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Au sommaire :  

  • France : le trafic aérien à 25,2% en septembre

  • Etats-Unis – Le trafic aérien en forte hausse

  • Selon l’UAF, la France doit mettre en place des corridors aériens sanitaires

  • Corsair : repreneurs dévoilés, coûts abaissés

  • « Victime de la crise » et de l’arrêt annoncé des vols Air France, l’aéroport de Lorient ferme partiellement

  • Crise du coronavirus. L’aéroport de Brest a perdu 60 % de ses passagers en 2020

  • Nice : L’extension de l’aéroport est-elle toujours nécessaire ? « Oui », mais la plateforme veut « se laisser du temps »

  • Alger : sans Transavia mais avec Vueling

  • Expedia : après avoir licencié 12% de ses salariés, des nouvelles coupes sont annoncées

France : le trafic aérien à 25,2% en septembre

Air Journal – 23/10/2020

Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en septembre 2020 à 25,2% de celui du même mois l’année dernière.

Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en septembre 2020 à 25,2% de celui du même mois l’année dernière, en net recul par rapport à aout.

Après 33% en aout 2020, l’indice Tendanciel de la DGAC affiche pour le mois de septembre un trafic aérien au quart du niveau de l’année dernière, conséquence attendue de la recrudescence de la pandémie de Covid-19. Le taux de trafic résiduel s’établit à 25,2% en septembre, avec une « tendance au tassement » tout au long de la période : 27,3% les sept premiers jours du mois, 24% les sept derniers.

Le trafic intérieur reste le marché le mieux orienté (57,8% de trafic résiduel), « ses diverses composantes affichent une sensibilité inégale à l’évolution de la conjoncture » : le trafic reliant la Métropole aux Outre-mer enregistre -6,0 points par rapport à août, tandis que les lignes transversales métropolitaines affichent -21,4 points.

Le trafic international demeure « atone » (18,2% de trafic résiduel). Il se maintient à des niveaux très réduits avec l’Amérique (7,1%) et l’Asie (9,8%), il fait montre d’une « meilleure résistance » sur les liaisons avec l’Afrique (20,6%) grâce aux destinations d’Afrique de l’Ouest et de Tunisie.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la France a accueilli 45,8 millions de passagers, dont 12,3 millions sur les lignes intérieures et 33,5 millions sur les routes internationales. Soit un niveau de trafic à 33,1% de ce qu’il était en septembre 2019.

 

 

Etats-Unis – Le trafic aérien en forte hausse

Déplacements pros – 20/10/2020

La TSA (l’administration de la sécurité des transports) annonce qu’elle a contrôlé plus d’un million de passagers pour la seule journée de lundi 19 octobre, son plus grand nombre depuis le 17 mars. La TSA a également contrôlé plus de 6 millions de passagers la semaine dernière, son plus grand nombre hebdomadaire depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Des chiffres encourageants, même si c’est moins de la moitié du nombre de passagers contrôlés par la TSA le même jour l’année dernière, lorsque plus de 2,6 millions de passagers sont passés par les points de contrôle américains.

Madhu Unnikrishnan, rédacteur en chef du Skift Airline Weekly, a déclaré que ces chiffres sont en constante augmentation depuis les pires jours d’avril, lorsque la TSA contrôlait moins de 100 000 personnes certains jours.

Il a noté que les personnes qui prennent l’avion sont principalement des voyageurs de loisirs, y compris des personnes qui prennent des vacances et rendent visite à des amis et à la famille. Il a ajouté que les aéroports côtiers de villes comme New York, San Francisco et Los Angeles connaissent un faible trafic parce que les voyages internationaux sont en baisse.

Bien que les voyages d’agrément aient repris pour le moment, les voyages d’affaires ne représentent toujours qu’une fraction de ce qu’ils étaient avant la pandémie.

Alors que le nombre des voyages progresse, l’annonce de la TSA intervient au moment où les États-Unis se trouvent dans la troisième vague du coronavirus. Il y a maintenant plus de 8 millions de cas dans le pays, avec près de 220 000 décès. L’évolution de la pandémie au cours des prochaines semaines sera déterminante. Il n’y aura, de toutes façons, pas de réelle reprise tant qu’un vaccin ou une thérapie pour lutter contre le Covid-19 ne seront pas disponibles.

 

 

Selon l’UAF, la France doit mettre en place des corridors aériens sanitaires

Déplacements Pros – 22/10/2020

L’Union des Aéroports Français a publié une note de trafic catastrophique pour le premier semestre. Et l’automne ne sera pas plus brillant sans la mise en place d’un protocole sanitaire européen et la généralisation des tests antigéniques.

