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Au Sommaire :

  • Ryanair menacé de grève par les pilotes aussi au Royaume Uni
  • Finnair plus longtemps à Nice et Biarritz à l’été 2019
  • Lignes aériennes à Limoges : Paris et Lyon sous OSP
  • WestJet débarque à Paris
  • Turkish Airlines vise Banjul, renforce Paris
  • Volotea relie Marseille à Minorque et Mykonos
  • Flying Blue propose de compléter ses Miles en cash

 

Ryanair menacé de grève par les pilotes aussi au Royaume Uni

Air journal du 31/05/2018

Le syndicat BALPA représentant au Royaume Uni les pilotes de la compagnie aérienne low cost Ryanair menace de déclencher une grève si une plus grande transparence sur les promotions et les transferts n’est pas adoptée.
Alors que ce syndicat fut l’un des premiers en janvier à signer l’accord de reconnaissance proposé par la spécialiste irlandaise du vol pas cher, BALPA menace d’organiser une grève si Ryanair ne met pas en place un « système transparent » pour gérer les transferts de pilotes et leurs promotions. Dans un courrier au CEO Michael O’Leary, BALPA exige la création d’un système d’ancienneté qui « assure la transparence et l’équité des décisions prises par la direction, dont l’impact est considérable sur la vie de nos membres et de leurs familles ». Sont particulièrement visés les transferts « involontaires » vers des bases à l’étranger et les promotions au rang de commandant de bord, mais aussi la gestion des congés annuels. Et en cas de refus de négocier « immédiatement », le syndicat promet d’intensifier ses actions et de mener des actions « pouvant aller jusqu’à la grève ».
Le BALPA a depuis expliqué qu’une rencontre sur le sujet avec la direction de Ryanair était prévue « en juin ». La low cost a de nouveau répété qu’elle ne commente pas les négociations en cours.
Ryanair a déjà fait l’objet de menaces similaires de la part des pilotes irlandais représentés par IALPA, les revendications de ce syndicat (qui n’a pas signé l’accord de reconnaissance) portant plus généralement sur les conditions de travail. La low cost ne fait état depuis l’annonce surprise de décembre que d’un seul autre accord signé avec les pilotes, début mars avec l’ANPAC en Italie. Dans les autres pays européens, les négociations se poursuivent en Belgique, tandis qu’en Espagne les pilotes ont décidé d’aller en justice.
Rappelons que les PNC de Ryanair sont également sur le pont, plusieurs syndicats ayant menacé de déclencher des grèves durant l’été afin d’obtenir un « traitement équitable » des hôtesses de l’air et stewards. Les représentants venus d’Espagne, Portugal, Italie et Belgique ont en particulier dénoncé les mesures disciplinaires prises par Ryanair contre des PNC qui avaient fait grève au Portugal pendant trois jours en avril, ainsi que contre d’autres employés qui avaient refusé de « casser la grève ». Cinq autres syndicats avaient déjà le mois dernier donné à la low cost jusqu’au 30 juin pour adopter le droit local du travail dans tous les pays où elle opère.
En décembre 2017, Ryanair avait à la surprise générale annoncé de sa volonté reconnaître les syndicats externes dans les négociations collectives, une première en 32 ans d’histoire. Miachael O’Leary a reconnu à plusieurs reprises que les négociations avançaient lentement, et qu’il s’attendait à des conflits.

