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Au Sommaire :

Ryanair : 600 vols supprimés la semaine prochaine
L’aéroport de Clermont décolle au premier semestre
Ryanair reconnait le syndicat de PNC Verdi en Allemagne
Trafic de juin en France : +6,8%
Air France-KLM et China Eastern toujours plus proches
Air Nostrum et CityJet veulent se marier
Volotea lance #PreStories, signe avec APG
Le système de double caisse va atterrir à l’aéroport de Nice
Lufthansa se renforce sur l’Afrique
France : les droits à l’indemnisation aérienne explosent en 2018
Les salariés d’Air France se serrent la ceinture… pour mieux payer leur futur PDG
800 passagers de Level bloqués à Montréal depuis plusieurs jours

Ryanair : 600 vols supprimés la semaine prochaine

Les Echos 19/07/2018

Après les pilotes, le personnel de cabines se met en grève, estimant que la compagnie aérienne n’a pas suffisamment répondu à leur liste de revendications.
Ryanair s’apprête à supprimer 600 vols la semaine prochaine, en raison d’une grève du personnel de cabine qui s’annonce comme la plus grande de l’histoire de la compagnie aérienne à bas prix.
Les annulations, prévues pour les 25 et 26 juillet, toucheront les quelque 50 000 passagers (12 % de ses clients) qui envisageaient de voyager depuis ou vers la Belgique, le Portugal ou l’Espagne.
Les membres d’équipage affirment que la compagnie aérienne irlandaise n’a pas suffisamment répondu à leur liste de revendications , publiée début juillet, qui réclame notamment un salaire équitable, une meilleure rémunération pour les employés expérimentés et une amélioration de la culture d’entreprise.
Pour Ryanair, une grève « injustifiée »
Ryanair a pour sa part déclaré que ces grèves « n’ont aucune justification et n’auront pour conséquence que de gâcher les vacances de familles et bénéficier à d’autres compagnies. » L’entreprise a d’ailleurs rappelé sur Twitter que les membres d’équipage gagnaient un salaire allant jusqu’à 40 000 par an ainsi que 14 jours de repos par mois et des commissions sur les ventes.
Par ailleurs, la compagnie aérienne se confronte à une grève de ses pilotes irlandais. Trente vols ont été supprimés jeudi dernier, et un deuxième jour de grève est prévu vendredi.
La plateforme RefundMyTicket, spécialisée dans l’indemnisation des passagers aériens, estime que les indemnités pourraient s’élever à environ 300 euros pour chaque passager touché par les grèves de la semaine prochaine.

L’aéroport de Clermont décolle au premier semestre

NewsAuvergne 19/07/2018

Embellie dans le ciel de Clermont-Ferrand. Selon la direction de la communication de l’aéroport, plusieurs facteurs expliquent la hausse de fréquentation au cours de ce premier semestre. L’ouverture de trois lignes saisonnières avec le tour opérateur TUI, leader mondial des voyages : Malaga (tous les lundis jusqu’au 24 septembre), Olbia (tous les vendredis jusqu’au 28 septembre) et Palma de Majorque (tous les mercredis jusqu’au 10 octobre).
« L’excellent remplissage pour la ligne Clermont-Ferrand/Porto avec un taux de remplissage moyen supérieur à 90% », est aussi une des raisons du succès, ainsi que le « bon taux de remplissage » cette année de la ligne Clermont-Ferrand/Londres opère de fin mars à fin octobre.

