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Au sommaire :

  • Air France-KLM : une offre en croissance de 1,1% l’hiver prochain en court et moyen-courrier
  • Lufthansa se renforce à Nantes
  • Rennes: La gestion de l’aéroport interroge, la CCI et Vinci pointés du doigt
  • KLM lance à l’automne une campagne publicitaire d’envergure mondiale
  • EasyJet en Suisse : ça gronde chez les PNC
  • Qatar Airways prêt à quitter Oneworld et à investir dans un transporteur américain

 

Air France-KLM : une offre en croissance de 1,1% l’hiver prochain en court et moyen-courrier

Le Quotidien du Tourisme 18/10/2018

Pour la saison hiver 2018-2019 (28 octobre 2018 au 30 mars 2019), Air France-KLM augmente son offre de 2,5% par rapport à la saison hiver précédente. En long-courrier, la croissance de l’offre sera de 2,8 %. De son côté l’activité passage moyen- et court-courrier connaitra une croissance de +1,1 %. Enfin, c’est l’activité low-cost du groupe, à travers Transavia, qui connaitra la plus forte croissance.
Sur son réseau moyen- et court-courrier, le groupe Air France-KLM proposera 20 nouvelles routes au départ des principaux hubs et des régions :

· 16 routes opérées de 1 à 14 fois par semaine durant toute la saison:

De Paris-Charles de Gaulle vers Bari, Catane, Cork, Lorient, Toulon et Wroclaw avec Air France ainsi que Bergen avec Joon.

De Paris-Orly vers La Rochelle avec HOP!.

D’Amsterdam-Schiphol vers Växjö (Suède) avec KLM.

Au départ des régions françaises avec HOP! Air France :

Caen – Genève et Marseille, Lorient – Lyon, Lille – Brest, Metz Nancy – Marseille, Rennes – Bruxelles et Strasbourg.

· 4 routes opérées une fois par semaine (week-end principalement) durant les vacances scolaires françaises avec HOP! Air France : Pau au départ de Brest, Caen et Strasbourg et Genève au départ de Brest.

Joon proposera pour la première fois Budapest et Bergen opérées auparavant par Air France, ainsi que Rome, Naples, Oslo et Istanbul en continuation de la saison été. Joon proposera au total 10 destinations pour la saison hiver sur son réseau moyen-courrier.

Lufthansa se renforce à Nantes

DéplacementsPros 21/10/2018

La compagnie Lufthansa ajoutera cet hiver 4 vols supplémentaires à sa liaison Nantes-Munich et encore un de plus à l’été 2019. Le hub de Munich permet aux voyageurs d’affaires de rebondir vers 137 destinations dans 44 pays.
Manifestement la région nantaise attire les convoitises du transport aérien. Aigle Azur reliera Nantes à Lyon cet hiver, Transavia y booste son offre, easyJet y lance une base.
Lufthansa n’est pas en reste, en programmant 4 vols supplémentaires à son programme cet hiver, soit un total de 11 fréquences programmées pendant la saison hivernale et la promesse de 12 avec l’été 2019. Pour faire bon poids, Lufthansa fait une offre spéciale aux voyageurs d’affaires membres du programme de fidélité PPB (PartnerPusBenefit en multipliant par 5 le nombre de points sur une sélection de destinations intercontinentales. Avec un vol d’1h50 à 79€ aller simple (99€ l’A-R tarif NDC), la compagnie propose ainsi aux corporates des correspondances sur son 2ème hub en Allemagne, vers 137 destinations

Rennes: La gestion de l’aéroport interroge, la CCI et Vinci pointés du doigt

20 minutes 19/10/2018

La chambre régionale des comptes estime que l’équilibre financier de la société d’exploitation est « trop favorable » aux actionnaires de l’aéroport…
Pour Vinci et la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Ille-et-Vilaine, l’aéroport de Rennes a tout d’une poule aux œufs d’or. C’est ce qui ressort d’un rapport qui vient d’être rendu public par la Chambre régionale des comptes. Depuis 2011, les deux actionnaires se sont vus confier par la région la gestion des aéroports​ de Rennes et de Dinard pour une durée de quinze ans.

A l’époque, Vinci et la CCI avaient investi 15.000 euros dans le capital de départ de la société d’exploitation des deux aéroports bretons (SEARD). Depuis, c’est le jackpot pour eux avec plus de 800.000 euros de dividendes partagés entre 2015 et 2016. Une somme qui fait tiquer la chambre régionale des comptes, qui pointe du doigt dans son rapport « un montage financier très favorable aux actionnaires ». « Le taux de rendement annuel est de plus de 90 % sur la période 2015-2016 », souligne le rapport, estimant que « la rémunération de ce capital est sans commune mesure avec son montant initial ».

