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Au sommaire :  

  • Pandémie : 100 millions de passagers perdus en France selon Eurocontrol

  • EasyJet comme Emirates s’attendent à une reprise forte – quand elle sera là

  • Cathay Pacific réduit ses effectifs d’un quart et ferme une filiale

  • Aéroport de Nice : pas de retour à la normale avant 2023 ou 2024 (président)

  • Oneworld recrute deux autres filiales de Japan Airlines

  • Air France ouvre deux lignes à Brest pour les fêtes de fin d’année

 

Pandémie : 100 millions de passagers perdus en France selon Eurocontrol

Air-Journal.fr – 22 Octobre 2020

Eurocontrol estime que la France a perdu depuis le 1er mars 2020 et le début de la pandémie de Covid-19 quelque 700.000 vols, avec à la clé un recul de 78% du nombre de passagers ayant transité par les aéroports français.

L’organisation européenne pour la navigation aérienne a publié le 20 octobre 2020 une note d’information portant sur l’impact du nouveau coronavirus dans l’hexagone, indiquant que 100 millions de passagers ont été perdus (-78%) alors que les compagnies aériennes supprimaient de leur programme environ 700.000 vols (-64%). Le PIB français devrait baisser de 9% en 2020, Eurocontrol rappelant les prévisions de l’INSEE sur l’emploi qui évoquent 840.000 suppressions de postes pour l’année en cours.

Parmi les conséquences figurant une baisse de trafic de 62% à Paris-CDG la semaine dernière, Air France en recul de 52% mais s’en sortant mieux qu’easyJet ou Ryanair, une chute similaire de 60% pour les compagnies aériennes traditionnelles et les low cost – et le fait que les vols intérieurs ont bien résisté à -23%.

  • Trafic : Le trafic était au plus bas à la mi-avril (-93 % par rapport à 2019). Depuis, le trafic a repris et s’est stabilisé autour de -45% en août avec un pic à 2976 vols au départ / à l’arrivée le 31 août. Après une baisse en septembre, le trafic a légèrement repris la semaine dernière. La France se classe au 4e rang des pays les plus touchés en Europe (après le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne), avec -700.000 vols et -100.000.000 passagers par rapport à 2019.
  • Aéroports : Paris CDG, premier aéroport français, a enregistré en moyenne 544 mouvements par jour la semaine dernière (soit -62% par rapport à la même période en 2019). La baisse est similaire dans les autres grands aéroports.
  • Exploitants d’aéronefs : Air France est la moins touchée des grandes compagnies aériennes, avec -52% la semaine dernière contre -83% pour easyJet et -69% pour Ryanair. Air France était aussi la première compagnie aérienne à reprendre progressivement ses activités depuis mai, avec une forte hausse en juillet-août et un pic d’activité début septembre, suivi d’une baisse depuis lors. Les vols d’easyJet ont également nettement augmenté en juillet-août, avant une forte baisse en septembre et octobre.
  • Segments de marché : Le trafic des vols tout-cargo est resté stable. Les vols non réguliers ainsi que les vols d’affaires ont été fortement touchés par la crise, mais moins que ceux des compagnies traditionnelles ou à bas coût. L’aviation d’affaires a quant à elle repris plus rapidement ses activités, qui ont cependant baissé au mois de septembre.
  • Flux de trafic : La prédominance du trafic intérieur a été fortement accentuée par la crise (seulement -23% par rapport à 2019), contre -50 à -77% pour les autres principaux flux depuis et vers la France. Enfin, les principaux flux non européens relient la France à l’Afrique du Nord (-68% la semaine dernière), l’Atlantique Nord (-65%) et l’Afrique australe (-29%).

Le directeur général d’Eurocontrol Eamonn Brennan a résumé dans un communiqué : « avec approximativement 700.000 vols de moins qu’en 2019, le secteur du transport aérien français est très fortement touché par la pandémie. Les vols à destination et en provenance de la France ainsi que les vols intérieurs ont baissé de plus de 64% par rapport à l’année dernière, et le nombre de passagers a chuté de 78%. Bien que le trafic ait quelque peu repris pendant l’été, il est à nouveau en recul ».

