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Au sommaire :  

 

  • Chine : timide reprise du trafic aérien domestique 

  • Air France-KLM négocie un prêt massif garanti par Paris et La Haye 

  • Aide au transport aérien : le gouvernement favorise-t-il Air France ?

  • Le trafic passagers divisé par deux en mars 2020 sur les aéroports français

  • Tour-opérateurs et Covid-19 : un accord avec Air France-KLM

  • EasyJet et Covid-19 : des vols disponibles en mai ?

  • Air France-KLM : rapatriements, emprunt et nationalisation

  • Qatar Airways Cargo relance ses opérations de fret en Chine

  • Pont aérien entre Mayotte et La Réunion : mise en place de deux rotations par semaine

  • Lyon Saint-Exupéry : le Rhônexpress suspendu temporairement, les usagers pris en charge en taxi 

 

Chine : timide reprise du trafic aérien domestique

Air-Journal.fr – 5 Avril 2020

Le trafic aérien domestique en Chine a légèrement augmenté en mars par rapport à février mais il reste encore inférieur de moitié au niveau d’avant la crise du coronavirus, a annoncé l’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC).

Le nombre de vols quotidiens a bondi de 20,5% en mars à 6.533, a déclaré Jin Junhao, un responsable de la CAAC. Cela représente cependant seulement 42% des capacités enregistrées avant la mise en place des mesures de restriction pour endiguer la propagation du coronavirus. Selon les principales compagnies aériennes publiques chinoises –Air China, China Southern Airlines et China Eastern Airlines-, les voyageurs font toujours preuve de prudence et réservent à la dernière minute, tandis que les tarifs restent bas et l’occupation des sièges moins importante qu’à l’accoutumée. China Eastern Airlines prévoyait de porter ses capacités sur les vols intérieurs à 40%-50% en mars, mais la demande n’a été que d’environ 30%. 

Quant au trafic international, il est toujours quasiment à l’arrêt. La CAAC a demandé la semaine dernière aux compagnies aériennes chinoises de réduire leurs liaisons internationales à une seule route par pays et de limiter le nombre de vols à un seul par semaine pour éviter une deuxième vague de contagion du virus, venant cette fois de l’extérieur.

 

Air France-KLM négocie un prêt massif garanti par Paris et La Haye

Investir.fr – 6 Avril 2020 

6 milliards d’euros. C’est le montant des prêts que seraient en train d’organiser Paris et La Haye pour éviter le naufrage d’Air France-KLM, dont ils détiennent respectivement 14,3% et 14%. Dans un ciel dépourvu d’avions en raison de la crise eu Covid-19 et des mesures de restriction de déplacements, les appels à l’aide se multiplient de la part des compagnies aériennes : American Airlines a sollicité l’administration Trump pour une aide de 12 milliards, les compagnies thaïlandaises en demandent 16 milliards, quand l’Association internationale du transport aérien chiffre entre 150 et 200 milliards d’euros l’enveloppe globale nécessaire…  A en croire l’agence de presse Reuters, Air France-KLM négocierait donc pour emprunter « plusieurs » milliards sous la forme de crédits garantis par ses deux actionnaires étatiques. Plus exactement quatre milliards d’euros garantis par l’Etat français pour Air France et un emprunt de l’ordre de deux milliards garanti par l’Etat néerlandais pour KLM. « Air France-KLM est une belle entreprise et nous voulons qu’elle reste en l’état, c’est pourquoi nous sommes prêts à la soutenir », a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

Un tel prêt prêt garanti fait partie du panel de mesures dont dispose Paris pour aider la compagnie à traverser les turbulences actuelles, en plus des dispositions déjà adoptées permettant, entre autres, un allègement des coûts fixes, notamment de personnel – les 45.000 salariés d’Air France sont aujourd’hui au chômage partiel, avec des taux qui varient, mais la majorité subit un chômage à 80% – ou un report d’autres charges (impôts ou cotisations). Une cession d’actifs est-elle envisageable ? Et une augmentation de capital ? A priori, non. Air France-KLM n’a pas beaucoup d’actifs non décorrélés au marché aérien à vendre et il paraît bien difficile de céder catering, dont personne ne veut actuellement. Quant à une augmentation de capital, elle n’aurait pas grand sens au cours actuel. 

