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Au Sommaire :

  • Air France: malgré les grèves, le trafic de mai en hausse de 1%
  • Trafic de mai: Air France-KLM en petite hausse
  • Annulations de vols : amende massive pour Ryanair en Italie
  • Aéroport de Toulouse : +3,8% en mai
  • Le couple Air Caraïbes-French Bee accentue son avantage concurrentiel avec de nouveaux A350
  • Le groupe Lufthansa se renforce à Marseille
  • L’aéroport de Montpellier détaille son avenir
  • Vancouver : Air Canada arrive à Zurich et Paris

Air France: malgré les grèves, le trafic de mai en hausse de 1%

Déplacementspro du 08/06/2018

On aurait pu craindre le pire avec les grèves mais finalement Air France ne s’en tire pas trop mal avec une hausse en mai 2018 de l’activité passage du groupe de 1%. Le calendrier, avec ses nombreux ponts, était favorable aux déplacements et a naturellement profité au groupe franco-néerlandais.
Le trafic progresse de 2,4% malgré un taux d’occupation en baisse de 0,2%. Des résultats corrects soutenus par la bonne santé de Transavia et KLM. La recette unitaire subit les effets de la grève.

Trafic de mai: Air France-KLM en petite hausse

Air journal du 08/06/2018

Le groupe franco-néerlandais a accueilli le mois dernier 8,9 millions de passagers, un résultat en hausse de 1,0% par rapport à mai 2017, après avoir enregistré un recul de 2,5% en avril. Le coefficient d’occupation recule de 0,2 point, et la recette unitaire hors change est en nette hausse par rapport à l’an dernier. Les compagnies aériennes Air France et HOP! affichent ensemble -1,7%, tandis que KLM Royal Dutch Airlines a gagné 2,7% et la low cost Transavia 5,8%.
Les statistiques d’Air France-KLM pour mai 2018 indiquent une hausse de 2,4% du trafic en PKT (passager kilomètre transporté), sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en augmentation de 2,6%. Le coefficient d’occupation global du groupe, toutes filiales comprises, recule de 0,2 point de pourcentage à 92,6%.
L’activité passage réseaux, regroupant les compagnies aériennes Air France, HOP! et KLM, a accueilli 7,3 millions de passagers en mai, un résultat stable par rapport à l’année dernière. Le trafic en PKT gagne 1,6% ; il a en particulier reculé de 0,8% sur le court et moyen-courrier, mais progressé de 2,3% sur le long-courrier (dont +1,9% sur l’Amérique du nord, +7,8% sur l’Amérique latine, +2,6% sur l’Asie, +1,1% sur les Caraïbes et l’Océan Indien mais -2,0% sur l’Afrique et le Moyen-Orient). Les capacités en SKO des trois compagnies ont gagné 2,2% le mois dernier ; leur coefficient d’occupation global recule de 0,5 point de pourcentage par rapport à mai 2017 à 84,7%, dont 85,0% sur le long-courrier (-1,2 point) et un plus haut sur l’Amérique latine à 86,9%, et 83,4% sur le court et moyen-courrier (+1,9 point). La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change de l’activité passage réseaux est en légère baisse par rapport à l’an dernier, « en raison de l’impact négatif des grèves chez Air France ».
Air France et sa filiale régionale HOP! ont accueilli 4,272 millions de passagers en mai, un résultat en recul de 1,7% (c’était -8,7% en avril). Le trafic en PKT gagne 0,8% sur des capacités en SKO en hausse de 2,0% ; le coefficient d’occupation moyen perd 1 point de pourcentage à 82,5%. Le court et moyen-courrier affiche 2,990 millions de passagers (-2,8%), avec une occupation à 80,9% (+1,9 point) ; le long-courrier a transporté 1,283 million de voyageurs (+0,9%), avec une occupation à 82,5% (-1,0 point).
KLM Royal Dutch Airlines de son côté a accueilli 2,979 millions de passagers le mois dernier (+2,7%), avec un trafic en PKT à +2,8% sur des capacités en SKO à +2,5% ; le coefficient d’occupation s’établit à 87,6% (+0,2 point). Le court et moyen-courrier affiche 2,030 millions de passagers (+2,5%), avec une occupation à 87,7% (-0,2 point) ; le long-courrier a transporté 949.000 voyageurs (+2,9%), avec une occupation à 87,7% (-0,2 point).
Transavia, la filiale low cost du groupe de l’alliance SkyTeam, a accueilli le mois dernier 1,638 million de passagers (+5,8%), avec une hausse de capacité (+5,6%) comme du trafic en PKT (+8,6%) ; le coefficient d’occupation gagne 2,6 points par rapport à mai 2017 à 92,6%. La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en nette hausse par rapport à l’an dernier.
Enfin l’activité fret d’Air France-KLM a vu son trafic mensuel en TKT (tonne kilomètre transporté) reculer de 3,6% le mois dernier, sur des capacités en baisse de 2,2% ; le taux de remplissage recule de 0 ,9 point à 58,0%. La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en hausse par rapport à l’an dernier. Dans le détail, le cargo Air France voit son taux de remplissage reculer de 2,8 points à 50,4% avec un trafic en baisse de 5,6%, quand celui de KLM gagne 1,1 point à 65,2% avec un trafic en baisse de 2,2%.
Sur les cinq premiers mois de l’année, Air France-KLM a accueilli 39,111 millions de passagers (+2,6% par rapport à la même période en 2017), avec un coefficient d’occupation moyen de 86,9% (+1,0 point de pourcentage).