 

EasyJet comme Emirates s’attendent à une reprise forte – quand elle sera là

Air-Journal.fr – 21 Octobre 2020

Malgré un hiver prévu « très très difficile » pour cause de pandémie de Covid-19, le patron de la compagnie aérienne low cost easyJet table sur un retour à la normale en 2023 – et un rebond « exceptionnel et fort » quand il se produira. Un sentiment partagé par son homologue chez Emirates Airlines, qui lui aussi croit à un retour éventuel du trafic aérien à ses niveaux d’avant la crise, et même plus.

Lors d’un long entretien exclusif accordé à La Tribune, le CEO de la spécialiste britannique du vol pas cher Johan Lundgren a expliqué s’attendre à un retour à la normale en 2023 : et « il n’y a aucun doute que le rebond, lorsqu’il se produira, sera exceptionnel et fort. Il y a une énorme demande pour prendre l’avion pour voyager, pour aller voir ses amis et sa famille. Nous savons que le trafic reviendra ». Le dirigeant d’easyJet souligne que ces prévisions dépendront « de la propagation de la pandémie et de la capacité qu’auront les populations à vivre avec ce virus, ce qui revient à la question du dépistage et des tests, mais aussi à la capacité d’anticiper la propagation du virus ». Ce qui rend indispensable selon Johan Lundgren de « prendre les mesures nécessaires pour survivre et anticiper la reprise quand la pandémie sera sous contrôle et les restrictions de voyages assouplies ».

A plus court terme, easyJet a déjà annoncé que seulement 25% des vols initialement prévus seront opérés d’ici la fin de l’année, le CEO reconnaissant qu’elle fait face à une « situation très incertaine » et que son « manque de visibilité » est le même que pour le reste du secteur aérien. « Ce sera un hiver très très difficile », souligne Johan Lundgren, après avoir cloué sa flotte au sol durant 11 semaine au printemps puis atteindre durant l’été une capacité maximale de 40% de la normale (et avoir reporté dès avril la livraison de 24 Airbus).

Et la guerre des prix traditionnelle pendant la saison hivernale n’aura aucun effet sur le trafic, prédit-il : « quel que soit le prix des billets d’avion aujourd’hui, les gens ne voyageront pas car ils craignent d’être mis en quarantaine à leur arrivée à destination ou à leur retour ». Et de se dire favorable à la mis en place de tests rapides dans les aéroports (tels qu’ils devraient débuter la semaine prochaine à Paris), « dans les  régions classées en zone rouge ou dans celles où la circulation du virus s’accélère » – et surtout dans le cadre d’une approche coordonnée à l’échelle des régions et non des nations. Johan Lundgren souligne cependant qu’ils devront être « fiables et peu coûteux » : les voyageurs « ne se feront pas tester pour prendre l’avion » si le prix est supérieur à celui d’un billet d’avion.

Cet optimisme – prudent – sur une reprise forte rejoint celui exprimé par le président sortant d’Emirates Airlines la semaine dernière lors d’une conférence en ligne de CAPA : selon Tim Clark, la pandémie n’est « qu’un pépin » dans l’histoire de l’aviation, et la demande mondiale de voyages aériens « reviendra plus rapidement et plus fortement que prévu ». Même si la situation va s’aggraver La pandémie est pour lui un problème tel que ceux vécus par le passé, « peut-être pas aussi importants et graves que celui-ci pour notre industrie, mais c’est néanmoins un pépin. Nous le traverserons et nous relèverons ».

Interrogé à propos du monde post-pandémie, le dirigeant déclare : « je pense qu’il y aura un rebond et je pense que la demande stimulera ce rebond », même si à court terme il pense qu’en raison des restrictions de transport aérien mises en place par divers gouvernements, la situation allait probablement « s’aggraver avant de s’améliorer ». La question de savoir si l’industrie du transport aérien sera suffisamment forte pour répondre à ce retour de la demande « est une autre question », souligne Tim Clark,

Et le modèle de la compagnie, basée à l’aéroport de Dubaï et opérant sur le principe « hub and spoke », « n’est pas menacé » : le dirigeant dit ne pas croire que les gens « ne voyageront pas via les grands hubs internationaux parce qu’ils sont préoccupés par le virus ». Pour Tim Clark, « une fois que nous avons un vaccin en place et que le monde est suffisamment résilient et robuste pour faire face à cela, et peut-être à plus d’agents pathogènes à mesure qu’ils apparaissent, alors je pense que la mémoire est courte et la demande est forte et le rôle du transporteur de réseau à bien des égards pourrait être plus fort qu’il ne l’a été dans le passé ».

