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Au sommaire :

  • Climat : 93 parlementaires soutiennent les vols domestiques
  • La France envisage d’obliger les compagnies aériennes à utiliser des biocarburants
  • L’aéroport Saint-Exupéry relié à Lyon par deux lignes de bus à la rentrée
  • ADP investit dans un projet de dirigeable cargo
  • Belgique : Ryanair condamnée à dédommager des passagers pour des vols annulés
  • Lufthansa et Eurowings sous la menace d’une grève PNC
  • Programme de fidélité : Air France-KLM et Accor renforcent leur partenariat
  • AIR EUROPA continue son expansion vers l’Afrique du Nord et l’Amérique Latine
  • A Roissy, un agrandissement controversé
  • 10.Les 3 dossiers prioritaires de Selectour (d’ici à la fin de l’année)

 

Climat : 93 parlementaires soutiennent les vols domestiques

La Tribune 23/06/2019

« Ne jetons pas l’anathème » sur les vols domestiques: 93 parlementaires de divers bords politiques défendent ce mode de transport qu’ils considèrent comme « une nécessité vitale »pour certains territoires « éloignés des métropoles« , dans une tribune au Journal du Dimanche.

« Certains de nos territoires sont en effet victimes d’un enclavement qui handicape leur développement. Les lignes aériennes interrégionales, en particulier celles qui les relient à Paris, sont souvent le seul moyen de leur éviter un isolement mortifère, faute de dessertes routières et ferroviaires adaptées à notre époque », écrivent ces élus de gauche, de droite, du centre et de la majorité.

Ils s’insurgent contre des initiatives de députés de gauche et LREM qui avaient tenté en vain de faire adopter des mesures visant à taxer le transport aérien durant l’examen du projet de loi sur les mobilités, approuvé par l’Assemblée nationale mardi en première lecture. Approuvé auparavant par le Sénat, le texte doit faire l’objet courant juillet d’une tentative de conciliation entre les deux chambres en vue d’adopter une version commune.

« Nous privilégions l’écologie incitative plutôt que punitive »

« Honte de prendre l’avion (« flygskam »), amendement à la loi d’orientation des mobilités prévoyant d’augmenter la taxe sur le kérosène et le taux de TVA sur les billets d’avion, proposition de loi visant à interdire les vols domestiques lorsqu’il est possible de prendre le train avec un temps supplémentaire de deux heures et demie ou moins… Ces dernières semaines, nous assistons, interloqués, à une multiplication des attaques contre l’avion », affirment les parlementaires.

« Qu’il n’y ait pas de méprise, nous ne sommes les représentants d’aucun lobby. Nous avons conscience de l’importance de changer nos modes de transport et de consommation pour lutter contre le réchauffement climatique… mais privilégions l’écologie incitative plutôt que punitive », poursuivent-ils.

Ces députés et sénateurs suggèrent plutôt d’aider le secteur aérien « à adopter une stratégie bas carbone en développant la recherche sur l’hydrogène et le biokérosène ».

« C’est précisément à ces fins qu’une mission d’information parlementaire sur le transport aérien et l’aménagement des territoires a été lancée en mai dernier », soulignent-ils.

 

La France envisage d’obliger les compagnies aériennes à utiliser des biocarburants

La Tribune 21/06/2019

Le renforcement de la contribution du transport aérien à la lutte contre le réchauffement va se traduire progressivement par une hausse du coût du transport aérien français. Alors que le gouvernement français appelle à la mise en place d’une taxation à l’échelle européenne, la ministre des transports, Elisabeth Borne, envisage par ailleurs d’obliger les compagnies aériennes à utiliser un certain pourcentage de biocarburants dans le kérosène pour tous les vols au départ de France. La Norvège a lancé le mouvement. En 2020, les réservoirs de tous les avions au départ du pays devront contenir 0,5% de biocarburant, avec un objectif d’augmentation au cours des prochaines années.

C’est ce qu’a indiqué la ministre des Transports, Élisabeth Borne, lors d’un entretien jeudi 20 juin au Salon du Bourget, avec quelques journalistes, au cours duquel elle a évoqué des pistes pour parvenir à diminuer de moitié les gaz à effets de serre de l’aviation d’ici à 2050.

« A priori, nous allons faire comme nous avons fait dans les transports terrestres avec une obligation d’incorporation (…) », a-t-elle indiqué.

