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Au sommaire :

  • Le plus grand aéroport du monde ouvre ses portes à Istanbul
  • Le futur aéroport d’Istanbul rebat les cartes du transport aérien mondial
  • Le nombre de passagers devrait doubler d’ici 2037
  • Aigle Azur relie Lyon à Nantes
  • Toulouse cet hiver : easyJet, Volotea, RAM et Aer Lingus
  • Nice-Côte d’Azur peaufine l’accueil des touristes chinois
  • Air Canada et British Airways ont-ils fixé les prix dans le transport du fret?

 

Le plus grand aéroport du monde ouvre ses portes à Istanbul

Les Echos 29/10/2018

Le président turc inaugurera ce lundi le nouvel aéroport d’Istanbul, qui ambitionne de devenir le plus grand hub aéroportuaire au monde, avec 90 millions de passagers attendus en 2022 et jusqu’à 200 millions en 2029.

C’était un pari fou et il est en passe d’être gagné. Après seulement trois ans et demi de travaux, le président turc Recep Tayyib Erdogan inaugurera ce lundi 29 octobre, la première partie du nouvel aéroport d’Istanbul, en passe de devenir le plus grand aéroport du monde. Construit à partir de rien sur les rives de la mer Noire, à 35 km du centre-ville, par le consortium turc IGA, c’est le projet de tous les superlatifs. D’une superficie totale deux fois supérieure à celle de Roissy-CDG, il remplacera l’actuel aéroport Atatürk et pourra accueillir 90 millions de passagers dans sa phase 1, d’ici à 2022, et jusqu’à 200 millions à l’issue de la phase 2, d’ici à dix ans, avec pas moins de six pistes dans sa version finale.

Plus gros qu’Atlanta, Roissy et Dubaï

De quoi surpasser Atlanta, l’actuel numéro un mondial avec 104 millions de passagers en 2017, mais aussi tous les grands hubs européens – Londres-Heathrow, Roissy-CDG, Amsterdam-Schiphol et Francfort -, ainsi que son modèle, l’aéroport de Dubaï. Et ainsi faire d’Istanbul la principale plaque tournante du trafic aérien entre l’Asie, l’Occident et l’Afrique. Du fait de sa position géographique idéale, à 4 heures de toutes les métropoles d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie centrale, le nouvel aéroport d’Istanbul offrira plus de destinations internationales que n’importe quel autre hub.

Un investissement de 10,2 milliards d’euros

« C’est le plus important projet aéroportuaire jamais réalisé de zéro et le seul nouveau hub d’Europe », souligne le directeur de l’aéroport, Kadri Samsunlu. Il emploiera directement et indirectement plus de 225.000 personnes et représentera, au total, un investissement de plus de 10 milliards d’euros d’ici à 2029, intégralement financé par le consortium privé IGA , qui l’exploitera pendant 25 ans avant d’en restituer la pleine propriété à l’Etat.

Véritable démarrage au 1er janvier

Toutefois, le nouvel aéroport d’Istanbul, dont le nom – potentiellement lourd de sens politiquement – devrait être dévoilé ce lundi, démarrera modestement ce même jour, avec seulement cinq destinations (Ankara, Antalya, Izmir, Bakou et Chrypre-Nord). Car malgré les efforts des 33.000 ouvriers employés sur le site (dont 30 y ont laissé leurs vies), l’aéroport est encore un vaste chantier. Si l’inauguration officielle a été maintenue au 29 octobre, pour coïncider avec le 95e anniversaire de la République de Turquie, le véritable démarrage n’interviendra qu’au 1er janvier 2019, avec le transfert de la totalité du trafic de l’aéroport d’Atatürk, soit plus de 2.000 vols quotidiens et 63,7 millions de passagers l’an dernier.