Le directeur de l’aéroport conteste le mode de calcul
La chambre des comptes critique également un emprunt souscrit par la société d’exploitation de l’aéroport auprès de la CCI pour un montant de 2,6 millions d’euros sur 14 ans et 10 mois au taux fixe de 5,35 %. « Ce taux de rémunération, qui a conduit au paiement de 528.554 euros d’intérêts cumulés au 31 décembre 2015, est aujourd’hui nettement au-dessus de celui du marché », indique le rapport.

Directeur de l’aéroport de Rennes et président de la société d’exploitation, Gilles Tellier a moyennement apprécié ce rapport de la chambre régionale des comptes. « Nous ne partageons pas certaines de vos observations, et plus particulièrement celle concernant la supposée rémunération avantageuse du capital au bénéfice des actionnaires de la SEARD », indique-t-il dans un courrier transmis aux magistrats. Selon lui, la chambre des comptes s’est trompée dans ses calculs « Nous contestons que les actionnaires se rémunèrent à travers un prêt consenti à un taux élevé », poursuit-il.

L’aéroport de Dinard à la traîne
Pas tendre avec les deux actionnaires, la chambre régionale des comptes souligne tout de même le dynamisme commercial de l’aéroport rennais qui a accueilli près de 725.000 passagers l’an dernier, contre 453.000 en 2012. Celui de Dinard, également géré par Vinci et la CCI, ne peut pas en dire autant. Avec seulement 111.000 passagers en 2016, loin de l’objectif de 159.000 passagers visé à l’horizon 2024, l’aéroport est à la traîne.

« Son activité commerciale est faible et n’apparaît pas à la hauteur de la qualité des infrastructures », souligne la chambre régionale. Elle conseille notamment aux actionnaires de miser sur la proximité géographique avec Saint-Malo, le Mont-Saint-Michel et Dinan pour faire décoller l’aéroport.

KLM lance à l’automne une campagne publicitaire d’envergure mondiale

Air Journal 21/10/2018

La compagnie aérienne KLM a annoncé une nouvelle campagne publicitaire d’envergure mondiale sous différentes formes: en ligne et en plein air sur des panneaux d’affichage, et même sur Times Square à New York.

Dans le cadre de cette campagne, KLM souhaite montrer qu’une approche chaleureuse et personnelle fait vraiment toute la différence entre une expérience de voyage «agréable» et «mémorable» pour ses passagers. « Nous avons effectué de nombreuses recherches sur nos points de vente uniques », explique Natascha van Roode, responsable de la communication marketing mondiale chez KLM Customer Experience. Elle rappelle que les « passagers sont particulièrement satisfaits » de l’approche personnelle de KLM, que ce soit « pilotes, personnel de cabine, personnel au sol et service clientèle du monde entier ». « Cette campagne vise à souligner cela ». Les points d’attention que KLM va mettre sous les feux de la rampe comprennent: la classe affaires mondiale, le confort économique, la classe économique, le réseau de KLM et son service clientèle étendu 24h / 24, 7j / 7.

La campagne publicitaire, disponible dans le monde entier, sera utilisée pendant plusieurs années. Soixante versions différentes ont été créées pour desservir quatre régions différentes: l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique. Environ 15 langues différentes ont été utilisées. « Les employés de KLM participant à la campagne ne sont pas des acteurs, ce qui contribue au caractère authentique de la marque KLM », souligne KLM.

EasyJet en Suisse : ça gronde chez les PNC

Air Journal 22/10/2018

Le syndicat des hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne low cost easyJet Switzerland dénonce une détérioration des conditions de travail, et la « surdité » de la direction après « le pire été » vécu par les plus de 600 PNC employés dans le pays. Il promet une fin d’année « chaude ».

Selon le syndicat SSP, seul représentant du personnel de cabine en Suisse de la spécialiste britannique du vol pas cher, un mouvement de mobilisation a été lancé depuis plusieurs mois pour dénoncer l’augmentation du nombre de rotations et l’accélération du rythme de travail avec des conséquences sur la santé : en bref, « les passagers sont mécontents et le personnel est fatigué ». Une pétition et une manifestation ont été organisées en septembre, mais selon lui la direction d’easyJet « fait malheureusement la sourde oreille » face aux revendications du personnel et « se cache » derrière les dirigeants londoniens. A ces nombreux cas de fatigue et de pressions sur le personnel s’ajoutent selon le SSP « des salaires insuffisants pour vivre en Suisse. Le bonus du personnel, lié à la ponctualité des vols, est depuis plusieurs années amputé en raison de nombreux retards et annulations de vol ». Cette rémunération « n’est pas digne d’une compagnie leader » dans les aéroports de Genève et de Bâle-Mulhouse, où easyJet a basé respectivement 14 et 11 monocouloirs Airbus et emplie plus de 600 PNC.