Développer les biocarburants

L’objectif est double : le premier vise à accélérer le développement des biocarburants aéronautiques. Élisabeth Borne entend réviser à la hausse les objectifs de la feuille de route élaborée jusqu’ici, qui tablait sur un taux d’incorporation de biocarburant dans l’aviation de 2% en France en 2025 et 5% en 2030.

« Ce n’est pas suffisant. Le secteur est prêt pour avoir une part plus importante », a-t-elle assuré, en insistant sur le fait que « cette filière doit produire des biocarburants de deuxième génération, sans mordre sur les surfaces agricoles. »

Regroupant plus de 250 compagnies aériennes dans le monde, l’association internationale du transport aérien (IATA) vise un objectif de 5% de biocarburants en 2025.

Créer une filière

Le second objectif est de créer une filière biocarburants aéronautiques dans l’Hexagone.

« Comme dans le transport terrestre, une obligation d’incorporation est le seul moyen de créer une filière de biocarburants », a-t-elle indiqué.

Une consommation obligatoire permettrait en effet aux pétroliers de produire des biocarburants pour l’aviation en étant certains qu’ils seront achetés par les compagnies aériennes. Et par conséquent de créer un marché qui n’existe pas aujourd’hui. Sans obligation, les compagnies aériennes ne les achètent pas aujourd’hui, en raison de leur coût qui engendrerait, pour celles qui décideraient de franchir le pas, un déficit de compétitivité par rapport aux compagnies qui resteraient au kérosène. Les biocarburants sont en effet deux à cinq fois plus chers que le kérosène.

Avec un tel surcoût, ce système s’apparente dans les faits à une taxe mais présente l’avantage d’avoir un impact direct sur l’environnement. Ce qui est mieux qu’une énième taxe dont l’utilisation de la recette est floue.

Alors que les compagnies aériennes et les pétroliers demandent un soutien public en rappelant que « tous les nouveaux carburants, toutes les nouvelles filières ont bénéficié d’accompagnements publics », la ministre des Transports a botté en touche en rappelant que l’État participait à la recherche, à travers le Conseil pour la recherche aéronautique civile (Corac).

Taxation européenne

Si le gouvernement a refusé l’idée d’une taxe sur le kérosène sur les seuls vols intérieurs au motif qu’elle risquait de créer des distorsions de concurrence avec des compagnies étrangères comme Easyjet, Volotea ou Ryanair – lesquelles, entre deux vols intérieurs, auraient pu programmer une rotation vers un pays limitrophe pour y faire le plein -, il n’a pas renoncé pour autant à un renforcement de la taxation au niveau européen. Si celle-ci logera tous les acteurs européens à la même enseigne, il renchérira néanmoins le coût du transport aérien et aura probablement un impact négatif sur la croissance du trafic.

Plutôt qu’une taxe sur le kérosène jugée trop complexe sur le plan opérationnel, Élisabeth Borne évoque l’idée d’une taxe sur les passagers sur le modèle de la taxe de Solidarité ou de l’Air Passenger Duty britannique. En effet, la ministre imagine plutôt « quelque chose qui ressemblerait à la taxe sur le passager, que nous avons tous en Europe, mais pas de manière harmonisée ». La ministre des Transports se veut vigilante par rapport aux différences de taxation du secteur aérien en Europe.

« La Suède et les Pays-Bas se veulent exemplaires en voulant taxer les billets d’avions, mais ce sont les pays où les taxes et redevances sont les plus basses », a-t-elle redit.

Contrairement à ce que souhaitent les compagnies aériennes, le produit de cette nouvelle taxe ne devrait pas être réinjecté dans le transport aérien mais plutôt, comme cela va être le cas pour l’excédent de la taxe de Solidarité, dans le financement des transports terrestres : « Investir dans le ferroviaire n’est-il pas une contribution à l’environnement ? », a répondu Élisabeth Borne à la question concernant l’utilisation du produit de cette nouvelle taxe.

Pour la ministre, cette accélération du développement des biocarburants doit constituer la première marche à franchir pour atteindre l’objectif fixé par le secteur de réduire de 50% les émissions de CO2 d’ici à 2050 par rapport à 2005, avant d’imaginer des technologies de rupture comme les avions hybrides utilisant de l’électricité alimentée par de l’hydrogène. « Cela me semble une bonne piste ».

