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Au Sommaire :

  • La recherche d’une sortie de crise se poursuit chez Air France
  • Air France : près de 9 % de passagers en moins en avril
  • Corsair : un investisseur chinois et un Européen en lice pour entrer au capital
  • Norwegian lance le long-courrier à Amsterdam
  • Brussels Airlines : la grève de pilotes confirmée les 14 et 16 mai
  • Ryanair ajoute 9 routes au Maroc, dont 3 à Bordeaux et Brest

 

La recherche d’une sortie de crise se poursuit chez Air France

Les Echos 11/05/2018

Le gouvernement planche sur une gouvernance de transition. Un collectif de salariés s’est constitué avec l’espoir de rénover le dialogue social.
Gouvernement, syndicats, salariés : après le coup de tonnerre de la semaine dernière et le départ annoncé du PDG Jean-Marc Janaillac, les différentes parties prenantes d’Air France s’activent pour trouver une issue à la crise.

Alors que le dirigeant démissionnaire doit être reçu vendredi par le Premier ministre Edouard Philippe, l’exécutif s’active pour lui trouver un successeur. « Je souhaite que cette future direction soit représentée par quelqu’un qui connaisse bien le secteur aérien, qui donc puisse être à pied d’oeuvre tout de suite », a prôné mercredi le ministre des Finances Bruno Le Maire. Avec 14 % du capital d’Air France -KLM, l’Etat français détient 23 % des droits de vote.

« Gouvernance de transition »
Le conseil d’administration du groupe doit dévoiler mercredi 15 mai « une solution de gouvernance de transition », a indiqué une porte-parole du groupe. Dans cette optique, le nom d’Anne-Marie Idrac , 66 ans, ancienne secrétaire d’Etat aux Transports, présidente de la RATP, puis de la SNCF, et administratrice d’Air France-KLM depuis novembre dernier, revient régulièrement.

Sur le front social, c’est l’armistice , même si « rien n’est réglé », comme l’a indiqué à l’agence Reuters un représentant de Sud-Aérien. En attendant d’avoir un nouvel interlocuteur, l’intersyndicale n’a pas déposé de nouveau préavis. Trouver une issue à ce conflit sur les salaires sera la priorité de la nouvelle direction : selon un dernier décompte de la compagnie, les 15 jours de grève depuis fin février auraient déjà coûté près de 400 millions d’euros.

Un collectif de salariés
Dans le même temps, des salariés ont annoncé jeudi la constitution d’un collectif indépendant baptisé « Tous Air France ». « Le paradigme social et syndical actuel est établi dans le rapport de force permanent. Aucun des acteurs du dialogue social […] ne semble proposer d’issue positive aux conflits récurrents, indiquent-ils dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Nous souhaitons reprendre et inventer un nouveau dialogue social nourri d’une confiance renouvelée et d’une forte ambition. ».

Même si ce collectif devra faire la preuve de sa capacité de proposition et de sa représentativité, la défiance qui transpire de sa profession de foi sonne comme un sérieux rappel à l’ordre pour les syndicats et la direction.

Air France : près de 9 % de passagers en moins en avril

Les Echos 11/05/2018

Cette baisse est liée aux huit jours de grèves qui ont pénalisé la compagnie aérienne. Dans le même temps, le nombre de passagers transportés par KLM a progressé de 5,2 % sur un an.
Mauvais mois d’avril pour Air France, pénalisée depuis février par un mouvement social . Le nombre de passagers transportés par la compagnie nationale française a en effet chuté de 8,7 % sur un an en raison de huit jours de grève, selon un communiqué publié ce vendredi matin.
Dans le même temps, la compagnie néerlandaise KLM, qui appartient au même groupe, semble plutôt profiter de la grogne qui touche Air France. Sur la même période, elle a en effet vu le nombre des passagers transportés par ses soins progresser de 5,2 %.

Croissance du trafic pour le groupe
Ce qui permet à l’ensemble du groupe Air France-KLM de garder la tête hors de l’eau et d’afficher dans son ensemble une hausse de 2,5 % du nombre des passagers transportés le mois dernier.

Dans le détail, les compagnies Air France, KLM, la compagnie de vols intérieurs française Hop! et la low cost Transavia ont transporté 8,2 millions de passagers. Air France et Hop! ont transporté plus de 3,9 millions de passagers et KLM, plus de 2,9 millions.

