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Au Sommaire :

  • Joon récupère le Paris – Saint-Martin d’Air France
  • Easyjet annonce le lancement de sa millième route
  • Air Caraïbes étoffe ses services en ligne pour les passagers
  • Distribution : les défaillances des agences de voyages ont chuté
  • Carlson Wagonlit Travel : le conflit social s’apaise
  • Alitalia : la compagnie ne sera pas bradée et les coupables seront punis
  • La France, championne du monde ? Oui mais…

Joon récupère le Paris – Saint-Martin d’Air France

Air Journal 12/07/2018

La compagnie aérienne Air France transfère jusqu’à la fin de l’été à Joon le soin d’opérer la liaison entre Paris et l’île de Saint-Martin, entrainant une hausse de capacité sans changement de fréquence.
Du 4 aout au 27 octobre 2018 selon Airlineroute, la compagnie nationale française transmet les deux rotations hebdomadaires entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport de Sint Maarten-Princess Juliana (SXM) à sa filiale à coûts réduits. Remplaçant l’actuel Airbus A330-200 de 208 sièges (40 en classe Affaires, 21 en Premium et 147 en Economie), l’A340-300 de 278 sièges de Joon (30+21+227) décollera alors mercredi et samedi à 10h40 pour arriver à 13h45 dans la partie néerlandaise de l’île, et repartira à 15h45 pour atterrir le lendemain à 6h05. Air France, et donc Joon, sont en concurrence sur cette route avec Air Caraïbes (depuis Orly) ; rappelons qu’elle propose également des vols tous les jours vers Saint Martin-Grand Case via Pointe-à-Pitre, en partenariat avec Air Antilles.
Rappelons qu’au printemps dernier, la compagnie de l’alliance SkyTeam annonçait pour la prochaine saison hivernale un renfort de sa desserte de l’île dévastée par l’ouragan Irma : cinq vols par semaine entre CDG et SXM, plus trois opérés par KLM au départ d’Amsterdam.
Après ses premiers vols le 1er décembre 2017, Joon propose 16 destinations au départ de Paris-CDG:
– Vers le Brésil – Fortaleza : 2 vols hebdomadaires à partir du 3 mai (3 vols hebdomadaires à l’hiver 2018-2019).
– Vers les Seychelles – Mahé : 3 vols hebdomadaires à compter du 5 mai.
– Vers l’Egypte – Le Caire : 1 vol quotidien.
– Vers l’Afrique du Sud – Le Cap : 3 vols hebdomadaires.
– Vers l’Allemagne – Berlin jusqu’à 7 vols par jour.
– Vers l’Espagne – Barcelone jusqu’à 7 vols par jour.
– Vers l’Iran – Téhéran avec 3 vols par semaine jusqu’à fin octobre.
– Vers le Portugal – Lisbonne avec 4 vols par jour et Porto avec 3 vols hebdomadaires.
– Vers l’Italie – Rome avec 7 vols par jour et Naples avec 2 vols par jour.
− Vers la Norvège – Oslo jusqu’à 3 vols par jour.
– Vers la Turquie – Istanbul avec 1 vol par jour.
Une liaison vers Bergen en Norvège s’ajoutera à ce réseau fin octobre, tandis que Joon remplacera Air France entre Paris et Budapest en Hongrie également au début de la saison hivernale.

Easyjet annonce le lancement de sa millième route

Déplacements Pros 12/07/2018

La millième route d’Easyjet reliera Manchester à Bordeaux et sera inaugurée l’hiver prochain. La compagnie annonce le lancement de 24 nouveaux services dont 16 en provenance du Royaume-Uni.
Les 16 nouvelles lignes au départ du Royaume-Uni sont les suivantes :
Belfast à Fuerteventura, Prague et Salzbourg.
Bristol à Larnaca, Are Ostersund et Sofia
De Glasgow à Venise
De Liverpool à Toulouse
Londres Luton à Gibraltar et Cracovie
Londres Stansted à Hurgharda
De Manchester à Lanzarote, Barcelone, Faro, Innsbruck et Bordeaux.
Les nouveaux services hivernaux ajouteront 358 200 sièges au réseau d’Easyjet cet hiver, dont plus de 248 600 au départ et à destination du Royaume-Uni.
Pour la directrice d’Easyjet au Royaume-Uni, Sophie Dekkers, « Le lancement de ces nouvelles lignes offre à nos passagers des destinations encore plus étonnantes à travers l’Europe, tant pour les vacances que pour les voyages d’affaires. »