Le trafic aérien français a chuté de -62,9% sur les six premiers mois de l’année en cours… et de -81,1% si l’on prend la période marquée par la Covid-19, du 1er mars au 30 août. En mars et avril, le trafic a été quasi-nul, et très faible en juin. Les prévisions de trafic aérien en Europe sont tout aussi désastreuses: selon l’Airports Council International (ACI) Europe : le trafic devrait chuter en 2020 de -69% par rapport à 2019, de -48% en 2021 (par rapport à 2019). Il faudrait attendre 2024 voire 2025 pour espérer retrouver les niveaux de trafic de l’année 2019.

L’automne sera catastrophique, prévient déjà l’UAF. A la lecture des prévisions de trafic, Thomas Juin, son président, est catégorique :«Les quarantaines stoppent toute reprise du trafic aérien. Nous ne pouvons plus attendre que l’épidémie disparaisse. Le transport aérien a besoin dans l’urgence d’un mode opératoire qui nous permette de fonctionner avec un virus actif tout en prévenant les risques et en assurant la sécurité sanitaire des passagers ». L’UAF attend donc, plus que jamais une initiative européenne de mise en œuvre d’un protocole sanitaire européen de test COVID-19 simple, efficace et peu coûteux pour le voyageur.. Sans attendre, la France doit,dès à présent,prendre les devants et passer des accords bilatéraux avec d’autres pays européens volontaires, pour mettre en place des corridors sanitaires.

Augustin de Romanet, le Pdg d’Aéroports de Paris (ADP), la semaine dernière sur Bfm Business, avait lui aussi sonné l’alarme et appelé à mieux harmoniser les recommandations pour les déplacements au sein de l’Union européenne.

Les interpellations des différents acteurs du transport aérien devraient porter leurs fruits. L’agence européenne de sécurité aérienne (EASA) proposerait bientôt un protocole sanitaire permettant de supprimer les quarantaines. Le gouvernement français, de son côté, a annoncé que des tests antigéniques rapides allaient être mis en place à compter du 26 octobre, au départ des aéroports parisiens de Roissy CDG et Orly, gérés par ADP.

Il existe en effet, à côté des tests RT-PCR, différents types de tests qui connaissent des améliorations constantes et rapides, à l’image par exemple des tests antigéniques, confirme l’UAT.

Avec près de 150 adhérents, l’Union des Aéroports Français est l’organisation professionnelle des aéroports français, quelles que soient leur taille et leur spécialité. Elle a pour principale mission de défendre et de promouvoir les intérêts de la communauté aéroportuaire française auprès des décideurs français et européens. L’UAF est membre associé de la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) et de l’Airports Council International Europe.

 

 

Corsair : repreneurs dévoilés, coûts abaissés

Air Journal – 23/10/2020

La compagnie aérienne Corsair International pourrait enfin tenir ses repreneurs, un consortium d’entrepreneurs et de collectivités territoriales qui a présenté aux salariés un plan visant à recentrer ses opérations vers l’Outre-mer. Elle aurait signé avec les navigants des accords permettant une baisse des coûts pouvant atteindre 15%.

L’opération de rachat à 100% de la compagnie basée à l’aéroport de Paris-Orly devrait « sauf coup de théâtre » être finalisée d’ici la fin de l’année selon La Tribune, suite à la présentation aux employés le 22 octobre 2020 du plan des investisseurs privés et publics, dont Eric Kourry, fondateur d’Air Caraïbes et président du groupe détenant Air Antilles et Air Guyane, et Patrick Vial-Collet, entre autres président de la CCI de Guadeloupe. Le consortium serait prêt à investir « plusieurs dizaines de millions d’euros » dans Corsair, un protocole d’accord devant d’abord être signé avec les actionnaires actuels.

On savait déjà que l’actionnaire principal depuis mars 2019 Intro Aviation n’avait pas les moyens de renflouer la compagnie aérienne, mais des « négociations » seraient toujours en cours avec le groupe TUI (propriétaire historique et toujours présent avec 27% du capital). Le journal économique croit en outre savoir que l’aide de l’Etat, évoquée en aout par le PDG de Corsair Pascal de Izaguirre, devrait dépasser les 100 millions d’euros, « sous forme de prêts essentiellement ». Un PGE (prêt garanti par l’Etat) avait pourtant été refusé au printemps, le dirigeant en trouvant les conditions trop restrictives – et faute de geste des actionnaires selon le gouvernement.