Air France dans l’attente d’un nouveau patron
Ces mauvais chiffres pour Air France sont publiés alors que la compagnie est dans l’attente d’un nouveau pilote et a connu déjà quatre jours de grèves sur le mois de mai. Les salariés, consultés par référendum par la direction, ont rejeté une proposition de hausse salariale (2 % immédiatement et 5 % sur 2019-2021), entraînant la démission du PDG du groupe Jean-Marc Janaillac .

Le conseil d’administration du groupe doit annoncer la semaine prochaine une « gouvernance de transition » pour assurer la direction de la compagnie. Le nom d’Anne-Marie Idrac, 66 ans, ancienne secrétaire d’Etat aux Transports, présidente de la RATP, puis de la SNCF, et administratrice d’Air France-KLM depuis novembre dernier, revient régulièrement.

Ce vendredi matin, sur Europe 1, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a émis le souhait que le futur patron d’Air France soit une personnalité qui connaisse bien le monde de l’aérien, afin de pouvoir « être à pied d’oeuvre le plus vite possible ».

Corsair : un investisseur chinois et un Européen en lice pour entrer au capital

La Tribune 09/05/2018

Vendredi dernier, lors d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire, la direction de Corsair a fait état de deux projets de reprise, l’un émanant d’un investisseur chinois, l’autre d’un groupe européen.
Pendant qu’Air France navigue en pleines turbulences, Corsair avance dans son changement actionnarial. Mise en vente par son actionnaire, le géant mondial du tourisme TUI, la compagnie aérienne française a tenu ce vendredi un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire pour leur annoncer que deux dossiers étaient sur la table. Le premier émane d’un investisseur chinois, qui serait l’un des actionnaires de la modeste compagnie aérienne chinoise Loong Airlines, mais aussi propriétaire de quelques vignobles bordelais. N’étant pas européen, il ne peut pas prendre plus de 49,9% du capital. TUI serait donc obligé, au moins dans un premier temps, de rester au capital, sauf si cet investisseur trouvait un partenaire européen.
Le second dossier est un européen. Il provient d’une entreprise ayant déjà géré dans le passé des sociétés de transport aérien. Il s’agirait d’Intro Aviation, qui a géré dans le passé LTU ou Cityjet.
Interrogée, la compagnie a confirmé la tenue d’un CCE extraordinaire mais n’a pas souhaité faire de commentaires sur son contenu.
Renouvellement de la flotte
Ce dossier de reprise intervient alors que la compagnie doit prendre rapidement des mesures pour le renouvellement de sa flotte. Corsair doit notamment se pencher sur le remplacement des B747, un secteur qui a débuté dans la compagnie à la fin des années 80, avec des pilotes retraités d’Air France. Les 3 B747 exploités par Corsair doivent en effet sortir de la flotte d’ici à 2020-2021.
Cette finale entre ces deux prétendants intervient quelques semaines après que Corsair ait été approchée par deux anciens d’Air France, Lionel Guérin et Philippe Micouleau, qui nourrissaient le projet de regrouper plusieurs compagnies françaises.