Ce prêt garanti apporterait une bouffée d’oxygène à Air France-KLM, qui, selon les calculs de Yan Derocles, analyste chez Oddo BHF, brûle de l’ordre de 35 millions d’euros de cash par jour. A la mi-mars, le groupe disposait de quelque 6 milliards d’euros de trésorerie disponible, l’équivalent d’un peu plus de six mois de besoin de financement.

 

Aide au transport aérien : le gouvernement favorise-t-il Air France ?

Air-Journal.fr – 5 Avril 2020

American Airlines réclame 12 milliards à l’administration Trump, 7 compagnies aériennes thaïlandaises demandent une aide de 16 milliards de dollars, Emirates Airlines sauvée coûte que coûte par Dubaï, Lufthansa espère une aide de plusieurs milliards de dollars… Partout dans le monde, les transporteurs aériens, cloués au sol par la pandémie du coronavirus, comptent sur une aide étatique pour redécoller. 

Pour sa part, Air France-KLM mène des discussions avec des banques pour emprunter plusieurs milliards d’euros sous la forme de crédits garantis par les Etats français et néerlandais, qui détiennent chacun 14% du capital du groupe aérien. Selon l’agence Reuters, Air France-KLM pourrait bénéficier d’un emprunt pouvant atteindre 4 milliards d’euros garanti par l’Etat français pour Air France combiné à un emprunt de près de 2 milliards garanti par l’Etat néerlandais pour KLM. « Air France-KLM est une belle entreprise et nous voulons qu’elle reste en l’état, c’est pourquoi nous sommes prêts à la soutenir« , a déclaré le le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.

Mais pourquoi aider seulement Air France ? La question a déjà fait l’objet d’une passe d’armes entre le groupe Dubreuil (Air caraïbes et french bee) et Air France dans les pages du journal La Tribune. La Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) réclame, elle, une aide directe de l’Etats français à l’ensemble du pavillon français.

« L’heure est grave pour l’ensemble des entreprises françaises et pour le consommateur. Mais le pire qui puisse arriver, c’est de sauver les compagnies historiques et de ne pas sauver les compagnies alternatives. Ce serait immoral, inefficace et dangereux. Il n’y a pas de raisons de laisser tomber les transporteurs qui opèrent des vols intérieurs en France, qui desservent les Dom-Tom… Spontanément, j’ai plutôt envie de sauver Corsair, Air Tahiti Nui, Air Austral, Air Corsica et Air Caraïbes avec l’argent public, parce qu’elles permettent au consommateur d’avoir le choix et des prix bas. Avec le retour d’un monopole national, nous ferions un bond dans les années 80, lorsqu’un billet pour les Antilles valait un Smic ou deux ! Sans compter qu’on a déjà un monopole ferroviaire onéreux en France avec la SNCF… » déclare Fabrice Dariot, patron de l’agence de voyages Bourses des vols.

Aux Etats-unis, des associations de défense des consommateurs exigent que l’aide accordée aux compagnies aériennes ne soit pas un chèque en blanc : « Bien que les compagnies aériennes aient maintenant perdu beaucoup d’argent et aient été obligées de modifier leurs plans d’exploitation, elles ont réalisé des milliards de dollars de bénéfices au cours des dernières années. Les compagnies aériennes américaines demandent maintenant des prêts de plus de 50 milliards de dollars, mais avec des bénéfices de plusieurs milliards – et plus de 45 milliards de dollars donnés aux dirigeants et aux actionnaires ces dernières années – on peut se demander comment l’argent est dépensé et pourquoi ces compagnies n’étaient pas préparées pour les jours difficiles« , rappelle l’Association des défenseurs des droits des passagers (APRA).