 

Cathay Pacific réduit ses effectifs d’un quart et ferme une filiale

BourseDirect.fr – 21 Octobre 2020

La compagnie hongkongaise Cathay Pacific, terrassée par la pandémie, va réduire d’un quart ses effectifs et fermer sa filiale Cathay Dragon, pour tenter de faire face à l’effondrement historique du trafic aérien.

Les compagnies aériennes du monde entier ont été plombées par la chute des voyages en raison du coronavirus et se préparent à un hiver douloureux, alors que le rebond qu’elles espéraient ne s’est pas matérialisé.

Fleuron asiatique, Cathay Pacific ne fait pas exception: elle a annoncé mercredi dans un communiqué un plan de restructuration qui se traduira par la suppression de 8.500 emplois au total, soit près du quart de ses effectifs, et la disparition pure et simple d’une de ses filiales.

« La pandémie dans le monde continue d’avoir un effet dévastateur et la dure vérité est que nous devons fondamentalement restructurer le groupe pour survivre », a déclaré dans le communiqué le directeur général de la compagnie, Augustus Tang.

Dans le détail, 5.300 employés basés à Hong Kong seront licenciés, de même que 600 autres basés ailleurs. Le reste des suppressions d’emplois provient des départs naturels et du gel des embauches.

Cathay Dragon, appelé à disparaître, effectuait des vols court et moyen courriers en Asie, qui seront pour certains repris par Cathay Pacific et sa filiale low-cost HK Express, sous réserve de l’approbation des autorités aériennes.

Frais fixes

Ce plan de restructuration a été salué à la Bourse de Hong Kong, où le titre Cathay s’est envolé de 5,8% mercredi matin, avant de clôturer en hausse de 2,3%. Mais la nouvelle a été brutale pour les employés.

Zuki Wong, présidente du syndicat des hôtesses de l’air et stewards de Cathay Pacific, a précisé que ses membres étaient « profondément déçus ».

« Nous sommes très tristes car les personnes licenciées nous sont toutes chères », a-t-elle dit à la presse.

Michael, un steward de 31 ans de Cathay Dragon qui refuse que son nom de famille soit cité, a raconté à l’AFP qu’il n’avait pas pu entrer sur sa session de travail mercredi et en concluait que son poste faisait partie de ceux appelés à disparaître.

« Je deviens vieux », se désole-t-il. « Dans quelques années, quand le virus sera finalement sous contrôle, il sera pour moi trop tard pour prétendre à mon poste ».

Les compagnies aériennes ont vu leur chiffre d’affaires plonger de 80% sur un an au premier semestre, selon l’IATA, alors qu’elles ont toujours des frais fixes importants comme les salaires, le carburant, la maintenance, les taxes d’aéroport et désormais les coûts d’entreposage de leurs avions.

Les efforts des compagnies pour tenter de persuader les voyageurs que prendre un avion est sûr d’un point de vue sanitaire ont peiné à convaincre. Mais ce sont surtout les restrictions ordonnées pour lutter contre le coronavirus, et dans le cas de Hong Kong une quarantaine de 14 jours obligatoire à l’arrivée, qui ont plombé le trafic.

Des dizaines de compagnies ont engagé des plans de restructuration au coût social énorme.

76% de passagers en moins

Cathay Pacific a annoncé début août une perte nette historique de 9,9 milliards de dollars hongkongais (1,1 milliard d’euros) au premier semestre.

De janvier à juin, la compagnie a transporté 4,4 millions de passagers, soit 76% de moins qu’au premier semestre 2019. Et entre avril et mai, le groupe ne transportait en moyenne que 500 passagers par jour, l’aéroport international de la ville offrant le triste spectacle des dizaines d’avions cloués au sol.

Avant même la pandémie, Cathay avait été miné par la crise politique à Hong Kong, ces mois de manifestations en 2019 qui avaient considérablement réduit le nombre de passagers, en particulier en provenance de Chine continentale, marché pourtant crucial.

La compagnie avait également subi les foudres de Pékin en raison du soutien de certains employés à la mobilisation pro-démocratie. Avant même que le coronavirus ne frappe, les comptes de Cathay Pacific étaient dans le rouge.

Cathay Pacific avait dévoilé début juin un plan de recapitalisation de 39 milliards HKD (4,2 milliards d’euros) porté notamment par le gouvernement hongkongais qui a consenti à cette injection inédite pour lui éviter la faillite pure et simple.