Air Caraïbes étoffe ses services en ligne pour les passagers

Tourmag 12/07/2018

annuler son voyage en ligne
Air Caraïbes a étoffé ses services pour les passagers. Les clients peuvent désormais mettre une option sur leur réservation et la payer ultérieurement, faire une réservation multi-destinations, procéder à l’annulation et au remboursement de leur réservation en ligne ou louer directement sur le site de la compagnie ou via la nouvelle application mobile.
Les clients peuvent désormais mettre une option sur leur réservation et la payer ultérieurement. Pour 15€ par passager, cette option permet un délai de réflexion de 7 jours sur le réseau transatlantique d’Air Caraïbes (excepté de / vers Cuba) ainsi que les vols opérés en code share avec sa compagnie sœur French bee (Services non disponibles pour les vols Air Caraïbes opérés en code share par Corsair).
Autre nouveauté : la possibilité de réserver sur le site web jusqu’à quatre parcours de vol différents dans un seul et même dossier de réservation et d’effectuer un voyage avec un aéroport de retour différent de celui de départ.
Ces nouvelles possibilités de combinaison, accessibles depuis la page d’accueil du site internet de la compagnie sous l’onglet « Multi-destinations » du moteur de réservation, sont disponibles sur les vols longs, moyens et courts courriers, et permettent la réservation de jusqu’à 9 passagers voyageant ensemble.
Possibilité d’annuler le voyage
Les clients ont aussi la possibilité d’annuler leur voyage depuis l’espace « Gérer mes réservations » du site.
Dès l’annulation confirmée, le site les informe des modalités (taxes retenues, payées et à rembourser), des délais et des détails de leurs remboursements. Sur cet espace, les passagers ont également la possibilité, s’ils le souhaitent, de modifier leurs vols ou d’ajouter des services complémentaires dans le vaste catalogue proposé par la compagnie.
Enfin ils peuvent réserver une voiture chez Europcar en même temps que leur vol, sans quitter le site ou sur l’application mobile de la compagnie.
A noter également que les clients disposent désormais d’une nouvelle application mobile. Ils ont désormais accès aux infos trafic pour suivre l’évolution de leurs vols et peuvent aussi profiter d’offres promotionnelles géolocalisées. Avec le nouveau moteur de recherche responsive, réserver un billet et modifier une réservation depuis leur mobile n’a jamais été aussi simple. Ils accèdent également à l’offre de services supplémentaires de la compagnie.

Distribution : les défaillances des agences de voyages ont chuté

Tourmag 12/07/2018

Palmarès Altarès des défaillances d’entreprise
Le dernier palmarès Altarès a livré ses vérités sur les défaillances dans l’univers du voyage, les agences de voyages en difficulté sont moins nombreuses.
Tous les signaux sont au vert dans l’industrie du voyage, s’il est toujours navrant de voir des entreprises mettre la clé sous la porte, la dynamique est plutôt bonne.
Au second trimestre 2018, 7 agences de voyages ont fermé, un résultat en recul de -50%, alors qu’à la même époque ce chiffre était en croissance de 27,3%.
Toutefois les tour-opérateurs français ont été moins en veine, 4 d’entre eux ont fermé boutique, alors qu’ils n’étaient que 2, par rapport à la même période l’année dernière. Si on prend l’ensemble des acteurs du tourisme (agences, TO et services réservation) 15 acteurs ont été placés en redressement ou liquidation judiciaire.
Ce résultat est le plus faible depuis le second semestre 2016.
Et chez les transporteurs ?
Les agences de voyages ne sont pas les seules à figurer dans ce recensement des entreprises éprouvant des difficultés, puisque les transporteurs y figurent aussi.
Et le 2nd trimestre a été marqué par la défaillance de 3 entreprises spécialisées dans le transport aérien de passagers, soit le deuxième chiffre le plus fort depuis 3 ans.
De même une compagnie maritime a aussi été signalée en difficulté financière. En prenant en compte l’ensemble des transporteurs de voyageurs, 146 sociétés ont été placées en liquidation ou redressement, soit une baisse de 29,2%.

Carlson Wagonlit Travel : le conflit social s’apaise

TourHebdo 12/07/2018

Le dialogue reprend après une nouvelle rencontre entre la direction de CWT France et les représentants syndicaux.
L’apaisement, avant les congés d’été. L’intersyndicale CGT-FO-CFTC de Carlson Wagonlit Travel (CWT) France a de nouveau rencontré la direction, lundi 9 juillet. Cette réunion fait suite aux précédentes discussions entre les deux parties, et à la suspension du mouvement de grève initié, dans le courant du mois de juin.
« Une possibilité de reprise du dialogue social s’offre à nous », assure Hélène Garnero, déléguée CFTC de CWT France. Certaines demandes de l’intersyndicale ont été entendues, comme celle concernant des renforts de personnel, effectifs dès maintenant. Des moyens techniques sont mis en œuvre pour améliorer les conditions de travail, selon les syndicats. « Il y a des avancées, nous avons espoir que cela continue », assure Hélène Garnero.
Reprise des discussions à la rentrée
Une nouvelle DRH France a par ailleurs pris son poste en juin, « nous lui laissons donc du temps pour connaître l’entreprise. Mais nous ne sommes pas naïfs pour autant ». Contactée par la rédaction, la direction de CWT France n’a pas souhaité faire de commentaire.
Prochain rendez-vous le 17 juillet avec le CHSCT, concernant les risques psycho-sociaux et leur prise en compte. D’autres mesures devraient être menées à la rentrée, comme la création d’un « Comité de bienveillance des conditions de travail », qui sera réuni tous les deux mois, à compter de septembre.