 

Le trafic passagers divisé par deux en mars 2020 sur les aéroports français

Aerobuzz.fr – 4 Avril 2020

Les premiers chiffres de trafic qui nous parviennent font état d’un recul de plus de 50% du trafic passagers sur les premiers aéroports à diffuser leurs statistiques de mars 2020. 

Il ne s’agit pas encore de résultats globaux de trafic, mais des premiers chiffres que nous avons pu recueillir auprès de trois aéroports en France. La tendance est à une baisse de moitié du trafic passagers. L’aéroport de Brest qui depuis plusieurs mois battait, mois après mois, ses propres records, accuse une chute de -56,72% à 38.739 passagers. L’aéroport breton est fermé aux vols commerciaux depuis le 25 mars 2020, avec depuis le début de la crise un trafic décroissant au fil des jours, surtout depuis le 15 mars. Au final, le nombre des mouvements (603) est en baisse de -48,9%. 

A Montpellier, la chute du trafic passagers est de -57,36% à 61.253 passagers. A Marseille, elle de -54,6% à 329.364 passagers. Le nombre de mouvements est en recul de -41,4% (5.163 mouvements en mars 2020). 

 

Tour-opérateurs et Covid-19 : un accord avec Air France-KLM

Air-Journal.fr – 6 Avril 2020

Le Syndicat des Entreprises du Tour Operating (SETO) a conclu avec le groupe Air France-KLM un accord adaptant aux voyagistes le principe des avoirs déjà pratiqué avec les passagers. 

Après avoir recommandé un report au 15 mai 2020 au plus tôt des voyages à forfait, le SETO poursuit son travail face à la pandémie du nouveau coronavirus. Après la publication de l’ordonnance du 25 mars relative aux avoirs applicables notamment aux forfaits, qui ne s’adressait qu’aux clients, un accord bilatéral a été trouvé avec le groupe franco-néerlandais et notamment avec Air France. Il garantit « une très grande flexibilité aux tour-opérateurs, sur une période de 12 mois. Toute l’activité est couverte », y compris les vols secs et tarifs TO, a déclaré le président du syndicat René-Marc Chikli. « Sans cet accord, nous nous retrouvions avec des billets payés non volés dans les comptes… Là, nous avons une monnaie d’échange », en l’occurrence des avoirs. Il espère que la filiale low cost Transavia va emboiter le pas, tout comme « d’autres compagnies aériennes » qui auraient déjà donné des accords de principe. 

Pour les voyages à forfait en groupe, dans le cadre de vols annulés entre le 1er mars et le 15 septembre pour raison de pandémie, Air France-KLM permet au TO et agences de voyage de réserver un nouveau groupe dans les 12 mois (à partir de la date initiale de voyage) ou de se faire rembourser après 12 mois. Un changement de nom est possible – conformément aux conditions groupe actuelles. Dans le détail, trois cas de figure sont différenciés :

– Pour des départs jusqu’au 30 juin : pas de pénalité d’annulation. Possibilité de report de l’EMD d’acompte sur un nouveau groupe pour un départ jusqu’à 12 mois après la date de voyage initiale.

– Pour des départs du 1er juillet jusqu’à 31 août : pas de pénalité d’annulation si l’annulation est effectuée 60 jours avant le départ. Possibilité de report de l’EMD d’acompte sur un nouveau groupe pour un départ jusqu’à 12 mois après la date de voyage initiale.

– Pour des départs du 1er au 15 septembre: pas de pénalité d’annulation si l’annulation est réalisée avant le 1er juillet. Possibilité de report de l’EMD d’acompte sur un nouveau groupe pour un départ jusqu’à 12 mois après la date de voyage initiale.

S’agissant des voyages à forfait en allotement, dans le cadre de vols annulés entre le 1er mars et le 15 septembre, le calcul des pénalités sera neutralisé des vols annulés sur la période. Le TO/agence peut demander une nouvelle quotation ou de se faire rembourser via le BSP Link. Enfin, pour les voyages à forfait en « TOI » (tarifs TO), toujours dans le cadre de vols annulés entre le 1er mars et le 15 septembre, le TO/agence peut émettre un EMD à valoir sur une nouvelle réservation réalisée dans un délai de 12 mois, avec un changement de nom possible. Puis, se faire rembourser 12 mois après l’émission de l’EMD (en cas de report involontaire). Pour les voyages à forfait en tarif public, dans le cadre de vols annulés, les conditions particulières et évolutives liées à la crise Covid-19 s’appliquent. 