Mais M. Tang a précisé que la compagnie dépensait jusqu’à deux milliards HKD chaque mois en pure perte pour se maintenir à flot.

Avec le plan de restructuration, Cathay entend réduire de 500 millions HKD ses dépenses mensuelles. Selon un scénario optimiste contenu dans une note aux investisseurs, Cathay Pacific espère opérer l’an prochain à la moitié de ses capacités d’avant la pandémie.

 

Aéroport de Nice : pas de retour à la normale avant 2023 ou 2024 (président)

Boursorama.com – 20 Octobre 2020

Le trafic aérien de l’aéroport de Nice ne devrait pas revenir à la normale avant 2023 ou 2024, a indiqué mardi Franck Goldnadel, président d’Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), la seconde plate-forme aéroportuaire de France.

« A ce stade, on table sur une reprise du trafic pour 2023-2024 », a indiqué M. Goldnadel, nouvellement nommé à la tête du directoire de cette société qui regroupe les aéroports de Nice, Cannes et Saint-Tropez, lors d’une conférence de presse.

« Mais on peut être dans le peloton de tête des aéroports qui vont recouvrer un peu plus rapidement leur activité, du fait de l’attractivité du territoire et du trafic réparti entre vols domestiques, passagers en provenance de grandes capitales européennes et trafic international pur », a-t-il ajouté.

En 2020, l’aéroport de Nice devrait à peine enregistrer le tiers de son activité de 2019, soit 5 millions de passagers contre 14,8 millions, en raison de l’arrêt du trafic international et des restrictions au trafic européen: « Ici il y a peu d’alternatives à l’avion pour rejoindre les autres grandes capitales régionales, voire Paris, donc on a un trafic domestique plutôt plus dynamique », qui représentera 90% du trafic de l’année, a souligné M. Goldnadel.

Du fait de cette baisse d’activité, la société des Aéroports de la Côte d’Azur, qui depuis 2016 est un groupe privé détenu majoritairement par le consortium Azzurra, va enregistrer des pertes en 2020, dont le montant n’a pas été précisé.

ACA a fait appel à un prêt garanti par l’État (PGE), pour un montant non communiqué, effectué des économies de fonctionnement et usé du dispositif de chômage partiel à hauteur, actuellement, de 30% de l’activité de ses 520 employés. Au total, la plate-forme aéroportuaire de Nice emploie 8.000 personnes en temps normal.

M. Goldnadel n’a pas souhaité à ce stade se prononcer sur la réouverture du terminal T1, fermé depuis la crise sanitaire, indiquant attendre les prévisions de vols des compagnies aériennes pour 2020.

S’agissant du dossier de l’extension du terminal T2, engagé avant la crise sanitaire, M. Goldnadel persiste à penser qu’elle sera « nécessaire »: d’ici trois ou quatre ans, on aura retrouvé le trafic de 2019. Or, rien qu’avec le trafic de 2019, cette extension aurait été nécessaire », a-t-il estimé, concédant seulement un « décalage » des travaux.

Contestée en justice par des associations de défense de l’environnement, cette extension doit notamment permettre la construction de six salles d’embarquement supplémentaires.

 

Oneworld recrute deux autres filiales de Japan Airlines

Air-Journal.fr – 21 Octobre 2020

Les compagnies aériennes Japan Air Commuter et Hokkaido Air System vont rejoindre dimanche en tant que membres affiliés l’alliance Oneworld, qui accueille déjà leur maison-mère Japan Airlines. Elles lui apportent quatre nouvelles destinations au Japon.

Les deux filiales de la compagnie nationale japonaise rejoindront l’alliance en tant qu’affiliés à compter du 25 octobre 2020, « offrant ainsi plus d’options aux clients pour gagner et échanger des vols sur un réseau plus large au Japon ». Japan Air Commuter et Hokkaido Air System opèrent vers plus de 20 destinations régionales dans le pays, avec plus de 90 vols quotidiens qui ont accueilli près de 900.000 passagers en 2019. Japan Airlines, qui a rejoint Oneworld en 2007, est l’actionnaire majoritaire de Japan Air Commuter et d’Hokkaido Air System, qui rejoignent donc deux autres filiales du groupe JAL – J-AIR et Japan Transocean Air.