 

L’aéroport Saint-Exupéry relié à Lyon par deux lignes de bus à la rentrée

Air Journal 23/06/2019

Sytral, opérateur du réseau de transports en commun TCL, a annoncé le lancement en septembre prochain de deux lignes de bus pour desservir l’aéroport lyonnais Saint-Exupéry, offrant aux usagers une alternative à la ligne de tram Rhônexpress.

Les deux lignes de bus seront appelées 1Ex et 28, la première sera reliées au métro D à Grange Blanche et la deuxième au métro A à Vaulx-en-Velin La Soie. Le prix d’un trajet du centre-ville à l’aéroport (ou dans le sens inverse) coûtera 1,90 euro, soit le prix d’un simple ticket TCL (l’abonnement mensuel TCL sera aussi valide). Un tarif beaucoup bien moins cher que l’aller Rhônexpress vendu actuellement à 16,30 euros !

« Le tracé exact des lignes et le lieu précis des arrêts sont encore à l’étude », a indiqué Fouziya Bouzerda, présidente de Sytral, au site 20Minutes. Toutefois, chaque trajet devra durer un peu plus d’une heure et chaque ligne est assurée par un ou deux bus par heure en période creuse et 3 à 4 en heures de pointe en semaine, selon 20Minutes

Sytral a pu confirmé l’ouverture des deux lignes de bus après que le tribunal administratif de Lyon a rejeté, le 13 juin 2019, une requête pour concurrence déloyale déposée justement par Rhônexpress afin d’empêcher leur mise en place. 

 

ADP investit dans un projet de dirigeable cargo

Air Journal 23/06/2019

A l’occasion du Salon du Bourget, ADP Ingénierie, filiale du Groupe ADP (Aéroports de Paris), a signé un protocole d’accord dans la perspective d’un partenariat de long terme avec FLYING WHALES, une entreprise française qui a développé un dirigeable géant doté d’une capacité d’emport de 60 tonnes.

Ce dirigeable de FLYING WHALES est baptisé LCA60T (Large Capacity Airship 60 tons). Conçu en premier lieu pour répondre aux besoins de l’Office National des Forêts pour l’extraction de bois en zone difficile d’accès, le LCA60T a vocation, grâce à ses capacités de chargement et déchargement en vol stationnaire, à apporter des réponses aux nombreux problèmes de logistique et d’enclavement à travers le monde. Cette solution permet de s’affranchir des contraintes au sol pour le transport de point-à-point de charges lourdes ou volumineuses avec une très faible empreinte environnementale. FLYING WHALES développe parallèlement FLYING WHALES Services, la société d’opération des LCA60T.

L’enjeu de ce futur partenariat entre Groupe ADP et FLYING WHALES est de concevoir environ 150 bases de dirigeables LCA60T, destinées aux transports à bas coûts et de point-à-point de charges lourdes et volumineuses. Ces bases ont vocation à être déployées en France et à l’international, en particulier sur le continent américain (depuis le Québec) et en Asie (depuis la Chine). Par ailleurs, le Groupe ADP envisage une prise de participation au sein du capital de FLYING WHALES.

Dès 2017, ADP Ingénierie a conseillé FLYING WHALES sur une mission d’études sur le choix et l’implantation des premières bases d’opération de FLYING WHALES Services en région Auvergne Rhône-Alpes. Les capacités d’accompagnement et de pilotage des projets d’implantation et d’exploitation de plates-formes aéroportuaires développées par ADP Ingénierie à l’international, vont appuyer le projet de déploiement des bases de FLYING WHALES. Cette dernière souhaite bénéficier de l’expertise d’ADP Ingénierie afin d’identifier et prendre en compte les enjeux techniques, règlementaires, environnementaux et sociétaux pour ses bases, mais aussi le cas échéant sur la reconversion et l’exploitation de plates-formes aéroportuaires existantes.

 

Belgique : Ryanair condamnée à dédommager des passagers pour des vols annulés

Air Journal 22/06/2019

Le tribunal de Charleroi a condamné hier Ryanair à dédommager les sociétés Happy Fligts et AirHelp, qui représentent de nombreux passagers, dans le cadre de vols annulés à l’automne 2017.

