News

Suivez notre actu

Au Sommaire :

  • Trafic d’easyJet en mai : +3,7%
  • Air Caraïbes et French bee s’offrent deux A350-900 neufs
  • Air France n’est plus à vendre, Alitalia non plus
  • Ryanair signe avec les PNC italiens
  • Air France signe avec Alexa
  • HNA vend ses parts dans l’hôtellier NH Hotel Group
  • Un nouveau terminal pour l’aéroport de Montpellier en 2019

 

Trafic d’easyJet en mai : +3,7%

Air Journal 06/06/2018

La compagnie aérienne low cost easyJet a enregistré le mois dernier une hausse de trafic limitée à 3,7% par rapport à mai 2017, avec près de 1000 vols annulés en partie à cause des grèves en France et en Italie.
En mai 2018, la spécialiste britannique du vol pas cher a vendu des billets d’avion à 7.791.278 passagers, soit 3,7% de plus qu’en mai 2017. Le coefficient d’occupation de ses monocouloirs Airbus s’est établi à 93,3%, soit une hausse de 1,8 point de pourcentage. Les statistiques sur les passagers n’incluent pas les opérations à l’aéroport de Berlin-Tegel.
EasyJet précise qu’elle a subi 974 annulations de vol en mai 2018, soit environ 2,2% de la capacité prévue – et neuf fois plus que les 117 annulations constatées en mai 2017. Environ 600 de ces vols supprimés l’ont été « pour cause d’actions industrielles françaises et italiennes, 300 autres résultant de conditions météorologiques défavorables et de restrictions ATC ».
Sur les douze derniers mois à fin mai 2018, easyJet affiche 83.092.478 passagers, soit une hausse de 8,4% par rapport à la période précédente. Le coefficient d’occupation moyen s’est établi à 93,5%, soit une hausse de 1,5 point de pourcentage.

Air Caraïbes et French bee s’offrent deux A350-900 neufs
Tourmag 06/06/2018
L’A350-1000 intégrera Air Caraïbes en décembre 2019
Dans un secteur concurrentiel, et faisant face à une augmentation du coup du carburant, Air Caraïbes et French bee ont décidé de commander deux nouveaux A350-900 neufs. Son grand confort et sa faible consommation (-25%) sont des arguments de poids pour le Groupe.
Après le test réussi, par les précédents appareils de la même gamme ayant suscité la satisfaction des clients, montrant une bonne fiabilité opérationnelle et des performances économiques à la hauteur des prévisions, Air Caraïbes et French bee ont décidé de commander deux A350-900 supplémentaires. Ils arrivent en remplacement des A330-300.
Le contrat des appareils a été validé, entre le Groupe et Air Lease Corporation, puisque les engins seront en location. Le premier A350-900 rejoindra la flotte de French bee pour la fin juin 2019, l’autre arrivera le mois suivant au sein d’Air Caraïbes. Le pôle aérien du Groupe recevra donc trois A350 neufs en 2019.
Marc Rochet, Directeur Général de Groupe Dubreuil Aéro a ajouté : « Le succès commercial de l’A350 XWB nous confère un atout fondamental et vraiment différenciant dans un contexte de concurrence exacerbée sur tous nos marchés. Les passagers veulent désormais voyager à des prix toujours plus attractifs sans pour autant transiger sur le service.. »