Annulations de vols : amende massive pour Ryanair en Italie

Air journal du 08/06/2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair s’est vue infliger une amende de 1,85 millions d’euros par l’autorité italienne de la concurrence, pour avoir annulé des milliers de vols l’automne dernier et ne pas avoir informé suffisamment les clients affectés.
Poursuivie depuis septembre dernier pour « pratiques commerciales non correctes », la spécialiste irlandaise du vol pas cher a écopé le 7 juin 2018 d’une amende de 1,8 millions d’euros. L’AGCM explique dans un communiqué que les annulations préventives de vols en septembre et octobre 2017, qui avaient occasionné « d’importants désagréments aux consommateurs », n’étaient pas du fait de « causes imprévisibles ou de problèmes hors de son contrôle » mais bien en raison « de problèmes d’organisation et de gestion ». Or selon l’autorité de la concurrence italienne, Ryanair n’a « pas informé correctement, dans un premier temps » les passagers de l’existence de leur droit à une compensation financière, comme le prévoit la réglementation européenne EU261 : la low cost n’avait initialement proposé que le remboursement ou la modification du billet d’avion.
L’AGCM reconnait toutefois que suite à l’ouverture de son enquête, Ryanair a modifié son comportement en février dernier, en mettant à jour les informations aux passagers sur son site internet, et en « envoyant des communications individuelles aux consommateurs» affectés par les annulations de vols sur leurs droits et sur la manière de les exercer. Ce qui a conduit à une amende moins forte que celle annoncée initialement. Ryanair n’avait pas réagi officiellement hier soir.
Des problèmes de planning des pilotes avaient conduit Ryanair à annoncer le 18 septembre dernier une première vague d’annulations de vols affectant 315.000 clients, puis le 27 septembre une seconde vague concernant le reste de son programme hivernal qui avait touché 400.000 passagers. Au total, 20.800 vols avaient été annulés, 25 Boeing 737-800 restant au parking durant l’hiver afin de pouvoir programmer « tous les congés de pilote nécessaires en octobre, novembre et décembre » et commencer l’année 2018 avec les compteurs à zéro sur les congés non pris. Ryanair expliquait alors que le premier trimestre 2018 sera en outre utilisé pour gérer « 40% des besoins annuels de congés de pilotes » et éviter la possibilité de nouveaux problèmes en fin d’année prochaine. Le responsable du planning, le COO Michael Hickey, avait démissionné début octobre.
Ce qui n’avait pas empêché Ryanair d’afficher pour l’année close au 31 mars 2018 un chiffre d’affaires en hausse de 8% à 7,151 milliards d’euros, un bénéfice après impôt gagnant 10% et une marge nette stable à 20% ; le tout sur un trafic passager ayant progressé de 9% à 130,3 millions de passagers et un coefficient d’occupation à 95% « leader dans l’industrie ».