Ryanair reconnait le syndicat de PNC Verdi en Allemagne

Air Journal 20/07/2018

La compagnie aérienne low cost Ryanair a officiellement signé en Allemagne la reconnaissance du syndicat Ver.di, un accord qui couvre plus de 60% des hôtesses de l’air et stewards employés dans le pays.
Alors qu’elle subit ce 20 juillet 2018 une deuxième grève de 24 heures de la part de ses pilotes en Irlande, la spécialiste du vol pas cher basée à Dublin a annoncé hier avoir signé son troisième accord de reconnaissance syndicale avec un syndicat de personnel de cabine, Ver.di étant désormais « l’organe de représentation de tout le personnel naviguant employé directement par Ryanair en Allemagne ». Cet accord de reconnaissance du personnel naviguant fait suite à des « négociations approfondies » avec Ver.di et couvre le marché allemand ; Ryanair « se réjouit de travailler avec Ver.di et son conseil d’entreprise Ryanair (pour le personnel naviguant) » afin de conclure une première convention collective pour les PNC employés directement dans le pays.
Eddie Wilson, Chef du Personnel de Ryanair, a déclaré dans un communiqué que cet accord « est un signe supplémentaire des progrès réalisés par Ryanair auprès des syndicats depuis notre décision de reconnaître les syndicats en décembre 2017, avec plus de 60% de notre personnel de cabine désormais couvert par des accords de reconnaissance. Nous espérons annoncer de nouveaux accords dans les prochaines semaines, dans les pays où les syndicats ont abordé ces négociations de manière concrète et positive ». Et d’ajouter : « comme le confirme ce nombre croissant d’accords de reconnaissance des pilotes et des équipages de cabine, nous faisons des progrès et confondons les sceptiques qui prétendaient que notre décision de décembre 2017 n’était pas réelle ou authentique ».
Si des progrès sont effectivement enregistrés en Allemagne pour les PNC , on rappellera qu’après une première grève de 4 heures en décembre dernier, le syndicat de pilotes Vereiningung Cockpit (VC) dans le même pays tient un scrutin sur le principe d’une grève « peut-être prolongée » durant le mois d’aout, en raison de l’échec de six mois de négociations sur une nouvelle convention collective des pilotes allemands de Ryanair.
La signature avec le syndicat de PNC en Allemagne fait suite au premier accord Ryanair de reconnaissance des syndicats de personnel de cabine avec ANPAV en Italie, et au deuxième avec le syndicat UNITE au Royaume-Uni. Mais elle subira en revanche la semaine prochaine à deux jours de grève de la part des PNC en Belgique, en Espagne et au Portugal, qui l’ont conduite à annuler 600 vols préventivement.
Ryanair a également reconnu des syndicats de pilotes au Royaume-Uni (la low cost a signé en janvier avec le BALPA) et en Italie (début mars avec l’ANPAC), depuis son annonce surprise en décembre dernier de sa volonté reconnaître les syndicats externes dans les négociations collectives – une première en 32 ans d’histoire.