Air France n’est plus à vendre, Alitalia non plus

Tour Hebdo 06/06/2018

Les gouvernements français et italien ont chacun apporté leur soutien à leur compagnie aérienne nationale. Un changement de cap ?
Les compagnies Alitalia et Air France changent-elles d’ère ? En l’espace de quelques jours, on a assisté à une série de rebondissements à propos de l’avenir des deux compagnies aériennes.
Dimanche dernier, alors qu’AccorHotels confirmait son souhait d’entrer dans le capital d’Air France-KLM, le quotidien Les Echos affirmait que l’Etat comptait « régler le cas Air France une fois pour toutes en cédant tout ou partie de ses 14,3 % au capital du groupe franco-néerlandais ». De quoi achever le processus de privatisation, après l’entrée en bourse de la compagnie en 1999 et le mariage avec KLM en 2004.
Or si AccorHotels pensait pouvoir faire accélérer les choses avec un petit coup de pression, c’est raté. Sur le plateau de LCI ce matin, la ministre des transports, Elisabeth Borne, a assuré que « la priorité est un nouveau PDG qui pourra définir la stratégie d’entreprise et c’est à l’aune de cette stratégie qu’on pourra apprécier le projet industriel ».
Pas question pour le gouvernement de céder ses parts pour l’instant : les rumeurs d’un gouvernement pressé de vendre font pschitt ! Le PDG d’AccorHotels, Sébastien Bazin, a de son côté calmé le jeu et rassuré les marchés en affirmant au micro de l’agence Bloomberg que « nous n’avons pas besoin d’être un investisseur pour nouer un partenariat ».
Un plan national stratégique pour sauver Alitalia
Même retour au point de départ en Italie, avec Alitalia. Rongée par les pertes, la compagnie aérienne avait été placée sous tutelle en mai 2017 puis le gouvernement italien avait lancé une procédure de mise en vente « au plus offrant ».
Fin juin 2017, les administrateurs provisoires de la compagnie comptaient même « 32 manifestations d’intérêt », dont Lufthansa, British Airways, Delta Airlines, Etihad Airways, easyJet et Ryanair.
Finalement, 3 offres restent aujourd’hui sur le tapis, dont celles de Lufthansa et d’easyJet. La décision devait être rendue fin avril mais elle a été reportée à octobre prochain. Surtout, l’arrivée d’un nouveau gouvernement alliant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue remet désormais tout en cause.
Selon la presse italienne, les deux partis populistes veulent conserver « l’italianité d’Alitalia ». « L’unique chose que l’on ne doit pas faire est de la brader en petits morceaux : le tourisme est notre pétrole et nous ne pouvons pas ne pas avoir une compagnie nationale forte », a indiqué le leader de la Ligue, Matteo Salvini.
Mieux, un « plan national stratégique » doit être adopté pour sauver la compagnie. En attendant, le nouveau gouvernement italien devra rendre des comptes à la Commission européenne, dans le cadre d’une enquête sur le prêt relais de 900 millions d’euros accordé par l’Etat à Alitalia. Les turbulences risquent d’être encore nombreuses !

Ryanair signe avec les PNC italiens

Air Journal 07/06/2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair a signé avec les syndicats représentant les hôtesses de l’air et stewards en Italie, trois mois après y avoir trouvé un accord avec celui représentant les pilotes. Une nouvelle promotion « canicule estivale » porte sur un million de sièges.
La spécialiste irlandaise du vol pas cher a confirmé le 6 juin 2018 avoir signé son premier accord de reconnaissance syndicale avec l’ l’ANPAV, qui sera l’organe représentatif du personnel de cabine directement employé par Ryanair en Italie. Cet accord fait suite à des « négociations approfondies » depuis l’annonce par Ryanair, en décembre dernier, de sa volonté reconnaître les syndicats externes dans les négociations collectives – une première en 32 ans d’histoire.
La low cost « se réjouit de l’engagement constructif d’ANPAC et de l’ANPAV » qui a mené à la signature en Italie de ce premier accord reconnaissant le personnel de cabine ; le pays accueille actuellement plus de 80 des plus de 400 Boeing 737-800 de la flotte Ryanair, environ 20% de ses navigants – et plus de 30 millions de passagers par an. Ryanair « attend avec impatience de travailler avec l’ANPAC, l’ANPAV et son Conseil PNC Ryanair tout juste élu » pour finaliser une convention collective pour les équipages de cabine directement employés par elle.
Le Chef du Personnel de Ryanair Eddie Wilson rappelle dans un communiqué qu’il s’agit du premier accord de reconnaissance syndicale pour le personnel de cabine, suite aux accords de reconnaissance avec des syndicats pilotes au Royaume-Uni (signé en janvier avec BALPA) et en Italie (début mars avec déjà l’ANPAC). « Cela démontre les progrès de Ryanair en matière de reconnaissance et de négociation avec nos syndicats européens. Nous progressons bien avec d’autres syndicats de personnel de cabine à travers l’Europe, et nous espérons signer plus d’accords de reconnaissance avec les syndicats d’équipage de pilote et de cabine dans les semaines à venir », a-t-il déclaré. L’ANPAV représentant les hôtesses de l’air et stewards italiens ne faisait par partie des cinq syndicats ayant menacé Ryanair d’une grève conjointe cet été.
La vente massive de sièges « Canicule Estivale » lancée hier par Ryanair promet jusqu’à 20% de réduction sur un million de sièges, permettant aux clients de « réserver une escapade estivale de dernière minute aux tarifs les plus bas ». Cette incroyable vente de sièges est disponible pour voyager entre juin et septembre uniquement sur le site Ryanair.com, jusqu’à minuit le vendredi 8 Juin.