Un transfert d’une ampleur sans précédent

Une opération d’une ampleur sans précédent, qui va obliger le principal opérateur, Turkish Airlines , à transférer dans la nuit du 30 au 31 décembre, plus de 330 appareils et quelque 30.000 salariés. « Le 1er janvier, il ne restera à Atatürk que le cargo et la maintenance, qui seront transférés ultérieurement, explique un représentant de la compagnie. Une opération de cette ampleur posera des difficultés et aura inévitablement un coût. Mais l’aéroport d’Atatürk est totalement saturé, ce qui freine notre croissance. Le nouvel aéroport va nous permettre d’accélérer notre développement, même s’il va également attirer davantage de concurrents. »

Une opération à risques

A condition que tout se passe comme prévu. Plusieurs opérateurs chevronnés se sont cassé les dents sur des transferts moins ambitieux. A Londres, le déménagement au terminal 5 a valu à British Airways des mois de galère. A Dubaï, le nouvel aéroport de Dubaï attend toujours le transfert de l’activité d’Emirates. Sans parler du nouvel aéroport de Berlin, dont l’ouverture, initialement prévue en 2015, a été reportée à 2022, du fait d’une accumulation de problèmes techniques. La patience des passagers sera probablement mise à l’épreuve, notamment pour rejoindre l’aéroport en bus ou en voiture à travers les embouteillages légendaires d’Istanbul, sachant que la nouvelle ligne de métro n’arrivera pas avant 2020.

 

Le futur aéroport d’Istanbul rebat les cartes du transport aérien mondial

Les Echos 29/10/2018

L’ouverture du nouvel aéroport d’Istanbul va permettre à Turkish Airlines de rivaliser davantage avec les compagnies du Golfe et d’Europe. En revanche, il va priver ADP des bénéfices tirés de l’actuel aéroport Atatürk.

L’inauguration du nouvel aéroport d’Istanbul, ce lundi, ne fera pas que des heureux en Turquie et ailleurs. En ambitionnant de devenir la principale plaque tournante aéroportuaire mondiale, Istanbul va en effet rebattre les cartes du transport aérien, pour les aéroports internationaux comme pour les compagnies aériennes. Avec, à la clef, des gagnants et des perdants.

Turkish Airlines sur un nuage

Le principal bénéficiaire de cet investissement de 10,2 milliards d’euros devrait être Turkish Airlines. L’ex-compagnie nationale, privatisée mais toujours très soutenue politiquement, va pouvoir reprendre sa croissance à deux chiffres, freinée par la saturation de l’aéroport Atatürk et la tentative de coup d’Etat de 2016. Turkish Airlines, dont le trafic devrait atteindre 75 millions de passagers en 2018, dessert déjà plus de 300 destinations à l’international, soit davantage que toute autre compagnie aérienne. Avec l’ouverture du nouvel aéroport d’Istanbul, qui pourra accueillir deux fois plus d’appareils que l’actuel, elle va pouvoir ajouter à sa flotte 40 nouveaux appareils en 2019 et plus d’une centaine d’ici à 2023, pour atteindre 450 avions et 120 millions de passagers.

Disputer la couronne d’Emirates

De quoi permettre à Turkish Airlines de disputer à Emirates le titre de première compagnie à l’international. Mais aussi de continuer à rogner le trafic en correspondance d’Air France-KLM, Lufthansa et IAG. D’autant que contrairement à son modèle du Golfe, qui peine à obtenir des droits de trafic supplémentaires, la compagnie turque bénéficie d’un accès quasi illimité au ciel européen et de son appartenance à la Star Alliance de Lufthansa et United. De plus, contrairement aux compagnies du Golfe, la position géographique d’Istanbul lui permet de desservir 75 % de ses destinations internationales avec des appareils moyen-courriers – Airbus A320 et Boeing 737 – nettement moins coûteux que les gros-porteurs long-courriers qui composent l’essentiel des flottes d’Emirates, Etihad et Qatar Airways.