Norwegian lance le long-courrier à Amsterdam

AirJournal 09/05/2018

La compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle a inauguré sa première liaison long-courrier au départ d’Amsterdam, vers New York qui sera également desservie dans quelques semaines au départ de Madrid.
Depuis le 7 mai 2018, la spécialiste norvégienne du vol pas cher propose quatre vols par semaine entre Amsterdam-Schiphol et l’aéroport de New York-JFK, opérés par Norwegian Long Haul en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 35 passagers en Premium et 309 en Economie. Les départs sont programmés lundi, mardi, jeudi et samedi à 12h25 pour arriver à 14h25, les vols retour quittant les Etats-Unis lundi, mercredi, vendredi et dimanche à 18h30 pour se poser le lendemain à 7h30. Norwegian est en concurrence sur cet axe avec KLM et Delta Air Lines (20 et 14 vols rotations hebdomadaires vers et depuis JFK) plus United Airlines (Newark). Rappelons qu’elle dessert déjà Amsterdam au départ de Copenhague, Helsinki, Oslo-Gardermoen et Stockholm-Arlanda.
La low cost opère désormais six routes transatlantiques vers JFK, au départ d’Amsterdam donc, Copenhague, Londres–Gatwick, Oslo, Paris-CDG et Stockholm, plus deux saisonnières entre l’aéroport new-yorkais et Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Norwegian va inaugurer ces prochaines semaines trois autres liaisons entre l’Europe continentale et les USA : le 18 juillet entre Madrid et New York-JFK (trois vols par semaine face à Iberia, Air Europa, American Airlines et Delta Air Lines plus United depuis Newark), le 15 juillet entre la capitale espagnole et Los Angeles (face à Iberia), et dès le 16 juin entre Milan-Malpensa et Los Angeles sans concurrence.
La compagnie soulignait en décembre dernier que cette expansion passe entre autres par l’ouverture d’une base PNC à Los Angeles, avec 150 postes d’hôtesses de l’air et stewards à la clé ; elle y propose déjà des liaisons depuis Gatwick, Paris-CDG, Barcelone, Copenhague, Oslo, Rome-Fiumicino et Stockholm.
Ces quatre nouveautés à Amsterdam, Madrid et Milan portent à 11 le nombre de routes transatlantiques qui seront inaugurées en 2018 par Norwegian, en plus de Paris-CDG (vers Boston, Denver, Newark et Oakland), Londres-Gatwick (vers Austin et Chicago) et Rome (vers Oakland).