Air France signe avec Alexa

Air Journal 07/06/2018

La compagnie aérienne Air France mise sur la commande vocale avec Alexa, le service vocal intelligent d’Amazon, permettant aux passagers de vérifier le statut du vol, consulter les horaires de départ et d’arrivée, ou s’informer des services disponibles à bord
« Alexa, demande à Air France le statut de mon vol pour Genève ? ». Dès le 13 juin 2918, la compagnie nationale française mise sur la commande vocale avec Alexa, l’assistant virtuel d’Amazon, ses clients bénéficiant de services pratiques via la Skill dédiée. Pour ajouter la Skill Air France sur Alexa, il suffit de suivre ces étapes :
Sélectionner une Skill, en accédant au Alexa Skills store directement depuis l’application Alexa ou sur www.amazon.fr/skills.
2. Activer la Skill. Cliquer sur « Activer » ou demander : « Alexa, ouvre Air France ».
3. Utiliser la Skill. Pour utiliser la Skill, il suffit de poser une question.
Quelques exemples pour partir du bon pied : « Alexa, demande à Air France le statut de mon vol pour Tokyo », « Alexa, demande à Air France à quelle heure décolle le vol AF008 », « Alexa, demande à Air France de quel terminal part le vol AF1234 » ou bien « Alexa, demande à Air France s’il y a le Wi-Fi sur le vol AF348 » sont des exemples de commande dont les clients pourront se servir grâce aux commandes vocales.
Air France rejoint dans la liste des compagnies aériennes ayant adopté Alexa les low cost easyJet, Ryanair et Transavia, ainsi qu’Air Canada, United Airlines, Korean Air, Air New Zealand entre autres. Certains aéroports comme Londres-Heathrow ont également adopté les commandes vocales pour informer les usagers des conditions de vol ou des perturbations de trafic.

HNA vend ses parts dans l’hôtellier NH Hotel Group

Déplacements Pros 07/06/2018

A la recherche de nouveaux fonds, HNA Group va céder 25,2% des parts qu’il détient dans NH Hotel Group à un autre acteur de l’hôtellerie : Minor International (MINT).
En difficulté financière, HNA Group cherche une bouffée d’oxygène en vendant certains de ses actifs. Après Hilton, le groupe chinois – actionnaire d’Aigle Azur, Servair ou encore TAP – compte se séparer de ses parts dans le capital d’un autre acteur hôtelier : NH Hotel Group.
En effet, Minor International (MINT) a indiqué le 6 juin 2018 avoir conclu un accord avec la holding asiatique pour obtenir 25,2% des parts de NH Hotel Group en deux transactions pour une valeur de 619 millions d’euros. Cet achat fait suite à une première acquisition de 9,5% des parts de NH Hotel Group réalisée le 23 mai dernier.
MINT a ajouté qu’ils se référeraint aux régulations espagnoles afin de lancer une offre d’achat afin de reprendre le reste des parts de NH Hotel Group. L’offre faite ne sera pas inférieure à la valeur la plus haute à laquelle MINT a acquis ses parts dans les 12 derniers mois, en ce moment à 6,40 euros par part (sujet à ajustement). Le groupe prévoit d’obtenir entre 51% et 55% des parts de l’opérateur hôtelier et de la garder sur la liste de la bourse de Madrid.
L’offre d’achat peut prendre 3 à 5 mois après son lancement.