 

EasyJet et Covid-19 : des vols disponibles en mai ?

Air-Journal.fr – 6 Avril 2020 

Le patron de la compagnie aérienne low cost easyJet a annoncé que la suspension des vols durera tout le mois d’avril, des billets vers l’Europe étant en vente en ligne à partir du 1er mai. Les vols de rapatriement vers la Grande Bretagne se poursuivent.

Johann Lundgren, CEO de la spécialiste britannique du vol pas cher, a présenté ses excuses à ses clients le 3 avril 2020, après avoir annoncé l’immobilisation au sol de toute la flotte. Aucun vol ne sera donc proposé en avril « à l’exception des vols de rapatriement », a-t-il déclaré. Mais alors que la suspension des opérations avait été annoncée la semaine dernière « pour une durée indéterminée », la presse du Royaume uni a remarqué que des vols easyJet « vers l’Europe » étaient en vente à compter du 1er mai (à l’instar de TUI ou British Airways d’ailleurs), avec des tarifs à partir de 34,99 livres. Un porte-parole d’easyJet a déclaré à DevonLive : « A ce stade, il ne peut y avoir aucune certitude quant à la date de redémarrage des vols commerciaux, et nous évaluons en permanence en fonction de l’évolution des réglementations et de la demande des clients. Alors que notre équipage est en congé pendant deux mois, nous restons prêts à fonctionner dans ce délai si nous sommes en mesure de le faire. Nous avons un programme d’annulation en place, et nous y travaillons après avoir mis fin aux ventes en avril ». 

Côté vols de rapatriement, Johan Lundgren a rappelé qu’au cours des dernières semaines, easyJet a « travaillé d’arrache-pied pour rapatrier plus de 45.000 clients de toute l’Europe, et nous continuerons de travailler avec les gouvernements pour soutenir l’effort continu visant à ramener les gens chez eux là où cela est nécessaire ». Ses équipes essayent d’atténuer autant que possible les perturbations : « Je suis extrêmement fier de la façon dont tout le monde ici, du personnel du centre d’appels aux équipages, a tout donné à un moment aussi difficile ». 

Rappelons qu’easyJet assure disposer de comptes sains et dit avoir trouvé un accord avec les syndicats britannique pour que son personnel de cabine se mette en congés : l’accord est effectif depuis le 1er avril pour deux mois, les équipages étant payés « 80% de leur salaire moyen grâce au système mis en place par le gouvernement pour maintenir les emplois ». La low cost a notamment salué « la décision de Paris d’inclure tous les employés en contrats (français) dans un mécanisme (d’indemnisation d’activité partielle), ce qui rassure nos 1.700 employés en France ».

 

Air France-KLM : rapatriements, emprunt et nationalisation

Air-Journal.fr – 6 Avril 2020

Les vols de rapatriements de passagers coincés à l’étranger par la pandémie de coronavirus se poursuivent chez les compagnies aériennes Air France et KLM Royal Dutch Airlines. Le groupe négocie des emprunts garantis par la France et les Pays-Bas qui pourraient atteindre 6 milliards d’euros afin de survivre à la crise, mais une éventuelle nationalisation d’Air France ne serait que temporaire selon le ministre français des finances. 

Ce 6 avril 2020 à 6h39, un Boeing 777-300ER d’Air France a quitté l’aéroport de Ho-Chi Minh Ville-Tanh Son Nhat en direction de Paris-CDG, où il est attendu à 15h10, avec à son bord un nombre inconnu de Français et d’Européens. Prévu depuis la semaine dernière, ce vol était apparemment complet selon une habitante de Hanoi qui n’a pas pu le prendre ; l’ambassade de France au Vietnam n’a pas (encore ?) annoncé de vol spécial supplémentaire.