Brussels Airlines : la grève de pilotes confirmée les 14 et 16 mai

AirJournal 10/05/2018

Les syndicats de pilotes de la compagnie aérienne Brussels Airlines ont maintenu leur préavis de grève pour les 14 et 16 mai, malgré de nouvelles négociations. Environ 60.000 passagers pourraient être affectés par des perturbations qui s’annoncent importantes.
Dans un communiqué du 9 mai 2018, la compagnie nationale belge a dit « regretter profondément » que les actions de grève déclenchées par ses partenaires sociaux représentant la communauté des pilotes provoquent « des perturbations massives » dans les programmes de vols de lundi et mercredi prochains. La grève aura un impact sur les vols de Brussels Airlines depuis et vers de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem les 14 et 16 mai : 278 vols y étaient programmés ce lundi et 279 vols ce mercredi, affectant respectivement 34.000 et 29.000 passagers, explique la compagnie. « Malgré le fait que nous mettions tout en œuvre afin de réduire au maximum les inconvénients pour nos passagers, la grève a aura des conséquences inévitables sur modalités de voyage, ce pourquoi nous tenons à nous excuser sincèrement. Nous avons mobilisé un maximum de personnel et avons augmenté la capacité de notre Service Center afin d’assister nos clients autant que possible lors de leurs changements de réservation », explique dans un communiqué Thibault Demoulin, Chief Operating Officer de Brussels Airlines. La grève est « incompréhensible, puisque la compagnie a soumis des offres substantielles aux délégations syndicales du cockpit », ajoute-t-il.
La liste de vols annulés durant les deux jours de grève sera mise à jour « dès que possible », la compagnie de Star Alliance travaillant « actuellement sur un plan de vol adapté ». Pour les passagers ayant une réservation pour le 14 mai ou le 16 mai, Brussels Airlines offre les options suivantes, que le vol soit annulé ou non : changement de réservation à une date ultérieure (la nouvelle date de voyage doit être avant le 30 juin), ou remboursement total du billet d’avion. « Si vous souhaitez annuler votre réservation, vous pouvez demander un remboursement ici ; si vous avez réservé par l’intermédiaire d’une agence de voyage (en ligne ou non), veuillez svp contacter votre agence pour obtenir le remboursement ». La compagnie demande à tous ses clients de vérifier l’état du vol ces lundi et mercredi de grève avant de venir à l’aéroport. Les voyageurs bloqués à leur destination « seront pris en charge au maximum, et ce y compris l’hébergement à l’hôtel, les options alternatives de voyage sur Brussels Airlines ou sur les compagnies aériennes du groupe Lufthansa ou d’autres transporteurs disponibles ».
La compagnie belge rappelle par ailleurs qu’une première proposition de « flexible benefit plan », qui prévoyait à partir du 1er janvier 2019 une augmentation de 3% du salaire mensuel brut des pilotes et de 3% supplémentaires à partir de 2020 s’il n’y avait pas de croissance, avait été refusée par les pilotes. Une nouvelle proposition a été annoncée mercredi, « afin de donner une nouvelle chance aux négociations », affirmant qu’à la suite des dernières discussions, « les représentants syndicaux et les pilotes, toutes les parties concernées sont parvenues à la conclusion que ces dernières semaines et ces derniers mois, les négociations étaient trop axées sur l’augmentation des salaires plutôt que sur l’amélioration de l’équilibre travail-vie sociale, ce qui semble être la préoccupation prédominante de la communauté des pilotes ». L’objectif est maintenant selon Brussels Airlines de renforcer le groupe de travail déjà établi sur les prestations de vol (charge de travail), afin d’arriver à des propositions concrètes. Compte tenu des réactions reçues, la direction a décidé d’affecter des ressources supplémentaires à ce groupe de travail, et de réaffecter une partie des fonds prévus à l’amélioration des plannings des vols et à la planification des vacances.
La direction de Brussels Airlines a proposé de « finaliser une planification concrète énumérant toutes les initiatives, afin d’accélérer le processus ». Pour couvrir la période de mise en œuvre d’une nouvelle proposition à convenir, des mesures de compensation intermédiaires sont en cours d’élaboration, celles-ci pouvant être mises en œuvre à court terme. « Nous regrettons profondément le refus de notre nouvelle offre, qui se concentre sur la principale préoccupation de nos pilotes – un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Nous savons que c’est le plus important pour eux », explique Christina Foerster, CEO de Brussels Airlines. « Nous sommes également préoccupés par la mise en œuvre de ces actions, car nos partenaires sociaux ont annoncé une grève avant même que le nouveau processus de conciliation n’ait commencé. Il va sans dire que nous restons ouverts à un dialogue transparent et constructif, car nous continuons à chercher une solution qui, d’une part, répond aux préoccupations de nos pilotes et, d’autre part, ne met pas en jeu l’avenir de notre entreprise. La délégation syndicale continue de proposer les mêmes 12 points, équivalant à une augmentation totale des coûts de 25% pour l’entreprise. Il serait irresponsable pour l’avenir de notre entreprise et de ses 3900 employés d’accepter cela », conclut la dirigeante.
« Énormément déçus », a réagi hier dans Le Vif Filip Lemberechts du syndicat libéral ACLVB (CGSLB), à l’issue de la réunion ; la direction « renvoie les discussions de fond à lundi, je n’ai jamais vu cela », ajoute-t-il, lundi étant jour de grève mais aussi du lancement d’une nouvelle procédure de conciliation. « Nous avions demandé à la direction de venir avec une proposition concrète mais il n’y a rien eu lors de la réunion », regrette explique dans le même quotidien Paul Buekenhout du syndicat chrétien LBC-NVK ; il appelle aussi la maison-mère de Brussels Airlines, le groupe Lufthansa, à venir « avec un plan précis » pour la compagnie belge, dont l’intégration dans la filiale low cost Eurowings reste selon lui trop floue. Le weekend dernier, le permanent CNE Didier Lebbe expliquait dans L’Echo que « l’entreprise annonce des résultats faramineux et nous prévient que l’on devra encore faire des efforts ». Il évoquait une consultation sociale « défaillante », alors que les pilotes comme le personnel de cabine « ne sont pas protégés par la législation sur le temps de travail. Résultat : des prestations jusqu’à 14 heures, 7 jours d’affilée, avec des changements d’horaire constants ». Rappelons que les deux jours de grève de la semaine prochaine sont programmés alors que les syndicats belges organisent mercredi une manifestation nationale contre la réforme des pensions voulue par le gouvernement Michel.