Alitalia : la compagnie ne sera pas bradée et les coupables seront punis

L’Echo Touristique12/07/2018

Pour le deuxième mois consécutif, Alitalia a enregistré en juin une hausse de son chiffre d’affaires passagers. De quoi conforter le nouveau gouvernement italien dans sa position : la compagnie italienne doit être sauvée quitte à faire intervenir l’Etat. Dans tous les cas, elle ne sera pas bradée.
Luigi Di Maio, le ministre italien du Développement économique est très clair. Il veut que les responsables de la situation actuelle de la compagnie Alitalia, en proie à de grandes difficultés, soient punis.
Le gouvernement italien analyse en ce moment les informations économiques. « Nous voulons identifier et demander à ce que soient punis les responsables de la situation actuelle », a martelé Luigi Di Maio devant une commission parlementaire. « Ensuite sera évaluée la voie à adopter, sur le base également d’une analyse des dépenses sérieuse à l’intérieur de l’entreprise. »
Une intervention directe de l’Etat ?
Le nouveau gouvernement populiste Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et de la Ligue (extrême droite), refuse qu’Alitalia soit « bradée ». « Il y a de nombreux scénarios de vente, mais le thème est de ne pas la brader et surtout de comprendre si nous sommes en train de la vendre pour la faire fonctionner ou pour faire obtenir quelques liaisons en plus à quelqu’un d’autre », a noté Luigi Di Maio, qui est aussi le patron du M5S.
De son côté, le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, avait déjà souligné le 5 juin que le gouvernement refuserait un bradage par « petits morceaux » de la compagnie, se disant prêt à une intervention de l’Etat.
Les passagers reviennent
Initialement fixée au 30 avril, la date-butoir pour la cession d’Alitalia a été repoussée à fin octobre par Rome. Alitalia, qui emploie quelque 11 000 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années. Elle a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d’un plan de restructuration prévoyant 1 700 suppressions d’emplois. Dirigée par des commissaires nommés par le gouvernement, elle fait l’objet de trois manifestations d’intérêt pour son achat, dont une de l’Allemande Lufthansa et une autre de la compagnie britannique EasyJet.
La compagnie se redresse peu à peu, avec une croissance de 10,6% du chiffre d’affaires passagers en juin et de 7,6% en mai, a récemment souligné un des commissaires, tout en soulignant l’importance cruciale d’adopter un plan de développement à cinq ans.

La France, championne du monde ? Oui mais…

L’Echo Touristique 09/07/2018

Les chiffres 2017 de la fréquentation touristique de la France viennent tout juste de tomber. Si la destination franchit un nouveau record, il lui reste du pain sur la planche pour faire augmenter ses recettes.
C’est désormais officiel. La DGE vient de publier les chiffres de fréquentation de la France en 2017, chiffres qui confirment un excellent cru pour la destination. L’an dernier, 87 millions d’arrivées de touristes étrangers ont ainsi été comptabilisées. La France reste ainsi en tête des destinations mondiales en termes d’arrivées. Avec ces belles performances, l’Hexagone efface aussi le signe “moins” qui s’était glissé dans ses statistiques, suite aux attentats de 2015. En 2016, le nombre d’arrivées étrangères avait ainsi reculé de 2,1%, pour se fixer à 82,7 millions d’arrivées. Ce rebond, la France le doit au retour massif des touristes européens, en hausse de 5,6% note la DGE. « Ces touristes représentent 79% des arrivées internationales et contribuent à hauteur de 4,4 points à leur croissance de 5,1%. La hausse des arrivées européennes rompt avec quatre années consécutives de repli.”

Le Royaume-Uni (12,7 millions d’arrivées, +6%), l’Allemagne (11,8 millions, stable), la Belgique et le Luxembourg (11,3 millions, +9,6%) composent les trois premiers marchés de la destination.
La durée du séjour en léger recul
Sur l’ensemble des marchés, certains pays s’affichent toutefois en recul. C’est le cas de l’Italie (-4,6%), mais aussi du Canada (-11,5%), de l’Inde (-5%) ou de l’Afrique du Nord (-5,4%). Si elle reste encore marginale, la clientèle russe revient quant à elle en force, en atteignant le niveau record de 2013 avec 800 000 touristes, marquant une progression de… 43,4% ! Les marchés américain (+5,6%), japonais (+17,8%) et espagnol (+17,3%) demeurent, parmi d’autres, très dynamiques. Bémol toutefois, la durée moyenne du séjour est en légère diminution. Si le repli est minime (6,7 jours contre 6,8 en 2016), il va à l’encontre des objectifs d’augmentation des recettes touristiques définis par le gouvernement. Le but pour la destination n’est en effet pas seulement de maintenir sa place de première destination en termes d’arrivées internationales. Elle doit aussi désormais faire progresser ses recettes touristiques. A cet égard, le pays ne se classe que troisième (après révision des chiffres par la Banque de France), les deux premières marches du podium étant occupé par Les Etats-Unis et l’Espagne. L’objectif est désormais d’atteindre les 60 milliards d’euros de recettes touristiques, et 100 millions d’arrivées internationales, à l’horizon 2020.