L’objectif affiché par les nouveaux repreneurs de la compagnie aérienne serait clairement un recentrage sur les DOM, « pour maintenir un niveau de concurrence suffisant permettant d’éviter une inflation des prix ». Ce qui entrainerait l’abandon des lignes vers Abidjan et Montréal, et le renoncement à celle vers New York déjà reporté au printemps prochain.

Côté social, Corsair a déjà entamé avec les syndicats un programme de réduction des coûts qui devrait atteindre « 10 à 15% » selon La Tribune : les 1200 salariés, qui détiennent 20% du capital, se sont vu annoncer « la dénonciation de 134 accords et usages d’entreprise par la direction » et de nouveaux accords « permettant de réduire la masse salariale des pilotes et des hôtesses et stewards ». Les navigants ont « notamment accepté de baisser de moitié leur majoration salariale pour les heures de nuit » et de réduire leurs jours de congés. Par ailleurs, une rupture collective conventionnelle (RCC) pour les PNC devrait porter sur une centaine de personnes, ajoute La Tribune.

Rappelons que Pascal de Izaguirre mettait en avant en aout, alors que la pandémie de Covid-19 semblait connaitre un répit (aujourd’hui oublié), une « meilleure situation financière » de Corsair, notamment après la vente d’un Airbus A330-200 en février et celle des Boeing 747-400 en juillet. Sa flotte compte actuellement un A330-200 et quatre A330-300, l’entrée en service du premier des cinq A330-900neo commandés étant pour l’instant prévue « pas avant décembre ». D’ici 2023, Corsair devait opérer de 13 Airbus, mais ce nombre serait désormais réduit par les futurs actionnaires à « une dizaine quand la situation sera stabilisée ».

 

 

« Victime de la crise » et de l’arrêt annoncé des vols Air France, l’aéroport de Lorient ferme partiellement

France 3 Région – 21/10/2020

Fin août dernier, Air France ne reconduisait pas son plan de vol entre Roissy et Lorient. Faute de trafic, l’aéroport de Lorient Bretagne Sud est contraint de réduire ses activités et de fermer partiellement.

Le départ définitif d’Air France du tarmac lorientais pourrait être fatal à l’aéroport de Lorient Bretagne Sud. Au sortir du confinement, la compagnie aérienne française, ébranlée par la crise sanitaire, y réduisait le nombre de ses rotations en provenance et à destination de Roissy-Charles-de-Gaule de 2 par jour à 4 par semaines. Elle arrêtait même la liaison vers Lyon. Et n’avait été établi aucun plan de vol à partir de mars 2021. En clair, Air France quitte Lorient au printemps prochain.

Ouvert uniquement pour les vols Air France

Une décision difficile à surmonter pour l’aéroport breton, fortement dépendant d’Air France. Un « cataclysme sans précédent dans son histoire » qui contraint l’équipement géré par la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan à réduire son activité et à fermer partiellement, excepté les lundi, mercredi, vendredi et dimanche après-midis « uniquement pour assurer les vols vers Roissy, et le samedi pour garantir les déplacements du Football club de Lorient », précise Pierre Montel, le président de la CCI, dans un communiqué. L’aéroport ne sera en effet ouvert que lors des vols départ et arrivée d’Air France.

L’emploi en question

En 2019, l’aéroport de Lorient avait dépassé la barre des 100 000 passagers. Plus de la moitié voyageait sur la ligne Lorient/Paris CDG. 28 salariés travaillent actuellement à l’aéroport de Lorient. La fermeture partielle de l’activité « implique une réorganisation des services et un fonctionnement réduit ». L’impact sur l’emploi est pour le moment « en réflexion ».

Crise du coronavirus. L’aéroport de Brest a perdu 60 % de ses passagers en 2020

Ouest France – 20/10/2020

À Brest (Finistère), le premier aéroport de Bretagne navigue à vue : si l’impact de la crise semble moins important que dans le reste de la France, le Covid-19 a profondément modifié le transport aérien. Le chômage partiel perdure, dans un climat social houleux.

14 destinations seront accessibles cet automne et hiver au départ de Brest.

Une situation inédite à plein d’égards, couplée à un changement de modèle profond : au sein du premier aéroport de Bretagne, à Brest (Finistère), bien malin qui saura dire de quoi sera fait l’avenir, tant la situation évolue chaque jour. Les compagnies ont su s’adapter rapidement à des besoins différents, salue Loïc Abjean, directeur d’exploitation de l’aéroport. Comparé aux autres aéroports français, celui de Brest s’en sortirait même plutôt bien : Depuis cet été, on a retrouvé la plupart de nos lignes domestiques, indique-t-il.