Selon un communiqué de l’alliance, grâce aux deux nouveaux venus « les clients pourront accéder aux avantages oneworld sur plus de vols au Japon, et accéder à une plus grande gamme de destinations à partir du 25 octobre. Les deux compagnies aériennes ajouteront quatre destinations au Japon, Kikai (KKX), Okinoerabu (OKE), Tajima (TJH) et Yakushima (KUM), au réseau de l’alliance qui en compte déjà plus de 50 dans le pays.

Basé à Kagoshima dans l’île de Kyushu, Japan Air Commuter dessert les îles de Kagoshima, Okinawa et les villes de l’ouest du Japon. Créée en 1983, elle exploite une flotte d’avions ATR 42 et ATR 72. À partir du 25 octobre, les vols seront proposés sous le code de la compagnie aérienne JL.

Hokkaido Air System, créé en 1997, est basé à Sapporo dans l’île d’Hokkaido ; avec ses Saab 340B et ATR 42, elle relie la préfecture de Hokkaido à celle d’Aomori sur Honshu.

Selon Shunsuke Honda, directeur général de la division Vitalisation régionale de Japan Airlines, « avec nos partenaires oneworld, nous sommes impatients d’accueillir des clients du monde entier pour redécouvrir la joie de voyager et aider à revitaliser les sites régionaux à travers le pays. Ces deux compagnies aériennes proposent des vols vers de belles destinations dans l’île nord de Hokkaido et depuis Kagoshima, située à l’extrémité sud de l’archipel japonais ».

Le CEO de l’alliance Rob Gurney a ajouté être « heureux d’étendre la présence de oneworld au Japon aux côtés de notre précieux partenaire Japan Airlines, grâce à l’ajout de deux autres de leurs filiales de haute qualité à l’alliance. Japan Air Commuter et Hokkaido Air System offriront une connectivité encore plus grande au Japon aux clients, renforçant ainsi notre position sur l’un des marchés clés d’Asie ».

Oneworld rassemble 12 autres compagnies aériennes, American Airlines, British Airways, Cathay Pacific Airways, Finnair, Iberia, Malaysia Airlines, Qantas, Qatar Airways, Royal Air Maroc, Royal Jordanian, S7 Airlines et SriLankan Airlines, « et plus de 20 de leurs affiliés ». Fiji Airways est un partenaire oneworld connect, tandis qu’Alaska Airlines est un membre élu.

Collectivement, ces compagnies aériennes desservent plus de 1000 aéroports dans plus de 170 territoires, et transportent près de 540 millions de passagers par an avec une flotte combinée de plus de 3600 avions.

 

Air France ouvre deux lignes à Brest pour les fêtes de fin d’année

Air-Journal.fr – 21 Octobre 2020

La compagnie aérienne Air France propose en fin d’année deux lignes éphémères au départ de Brest, vers Strasbourg et Toulon.

Les samedis 19 et 26 décembre 2020 ainsi que le 3 janvier 2021, la compagnie nationale française proposera de nouvelles rotations au départ de l’aéroport de Brest-Bretagne, opérées par HOP en Mitsubishi (ex-Bombardier) CRJ700 de 72 sièges. Les départs vers Strasbourg-Entzheim sont programmés à 12h25 (arrivée à 14h05), avec retour d’Alsace à 14h45 (arrivée à 16h25). Air France sera sans concurrence sur cette route.

Vers l’aéroport de Toulon-Hyères, les rotations le même jour décolleront de Brest à 17h00 (arrivée à 18h25), et repartiront du Var à 19h05 (arrivée à 20h30). Cette ligne est actuellement affichée avec deux rotations hebdomadaires par TUI Fly Belgium.

Depuis Paris, Air France avait relancé fin aout son Orly – Brest (désormais face à Vueling), les 8 à 37 vols par semaine s’ajoutant à 12 à 21 autres au départ de Roissy ; elle dessert également l’aéroport Bretagne au départ de Lyon avec entre 12 et 22 vols par semaine. Sa filiale low cost Transavia France a de son côté déjà annoncé quatre nouvelles liaisons pour les fêtes de fin d’année, reliant Brest à Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.

Selon le communiqué de l’aéroport Brest-Bretagne, 14 destinations directes seront offertes cet hiver. En plus de celles déjà citées figurent Ajaccio et Figari jusqu’à la fin du mois avec Volotea, Bordeaux avec Chalair, Ouessant avec Finist’Air, et Porto avec Ryanair (la seule route internationale).