La low cost irlandaise se voit contrainte d’indemniser 377 passagers dans 83 dossiers soumis par Happy Fligts et AirHelp, pour un total de 105.126 euros. Les frais de justice sont également à la charge de la compagnie aérienne.

Le conflit opposait depuis plusieurs mois Happy Fligts et AirHelp, deux sites spécialisées dans la récupération d’indemnités et de dédommagement, à Ryanair. Au total, 173 dossiers  présentés par Happy Fligts et AirHelp doivent être examinés par le tribunal, ce qui représente 592 passagers lésés. Aussi, d’autres jugements sont attendus la semaine prochaine pour 18 autres dossiers et en août pour les 72 restants.

« Comme il est question d’une loi européenne, cette décision constitue également un précédent important pour les affaires judiciaires dans toute l’Europe« , a estimé le cabinet des avocats De Groote-De Man qui rerésente Happy Fligts et AirHelp. Ryanair avait refusé de dédommager les passagers impactés sous prétexte que ces annulations étaient dues à des grèves qui sont indépendantes de la volonté de la compagnie aérienne.

 

Lufthansa et Eurowings sous la menace d’une grève PNC

Air Journal 21/06/2019

Le syndicat UFO représentant les hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne de la low cost Eurowings organise la semaine prochaine un vote sur le principe d’une grève cet été, avec des revendications allant des mesures d’économies aux pensions en passant par le temps de repos sur le long-courrier. Lufthansapourrait aussi être touchée.

Les négociations entre le syndicat de PNC et la direction de la compagnie nationale allemande « sont rompues depuis la semaine dernière », a déclaré un membre d’UFO, dont le vice-président Daniel Flohr souligne qu’elle a « réussi à faire escalader délibérément les conflits salariaux ». Un vote sur le principe d’une grève dès le mois de juillet sera donc organisé dès la semaine prochaine chez les PNC d’Eurowings et Germanwings, le scrutin devant durer environ 15 jours. Il faudra attendre encore un peu pour qu’UFO décide de la marche à suivre en ce qui concerne le personnel de cabine de Lufthansa, où les revendications sont essentiellement salariales.

La compagnie allemande a rejeté les menaces d’UFO, l’accusant de ne pas avoir présenté de « revendications concrètes » – et mettant en cause la légitimité du syndicat suite à un scandale de corruption interne. Lufthansa pourrait aller en justice en cas de préavis de grève en pleine période estivale.

Après avoir revu ses prévisions de résultat à la baisse, Lufthansa tiendra lundi un comité d’entreprise extraordinaire à Bruxelles, au siège de la filiale Brussels Airlines désormais intégrée dans Eurowings qui présentera aux syndicats de nouvelles mesures d’économies.

 

Programme de fidélité : Air France-KLM et Accor renforcent leur partenariat

Déplacements Pros 21/06/2019

Les groupes Accor et Air France-KLM renforcent leur partenariat en proposant à leurs clients fidélisés un double système de récompense inédit dans le secteur européen du voyage. Frédéric Kahane, directeur du programme Flying Blue d’Air France et Ian Di Tullio, Senior vice-président Guest du groupe Accor expliquent tout à déplacementspros. 

C’est un partenariat entre deux géants français présents dans le monde entier. Des liens de longue date entre les deux groupes qui franchissent ainsi un nouveau pas en renforçant leur coopération. Désormais, avec ce double système de récompense, les Miles s’accumulent à chaque séjour à l’hôtel et les Points lors de chaque vol. Ainsi, pour chaque euro dépensé en vol opéré par Air France-KLM, le voyageur gagnera 0,5 Point en supplément des Miles habituellement attribués. Chaque euro dépensé pour une nuitée dans un hôtel Accor participant au programme équivaut à 1 Miles de récompense en plus des Points traditionnellement attribués. De plus, les voyageurs ont désormais la possibilité de convertir leurs récompenses pour plus de possibilités: 4000 Miles Flying Blue équivalent à 1000 Points Rewards. Dans le sens inverse, le voyageur devra cumuler 2000 PointsRewards au minimum avant de pouvoir les convertir en 1000 Miles.  
En récompensant les voyageurs les plus fidèles à chaque étape du voyage, les deux groupes génèrent plus de possibilités et de flexibilité dans leurs programmes de fidélisation. Pour en profiter, les membres doivent relier leurs deux comptes sur le site www.flyingblue.com ou sur le site Le Club AccorHotels.  

