favorable de la part du public« , commente la compagnie aérienne dans son communiqué.

Le nombre de passagers voyageant sur un vol européen connait, avec 763.882 passagers, une augmentation de 10,5%. Les vols africains ont enregistré une croissance de 11,9%, tandis que le nombre de passagers voyageant entre Bruxelles et l’Amérique du Nord a légèrement diminué de -0,4%. Les vols vers le Moyen-Orient et l’Asie ont enregistré, quant à eux, une croissance respective de 1,5% et de 2,2%. Grâce à son offre étendue (+8,8% de sièges offerts), « Brussels Airlines a pu continuer à proposer des tarifs compétitifs et attirer plus de passagers. Il en résulte, néanmoins, que la pression sur les prix reste très forte« , reconnaît la filiale belge de Lufthansa.

Sur les quelques 7.152 vols du mois d’avril 2018, Brussels Airlines a enregistré un taux d’occupation de 82,8%, ce qui représente une légère augmentation de 1,8 point de pourcent. Le taux de remplissage du cargo a augmenté de 7,8% pour atteindre 73,1%, tandis que les Revenue Tonne-Kilometres (RTK) ont enregistrés une croissance de 11%. Le volume de fret transporté s’est élevé à 5.000 tonnes soit un record dans l’histoire de l’entreprise.

Le nombre de vols opérés en avril a légèrement augmenté (0,3%) par rapport au même mois de l’année passée. Néanmoins, la croissance de 8,8% des SKO (Sièges-Kilomètres Offerts ou ASK – Available Seat-Kilometres) est plus forte grâce au remplacement des derniers jets AVRO (100 places) par des avions Airbus de plus grande capacité (180 places).

Plus d’un tiers des passagers ne sont pas satisfaits des compagnies aériennes

Le Quotidien du Tourisme/05/2018

37% des passagers aériens en Europe ne sont pas satisfaits des services des compagnies aériennes selon un sondage d’Airhelp, un spécialiste de l’indemnisation aérienne.

Selon l’étude, un voyageur sur cinq ayant subi des perturbations de vol s’est retrouvé bloqué à l’aéroport lorsque son vol a été retardé, n’a pas reçu suffisamment d’information voire d’aide lorsque son vol a été annulé, ou même n’a reçu aucune collation ou boisson sur place.

Airhelp rappelle que selon le règlement UE 261, des repas et des boissons doivent être proposés par les compagnies à tous les passagers affectés par des retards de plus de deux heures sur des distances de vol de plus de 1500 kilomètres. De même, ils doivent avoir la possibilité de faire deux appels téléphoniques ou d’envoyer deux mails. Si nécessaire, les compagnies aériennes doivent également fournir un hébergement et le transport sur place.

L’étude d’Airhelp permet d’identifier d’autres réclamations. Ainsi, 14% des passagers interrogés ont déclaré qu’ils avaient trop peu d’espace pour les jambes. Près d’un répondant sur dix a également été confronté à un personnel grossier. 7% des répondants ont dû enregistrer leurs bagages à main, 4% ont dû échanger leurs sièges réservés dans l’avion et 5% ont été facturés de frais non transparents par une compagnie aérienne.

French bee se pose à Tahiti

Air Journal 12/05/2018

French bee, la filiale low cost d’Air Caraïbes, a inauguré vendredi 11 mai sa nouvelle route depuis Paris Orly vers San Francisco et Tahiti.

Les départs sont programmés de Paris-Orly chaque vendredi et dimanche à 19h15 pour arriver le lendemain à 5h15 via une escale à San Francisco (durée totale de vol 22h00), les vols retour quittant la Polynésie française samedi et lundi à 7h30 pour se poser le lendemain à 16h20, toujours via la Californie (durée de vol totale 20h50). Une rotation supplémentaire, mercredi/jeudi, sera mise en place en haute saison du 18 juin au 24 octobre

Les vols sont opérés en Airbus A350-900 pouvant accueillir configuré 35 passagers en classe Premium et 376 en Economie (411 sièges au total). French bee sera en concurrence entre l’hexagone et Tahiti avec Air France et Air Tahiti Nui, toutes deux opérant à CDG et via Los Angeles ; le trajet San Francisco – Papeete fera face à United Airlines à partir d’octobre prochain, et celui entre San Francisco et Paris à United Airlines encore et à Air France et XL Airways en haute saison (toutes à CDG).