Trafic de juin en France : +6,8%

Air Journal 20/07/2018

Dans un contexte social plus apaisé que les mois précédents, la croissance du trafic connaît une nouvelle embellie en cette fin du premier semestre avec une hausse de +6,8% du nombre de voyageurs le mois dernier, soit plus d’un million de passagers supplémentaires qu’en juin 2017. En cumul annuel, la progression du trafic s’établit à +4,8% au terme du semestre, avec le cap des 80 millions de voyageurs aériens franchi pour la première fois à ce stade de l’année.
Selon les statistiques mensuelles de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour juin 2018, le marché intérieur poursuit sa croissance en juin (+2,8%). Il reste essentiellement soutenu par l’expansion continue des liaisons transversales métropolitaines (+8,4%) et celui des lignes reliant la Métropole aux Outre-mer (+8,0%) sur lesquelles les Antilles (+8,4%) progressent désormais presque autant que La Réunion (+8,8%). En Métropole, les liaisons desservant Paris résistent un peu mieux que les mois précédents (-0,9%) mais restent nettement en repli sur l’ensemble du premier semestre (-3,4%). En cumul annuel, le trafic intérieur est en hausse de +2,2% sur les six premiers mois de 2018.
Le trafic international renoue en juin avec une « croissance très intense » (+7,8%), en particulier sur les liaisons extra européennes (+13,5%). Le trafic bondit de façon spectaculaire avec l’Afrique (+21,1%) mais aussi très significativement avec l’Asie (+12,1%) ; le Maghreb fait preuve d’un dynamisme plus que certain (+27,5%), une pointe exceptionnelle est même enregistrée sur la Tunisie (+40,2%) qui confirme son rang de destination du moment sur le semestre (+17,7%). En Amérique (+8,2%), la croissance est alimentée par le dynamisme du marché de l’Atlantique Nord (+10,3%) alors que le Centre et le Sud du continent font montre de stabilité (+0,5%). En comparaison, la tendance sur l’Europe apparaît un peu plus modérée (+5,5%) avec, comme en mai, une tendance plus appuyée vers le Sud du continent (Espagne, Portugal, Grèce, Malte…) ainsi que vers les Balkans (Roumanie, Bulgarie, Croatie, Serbie…). En cumul annuel, le trafic international progresse de +5,5% avec des valeurs s’étalonnant, selon les continents, entre +7,8% pour l’Afrique et +3,5% pour l’Amérique.
Côté compagnies aériennes, la DGAC souligne que la fin du conflit Air France se traduit par un certain rééquilibrage du partage de la croissance entre le pavillon français et ses concurrents. Si les uns et les autres réalisent des performances similaires sur le marché intérieur (+2,8% contre +2,9%), c’est comme le mois précédent à l’international que se creuse l’écart entre les opérateurs (+7,1% contre +8,1%) au détriment des compagnies hexagonales. Le différentiel de croissance en défaveur des entrepreneurs tricolores s’établit en juin à -2,2 points mais atteint -5,2 points sur le semestre. Apprécié en cumul annuel, l’effritement de la part de marché du pavillon national se stabilise au terme du mois de juin mais reste à un niveau marqué : -1,2 point en passagers comme en passagers kilomètres transportés (PKT) contre respectivement -1,3 et -1,1 point fin mai.
Côté aéroports, Nantes (+13,9%) et Lyon (+10,1%) se distinguent en juin par une croissance à deux chiffres tandis que Beauvais poursuit sa lente convalescence (+1,1%) ; les autres plateformes majeures enregistrent une hausse relativement homogène de leur fréquentation s’échelonnant entre +6,4% (Bordeaux) et +4,1% (Toulouse). En cumul annuel, à l’issue du premier semestre, les deux aéroports parisiens progressent de concert à +3,0% et frôlent ensemble le seuil des cinquante millions de passagers ; en région, Nantes reste solidement premier de cordée (+13,9%), loin devant Lyon (+7,4%), Bâle-Mulhouse (+6,9%) et Bordeaux (+6,3%) ; à l’exception de Beauvais (-0,8%), les autres aéroports approchent sinon passent le cap des 5% de hausse.
Contrepartie de la hausse du trafic, la ponctualité des vols qui se détériore dans l’ensemble de l’Europe ne cesse de se dégrader en France. En phase avec la situation constatée à l’échelle continentale par Eurocontrol sur le semestre, à laquelle se sont ajoutées en juin des perturbations dans les domaines sociaux et techniques en France, les indicateurs régressent de façon conséquente et atteignent en juin des valeurs critiques : le taux des vols retardés de plus d’un quart d’heure au départ atteint 37,0%, soit 9,7 points de plus qu’en juin 2017 ; le retard moyen au départ (tous vols confondus) s’élève à 20,9 minutes, soit 5,7 de plus que l’an dernier. Les indicateurs ont atteint leurs valeurs maximales (respectivement 47,7% et 27,7 minutes) lors des trois séquences de grève touchant le Centre en Route Sud-est (week-ends des 9/10, 16/17 et 23/24 juin) ainsi que lors de la journée du 26 en raison d’une défaillance du système de traitement des plans de vol (STPV).
Côté mouvements aériens, après la parenthèse de mai, le nombre de mouvements contrôlés en France métropolitaine repart à la hausse (+1,3%) grâce à la croissance des survols du territoire (+2,4%). Concernant les seuls mouvements touchant les aéroports français (+0,2%), l’équilibre est atteint par une progression des vols à l’international et l’Outre-mer (+0,8%) qui parvient avec peine à compenser le repli des seuls vols domestiques (-1,3%).