Brexit, British Airways remercie en silence les Lords Anglais

DéplacementsPros/2018

Officiellement, British Airways ne parle pas de politique et refuse de s’immiscer dans les discussions autour du Brexit. Officiellement seulement, car en coulisses, la décision de la Chambre des Lords qui autorise le parlement à bloquer le Brexit s’il n’est pas bien négocié est une arme puissante pour gommer les effets négatifs de la sortie de l’Europe du Royaume Uni. Que disent les dirigeants de British ? Que le Brexit engendre plus de risques que de points positifs et que le ralentissement de lacroissance pourrait peser sur les résultats du transporteur avec une baisse de trafic estimée à 4 % les deux premières années hors de l’Europe. Il faut dire que les mauvaises nouvelles autour des conséquences du Brexit n’en finissent pas de se multiplier. Dernière en date, une fois hors de l’Europe, les Britanniques devront se passer des satellites Galileo et donc de l’ensemble du projet de GPS qui y est associé. Certes, les conséquences sont plus militaires que commerciales mais le réseau satellitaire intéressait aussi les transporteurs anglais. Autre conséquence inattendue, la hausse des prix du catering au-delà des frontières anglaises. En cas de sortie, les compagnies britanniques devront composer en Europe avec un taux de change qui ne sera pas favorable. Un détail qui a un prix. Selon le Ministère britannique des transports, une hausse globale des coûts de déplacement est à prévoir pour les 5 années qui suivront le brexit. Pour rester compétitifs, les transporteurs aériens devront jouer de la marge… En baisse, bien évidemment. La décision de la Chambre des Lords ne met pas un coup d’arrêt au Brexit. Il s’agit juste d’une simple menace, d’une pression pour obliger Therea May, la première Ministre, à trouver une issue aux négociations douanières engagées avec les Européens. Totalement dans l’impasse, désavouée par son propre gouvernement et face à une période électorale difficile pour son parti, elle veut rester maître du jeu. Mais pour combien de temps ? C’est précisément sur ce thème que les bookmakers britanniques font leur beurre.

Ryanair ajoute 9 routes au Maroc, dont 3 à Bordeaux et Brest

AirJournal 10/05/2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera l’hiver prochain neuf nouvelles liaisons au Maroc, dont deux reliant Bordeaux à Marrakech et Fès et une entre Brestet Fès.
Les deux aéroports marocains accueilleront pendant la prochaine saison hivernale neuf routes supplémentaires opérées par la spécialiste irlandaise du vol pas cher en Boeing 737-800 de 189 sièges. L’aéroport de Bordeaux-Mérignac aura droit à deux nouveautés, avec à partir du 29 octobre 2018 deux vols par semaine vers Marrakech-Menara : départs lundi et vendredi à 20h10 (arrivée à 21h30), et « retours » du Maroc à 16h05 (arrivée à 19h45). Ryanair sera en concurrence sur cet axe avec Royal Air Maroc, easyJet et TUI fly. Bordeaux sera également reliée à Fès-Saïs deux fois par semaine, avec des départs mercredi et dimanche à 10h10 (arrivée à 11h10) et « retours » du Maroc à 6h30 (arrivée à 9h45). La low cost sera face à Air Arabia Maroc sur cette route, qui porte à 12 le nombre de destinations proposées à Bordeaux.
L’aéroport de Brest-Bretagne aura lui aussi droit à une nouvelle liaison vers Fès, avec à partir du 30 octobre des départs mardi et samedi à 10h50 (arrivée à 12h30) et des « retours » du Maroc à 6h45 (arrivée à 10h25). Elle sera sans concurrence sur cette route, sa deuxième à Brest après celle vers Marseille.
Les six autres nouvelles routes seront proposées une ou deux fois par semaine, Marrakech étant également reliée à Bratislava le mardi et le samedi, Oslo-Torp le jeudi, Stockholm-Skavsta le vendredi et Stuttgart le jeudi et le dimanche, et Fès à Turin et Venise-Trévise (lundi et vendredi dans les deux cas). Ayant déjà annoncé le mois dernier des nouveautés vers le Maroc, Ryanair y proposera au total l’hiver prochain 97 routes dans sept aéroport, de quoi accueillir 3,9 millions de passagers par an (une offre en hausse de 26%) et « soutenir 3000 emplois locaux ». Rachid Hamzaoui, directeur général de l’Office national marocain du tourisme, se dit « très heureux des développements de Ryanair au Maroc. Ensemble, nous avons établi une relation exceptionnellequi nous a permis de relier nos diverses destinations au reste du monde, et nous visons à atteindre plus de marchés sortants avec Ryanair. Grâce à ce partenariat, de nombreux visiteurs internationaux découvriront la variété, l’enrichissement et les expériences uniques que le Maroc offre. En hiver 2018, les 7 destinations marocaines de Ryanair offriront un bon mélange de culture, de nature, de soleil et de vacances à la plage ».