Finnair plus longtemps à Nice et Biarritz à l’été 2019

Air journal du 1er/06/2018

La compagnie aérienne Finnair annonce le renforcement à l’été 2019 de ses opérations estivales en France, les aéroports de Nice et Biarritz bénéficiant d’une offre supérieure.
En plus de ces cinq vols quotidiens vers Paris-CDG, la compagnie nationale finlandaise basée à l’aéroport d’Helsinki-Vantaa va opérer cet été plus longtemps sur des deux lignes saisonnière vers l’hexagone. La ligne vers Nice-Côte d’Azur sera opérée depuis le 31 mars et jusqu’au 26 octobre 2019, avec 5 vols par semaine (les mardis, jeudis, vendredis, samedis et dimanche) plus une rotation supplémentaire le mardi entre le 23 juin et le 11 août. En ce qui concerne la ligne vers l’aéroport de Biarritz-Pays Basque, Finnair la relancera le 4 mai, avec là aussi des opérations jusqu’au 26 octobre 2019 : 1 vol par semaine le samedi, renforcé par un deuxième vol hebdomadaire le mardi « en très haute saison » du 25 juin au 6 août 2019.
Des fréquences supplémentaires sont également ajoutées pour la saison estivale 2019 sur certaines routes européennes populaires. Finnair ajoutera 4 fréquences hebdomadaires vers Barcelone début juin jusqu’à la fin de la saison estivale. Une fréquence supplémentaire sera ajoutée vers Reykjavik, la ligne sera donc opérée quotidiennement pendant toute la saison estivale. Enfin une fréquence quotidienne supplémentaire sera aussi ajoutée vers Varsovie les samedis et les dimanches.
Outre Paris, Nice et Biarritz, rappelons que la compagnie de l’alliance Oneworld a prévu d’inaugurer le 11 décembre une nouvelle liaison vers Lyon-Saint-Exupéry, avec deux rotations hebdomadaires le mardi et le samedi. Depuis sa base d’Helsinki, Finnair « offre des correspondances fluides et rapides vers l’ensemble de ses destinations finlandaises, 7 villes d’Amérique du Nord ainsi que 19 villes en Asie. Grâce à la position géographique avantageuse de son hub finlandais, la compagnie propose la route la plus courte entre l’Europe et l’Asie ».
Finnair a déjà détaillé les nouveautés de son prochain programme hivernal, avec le passage de 6 à 7 vols par semaine vers Dubaï (dont deux seront opérés en Airbus A350-900), et en avril 2019 l’ouverture d’une nouvelle liaison vers Hanovre, sa septième destination en Allemagne.