Air France-KLM et China Eastern toujours plus proches

Air Journal 20/07/2018

Les compagnies aériennes Air France-KLM et China Eastern Airlines élargissent leur coopération et renforcent leur coentreprise, notamment en ajoutant les deux routes reliant Paris à Wuhan et Kunming à leurs accords de partage de codes, mais aussi dans la maintenance.
Le groupe franco-néerlandais et la compagnie chinoise ont annoncé le 19 juillet 2018 l’élargissement de leur joint-venture, franchissant « une nouvelle étape dans l’élargissement de leur coopération ». Pour les passagers, cela signifie à partir de 2019 une coopération des trois membres de l’alliance SkyTeam sur deux routes supplémentaires à l’aéroport de Paris-CDG notamment par un partage de codes réciproque : celle vers Wuhan-Tianhe opérée par Air France, et celle depuis Kunming-Changshui opérée par China Eastern Airlines. En étendant le périmètre de leur coentreprise, Air France-KLM et China Eastern offriront ainsi « un choix de destinations plus large, au-delà des bases des partenaires, et permettront aux clients voyageant entre l’Europe et la Chine de bénéficier de toujours plus d’options de voyage ».
AFI KLM E&M, la branche MRO d’Air France KLM, et China Eastern Airlines ont d’autre part signé un nouvel accord sur le support équipement de la flotte de Boeing 787-9 Dreamliner de la compagnie chinoise, qui pourrait atteindre à terme 15 avions. L’accord couvre les services de réparation, l’accès à un centre régional de pièces détachées, la mise à disposition d’un stock local de pièces détachées ainsi que d’autres services dans le domaine de la formation et du soutien au développement industriel. Dans ce cadre, AFI KLM E&M prévoit de développer un centre de pièces de détachées pour Dreamliner à Shanghai, afin de répondre aux besoins de China Eastern Airlines et d’autres clients à venir. Pieter Elbers, Directeur général adjoint du groupe Air France-KLM et Président du directoire de KLM, a commenté dans un communiqué : « avec la signature de cet accord sur la maintenance, nous étendons notre partenariat avec China Eastern et nous dirigeons vers une collaboration plus globale. Cet accord souligne la confiance de China Eastern dans nos capacités industrielles et nos bénéfices communs ». Feng Liang, Vice-Président de China Eastern Airlines, en charge de l’activité MRO, a déclaré : « AFI KLM E&M est un leader de renommée mondiale dans le support équipement des Boeing 787. Il s’agit, nous en sommes convaincus, d’un partenaire fiable, capable de s’adapter à nos besoins, notamment en mettant en place un centre de pièces détachées en Chine pour nous offrir un support réactif. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur son expertise à long terme, y compris au moment crucial des premières opérations de nos appareils Boeing 787-9 ».
Air France et China Eastern ont débuté leur collaboration en 2000 sous la forme d’un partage de codes sur la route Paris – Shanghai. Le partenariat a été consolidé en 2012 grâce à un accord de joint-venture. KLM a rejoint cette joint-venture en 2016, étendant ainsi l’accord à la route Amsterdam – Shanghai. Depuis octobre 2017, China Eastern détient 8,8% du capital d’Air France-KLM et dispose d’un administrateur au Conseil d’administration d’Air France-KLM. « Nous sommes très heureux que notre ambition commune projette de se renforcer en 2019 par une coopération portant sur un périmètre élargi. Nous construisons une coopération forte sur le long terme entre nos deux groupes offrant un choix toujours plus important à nos clients voyageant entre l’Europe et la Chine. En renforçant la joint-venture, notre Groupe poursuit sa stratégie en Asie, axée sur le partenariat », a déclaré Patrick Alexandre, Directeur général adjoint Commercial Ventes et Alliances d’Air France-KLM. « La coopération entre les deux parties a été continuellement approfondie et des progrès significatifs ont été accomplis depuis la conclusion de l’accord de joint-venture entre China Eastern Airlines et Air France-KLM », a ajouté Liu Shaoyong, Président de China Eastern Airlines. « La signature de cet accord est le début d’une coopération pour les cinq prochaines annéeset devrait être retenue comme un moment historique. Je suis convaincu que le partenariat entre les deux acteurs majeurs de l’industrie du transport que nous sommes offrira à nos clients davantage de manières de voyager et enrichira encore l’expérience client. Par ailleurs, le partenariat entre China Eastern Airlines et Air France-KLM peut clairement devenir un modèle de coopération dans l’industrie du transport aérien ».