La compagnie nationale française a d’autre part annoncé la mise en place mercredi d’un autre vol de rapatriement vers Buenos Aires : il décollera d’Argentine le 8 avril à 13h30, pour atterrir à Roissy le lendemain à 7h10. Air France rappelle au passage que les vols spéciaux sont gérés directement via les ambassades, « par nos équipes locales en lien avec @francediplo ».

Air France et KLM ont en fin de semaine dernière opéré plusieurs vols de rapatriements de ressortissants européens, par exemple vers Brazzaville et Luanda, vers Delhi ou vers Moscou pour la première, et vers Sydney pour la seconde (le premier d’une série de six).

Côté finances, le groupe Air France-KLM pourrait bénéficier de garanties des deux états sur des emprunts bancaires, à hauteur selon Reuters de 4 milliards d’euros pour la compagnie française et de 2 milliards d’euros pour la compagnie néerlandaise. Une somme qui permettrait de passer la crise du Covid-19, mais ajouterait à une dette atteignant déjà 1,2 milliard d’euros. Certaines sources affirment que le montant des avoirs et autres reports de réservation a déjà atteint 3 milliards d’euros, et les revenus des nouvelles réservations à la reprise de l’activité (a priori en juin) ne devraient être que faibles pendant plusieurs mois. 

Le ministre français des finances Bruno Le Maire a de nouveau promis hier dans le Journal du Dimanche que l’Etat apportera « les moyens financiers nécessaires aussi longtemps que la crise durera » : « Je préfère que nous nous endettions aujourd’hui, en évitant un naufrage, plutôt que laisser détruire des pans entiers de notre économie », a-t-il déclaré, précisant que sur huit jours, ce sont 20 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat qui ont été demandés par plus de 100.000 entreprises. Sans citer Air France dont la m, le ministre dit avoir transmis au Président et au Premier ministre « une liste d’une vingtaine d’entreprises stratégiques fragilisées et des solutions pour les aider : garanties de prêts, montée au capital, recapitalisation, et, en dernier ressort, nationalisation ». Mais dans ce dernier cas, Bruno Le Maire a précisé : « Il ne pourra s’agir que de nationalisations temporaires », et les entreprises bénéficiant de l’aide de l’Etat ne pourront pas verser de dividendes. Le patron d’Air France-KLM Benjamin Smith se serait en outre engagé auprès du ministre à « faire un effort » sur sa rémunération, ses employés au chômage partiel en France ne touchant que 84% de leur salaire…

 

Qatar Airways Cargo relance ses opérations de fret en Chine

Air-Journal.fr – 5 Avril 2020 

Qatar Airways Cargo a repris ses vols à destination de la Chine à compter du 30 mars au moyen d’appareils dédiés au cargo ainsi que des appareils initialement configurés pour le transport de passagers. 

Les vols « cargo only«  à destination de Pékin ont repris le 30 mars, vers Shanghai, Hangzhou et Chengdu le 31 mars, et vers Guangzhou et Chongqing le 1er avril. En temps normal, Qatar Airways Cargo dessert quatre destinations en Chine toute l’année avec des avions 100% cargo (Shanghai-Pudong, Guangzhou, Hong Kong et Macao) et profite également des vols passagers pour acheminer des marchandises en soute. Dans le contexte de la pandémie du coronavirus et ses conséquences, les vols passagers qui avaient été interrompus vont pouvoir reprendre mais sans passager, uniquement avec des marchandises.

Ces vols « cargo only » desservent 6 villes en Chine au total, à savoir Pékin, Shanghai, Guangzhou, Chengdu, Chongqing et Hangzhou. Une capacité de fret supplémentaire est donc ajoutée répondant ainsi à la demande accrue pour l’expédition de produits de première nécessité vers et hors de la Chine continentale en ce moment. Les vols de fret en soute sont effectués sur la base de rotations sous numéros de vol et selon les fréquences précédemment attribuées aux vols commerciaux, sans aucun membre d’équipage ou passager à bord. Ces vols additionnels permettront de transporter 600 tonnes hebdomadaires de marchandises supplémentaires portant ainsi la capacité hebdomadaire total hors de Chine à plus de 1 300 tonnes.