ADP attend une indemnisation

A l’inverse, le concessionnaire de l’actuel aéroport Atatürk d’Istanbul, le groupe turc TAV et son principal actionnaire le groupe français ADP (pour 49 %), sont les grands perdants. La fermeture d’Atatürk au trafic passagers, un peu plus de deux ans avant la fin de la concession, représentera un manque à gagner important pour TAV et ADP, qui espèrent obtenir une indemnisation de l’Etat turc. En attendant, la contribution de TAV aux bénéfices d’ADP, qui avait atteint 172 millions d’euros en 2017 (dont 63 millions d’exceptionnels) sur un total de 571 millions d’euros, devrait retomber à 70 millions d’euros cette année, selon les prévisions d’ADP.

 

Le nombre de passagers devrait doubler d’ici 2037

DéplacementsPros 26/10/2018

Le secteur aérien a de beaux jours devant lui. En s’appuyant sur les tendances actuelles, l’Association du transport aérien international (IATA) estime que le nombre de passagers pourrait doubler d’ici 2037.

Selon les prévisions de l’IATA, le nombre de passagers aériens va doubler au cours des 20 prochaines années pour atteindre 8,2 milliards de voyageurs annuels.

Pour l’association, cette croissance moyenne de 3,5% par an, sera principalement portée par « le déplacement accru vers l’Est du centre de gravité de l’industrie ».
Ainsi au milieu des années 2020, la Chine devrait ravir aux USA le titre de plus grand marché d’aviation au monde (défini en fonction du trafic à destination, en provenance et à l’intérieur du pays). Par ailleurs, l’Inde prendra la troisième place après les États-Unis, surpassant le Royaume-Uni vers 2024.

En Europe, le taux de croissance annuel sera de 2,0%. Le ciel européen devra ainsi gérer 611 millions de passagers de plus en 2027. Le marché total de la région comptera alors 1,9 milliard de voyageurs.

L’Association prévient toutefois que les perspectives de croissance du transport aérien et les bienfaits générés par l’aviation pourraient être amoindris si des mesures protectionnistes sont mises en place par les gouvernements.
« L’aviation est en croissance, et cela procure d’énormes bienfaits à l’échelle mondiale. Si le nombre de passagers double d’ici 20 ans, cela pourrait soutenir 100 millions d’emplois dans le monde. Deux choses importantes ressortent de la prévision de cette année. D’abord, nous assistons à une redistribution géographique du trafic aérien mondial vers l’Est. Ensuite, nous prévoyons un impact négatif considérable sur la croissance et les bienfaits de l’aviation si des mesures protectionnistes rigoureuses et restrictives sont mises en place », a expliqué Alexandre de Juniac, directeur général et chef de la direction de l’organisation.

 

Aigle Azur relie Lyon à Nantes

Air Journal 2910/2018

La compagnie aérienne Aigle Azur a inauguré hier une nouvelle liaison entre Lyon et Nantes, sa seule sur le marché domestique.

Depuis le 28 octobre 2018, la compagnie française propose douze vols par semaine entre sa base à Lyon-Saint Exupéry et l’aéroport de Nantes-Atlantique, opérés en Airbus A320 de 180 sièges en une classe. Les vols sont programmés du lundi au vendredi à 6h40 et 18h50 (arrivées à 8h00 et 20h10), les vols retour quittant Nantes à 8h50 et 21h00 (arrivées à 10h00 et 22h10). Seul le vol du matin est proposé le samedi, et celui du soir le dimanche. Aigle Azur est en concurrence sur cet axe avec HOP! Air France et la low cost easyJet.

La compagnie aérienne souligne que les horaires de cette nouvelle liaison permettent des allers-retours dans la journée pour les voyageurs d’affaires. Les passagers ont le choix entre plusieurs options de services additionnels pour agrémenter leur voyage, telles que le choix du siège, la possibilité de voyager avec ou sans bagage, l’option « Buy on Board », la possibilité de réserver une location de voiture, un taxi et/ou un hôtel avec les partenaires d’Aigle Azur. L’aller-simple Lyon-Nantes est proposé à partir de 37€ TTC.