Air Nostrum et CityJet veulent se marier

Air Journal 19/07/2018

Les compagnies aériennes Air Nostrum et CityJet vont unir leurs forces pour créer le premier transporteur régional pan-européen, avec une flotte combinée d’environ 100 avions.
Les compagnies espagnole et irlandaise ont signé le 18 juillet 2018 lors du Salon de Farnborough un protocole d’accord pour créer une nouvelle holding qui rassemblera leurs opérations à travers l’Europe – si les autorités de la concurrence approuvent le projet. Air Nostrum, basée à l’aéroport de Valence et qui emploie 1450 personnes, est particulièrement connue comme l’opérateur régional d’Iberia dans le cadre d’un contrat de franchise de longue durée, et dessert plus de 60 destinations en Europe et en Afrique avec une flotte de 50 avions (Bombardier CRJ1000, -700 et -200, ATR 72-00 et -500). La compagnie espagnole est également active dans le domaine des services de crédit-bail pour des clients à travers l’Europe, notamment Lufthansa, SAS, Binter ou Croatia Airlines. CityJet, basée à Dublin, emploie 1250 personnes dans 9 pays européens, et exploite un vaste réseau régional de services sous contrat de location avec équipage avec Air France, Brussels Airlines et SAS Scandinavian Airlines. Elle dispose d’une flotte de 44 avions dont sept Sukhoi SSJ100 Superjet, quinze Avro RJ85 et 22 nouveaux Bombardier CRJ900 acquis spécifiquement pour le wet lease.
Les deux compagnies aériennes sont d’âge très similaire, ayant été fondées en 1993 (CityJet) et en 1994 (Air Nostrum). C’est cette combinaison d’expériences de 25 ans chacune qui donne à Air Nostrum et à CityJet « l’enthousiasme et l’énergie nécessaires pour consolider leurs réservoirs respectifs de connaissances spécialisées et de ressources qualifiées dans un groupe unique d’une profondeur considérable », déclare un communiqué commun.
Selon Carlos Bertomeu, président d’Air Nostrum, l’Europe connaît une « expansion substantielle des contrats de location avec équipage » (connus en Amérique du Nord sous le nom de Capacity Purchase Agreements) car les compagnies aériennes établies poursuivent une stratégie d’externalisation de leurs programmes de vols régionaux. La combinaison des ressources de CityJet et Air Nostrum en termes d’avions, d’équipages et de services de support créera « sans aucun doute une option beaucoup plus complète et rentable pour les grandes compagnies aériennes européennes, qui pourront externaliser leurs réseaux régionaux en toute confiance avec la force de cette nouvelle entité, un partenaire idéal pour une telle activité ». Le PDG de CityJet Pat Byrne rappelle que sa compagnie a « de nombreux points communs avec Air Nostrum, notamment l’exploitation de flottes de CRJ, une plate-forme robuste et économique idéale pour les contrats de location avec équipage ». Une expertise éprouvée en matière de capacité et de gestion d’actifs pour acquérir des avions dans le cadre de nouveaux contrats de location avec équipage « constitue également un avantage important que nous pouvons offrir à nos clients des compagnies aériennes », conclut-il.
Le chiffre d’affaires annuel consolidé d’Air Nostrum et de CityJet s’élèverait à environ 700 millions d’euros, « provenant d’un portefeuille équilibré et bien réparti de contrats de location-bail et de franchise dans toute l’Europe ». Cela constitue une « base financière très solide » dans laquelle les compagnies aériennes susceptibles de conclure des contrats peuvent « avoir confiance », précise la compagnie irlandaise. CityJet a effectué plus de 80.000 vols au cours de la dernière année, transportant plus de 4,7 millions de passagers ; Air Nostrum dessert plus de 60 aéroports dans plus de 15 pays européens et africains, avec plus de 90.000 vols par an.