Un nouveau terminal pour l’aéroport de Montpellier en 2019

Déplacements Pros 07/06/2018

L’aéroport de Montpellier se prépare à une grande métamorphose dans le cadre de son plan stratégique baptisé « Destination 2020 ». Afin de répondre à la demande des passagers, la plate-forme va se doter d’un nouveau terminal et ses abords accueilleront un complexe hôtelier, un centre de congrès et une conciergerie.
Après la modernisation des aérogares et l’extension des parkings, l’aéroport de Montpellier poursuit ses améliorations. Sa voie d’accès principale fait l’objet d’une totale requalification.
Les voyageurs d’affaires trouveront ainsi dans les alentours de la plate-forme des solutions et services pratiques pour les entreprises et les professionnels : un complexe hôtelier doté de 150 chambres, un centre de congrès, une conciergerie, des installations sportives, une brasserie… Les sociétés Agir Promotion et Fondeville en assureront la construction et la promotion, le groupe Arrelia l’exploitation sous franchise Accor.
Jouxtant ce complexe, trois bâtiments dédiés aux activités tertiaires seront érigés. A l’autre bout la plate-forme, secteur orienté vers le fret et la logistique, des implantations de « sociétés importantes » sont attendues comme par exemple le centre de distribution pour l’Europe du Sud de l’équipementier sportif Asics. L’aéroport explique : « Ces vecteurs de croissance des activités extra-aéronautiques amélioreront l’offre servicielle d’AMM qui en utilisera les revenus pour développer encore son offre aéronautique ».
Un nouveau terminal en 2019
Avec 1,85 million de passagers en 2017, l’aéroport de Montpellier est proche de sa capacité maximale. Afin d’éviter la saturation dans sur ses installations, la plate-forme a décidé de lancer la phase 1 de la construction d’un terminal supplémentaire. Le bâtiment dont le chantier a été engagé début 2018, sera opérationnel au printemps 2019.
L’aéroport de Montpellier explique : « Le concept de cette infrastructure additionnelle tire les enseignements des évolutions récentes de l’exploitation aéroportuaire. Son modèle économique rigoureux est conjugué à une exigence esthétique et fonctionnelle élevée. Cette conjonction des critères permettra d’accueillir toutes les typologies de voyageurs ».
Le nouveau terminal sera dédié aux opérations d’enregistrement verra donc le jour. « Pour des raisons d’optimisation des coûts, l’ensemble des autres fonctions seront communes (postes d’inspections filtrages, système de contrôle des bagages en soute…) », ajoute le gestionnaire de la plate-forme. Au sein de la zone d’embarquement, elle aussi mutualisée, une nouvelle zone commerciale de plus de 1000 m² sera créée.
5 500 m² de nouvelles surfaces seront réalisées dans le cadre de cette première phase. Cette adaptation des infrastructures est conçue pour atteindre et dépasser le seuil de 2,4 millions de passagers par an. Au total, 14 millions d’euros ont été investis, portés intégralement par la SA AMM.
De futures extensions déjà en réflexion
Le cabinet d’architecture A+, qui a accompagné AMM pour élaborer cette première extension, planche déjà sur les suivantes. Une nouvelle phase permettra de porter ensuite à 3 millions de passagers la capacité de l’aéroport (avec l’ajout de nouvelles banques d’enregistrement, la création d’un terminal dédié aux arrivées et d’une nouvelle jetée pour les embarquements). Une troisième phase permettra à AMM d’accéder à un potentiel de traitement de 3,5 millions de passagers et une possibilité d’accueil de 14 avions en simultané.