Le SSP demande donc pour ses membres un temps de repos « acceptable », une indemnité pour dédommager les difficultés de cet été, un 13e mois de salaire et « plus de personnel pour pallier le sous-effectif ». D’après lui, les hôtesses de l’air et stewards choisissent parfois de travailler « même en cas de maladie afin d’éviter la pression opérationnelle de la direction », ce qui pourrait avoir selon le syndicat des conséquences « sur la sécurité des vols et des passagers ». Après une dernière séance de négociations sans résultat jeudi dernier, le personnel de cabine d’EasyJet en Suisse « se mobilise pour ses revendications », et a décidé selon le SSP « d’entrer dans la lutte ». La fin de l’année « risque d’être chaude », prévient le syndicat qui souligne qu’easyJet a dégagé globalement « plus de 600 millions de bénéfice net avant impôts ».

EasyJet a réagi vendredi, déclarant qu’aucune action de grève « n’est actuellement prévue en Suisse » tout en indiquant qu’elle est au courant des préoccupations du syndicat. Elle affirme discuter « régulièrement » avec ses équipages et leurs représentants syndicaux pour « trouver une solution ». Elle souligne que les conditions d’emploi et horaires de ses PN en Suisse sont « comparables à celles pratiquées par d’autres compagnies aériennes » dans le pays.

Qatar Airways prêt à quitter Oneworld et à investir dans un transporteur américain

Air Journal 22/10/2018

Qatar Airways, compagnie du Golfe ennemie de longue date des plus grands transporteurs américains, envisage toujours d’investir dans une compagnie aérienne américaine, a déclaré jeudi à la presse le directeur général Akbar Al Baker. En outre, le PDG de Qatar Airways pourrait quitter l’alliance Oneworld « dans un avenir proche ».

À l’été 2017, Qatar Airways avait étonnamment exprimé son intention d’acheter jusqu’à 10% d’American Airlines, décision qui a été repoussée par la compagnie aérienne basée à Fort Worth. Il faut aussi rappeler le contexte. Car American Airlines, ainsi que Delta Air Lines et United Airlines, se disputent avec Qatar Airways, une compagnie aérienne publique, et deux autres compagnies aériennes du Moyen-Orient, Emirates Airline et Etihad Airways, à propos de prétendues subventions gouvernementales et de leur expansion rapide. Les compagnies aériennes du Moyen-Orient ont convenu en début d’année de rendre publics leurs états financiers afin de calmer le conflit.

Les tensions persistent sur la question, malgré les accords. Al Baker a déclaré qu’il envisageait de se retirer de l’alliance Oneworld, qui comprend American Airlines. La compagnie mère de British Airways, International Airlines Group (AIG), Cathay Pacific, Qantas et Latam Airlines. American Airlines a annoncé la fin de son accord de partage de code avec Qatar Airways en mars et d’un accord similaire avec Etihad, précisant que«les relations entre American et ces transporteurs ne sont plus logiques pour nous». S’exprimant avec la presse cette semaine à l’hôtel Peninsula de Manhattan, Al Baker s’est dit fatigué des « sentiments négatifs » suscités par American Airlines, et s’inquiète des efforts d’obstruction déployés par Qantas, membre de l’alliance, pour le compte d’Emirates en Australie.

« Comme dans toute famille, il existe de temps à autre des divergences d’opinions entre les membres individuels de l’alliance », a déclaré Michael Blunt, porte-parole de Oneworld. «Nous espérons toujours qu’ils pourront être résolus rapidement afin que toutes les parties puissent se réunir pour se concentrer sur la question clé pour nous tous: fournir un excellent service à nos clients du monde entier.» Mais Al Baker, dont la compagnie aérienne est un client important de Boeing et de son rival européen Airbus, a déclaré qu’il était toujours disposé à investir dans une compagnie aérienne américaine. « Tout PDG stable d’une compagnie aérienne voudrait investir aux États-Unis », a déclaré Al Baker.

JetBlue Airways et Qatar Airways ont chacun un investissement dans JetSuite, une compagnie privée et charter, mais Al Baker a refusé de dire si son transporteur investirait directement dans JetBlue ou dans une autre compagnie aérienne. «Pour le moment, nous sommes satisfaits de ce que nous avons», a-t-il déclaré. « Comme vous le savez, Qatar Airways est très réticent à investir » dans l’une des trois grandes compagnies aériennes américaines, mais si l’occasion se présentait et si le gouvernement américain le bénissait, le transporteur y serait ouvert. Al Baker a également déclaré s’attendre à une privatisation de Qatar Airways au cours de la prochaine décennie.

La compagnie aérienne lance trois nouvelles destinations en décembre: Göteborg, en Suède; Mombasa, au Kenya sur l’océan Indien et Da Nang, au Vietnam.