Aéroport de Toulouse : +3,8% en mai

Air journal du 08/06/2018

La croissance du trafic à l’aéroport de Toulouse-Blagnac a été limitée à +3,8% le mois dernier, l’activité ayant été perturbée par l’annulation de nombreux vols en raison de mouvements sociaux dans le transport aérien. Le trafic national est en repli (-4,4 %), contrairement à l’international qui est en hausse de 12,3 % et représente 52,7 % du trafic total.
En mai 2018, l’aéroport toulousain a accueilli 854.296 passagers, une hausse de 3,8% par rapport au même mois m’année dernière. Sur le trafic national, 400.877 passagers ont été enregistrés (-4,4%). Le trafic sur Paris est en recul (-7,7%), de façon plus marquée sur Paris-Orly (-8,6% avec 192.269 passagers) que sur Paris-CDG (-5,5% avec 74.505 passagers). En région, le trafic progresse (+2,9%, 134.103 passagers) avec des résultats positifs sur la majorité des destinations. Les croissances les plus conséquentes sont enregistrées sur Caen (+108,6%, 3676 passagers), Bastia (+29,2%, 6479 passagers) et Nantes (+22%, 26.622 passagers).
Côté trafic international, Toulouse-Blagnac a accueilli 446.688 passagers en mai (+12,3%). L’espace Schengen (68,8% du trafic) progresse fortement (+16,1%, 307.490 passagers), à l’image de la destination la plus fréquentée, Madrid (+12,1%, 36.727 passagers). Les plus fortes croissances sont relevées sur Venise (+97,2% avec 7713 passagers), Porto (+74,2% avec 10.448 passagers) et Malaga (+67,9% avec 7837 passagers). Hors Schengen (+5,5%, 93.513 passagers), le trafic sur Londres (+5,1%) reste prédominant avec 65.118 passagers répartis sur quatre aéroports : Londres-Gatwick (+4,8%, 23.297 passagers), Londres-Heathrow (+1%, 20.981 passagers), Londres-Stansted (+8,1%, 15.390 passagers) et Londres-Luton (+15%, 5450 passagers). Le trafic sur l’Afrique du Nord régresse (-3,6%), malgré une forte hausse sur la Tunisie (+31% avec 7916 passagers) qui ne compense pas la baisse sur le Maroc (-4,7%, 16.726 passagers) et l’Algérie (-18,4%, 10.506 passagers). Le trafic charter représente 2,7 % du trafic international, avec 12.178 passagers.
Le trafic fret et poste à l’aéroport de Toulouse est en recul en mai (-20,8%) avec 4844 tonnes traitées. Le nombre de mouvements d’avions est en baisse (-4,4%) avec 7940 mouvements enregistrés ; l’emport moyen par avion progresse (116 passagers) par rapport à celui de mai 2017 (107 passagers).

Le couple Air Caraïbes-French Bee accentue son avantage concurrentiel avec de nouveaux A350

La Tribune du 08/06/2018

Le Groupe Dubreuil, maison-mère d’Air Caraïbes et de French Bee, a signé un contrat de location avec ALC pour exploiter deux A350-900 supplémentaires dès l’année prochaine.
Opération rondement menée. A la vitesse de l’éclair, le Groupe Dubreuil, maison-mère d’Air Caraïbes et de la low-cost long-courrier French Bee, a signé un contrat de location avec ALC pour louer deux nouveaux A350-900. Livrés en juin et juillet 2019 respectivement chez French Bee et Air Caraïbes, ils remplaceront deux A330. Cette opération n’était pas prévue dans le plan de flotte il y a encore quelques mois puisque l’année 2019 devait marquer une pause dans la croissance de la compagnie, entre l’arrivée des premiers A350-900 en 2017 et 2018 et l’arrivée des A350-1000 à partir de la fin 2019.

Belle opportunité
Mais le Groupe Dubreuil a, selon Marc Rochet, le président de French Bee, obtenu des « conditions de location très favorables » qui lui permettent de faire une belle opération. Certaines sociétés de location rencontrent en effet des difficultés à caser les avions neufs qu’elles ont commandés. Une belle opportunité à saisir à l’heure où le prix du baril remonte à des niveaux inquiétants, comme l’ont souligné tous les acteurs du transport aérien réunis en début de semaine lors de l’assemblée générale de l’association internationale du transport aérien (IATA).
L’occasion pour le Groupe Dubreuil de non seulement accentuer son avantage concurrentiel par rapport aux autres compagnies françaises, comme XL Airways ou Corsair notamment, qui ne disposent pas d’une flotte aussi moderne, mais aussi de mieux résister à la présence croissante des low-cost long-courriers à Paris, et notamment de Level, la filiale de IAG, qui se positionne sur les Antilles.