 « Ce partenariat est quelque chose d’unique en Europe », explique Frédéric Kahane d’Air France. « Nous franchissons une nouvelle étape dans notre relation avec le groupe Accor et c’est aussi une occasion en or de lier deux acteurs majeurs ».  A l’unisson, Ian Di Tullio (Accor), ajoute que « ce partenariat équilibré offre aux clients des deux groupes un choix plus large avec plus de bénéfice dans la conversion des points gagnés ». 

Une ambiance au beau fixe

Les deux hommes sont joyeux. On sent que l’entente est franche et les relations cordiales, pour ne pas dire amicales. « Nous avons d’abord du relever un challenge technique pour relier nos deux systèmes », explique Frédéric Kahane, « cela nous donne envie d’aller plus loin. » 
« Une belle aventure », ajoute Ian Di Tullio, « la clé pour y arriver, c’est la vraie dynamique que nous avons développé entre les équipes de nos deux groupes. » 
On comprend que les choses ne sont pas figées, que le programme continuera de s’enrichir au fil du temps « afin de proposer une offre la plus large possible », précise Ian Di Tullio. « C’est un outil de fidélisation qui correspond à une attente » indique Frédéric Kahane. « Avant même d’avoir annoncé officiellement le renforcement de nos programmes, plusieurs centaines de nos clients ont déjà lié leurs comptes de fidélité Flying Blue et Club Accor. » 
Alors, quelle seront les prochaines étapes de ce partenariat ? « Pour le moment, on va célébrer tout ça autour d’un verre ! » s’exclame Frédéric Kahane, rejoint dans son éclat de rire par Ian Di Tullio.

 

AIR EUROPA continue son expansion vers l’Afrique du Nord et l’Amérique Latine

Tourmag 24/06/2019

Le plan de croissance d’Air Europa en ce mois de juin est le moment le plus mouvementé avec l’ouverture de deux nouvelles destinations en Afrique du Nord et en Amérique Latine, et quatre autres en Europe vers lesquelles Air Europa offre aux passagers les meilleures options de vol pour les destinations de leurs rêves.

Air Europa offre aux passagers 21 destinations transatlantiques et 17 destinations européennes via une connexion parfaite et rapide de seulement 1 à 2 heures via son hub de Madrid. 
L’expansion d’Air Europa se confirme ce mois-ci avec l’ouverture de lignes estivales vers Athènes, Copenhague, Stockholm et Alghero. 

Air Europa s’envole vers L’Afrique du Nord

Visiter Casablanca, le poumon économique du Maroc, ou s’envoler pour la Tunisie, autre destination touristique par excellence de l’Afrique du Nord, est le nouveau pari d’Air Europa pour confirmer son engagement sur le continent africain, où elle est déjà présente à Marrakech. 
Depuis le début du mois et avec cinq vols hebdomadaires à destination de Casablanca et quatre vers Tunis, la division aérienne du groupe Globalia renforce sa présence non seulement au Maroc mais également dans toute l’Afrique du Nord, et offre aux passagers d’excellentes options de vol pour découvrir ces villes et les connecter avec le reste des destinations européennes et transatlantiques vers lesquelles la compagnie aérienne opère.

Air Europa confirme sa présence en Amérique Latine

Air Europa ouvre également deux nouvelles lignes en juin : Medellin et Panama, deux nouvelles destinations grâce auxquelles la compagnie aérienne a progressé dans sa position de leader en Amérique Latine. 
Avec le Panama, Air Europa monte en puissance en Amérique centrale, les passagers voyageront en Boeing 787- Dreamliner, l’avion le plus efficace de tous ceux qui existent sur le marché et construit spécialement pour faire les vols long-courriers. Cet appareil permet de réduire le temps de vol d’environ 40 minutes tout en réduisant de 20% les émissions. Air Europa opérera 4 fréquences hebdomadairesvers cette destination. 
De plus, le pari de la compagnie est de garantir une excellente connectivité à l’aéroport international de Tocument avec d’autres destinations en Amérique centrale telles que le Costa Rica, le Nicaragua, le Salvador et le Guatemala, grâce à l’accord de code partagé conclu avec Copa Airlines. 
Medellin est à partir de ce mois-ci la deuxième destination d’Air Europa en Colombie. Avec 3 fréquences hebdomadaires et desservant la ville « du printemps éternel » avec sa flotte de Boeing 787-Dreamliner c’est l’autre grand pari de la compagnie aérienne sur le continent américain et celui pour lequel Air Europa travaille déjà pour ajouter une quatrième fréquence dès que possible. 
Enfin, Air Europa annonce l’ouverture de sa ligne vers Iguazu à partir du 2 août 2019 avec 2 fréquences hebdomadaires. 
Iguazu sera la troisième destination d’Air Europa en Argentine après Cordoba et Buenos Aires. 