« La compagnie continue ainsi à soutenir la connectivité dans le monde, rétablir la chaîne d’approvisionnement et répondre à la forte demande du marché pour les exportations et les importations de marchandises. Cela comprend notamment le transport de l’aide médicale d’urgence qui est essentielle à la lutte contre la pandémie du coronavirus« , a souligné Qatar Airways dans un communiqué. 

 

Pont aérien entre Mayotte et La Réunion : mise en place de deux rotations par semaine

LeJournalDeMayotte.yt – 5 Avril 2020 

La ministre des outre-mer, Annick Girardin, confirme l’annonce de la Compagnie Air Austral ce vendredi : la compagnie transportera du personnel de santé et du fret sanitaire.

Afin de limiter la propagation du coronavirus COVID-19 à Mayotte, Annick Girardin et le secrétaire d’Etat aux transport, Jean-Baptiste Djebbari, avaient annoncé la suspension des vols commerciaux à destination et depuis Mayotte à partir du 27 mars dernier, ainsi que la mise en place en substitution d’un pont aérien pour avitailler Mayotte en produits sanitaires et alimentaires, permettre les évacuations sanitaires urgentes, et envoyer, le cas échéant, des renforts de personnel soignant.

Le ministère chargé des transports a passé ce vendredi 3 avril un contrat d’affrètement avec la compagnie Air Austral, pour la mise en place de deux rotations par semaine. “Le premier avion, un Boeing 787, est parti samedi après-midi de La Réunion avec à son bord 7 tonnes de fret et 24 personnels de santé”, indique le ministère des outre-mer dans un communiqué. Il pourrait s’agir de la réserve sanitaire demandée par Dominique Voynet, directrice de l’ARS Mayotte.

Dans l’attente de la mise en place de ce pont aérien, le gouvernement avait eu recours à titre transitoire à l’Airbus A330 de la présidence de la République, arrivé mardi 31 mars dernier à Mayotte, qui a pu effectuer depuis un aller-retour entre la Réunion et Mayotte pour acheminer du fret sanitaire et des soignants.

 

Lyon Saint-Exupéry : le Rhônexpress suspendu temporairement, les usagers pris en charge en taxi

Air-Journal.fr – 5 Avril 2020

En raison de la baisse de fréquentation de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry dû à la crise du coronavirus, le service par voie ferrée Rhônexpress desservant l’aérogare lyonnaise est suspendu à partir du 1er avril et jusqu’à nouvel ordre.

Toutefois, la continuité du service public entre la Part-Dieu et l’aéroport est assurée de 6h à 21h par la mise en place d’une offre de substitution en taxi. Les voyageurs munis d’un titre Rhônexpress valide, les usagers détenteurs d’un titre valide Rhônexpress ainsi que les salariés de la plateforme aéroportuaire Lyon Saint-Exupéry peuvent bénéficier de ce nouveau service de navette en taxi. Les détenteurs du pass Rhônexpress doivent, bien entendu, être à jour de leur abonnement. 

Pour être pris en charge, l’usager doit appeler au 04 72 69 02 87 une fois arrivé à une station Rhônexpress. Il doit indiquer l’identifiant de son titre de transport, en retour l’agent de Rhônexpress le met en contact avec l’une des centrales taxi partenaire de Rhônexpress.

L’activité de Lyon-Saint exupéry est quasiment à l’arrêt, avec parfois aucun vol quotidien. Mais la plateforme reste ouverte : « On a aussi une fonction de service public. Il y a toujours des employés sur place et pour les postes qui le permettent du télétravail a été mis en place« , indique l’aéroport. Quelques rares vols commerciaux auront lieu, notamment pour les rapatriements. Les activités de fret, les vols gouvernementaux et l’activité de transports d’organe sont aussi maintenus.