Le groupe Lufthansa se renforce à Marseille

Air journal du 08/06/2018

Lufthansa Group renforce son offre européenne et intercontinentale vers l’aéroport de Marseille, avec le lancement par Swiss d’une nouvelle liaison au départ de Zurich et l’ajout d’un troisième vol quotidien en provenance de Francfort par la compagnie allemande.
Pour « répondre à une forte demande au départ » de l’aéroport de Marseille-Provence, le groupe a lancé le 21 avril 2018 trois vols par semaine au départ de Zurich-Kloten, proposés par Swiss International Air Lines mais opérés principalement en Dash-8 Q400 de 76 sièges par Austrian Airlines. Les départs de Suisse sont programmés mardi à 12h35 (arrivée 14h00), jeudi à 12h15 (arrivée à 13h40) et samedi à 12h00 (arrivée à 13h25), les vols retour quittant la France mardi à 14h15 (arrivée à 16h20), jeudi à 14h30 (arrivée à 16h05) et samedi à 14h35 (arrivée à 16h10). Swiss est sans concurrence sur cet axe proposé à partir de 78 € pour un aller simple et à partir de 96 € pour un aller-retour.
Zurich, où est situé le principal hub de la compagnie nationale suisse, permet un accès vers 24 destinations intercontinentales, jouit selon le communiqué du groupe d’une « situation privilégiée au centre de l’Europe, au cœur de l’activité économique de la Suisse. A la fois l’une des principales places financières européennes et terre d’accueil de nombreuses entreprises innovantes ; Zurich est également une destination touristique et culturelle ».
Lufthansa de son côté a déjà mis en place un troisième vol quotidien, avec départ le matin, entre sa base de Francfort et l’aéroport marseillais, « qui permettra aux Provençaux et Marseillais d’accéder à de nombreuses correspondances vers le monde entier ». Elle offre ainsi aux voyageurs d’affaires plus de flexibilité dans leurs déplacements entre Marseille et l’Allemagne, avec un départ de l’aéroport Provence à 7h10 et une arrivée à 8h50, le retour pouvant s’effectuer avec le vol de 20h20 au départ de Francfort (arrivée à 21h50) ce qui permet ainsi un aller-retour dans la journée entre les deux villes. Cette rotation est opérée « majoritairement » en Airbus A320 bi-classe, en concurrence avec Ryanair
Cette liaison Marseille – Francfort offre également aux voyageurs d’affaires et de loisir via le hub de Francfort un accès à 186 destinations intercontinentales dans 72 pays, et plus particulièrement vers l’Amérique du Nord : Atlanta, Chicago, Miami, Seattle, Houston, Los Angeles, Detroit, New York ou San Francisco. L’augmentation des fréquences « répond à une forte attractivité de la région marseillaise, 3ème région économique de France et 2ème pôle de recherche publique et scientifique français », ajoute Lufthansa. Rappelons que Lufthansa propose également deux vols quotidiens entre Marseille et Munich, tandis que deux autres filiales du groupe desservent Marseille, Brussels Airlines depuis Bruxelles et la low cost Eurowings depuis Düsseldorf.
Julien Boullay, Directeur Commercial et Marketing d’Aéroport Marseille Provence, a commenté ces modifications : « Lufthansa Group est un partenaire clef de l’Aéroport Marseille Provence. Leur décision de créer cette nouvelle liaison Marseille-Zurich avec la compagnie SWISS et la nouvelle fréquence, tôt le matin sur Francfort est une excellente nouvelle pour notre clientèle loisirs et affaires. Elle répond pleinement à notre stratégie qui vise à renforcer la connectivité de notre territoire en Europe et sur les principaux hubs internationaux. Grâce à ces développements, Marseillais et Provençaux bénéficient de nombreuses nouvelles possibilités de correspondances sur l’Amérique du Nord et l’Asie ». Renforcer la présence de Lufthansa Group sur la façade méditerranéenne « témoigne de notre stratégie de développement en région. Au cours des dernières années, le développement économique des régions françaises, associé à une forte mobilité, a fait croître la demande en matière de transport aérien », déclare de son côté Michael Gloor, Senior Director Sales de Lufthansa Group pour la France, le Luxembourg et les Pays-Bas.