 

A Roissy, un agrandissement controversé

L’Echo Touristique 22/06/2019

Pour les compagnies ou les riverains, Aéroports de Paris n’a pas pris le temps d’une réelle concertation.

Début février, Aéroports de Paris (ADP) lançait une « consultation préalable volontaire » pour la construction d’un nouveau terminal à Roissy-Charles-de-Gaulle afin d’accueillir 35 à 40 millions de passagers supplémentaires d’ici 2037, l’équivalent de l’actuel l’aéroport d’Orly. Chahuté par les associations environnementales, des riverains et des élus, le gestionnaire de l’aéroport fait aussi face à une opposition des compagnies aériennes. Selon ADP, ce T4 doit permettre de répondre à une augmentation du trafic estimée par le groupe dans une tranche comprise entre 2 et 3 % par an, soit 107 à 126 millions de passagers à Roissy en 2037. D’après la proposition de Contrat de régulation économique (CRE) 2021-2025 publié début avril, le groupe pré- voit d’investir 6 milliards d’euros sur cette période, deux fois plus que lors du dernier CRE. Ces fonds serviront à repenser les accès routiers (925 millions d’euros), augmenter les capacités à Orly (460 millions) et Roissy (700 millions) et entamer la construction du T4 (1,6 milliard). Par la suite, 6 à 7 milliards de plus devront être investis d’ici à 2037 uniquement pour le T4.

 

Les 3 dossiers prioritaires de Selectour (d’ici à la fin de l’année)

Tour Hebdo 21/06/2019

Laurent Abitbol, président du directoire de Selectour, a profité du traditionnel cocktail du réseau au Bristol (Paris 8e) pour faire le point sur les actualités de Selectour… et distiller quelques informations au sujet du prochain congrès.

1/ NDC au menu du congrès de décembre

Le congrès annuel de Selectour sera organisé cette année à Jérusalem, du 5 au 8 décembre. Avec pour thème, la norme NDC. La suite logique de la déclaration de Laurent Abitbol, l’an dernier, lors du précédent congrès à Dubaï : « Je ne veux plus avoir affaire à différents acteurs. On va réinventer le modèle économique et le système. » Un sujet qui risque d’être (un peu) éclipsé par la venue d’un invité très spécial… Nicolas Sarkozy. « On m’a beaucoup critiqué pour ce choix il y a deux ans. Mais il a beaucoup aimé l’ambiance Selectour et il revient ! », s’est enthousiasmé Laurent Abitbol.

2/ Un nouveau site web et une appli en fin d’année

Pierre Lecat, directeur digital et marketing de Selectour depuis six mois, planche actuellement sur deux gros chantiers : l’appli mobile et le nouveau site web du réseau. Ce dernier « devrait être prêt pour le congrès », glisse-t-il. Ce site web relooké comportera deux moteurs de recherche et poussera dès la page d’accueil des contenus inspirationnels. L’appli, elle, devrait être prête à la rentrée. Et, comme annoncé par Laurent Abitbol à Dubaï fin 2018, un outil web-to-store et store-to-web est aussi en préparation.

3/ Le succès de Selectour+ à confirmer

Le président du directoire de Selectour s’est réjoui du succès du programme de fidélité du réseau, baptisé Selectour+. « 61 000 dossiers ont été enregistrés sur Selectour + et 200 000€ ont été versés aux agents de voyages en cinq mois », assure Laurent Abitbol, qui s’exprimait hier soir aux côtés de Valéry Muggeo, le directeur de la coopérative. Un montant versé sous forme de bons d’achat. Et Laurent Abitbol de conclure : « 2018 a été une grosse année, 2019 est bien partie. » Verdict au congrès !