 

Nice : L’extension de l’aéroport est-elle toujours nécessaire ? « Oui », mais la plateforme veut « se laisser du temps »

20 Minutes – 20/10/2020

Les travaux sont ajournés mais « il y aura bien besoin de cet agrandissement », assure Franck Goldanel, le nouveau président du directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur

Le projet d’extension de l’aéroport de Nice, qui prévoit 25.000 m2 supplémentaires, est ajourné dans le contexte sanitaire actuel.

« Mais il y aura bien besoin de cet agrandissement », assure Franck Goldanel, le patron de la plateforme azuréenne.

Un trafic réduit de 65 %, le terminal 1 toujours fermé et des perspectives de retour à la normale pas avant « trois à quatre ans ». Même s’il s’en sort « beaucoup mieux que d’autres aéroports de province », selon son nouveau patron, celui de Nice navigue toujours à vue dans la crise du Covid-19 et « va se laisser du temps » pour bien travailler son projet – contesté – d’extension. « Climaticide » selon une association, il s’inscrit désormais dans un contexte sanitaire qui a peut-être fait bouger les lignes. En fin d’été, Christian Estrosi expliquait lui-même : « Le tourisme de masse, ce n’est pas notre cible. »

En attendant, l’agrandissement du terminal 2, dont les travaux devaient commencer en 2021, est ajourné. C’est ce qu’a annoncé, mardi à la presse, Franck Goldanel, nommé le 21 septembre président du directoire de la société Aéroports de la Côte d’Azur (ACA).

« Travailler notre communication »

« Mais il y aura bien besoin de cette extension, a-t-il aussi assuré. Rien que pour traiter correctement le trafic de l’été 2019, quand nos installations étaient sursaturées, elle aurait été nécessaire. Je défendrai le dossier devant les actionnaires. » Après une fréquentation record de 14.485.423 passagers l’an dernier, l’aéroport de Nice devrait clôturer cette si particulière année 2020 sur un total de 5,5 millions de visiteurs.

« Le trafic va revenir à la normale d’ici trois à quatre ans. Et la crise actuelle va nous laisser du temps pour bien travailler le fond du sujet et notre communication autour de ce projet », a-t-il également avancé, sans vouloir préciser de nouveau calendrier.

Un recours contre le permis de construire

Ce « temps », le nouveau responsable de la plateforme voudrait notamment l’utiliser pour convaincre les détracteurs de cette extension de 25.000 m2 imaginée pour accompagner la hausse de la fréquentation. Elle devrait permettre à la plateforme d’accueillir jusqu’à 18 millions de passagers chaque année.

« Un projet anachronique et climaticide », dénonce encore ce mardi le collectif citoyen 06, en guerre contre cet agrandissement, y compris devant la justice. Le tribunal administratif de Marseille doit toujours statuer sur un recours formé contre le permis de construire, accordé fin 2019 par le préfet des Alpes-Maritimes.

La métropole se fait plus discrète sur le sujet

En attendant, Christian Estrosi, qui avait soutenu le projet avant la crise sanitaire, se fait désormais plus discret sur le sujet. Interrogée lundi par 20 Minutes, sur la nécessité de cet agrandissement, la métropole niçoise, qui conserve 1 % de ACA, n’a pas souhaité répondre. Fin août, à l’occasion d’un premier bilan de la saison touristique estivale, le maire de Nice avait décrit « le tourisme d’affaires, culturel et vert » comme « les dominantes qui vont l’emporter », assurant également que « le tourisme de masse, ce n’est pas notre cible ».

La CCI de Nice, actionnaire à 25 % de la société Aéroports de la Côte d’Azur, privatisée en 2016 et détenue en majorité (64 %) par le consortium Azzurra Aeroporti, elle, continue à défendre ouvertement le projet. « L’aéroport international Nice Côte d’Azur est un équipement structurant pour le département des Alpes Maritimes et son attractivité touristique », avance son président Jean-Pierre Savarino, vantant la « conception durable » et les « normes environnementales » retenues pour l’extension.

« L’aménagement du terminal 2 permettra de prendre en compte et d’anticiper l’évolution du trafic aérien tout en assurant le meilleur accueil et niveau de service aux passagers », dit-il.

 

Alger : sans Transavia mais avec Vueling

Air Journal – 21/10/2020

La compagnie aérienne low cost Transavia France a suspendu jusqu’au printemps prochain tous ses vols vers Alger, en raison de la fermeture continue des frontières face à la pandémie de Covid-19, tandis que Vueling prépare pour novembre son retour entre Barcelone et la capitale algérienne.