Lignes aériennes à Limoges : Paris et Lyon sous OSP

Air journal du 1er/06/2018

Le ministère des transports a fixé de nouvelles obligations de service public (OSP) pour les liaisons aériennes entre Limoges et Paris et entre Limoges et Lyon. La mise en place de délégations de service public sur ces deux liaisons est prévue à compter du 1er janvier prochain.
La ministre des transports Elizabeth Borne a annoncé le 31 mai 2018 la parution au Journal Officiel de « deux arrêtés fixant de nouvelles obligations de service public » sur deux liaisons au départ de l’aéroport de Limoges-Bellegarde, à destination de Paris et de Lyon. Ces nouvelles obligations, qui « répondent à une ambition partagée par les élus du territoire et par le Gouvernement », garantiront aux passagers une meilleure qualité de service, avec en particulier des avions de plus grande capacité entre Limoges et Paris, puisque le nombre de sièges proposés « pourra être doublé par rapport à l’offre actuelle, permettant également une politique tarifaire plus attractive ». Pour la liaison Limoges – Lyon, opérée actuellement sans aucune obligation, cet arrêté permet d’en « sécuriser l’exploitation en imposant des obligations de service public calquées sur l’offre actuelle », aussi bien en termes de fréquences que de capacité de l’appareil.
La compagnie aérienne Chalair Aviaition opère depuis 2014 la ligne entre Limoges et Lyon-Saint Exupéry, avec cet été deux vols quotidiens du lundi au vendredi opérés en Beechcraft 1900D de 19 sièges (une rotation le dimanche soir est prévue en septembre) ; comme elle dispose d’ATR 42 de 46 sièges, utilisés par exemple entre Lannion et Pau, elle devrait pouvoir faire face à l’exigence de l’OSP sur une offre en sièges calquée sur l’actuelle. Ce n’est pas le cas pour Twin Jet entre Limoges et Paris-Orly, une route opérée également en 1900D deux fois par jour en semaine et le dimanche soir ; elle n’opère aucun autre appareil, et ne peut donc a priori doubler l’offre en siège. Rappelons que ces deux lignes sont sans concurrence, mais n’enregistrent selon le quotidien Le Populaire qu’un coefficient d’occupation moyen « d’environ 40% ».
La publication de ces nouvelles obligations ouvre par ailleurs la voie à la mise en place, à compter du 1er janvier 2019, de délégations de service public sur ces deux liaisons, poursuit Mme Borne dans son communiqué. Le Ministère des Transports « accompagnera le syndicat mixte de l’aéroport de Limoges Bellegarde lors des différentes étapes de la procédure européenne afin de faire aboutir cette démarche ». La ministre a déclaré : « nous assurons, avec la publication de ces nouvelles obligations, la pérennité de liaisons aériennes répondant aux besoins de Limoges et de sa région. L’exemple de Limoges préfigure pour moi ce que doit être une politique de transport aérien au service du désenclavement et du développement économique des territoires. Ces liaisons, dites d’aménagement du territoire, constituent à ce titre une alternative rapide et efficace à de grandes infrastructures beaucoup plus coûteuses et longues à réaliser ».
Les élus du territoire du Limousin avaient sollicité l’aide du Gouvernement pour améliorer la desserte aérienne de leur territoire. Ces demandes font selon le ministère « notamment suite aux recommandations du rapport de Michel Delebarre remis en juillet 2017 sur le désenclavement du Limousin et des territoires limitrophes ». Mais Limoges cherchait aussi une solution au faible trafic des deux lignes vers Paris et Lyon, jugées primordiales mais affectés par des tarifs trop élevés.
L’aéroport Bellegarde a accueilli l’année dernière 309.641 passagers, un trafic en hausse de 6,2% par rapport à 2016. Une croissance attribuée à l’augmentation des vols charters mais aussi au succès des liaisons depuis la Grande Bretagne (avec British Airways, Flybe, Ryanair) qui ont attiré quelque 180.000 clients.

WestJet débarque à Paris

Air journal du 1er/06/2018

La compagnie aérienne low cost WestJet a inauguré hier soir sa nouvelle liaison directe entre Halifax et Paris, sa quatrième destination en Europe.
Depuis le 31 mai et jusqu’au au 26 octobre 2018, la spécialiste canadienne du vol pas cher propose un vol quotidien entre Halifax-Stanfield et l’aéroport de Paris-CDG, opéré en Boeing 737 MAX 8 pouvant accueillir 12 passagers en classe Plus et 162 en Economie. Les départs sont programmés à 22h55 pour arriver le lendemain à 10h00 (durée de vol 6h5), les vols retour quittant la France à 11h20 pour se poser à 13h35 (durée de vol 7h15). WestJet est sans concurrence sur cette ligne ; ASL Airlines France (ex Europe Airpost) avait desservi Halifax au départ de Paris via Dublin jusqu’en 2017.
La demande de vols pour Paris en Nouvelle Ecosse et sur la façade Atlantique du Canada est forte, expliquait lors d’une conférence de presse à Halifax le VP Commercial par intérim de WestJet Tim Croyle, le vol inaugural transportant 174 passager – dont le premier ministre de la province Stephen McNeil. « Traditionnellement, les habitants des provinces maritimes devaient partir vers Toronto puis revoler au-dessus de la Nouvelle Ecosse pour se rendre en Europe. Nous avons réellement lancé le concept de porte vers l’Europe en lançant le St John ‘s – Dublin (en 2014 NDLR), avant d’ajouter des vols vers Glasgow puis le mois dernier vers Londres », a-t-il rappelé.
Outre Paris, WestJet dessert désormais en Europe les aéroports de Londres-Gatwick (depuis Halifax donc, Toronto, Calgary, Edmonton, Vancouver et Winnipeg), Glasgow (depuis Halifax et Toronto) et Dublin (depuis St John’s et Toronto). Rappelons que ses vols sont également proposés en correspondance sur la plateforme WorldWide par easyJet.
WestJet offre en moyenne 765 vols quotidiens vers 92 destinations, dont 43 au Canada, 22 aux États-Unis, 23 au Mexique, Caraïbes, Amérique centrale et donc 4 en Europe. Avec sa filiale Encore, elle propose plus de 100 destinations.