Deux A320 sont basés à Lyon, où Aigle Azur proposait déjà des vols vers Alger, Constantine, Oran et Sétif. Il s’agit en revanche de sa première ligne à Nantes. « L’ouverture de cette nouvelle route domestique nous permet d’optimiser notre réseau, notre productivité et d’accroître notre zone de chalandise au cœur la région lyonnaise», déclarait Frantz Yvelin, président de la compagnie au cours d’une conférence de presse à Lyon le mois dernier.

Ce lancement sur le réseau domestique s’inscrit dans la stratégie de développement global d’Aigle Azur, qui s’est également lancée sur le long-courrier (avec Sao Paulo le 5 juillet et Pékin en septembre) et a d’autre part augmenté à Paris-Orly le nombre de fréquences vers Berlin à 8, et vers Milan à 2.

 

Toulouse cet hiver : easyJet, Volotea, RAM et Aer Lingus

Air Journal 28/10/2018

Le programme automne-hiver à l’aéroport de Toulouse-Blagnac est en hausse de 2,2% par rapport à l’année dernière, avec de nouvelles liaisons lancées par la compagnie aérienne low cost easyJet vers Liverpool et Ténériffe, par Volotea vers Lanzarote, par Royal Air Maroc depuis Marrakech et par Aer Lingus depuis Dublin.

Un total de 74 destinations directes et plus de 5,5 millions de passagers sont proposés à Toulouse cet hiver, avec une progression « sensiblement identique » sur le réseau national régulier (+2,7% avec 2.719.262 sièges) et sur l’international régulier (+2,2% avec 2.278.612 sièges), au détriment de l’offre charter (-29,1% avec 25.666 sièges). L’offre low cost progresse de 1,9%, grâce aux nouvelles lignes d’easyJet et ses fréquences supplémentaires sur Nice (+2 à 3 vols par semaine), Nantes (+1 vol le jeudi) et Lyon (+1 vol le samedi), ainsi que Volotea avec l’ouverture de Lanzarote. L’offre des compagnies traditionnelles progresse également (+2,8 %), grâce à HOP! Air France qui renforce sa desserte de la province, ainsi que Lufthansa (+5 vols hebdomadaires sur Francfort) et Iberia (+4 à 6 vols hebdomadaires sur Madrid).

Si la fin de l’été « éveille en vous la promesse d’atmosphères particulières, de ciels tourmentés et de balades vivifiantes dans une nature à couper le souffle, Dublin, la nouvelle destination du programme Automne-Hiver, répondra à toutes vos attentes », déclare le gestionnaire de l’aéroport toulousain. Plus celle-ci : la ligne desservie par Aer Lingus (3 à 4 vols par semaine selon la période) est un visa pour s’en aller vivre le Tournoi des 6 Nations et la coupe d’Europe de rugby sous d’autres latitudes. Dernier atout de cette ligne, l’accès au hub dublinois d’Aer Lingus vers trois grandes villes américaines (New York, Boston et Chicago), à des tarifs très avantageux. Autre nouveauté de l’automne : l’ouverture de la ligne easyJet vers Liverpool, « pèlerinage incontournable pour les fans des Beatles… et du club de football, dont l’ambiance du mythique stade d’Anfield fait frissonner le monde du ballon rond depuis des décennies ». Les salariés de la filière aéronautique emprunteront cette même ligne (4 vols par semaine) pour sa proximité avec Chester et son usine de fabrication d’ailes d’Airbus.

« Ces émotions nordiques digérées, vous dégusteriez volontiers une tranche de plein soleil ? En route pour les saveurs et senteurs de Marrakech, qui abrite la plus grande médina du Maghreb, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO ».