Alors qu’elle prévoyait fin septembre de renforcer ses fréquences entre l’aéroport de Paris-Orly et l’Algérie, la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher a annoncé la semaine dernière que tous les vols à destination de l’Algérie sont annulés jusqu’au 31 mars 2021 inclus. Le site de Transavia précise que la décision a été prise « en raison des restrictions mises en place par les autorités »; mercredi soir, elle indiquait cependant conserver dans le sens Oran – Orly des vols les vendredis et dimanche du 6 novembre au 4 janvier prochain, au prix unique de 79 euros.

Depuis le début de la crise sanitaire, la low cost a opéré des vols de rapatriement entre sa base à Paris-Orly et les aéroports d’Alger et Oran en particulier ; en temps normal, elle dessert la capitale algérienne au départ également de Lyon et Nantes, celui d’Oran au départ de ces trois villes plus Montpellier, ainsi que ceux de Bejaia, Constantine, Sétif et Tlemcen.

A Barcelone-El Prat, la low cost Vueling prévoit pour le 5 novembre la relance de deux rotations hebdomadaires jeudi et samedi vers l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene, selon son site de réservation. La filiale du groupe IAG rappelle de manière générale que le statut des vols reste tributaire des restrictions de voyage mises en place par les pays de destination.

Fermées depuis plus de huit mois pour cause de crise sanitaires, les frontières de l’Algérie voient s’éloigner la perspective d’une réouverture, notamment en raison de la recrudescence de l’épidémie en Europe – son premier marché aérien. Air Algérie continue de proposer des vols de rapatriement, dont un demain jeudi entre Alger et Paris ; ASL Airlines continue de proposer des vols spéciaux vers l’Algérie en ce mois d’octobre, tandis qu’Air France a prévu de revenir à Alger et Oran en novembre et décembre.

 

 

Expedia : après avoir licencié 12% de ses salariés, des nouvelles coupes sont annoncées
Tourmag – 22/10/2020

Un mail a été envoyé aux équipes annonçant la nécessité d’accélérer la rationalisation des opérations

Les acteurs du tourisme qu’ils soient en ligne ou pas, connaissent une baisse drastique des réservations. Malgré son statut d’incontournable, Expedia n’est pas mieux logé que ses concurrents. Après avoir annoncé une baisse de 12% de ses effectifs, cette coupe devrait s’accélérer dans les semaines à venir.

La crise touche tous les pans du tourisme, et si vous pensiez que les acteurs en ligne sont en bien meilleur posture que ceux physiques, vous vous trompez.

En effet, après avoir annoncé une réduction de ses effectifs mondiaux de 12%, quelques jours avant la crise mondiale et l’arrêt du tourisme, Expedia a écrit à ses salariés pour dire qu’il faudra aller plus loin.

D’autres licenciements sont prévus, ils devraient s’ajouter aux 2 900 salariés restés sur le carreau lors de la première vague, rapportent nos confrères de Skift (SOURCE).

Ces derniers ont pu consulter un mail un e-mail que le président du groupe Travel Partners Group, Cyril Ranque, a envoyé à son équipe. Celui le patron, des rationalisations sont prévues pour permettre à Expedia d’être plus compétitif.

« i[[…] comme toutes les agences de voyages, nous avons subi une réduction importante des réservations suite à l’apparition du Covid-19.

Bien que nous ayons travaillé dur pour sauver des emplois, les changements proposés annoncés cette semaine dans notre groupe de partenaires de voyage sont une continuation de nos efforts de rationalisation alors que nous nous recentrons sur la création de la plus grande valeur pour nos clients et partenaires, tout en nous adaptant aux réalités prévisibles du marché du voyage,]i » explique Cyril Ranque.

Pour le moment aucune information concernant la France…

Pour Expedia, la tendance est aux villes moyennes dans le tourisme en France

Toujours selon l’e-mail, les réductions de postes varieront selon les pays, en fonction des projets et missions de chacun.

« Dans les endroits où nous savons clairement les changements que nous souhaitons apporter, nous commencerons à communiquer avec les employés concernés cette semaine, » a écrit Cyril Ranque dans son mail.

« Dans d’autres pays, nous définissons toujours la voie à suivre, souvent en consultation avec nos employés et leurs représentants. En tant que tel, le rythme du changement et la quantité de détails que nous pouvons partager varieront. »

A l’heure actuelle, aucun ordre de grandeur de la réduction des effectifs n’a été dévoilé, tout comme rien ne dit que la France soit concernée par cette 2nde vague de licenciement.

Les temps sont durs pour le tourisme que ce soit pour les petits ou les gros…

La réponse d’Expedia France :

« Nous consulterons et travaillerons officiellement avec les organes de représentation du personnel dans les pays concernés pour tenter de définir et de finaliser nos propositions avant de prendre toute décision ».