Turkish Airlines vise Banjul, renforce Paris

Air journal du 31/05/2018

La compagnie aérienne Turkish Airlines devait lancer cet automne une nouvelle liaison triangulaire entre Istanbul et Banjul via Dakar. La ligne vers Paris-CDG passera en juillet à 42 vols par semaine.
A partir du 26 novembre 2018, la compagnie nationale turque proposera deux vols par semaine entre sa base à Istanbul-Atatürk et l’aéroport de Banjul-Yundum, opérés en Boeing 737-900ER pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 135 en Economie. Les départs sont programmés selon Airlineroute le lundi à 1h30 (arrivée au Sénégal à 6h10 et en Gambie à 7h50), et le vendredi à 13h30 (arrivée à Dakar à 18h10 et à Banjul à 19h50) ; les vols retour quitteront la capitale de Gambie lundi à 8h45 (arrivée en direct à Istanbul à 18h55) et vendredi à 20h45 (arrivée le lendemain à 6h55). Turkish Airlines sera sans concurrence sur cette route, qui devrait selon la même source être opérée en 737 MAX 8 (16+135) à compter du 1er février 2019.
La compagnie de Star Alliance maintiendra sa fréquence quotidienne vers Dakar lors du lancement de cette nouvelle route, mais la ligne vers la capitale du Sénégal via Nouakchott devrait être réduite à cinq rotations hebdomadaires l’hiver prochain.
Turkish Airlines annonce d’autre part le passage du 1er au 31 juillet de 38 à 42 vols par semaine (soit 6 quotidiens) de sa route entre Atatürk et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, un axe où elle en concurrence avec Air France Joon, Atlas Global et Onur Air (à CDG) ; elle propose aussi une rotation quotidienne entre l’aéroport Sabiha Cokcen et CDG, face à la low cost Pegasus Airlines (entre Sabiha Gokcen et Orly).
Enfin elle renforcera également ses fréquences vers Amman-Queen Alia à partir du 2 juillet, passant de 14 à 17 rotations hebdomadaires, un axe sur lequel elle partage ses codes avec Royal Jordanian Airlines.