« Ce 1er vol commercial entre Paris, San Francisco et Papeete est un symbole fort pour le pavillon français. Nous avons lancé il y a moins d’un an nos premiers vols entre Paris et La Réunion, où nous détenons aujourd’hui presque 20% de parts de marché. French bee est rentable et bénéficie de surcroit du soutien du groupe Dubreuil et d’un engagement fort de ses personnels. Elle a ainsi les moyens de mettre en œuvre ses ambitions de développement », a commenté Marc Rochet, Président de French bee. De son côté, Sophie Hocquez, directrice commerciale de French bee a déclaré : « Nous sommes convaincus que le confort de nos avions neufs dotés des dernières technologies et notre offre de voyage sur mesure séduiront autant les voyageurs français, qu’américains et polynésiens. French bee propose des tarifs extrêmement avantageux, avec pour ambition de rendre les destinations lointaines plus accessibles. Le tarif d’appel pour découvrir les îles polynésiennes depuis Paris est aujourd’hui à 509€ l’aller-simple. Quant au pont du Golden Gate, vous pouvez le rejoindre en basse saison à partir de 169€. »

Japan Airlines se lance dans le low cost long courrier

Les Echos 14/05/2018

Le groupe japonais annonce la création, avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, d’une compagnie à bas coût qui reliera le japon à l’Asie, l’Europe et les Etats-Unis.
Le groupe de transport aérien japonais Japan Airlines (JAL) a décidé de se lancer sur le créneau prometteur des vols moyens et long courriers à bas coût.

Le groupe, qui s’est relevé d’une faillite au début des années 2010 , indique qu’il souhaite, avec cette nouvelle compagnie, proposer des vols à destination de l’Asie, de l’Europe et des Etats-Unis.

Cette nouvelle low cost serait alors la première compagnie à bas coût du pays à voler vers ces continents.

Pour les Jeux Olympiques de 2020
Les candidats au voyage devront cependant patienter un peu. Pour l’heure, JAL a simplement précisé qu’une société sera créée en juillet pour préparer le lancement de cette nouvelle compagnie qui pourrait accueillir d’autres investisseurs.

De ce fait, précise encore le communiqué, la nouvelle compagnie ne devrait pas être opérationnelle avant l’été 2020, soit pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

JAL qui promet des tarifs très compétitifs avec un service complet, n’a pas encore détaillé non plus les lignes qu’il comptait ouvrir. Mais il précise qu’il exploitera dans un premier temps deux Boeing 787-8 au départ de l’aéroport Tokyo-Narita, situé à une soixantaine de kilomètres du centre de la capitale nippone.

Tirer la moitié de ses revenus des visiteurs étrangers
Avec cette nouvelle filiale, JAL espère attirer une partie des millions de visiteurs étrangers qui se rendent chaque année au Japon. Leur nombre a ainsi progressé de 19 % en 2017 pour atteindre le niveau record de 28,7 millions, selon l’Office du Tourisme du Japon. Et Tokyo espère qu’ils seront 40 millions en 2020 et 60 millions en 2030.

Cette compagnie ne sera cependant pas totalement une première expérience dans ce domaine pour le groupe JAL. Cette nouvelle offre sera complémentaire de Jetstar Japon, lancée il y a six ans avec la compagnie australienne Qantas et dans laquelle JAL détient une participation significative.

Tap Corporate, le business travel vu par la TAP

DéplacementsPros 13/05/2018

La compagnie aérienne portugaise Tap Airlines, membre du réseau Star Alliance, lance Tap Corporate, un programme de fidélisation qui permet aux petites et moyennes entreprises de bénéficier de nombreux avantages pour leurs voyages d’affaires.
Concrètement, chaque déplacement professionnel permet de bénéficier d’un Cash Back utilisable pour acheter des billets ou bénéficier de services au sol (Fast Track, accès au lounge, réservation prioritaire de sièges…). L’inscription est gratuite sans minimum d’achat annuel et couvre l’ensemble du réseau de la compagnie.

Avec ce programme, pour chaque trajet effectué avec le transporteur portugais, l’entreprise verra le Cash Back augmenter. En même temps, chaque employé continuera à accumuler des milles dans le cadre de son programme individuel de fidélisation. En complément, la compagnie promet des promotions réservées aux membres du programme

L’inscription est gratuite et permet de gérer plusieurs sociétés d’un même groupe via un seul compte.