Les nombreux Toulousains adeptes de cette destination, desservie jusqu’alors par Royal Air Maroc, auront désormais le choix de leur transporteur grâce à l’arrivée d’easyJet (3 vols par semaine) et la promesse de tarifs plus attractifs, en raison de cette nouvelle concurrence sur la ligne. Plus à l’ouest, ce sont les Canaries qui vous tendent les bras. Tenerife, avec easyJet (2 vols par semaine) qui vient concurrencer Volotea déjà présent, et Lanzarote, avec Volotea (1 vol par semaine) qui complète sa palette de destination sur les Canaries (Fuerteventura et Las Palmas). Une offre décidément conséquente pour cet archipel de l’Atlantique, très bien desservi cet hiver au départ de Toulouse.

« L’offre automne-hiver est diversifiée, avec de belles suggestions aux voyageurs qui profitent de la saison froide pour découvrir d’autres horizons », indique Philippe Crébassa, président du directoire d’Aéroport Toulouse-Blagnac. « Ce programme débute dans une période où l’on va améliorer considérablement nos services aux passagers : début décembre, une grande zone de commerces et restauration ouvrira ses portes dans les Halls C et D, en même temps qu’un hôtel 4* connecté à l’aérogare. Cet établissement, exploité par NH Hôtels, permettra à ceux qui viennent de loin de séjourner à l’aéroport la veille de leur départ, sans plus se soucier des transports. C’est un confort inégalé pour prendre l’avion sans stress, cet hiver, au départ de Toulouse. »

 

Nice-Côte d’Azur peaufine l’accueil des touristes chinois

Air Journal 28/10/2018

Dans le prolongement des diverses actions déjà menées depuis deux ans pour améliorer la qualité d’accueil des touristes chinois se rendant sur la Riviera, l‘aéroport Nice-Côte d’Azur s’est doté d’une hotline en chinois sur le réseau WeChat.

Très populaire en Chine avec plus d’un milliard de comptes d’usagers actifs, WeChat permet de répondre en quasi-temps réel aux interrogations des Chinois intéressés par la destination ou déjà arrivés sur la Riviera. Ce chat en chinois est géré conjointement par les équipes de l’aéroport et par une société externe, Europass, spécialisée dans la gestion des réseaux sociaux. « La hotline sera en capacité de répondre en quasi- temps réel à 80% des questions posées, avec un léger décalage pour la majorité des autres et dans un délai maximum de 48 heures sinon« , affirme le gestionnaire de Nice-Côte d’Azur.

WeChat vient enrichir la palette d’outils déjà proposée par la plateforme niçoise, par ailleurs déjà présente sur le réseau social chinois Weibo. Ainsi, à leur arrivée à Nice, les touristes chinois, aussitôt que leur smartphone aura détecté le réseau wifi haut-débit de l’aéroport, auront accès à un site en mandarin leur délivrant les informations de première nécessité : horaires des vols, moyens de transports pour gagner le centre-ville, modalité de détaxe ou encore référencement des sites touristiques. Il est prolongé par une application de conciergerie répondant aux différentes questions des visiteurs. Dans les salons, des nouilles chinoises et des tablettes connectées au quotidien China Daily sont mises à leur disposition. Dans les magasins duty-free, le paiement via l’application WeChat Pay est par ailleurs disponible depuis le mois de juillet. Enfin, des stands d’accueil dotés de bornes interactives, répartis dans chacun des terminaux où la signalétique s’affiche désormais en mandarin, viennent compléter ce dispositif d’hospitalité.

« L’aéroport Nice-Côte d’Azur est un point d’entrée à taille humaine sur la France et les pays alentours (Monaco, Italie, Espagne, Suisse). Pour parfaire l’accueil de nos visiteurs chinois arrivant pour la première fois en Europe, nous avons jugé indispensable d’améliorer notre communication et de fluidifier aux mieux leur passage. L’aéroport Nice-Côte d’Azur est désormais fin prêt pour accueillir les passagers chinois d’une liaison directe sur la Chine « , explique Dominique Thillaud, président du directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur.