Volotea relie Marseille à Minorque et Mykonos

Air journal du 31/05/2018

Un mois après l’inauguration de sa base à Marseille, la compagnie aérienne low cost Volotea a inauguré deux nouvelles liaisons vers Minorque en Espagne et Mykonos en Grèce.
Depuis le 26 mai 2018, la spécialiste espagnole du vol pas cher propose un à deux vols par semaine (mardi et samedi) entre Marseille-Provence et l’aéroport de Minorque, en concurrence avec Iberia Regional. Une offre de 7500 sièges auxquels s’ajoutent les 4750 places de la ligne vers l’aéroport de Mykonos lancée mardi, cette fois sans concurrence. Ces deux routes s’ajoutent aux sept déjà inaugurées par Volotea à Marseille :
– Funchal, depuis le 12 avril, 1 vol par semaine (jeudi) soit plus de 2750 sièges
– Palma de Majorque, depuis le 14 avril, 1 vol (samedi) par semaine, soit 7000 sièges
– Biarritz, depuis le 19 avril, 2 vols par semaine (lundi et jeudi) soit 12.200 sièges
– Caen, depuis le 20 avril, 2 vols par semaine (lundi et vendredi), soit 18.300 sièges
– Corfou, depuis le 21 avril, 1 à 2 vols par semaine (mercredi et samedi), soit 8700 sièges
– Héraklion, depuis le 21 avril, 1 vol par semaine (samedi), soit 6800 sièges
– Santorin, depuis le 25 avril, 1 à 2 vols par semaine (mercredi et mardi), soit 9000 sièges
Volotea opère donc cette année vers 19 destinations au départ de l’aéroport marseillais, dont 4 en France (Biarritz, Caen, Rennes et Strasbourg), 2 en Italie (Naples et Venise), 3 en Espagne (Alicante, Minorque et Palma de Majorque), 2 en Croatie (Split et Dubrovnik), 4 en Grèce (Corfou, Héraklion, Mykonos et Santorin), 1 en Autriche (Vienne), 2 au Portugal (Faro et Funchal), et 1 en République Tchèque (Prague).
« Nous sommes très heureux d’inaugurer ces deux nouvelles lignes après avoir lancé notre nouvelle base. Nous avons reçu un accueil si chaleureux à Marseille, où nous avons réalisé de bons résultats de janvier à avril cette année », déclare Edo Friart, Directeur du Développement International de Volotea dans un communiqué. La low cost a transporté sur les quatre premiers mois de l’année « plus de 36 000 passagers soit 92% de notre capacité. Les lancements de ces liaisons sont de nouvelles perspectives pour Volotea et pour les Marseillais qui pourront bénéficier de vols directs à prix compétitifs, pour partir à la découverte de Minorque et Mykonos », ajoute le dirigeant. Julien Boullay, Directeur Commercial et Marketing d’Aéroport Marseille Provence, annonce de son côté que « le succès de la base inaugurée le mois passé et des 19 lignes proposées par Volotea nous encouragent à envisager de nouveaux développements pour la saison hiver 2018-2019, en ligne avec notre stratégie consistant à relier Marseille et la Provence à toujours plus de destinations européennes ».
En 2018, Volotea a ouvert 58 nouvelles routes pour desservir un total de 293 routes, connectant 78 capitales régionales européennes à travers 13 pays : France, Italie, Espagne, Allemagne, Grèce, Croatie, République Tchèque, Albanie, Portugal, Malte, Autriche, Irlande et Luxembourg. Elle dispose actuellement de 12 bases : Venise, Nantes, Bordeaux, Palerme, Strasbourg, Asturies, Vérone, Toulouse, Gênes, Bilbao, Marseille et Athènes. La low cost opère une flotte de 32 Boeing 717 et Airbus A319, et s’attend à transporter entre 5,7 et 6 millions de passagers en 2018.

Flying Blue propose de compléter ses Miles en cash

Déplacementspro du 31/05/2018

Ce 1er juin marque l’introduction d’une autre nouveauté au sein du programme Flying Blue relifté en avril dernier. Les voyageurs d’affaires peuvent désormais payer une partie du billet prime en cash. Les clients fidèles font face maintenant à un dilemme : vaut-il mieux attendre d’avoir la totalité des points nécessaires pour l’achat d’un billet prime ou utiliser l’option Miles & Cash ?
Flying Blue a été totalement remanié en avril dernier afin d’adopter un système « revenue based » où le voyageur cumule des miles en fonction de la somme dépensée et non la distance parcourue. Le programme de fidélisation d’Air France et KLM s’étoffe ce 1er juin d’un outil supplémentaire : le « Miles & Cash ». Il donne la possibilité de compléter en cash 12,5% ou 25% de la valeur de son billet prime. De plus, le montant par mile acheté varie en fonction de la cabine. Par exemple, pour un billet aller-retour entre Paris et New York. Le coût par mile (CPM) est le plus faible lorsque lorsque le membre complète un billet en cabine Eco car il sera facturé 1 cent €. En Premium Economy, le mile acheté coûtera 1,2 cent €, en Business 1,5 cent € et enfin en La Première, il faudra 2,75 cent € par mile pour compléter votre billet.