L’aéroport de Montpellier détaille son avenir

Air journal du 07/06/2018

La métamorphose qui débute à l’aéroport de Montpellier avec la construction d’un nouveau terminal, dont l’ouverture est prévue début 2019, s’inscrit dans le cadre de son plan stratégique baptisé « Destination 2020 ». Ce schéma de développement commence à porter ses fruits avec un gain de 340.000 passagers en deux ans, gain qui lui a même permis de dépasser en 2017 son record historique de trafic (1,85 million de passagers). Ce plan entre désormais dans un moment plus crucial encore.
En 2018, l’Aéroport Montpellier Méditerranée (AMM) se prépare afin de poursuivre et amplifier un essor inédit dans son histoire longue de 80 années. Essor dont il a besoin pour mieux exister dans le prisme de l’exploitation aéronautique, et qui aidera son territoire à mieux se développer. Après la modernisation des aérogares, après l’extension des parkings, après la mise en place de divers dispositifs pour les voyageurs, la vaste mutation continue. La voie d’accès principale fait l’objet d’une totale requalification. Là, dès cette porte d’entrée d’AMM, va sortir de terre un complexe hôtelier doté de 150 chambres, d’un centre de congrès, d’une conciergerie, d’installations sportives, d’une brasserie… Les sociétés Agir Promotion et Fondeville en assureront la construction et la promotion, le groupe Arrelia l’exploitation sous franchise Accor.
Jouxtant ce complexe, trois bâtiments dédiés aux activités tertiaires seront érigés et commercialisés par la société CFC. A l’autre bout la plateforme, secteur orienté vers le fret et la logistique, des implantations de sociétés importantes sont attendues, à commencer par le centre de distribution pour l’Europe du Sud de l’équipementier sportif Asics. Ces vecteurs de croissance des activités extra-aéronautiques amélioreront l’offre servicielle d’AMM qui en utilisera les revenus pour développer encore son offre aéronautique.

Un concept de terminal inscrit dans son époque
Les succès acquis rapprochant AMM de sa limite capacitaire, la taille critique des installations impose maintenant le lancement de la phase 1 de la construction d’un terminal supplémentaire. Le chantier a été engagé début 2018, et ce nouveau terminal sera opérationnel au printemps 2019, juste avant la haute saison touristique. Le concept de cette infrastructure additionnelle tire les enseignements des évolutions récentes de l’exploitation aéroportuaire. Son modèle économique rigoureux est conjugué à une exigence esthétique et fonctionnelle élevée. Cette conjonction des critères permettra d’accueillir toutes les typologies de voyageurs.
Concrètement, un nouveau terminal dédié aux opérations d’enregistrement verra donc le jour. Pour des raisons d’optimisation des coûts, l’ensemble des autres fonctions seront communes (postes d’inspections filtrages, système de contrôle des bagages en soute…). Au sein de la zone d’embarquement, elle aussi mutualisée, une nouvelle zone commerciale de plus de 1000 m² sera créée. Pas moins de 5500 m² de nouvelles surfaces seront réalisées dans le cadre de cette première phase. Cette adaptation des infrastructures est conçue pour atteindre et dépasser le seuil de 2,4 millions de passagers par an. Pas moins de 21 entreprises sont associées à l’aéroport pour la réussite de ce projet. Au total, ce sont 14 millions d’euros d’investissements portés intégralement par la SA AMM.

De futures extensions déjà en réflexion
Le cabinet d’architecture A+, qui a accompagné AMM pour élaborer cette première extension, planche déjà sur les suivantes. Une nouvelle phase permettra de porter ensuite à 3 millions de passagers la capacité de l’aéroport (avec l’ajout de nouvelles banques d’enregistrement, la création d’un terminal dédié aux arrivées et d’une nouvelle jetée pour les embarquements). Une troisième phase permettra à AMM d’accéder à un potentiel de traitement de 3,5 millions de passagers et une possibilité d’accueil de 14 avions en simultané.