Volotea lance #PreStories, signe avec APG

Air Journal 19/07/2018

La compagnie aérienne low cost Volotea a lancé #PreStories, un concours sur ses réseaux sociaux qui invite passagers et followers à partager de manière ludique et originale la vision de leurs prochaines vacances. Elle a d’autre part signé avec APG dans 23 pays.
Le spécialiste espagnole du vol pas cher a annoncé le 19 juillet 2018 le lancement d’un concours innovant sur ses réseaux sociaux, afin de permettre à ses clients de « partager avec enthousiasme leurs prochaines vacances et faire décoller leur imagination avant le grand départ ». Sur le site Internet prestories.volotea.com, les participants peuvent charger et partager leurs histoires pré-estivales avec des vidéos ou des photos, dans le style des stories Instagram. Une vidéo de démonstration a également été créée pour expliquer ce nouveau jeu aux internautes. Les participants peuvent également partager leur(s) vidéo(s) ou photo(s) sur Instagram ou Twitter avec le hashtag #PreStories.
Chaque semaine, la compagnie aérienne offrira au créateur de la PreStories la plus originale un bon de 100 € pour la destination Volotea de son choix. Chaque participant peut télécharger et envoyer autant de vidéos et photos qu’il le souhaite et ce durant tout l’été.
Selon les chercheurs britanniques David Gilbert et Junaida Abdullah cités par la compagnie, « les vacanciers se sentent particulièrement en joie à l’approche des vacances. Une fois le vol réservé, les jours qui précèdent le départ sont les plus propices pour rêver et imaginer les vacances à venir : farniente sur la plage, découverte des fonds marins, cocktail au bord de la piscine, balade en vélo… »
Côté B2B, Volotea et APG, premier représentant mondial de compagnies aériennes, ont signé un accord commercial afin de permettre à la compagnie d’être présente dans 23 pays où elle ne l’est pas actuellement. Cet accord commercial permet à la compagnie aérienne de bénéficier de la présence mondiale du réseau d’APG, « et de son expertise en matière de distribution et de commercialisation afin de maximiser ses ventes, et de prospecter de nouveaux clients intéressés » par les 293 lignes desservies par la compagnie aérienne dans 78 villes européennes.
Volotea a choisi APG dans 23 pays, appliquant le programme APG GET (Global Extended Territories): Albanie, Algérie, Tchad, Costa Rica, Danemark, Équateur, Irlande, Israël, Japon, Malte, Mexique, Maroc, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Corée du Sud, Suède, Tunisie, Turquie, Ukraine, Emirats Arabes Unis. « Nous sommes très heureux d’adhérer au programme APG GET, grâce auquel nous développerons notre potentiel commercial dans de nouveaux marchés à travers le monde. Nous pourrons nous appuyer sur les ressources de distribution locales du réseau APG dans chacun des 23 pays sélectionnés et ainsi faire la promotion des liaisons Volotea parmi les clients loisirs et affaires », déclare dans un communiqué Pierfrancesco Carino, CCDO de la low cost. Sandrine de Saint Sauveur , PDG d’APG, se dit « confiante dans le professionnalisme de nos membres qui composent le réseau mondial d’APG pour assurer le succès de Volotea sur ces nouveaux marchés ».
Volotea a atteint le cap des 18 millions de passagers transportés depuis son premier vol en 2012, et en a accueilli plus de 4,8 millions en 2017. Cette année, elle a ouvert 58 nouvelles lignes pour un total de 293 routes connectant 78 « capitales régionales européennes » à travers 13 pays : France, Italie, Espagne, Allemagne, Grèce, Croatie, République Tchèque, Albanie, Portugal, Malte, Autriche, Irlande et Luxembourg. La low cost dispose de 12 bases à Venise, Nantes, Bordeaux, Palerme, Strasbourg, Asturies, Vérone, Toulouse, Gênes, Bilbao, Marseille et Athènes (ces trois dernières inaugurées en 2018), et d’une flotte de 32 Airbus A319 et Boeing 717. La compagnie prévoit de transporter entre 5,7 et 6 millions de passagers en 2018.