Cash & Miles versus l’achat de Miles
Flying Blue continue parallèlement à proposer son offre d’achat de Miles. Selon les calculs de Flight-Report, il est plus intéressant d’utiliser l’option « Cash & Miles »dans le cadre d’un voyage en Economy, Premium Economy ou Business.
A l’inverse, pour les déplacements en Première, il vaut mieux acheter ses miles séparément si le solde de points n’est pas suffisant. Ainsi, dans le cas de la promotion actuelle qui offre +75% de miles acheté, le CPM sera de 1,57 cent € contre 2,75 cent € avec l’option « Miles & Cash ».

Flying Blue face à British et Lufthansa
Le programme de British Airways propose l’option de miles et cash depuis de nombreuses années, le CPM (coût par mile) en Économique et Économique Premium est sensiblement identique à celui de Flying Blue en étant un peu au-dessus du centime d’€, en cabine Affaires. L’option devient en revanche moins intéressante avec un mile facturé entre 2,5 et 3,2 cent € chez la compagnie anglaise contre 1,5 cent € chez Air France KLM. En Première classe, le CPM est plus raisonnable et repart à la baisse chez British Airways alors qu’il double presque chez le couple franco-néerlandais. De plus, l’Executive Club permet de régler jusqu’à 50% de son billet en cash pour les classes Affaires et Première, jusqu’à 60% en Economique Premium et même jusqu’à 65% en Economique. De son côté Flying Blue propose de verser au maximum 25% du montant de la prime en cash et cela quelle que soit la classe de voyage.
Lufthansa et son programme Miles & More de leur côté ne proposent pas l’option Miles & Cash à ses clients fidèle. Une exception existe avec un prêt allant jusqu’à 50 000 miles pour les membres Senator et HON, Toutefois, ils sont facturés au prix d’or de 2,4 cent € le mile.

Utiliser ses miles ou acheter son billet ?
La grande question reste de savoir si il vaut mieux dépenser ses miles, quitte à utiliser l’option « miles & cash » ou de régler son billet. Pour l’hypothèse suivante, nous comparerons le coût d’un billet pour chacune des cabines d’Air France sur un aller-retour Paris – New York et le coût « miles & cash » à 25%. Pour les deux cas de figures il s’agit de tarifs « à partir de ». En cabine Economy, l’aller-retour Paris – New York est disponible actuellement à partir de 425€. En réglant avec vos miles et 25% de cash, il vous en coûtera 33 000 miles et 315€ (taxes et surcharge transporteur comprises) ce qui permet de calculer une valorisation du mile à 0,33 cent €. En Premium Economy, la valorisation du mile est un peu meilleure à 0,45 cent € pour un billet qui vous coutera tout de même 68 200 miles et 599€.
La meilleure affaires est probablement en cabine Business, contre 86 200 miles et 940 € vous pouvez vous offrir un billet qui vous aurez autrement coûté 2303 € soit une valorisation du mile à 1,58 cent €. La cabine La Première souhaite le rester car il vous faudra un montant astronomique de 300 000 miles et 3258€ pour pouvoir voyager dans ces conditions d’exception, ce qui se traduit par une valorisation du mile à 0,93 cent € face au tarif d’appel de 6054€.
Fligth Report résume « Cette nouvelle option Miles & Cash est une bonne nouvelle pour les utilisateurs du programme Flying Blue, cela offre un peu plus de flexibilité pour les voyageurs qui n’ont pas assez de miles ou qui souhaitent en garder pour plus tard. Cependant, il ne faut pas se tromper : en cabine Economy, un mile qui vous sera facturé 1 cent € n’en vaudra en réalité que le tiers lors de son utilisation. En Business le calcul est bien plus juste avec un coût du mile très proche de sa valorisation. Dans tous les cas de figure et du fait du nouveau système en »revenue based », les miles seront toujours moins chers en les achetant qu’en les accumulant à l’occasion de vols ».