Vancouver : Air Canada arrive à Zurich et Paris

Air journal du 08/06/2018

La compagnie aérienne Air Canada inaugure à Vancouver deux nouvelles liaisons saisonnières en Dreamliner vers Zurich et Paris, portant à cinq le nombre de destinations européennes depuis sa base sur la Côte Pacifique. L’occasion de lancer sa nouvelle connectivité wifi par satellite.
Du 8 juin au 15 octobre 2018, la compagnie nationale canadienne proposera quatre vols par semaine entre sa base à Vancouver et l’aéroport de Paris-CDG, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 247 en Economie. Les départs sont programmés lundi, mercredi, vendredi et dimanche à 12h45 pour arriver le lendemain à 7h40, les vols retour quittant la France lundi, mardi, jeudi et samedi à 9h25 pour se poser à 10h20. Air Canada est en concurrence avec Air France et Air Transat sur cette route.
Depuis le 7 juin et jusqu’au 14 octobre 2017, la compagnie de Star Alliance propose trois rotations hebdomadaires entre Vancouver et l’aéroport de Zurich-Kloten. Les 787-9 décollent mardi, jeudi et samedi à 13h00 pour arriver le lendemain à 7h55, les vols retour quittant la Suisse mercredi, vendredi et dimanche à 10h05 pour atterrir à 10h20. Air Canada est face à Edelweiss Air sur cette liaison.
A Vancouver, ces deux routes s’ajoutent à celles vers Londres-Heathrow proposées toute l’année par Air Canada, et aux vols saisonniers vers Francfort et Dublin (avec Rouge dans ce dernier cas). « L’ajout stratégique de ces vols internationaux saisonniers vient renforcer notre plaque tournante d’YVR qui, combinée avec notre vaste réseau nord-américain, offre d’excellentes options aux voyageurs de la Colombie-Britannique et de la côte ouest de l’Amérique du Nord qui se rendent en Europe ainsi qu’aux visiteurs européens et d’ailleurs qui vont dans l’Ouest du Canada et sur la côte nord-ouest du Pacifique », a déclaré Benjamin Smith, président – Transporteurs de passagers à Air Canada. Cet été, au départ de sa plaque tournante d’YVR, Air Canada propose chaque semaine jusqu’à 1293 vols vers l’Europe donc, huit destinations en Asie, trois destinations en Australie, 16 destinations aux USA, 22 destinations au Canada et deux destinations au Mexique et dans les Antilles. Globalement, elle a ajouté 25 nouveautés à son programme estival 2018, qui inclut quatre villes en France (Paris, Lyon, Nice et Marseille).
Air Canada a d’autre part commencé à proposer la connectivité satellite nouvelle génération à bord de ses gros-porteurs, le service Wi-Fi Air Canada, fourni par Gogo. Ce nouveau service « sera le plus rapide offert par une société aérienne canadienne » : la compagnie devient ainsi le premier transporteur du pays à offrir à ses clients la possibilité de visionner en continu des émissions de télévision et des films au moyen d’Internet pendant un vol. D’abord proposé à bord des vols assurés en Boeing 777-300ER ainsi que dans la flotte de monocouloirs de Rouge, il équipera d’ici la mi-2019 tous les gros-porteurs d’Air Canada (777-200LR, 787-8/9 et Airbus A330) et de Rouge (767-300ER).
Les clients peuvent choisir parmi une sélection de forfaits Wi-Fi qui répondront à leurs besoins. Air Canada offre un prix de lancement spécial pour le service, à partir de 5 $, jusqu’au 31 août 2018, dans les 777-300ER. Les clients peuvent vérifier si leur vol est doté de l’accès Wi-Fi grâce à une icône qui s’affiche pendant la réservation. Pour les vols ultérieurs, ils peuvent consulter le www.aircanada.com/wifi. En plus de cette connectivité satellite, Air Canada et Air Canada Express proposent la connectivité Wi-Fi à partir d’un système au sol fourni par Gogo dans leurs monocouloirs A319, A320 et A321 d’Airbus, 175 et 190 d’Embraer et CRJ-900 de Bombardier en Amérique du Nord.
« Le Wi-Fi d’Air Canada rendra les voyages plus agréables, que vous souhaitiez communiquer avec votre famille et avec des amis, regarder votre émission ou votre film préférés sur Internet, ou encore consulter les médias sociaux. En raison de la vitesse et de la fiabilité du service, celui-ci sera aussi un excellent outil de productivité pour les voyageurs d’affaires, qui pourront garder le contact et travailler pendant leurs déplacements, et ainsi rester à jour et arriver parfaitement préparés à leur réunion ou événement », a fait valoir Benjamin Smith, président – Transporteurs de passagers d’Air Canada.