En l’attendant, l’aéroport niçois a déjà enregistré en 2017 une croissance de 17% du nombre de passagers chinois accueillis, soit 73 000 passagers. Le potentiel de développement est important, le comité régional du tourisme estimant à 25% le nombre de touristes chinois gagnant la côte d’Azur via l’aéroport. A Nice, la fréquentation des touristes chinois augmente de 15% à 20% par an, avec un niveau record en 2017 de 110 000 séjours, plaçant la Chine à la huitième place des pays émetteurs de voyageurs vers la Côte d’Azur.

 

Air Canada et British Airways ont-ils fixé les prix dans le transport du fret?

Radio Canada 25/10/2018

La Cour suprême du Canada ouvre la voie à l’action collective intentée contre Air Canada et British Airways par trois entreprises pour fixation des prix dans le transport de marchandises..

La Cour suprême a rejeté la requête d’Air Canada, qui tentait de faire annuler une décision de la Cour d’appel de l’Ontario. Le tribunal ontarien avait statué il y a un an que l’action collective pouvait inclure des demandeurs étrangers, même si la poursuite est instruite en Ontario.

Selon l’action collective, amorcée il y a dix ans, il y aurait eu collusion entre les principales compagnies aériennes impliquées dans le transport aérien de marchandises dans le monde, entre 2000 et 2006, pour s’entendre sur les tarifs à appliquer aux clients.

Linda Visser, avocate des plaignants, a déclaré que des ententes, totalisant plus de 29 millions de dollars, avaient déjà été conclues avec les 14 autres défendeurs, mais pas avec Air Canada et British Airways.
« Du point de vue de l’accès à la justice, il s’agit d’une décision importante, car peu de juridictions disposent de régimes d’actions collectives. Et souvent, ces types de réclamations n’ont pas de valeur économique sur une base individuelle », a fait valoir Mme Visser.
Selon Mme Visser, l’action collective implique des dizaines de milliers de membres du recours, dont beaucoup sont des exportateurs et des transitaires, qui expédient par avion toutes sortes de marchandises, allant des fleurs aux animaux de zoo.
Les trois plaignants dans l’action collective sont Airia Brands, de l’Ontario, Startech.Com, du Royaume-Uni, et Quick Cargo Service, de l’Allemagne.

Air Canada a refusé de commenter, affirmant que l’affaire était devant les tribunaux.

« Cette cause confirme que les tribunaux ontariens sont un endroit où les demandeurs étrangers du monde entier peuvent venir et engager des actions collectives », a affirmé Ranjan Agarwal, avocat spécialisé en action collective chez Bennett Jones.
« Cela dure depuis longtemps et cela pourrait encore durer beaucoup plus longtemps. Mais maintenant que les accusés ont perdu leur grand combat pour la juridiction, et compte tenu du fait que l’affaire a été « certifiée », a obtenu le feu vert d’un juge d’instance inférieure, il y aurait lieu de croire que cela mènera à un règlement », a-t-il affirmé.

En 2012, Air Canada a payé 8 millions, sans admettre de responsabilités, dans le cadre d’une entente à l’amiable aux États-Unis sur une action collective à la suite d’allégations de tarification anticoncurrentielle du fret aérien.

En mars 2017, la Commission européenne a infligé une amende de 30 millions à Air Canada, 11 compagnies aériennes ont été mises à l’amende pour un total de 1,2 milliard, pour avoir prétendument organisé un cartel de fixation de prix pour les suppléments carburant et sûreté entre 1999 et 2006.

Un appel doit être entendu devant la Cour de justice de l’Union européenne.
Des enquêtes antérieures menées par le département de la Justice des États-Unis et le Bureau de la concurrence du Canada sur des allégations de fixation des prix se sont conclues sans accusation.

Au 31 décembre 2016, Air Canada avait mis de côté 17 millions « relatifs aux réclamations en suspens », selon un document de la direction sur les finances de la compagnie.
Parmi les accusés qui ont conclu des ententes, Air France, KLM et Deutsche Lufthansa AG ont payé les plus lourds montants, soit 6,5 millions et 6,2 millions respectivement, selon le cabinet d’avocats Siskinds, qui représente les plaignants.