Le système de double caisse va atterrir à l’aéroport de Nice

Déplacements Pros 20/07/2018

Entre les congés estivaux, la fête nationale et la victoire de l’équipe de foot, l’arrêté du 12 juillet 2018 « relatif aux redevances pour services rendus sur les aérodromes de Nice-Côte d’Azur et de Cannes-Mandelieu » est passé assez inaperçu. Pourtant, il autorise la mise en place du controversé système de « double caisse » à l’aéroport niçoise.
La « double caisse » – tant décriée à l’aéroport de Paris CDG – va atterrir à l’aéroport de Nice. Un arrêté, pris par Élisabeth Borne le 12 juillet et publié au journal officiel le 14 juillet dernier, permet la mise en place de ce dispositif au sein la plate-forme, privatisée en 2016.
Le système de « double caisse » donne la possibilité aux plates-formes de séparer les revenus des services aéronautiques (peu rentables) de ceux des commerces et de l’immobilier de l’installation (parkings, commerce, immeubles…). Ainsi, au grand désarroi des compagnies aériennes, les revenus tirés de ces activités commerciales ne sont pas pris en compte lors du calcul des redevances aéronautiques.
L’arrêté – avantageux pour les actionnaires de la plate-forme – va à l’encontre des recommandations de l’Autorité de supervision indépendante (ASI). En effet, l’organisation avait émis des réserves sur l’application stricte de ce système et préconisait une double caisse aménagée (qui ne concernerait pas les commerces sous douane).
Le texte va aussi faire grincer des dents les transporteurs et les experts aériens. Lors des Assises Nationales du Transport Aérien, ils s’étaient prononcés contre ce dispositif. Ils plébiscitaient la « caisse unique » où les revenus des activités commerciales permettent de faire baisser le niveau des charges facturables aux compagnies aériennes.
Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) n’a d’ailleurs pas caché son agacement sur Twitter le 19 juillet à la découverte de ce texte passé au cœur de l’été.

Lufthansa se renforce sur l’Afrique

Tourmag 19/07/2018

Brussels Airlines va représenter l’ensemble des compagnies du Groupe
Pour conquérir de nouveaux marchés, notamment en Afrique, le Groupe Lufthansa a décidé de s’appuyer sur l’expertise et le réseau de Brussels Airlines.
Acquise en janvier 2017 par Lufthansa, Brussels Airlines va représenter l’ensemble du groupe aérien allemand sur les marchés africains subsahariens.
Très implantée dans cette région du monde, qui bénéficie pour l’heure d’un grand dynamisme, la compagnie belge va dorénavant être en charge du bureau régional de vente pour l’Afrique subsaharienne. Ce dernier sera à partir du 1er novembre 2018 situé à Bruxelles, au siège de Brussels Airlines.
« Avec notre longue expérience sur le marché africain ainsi que l’engagement de nos employés, nous complétons parfaitement la présence commerciale du groupe Lufthansa en Afrique.
Nos clients communs bénéficieront désormais d’une flexibilité accrue grâce à une offre globale, couvrant l’ensemble du réseau africain du groupe Lufthansa », ajoute Christina Foerster, PDG de Brussels Airlines. Cette stratégie intitulée « One face to the customer » va entraîner une plus grande proximité avec les clients, et de répondre à leurs besoins.
Selon le communiqué de presse, l’Afrique est un marché porteur pour Lufthansa, à tel point qu’Austrian Airlines ouvrira une nouvelle ligne Vienne – Cape Town, alors que Lufthansa va mettre en place un service sans escale entre Francfort et Addis Abeb, dès l’hiver 2018/2019.

France : les droits à l’indemnisation aérienne explosent en 2018

Tourmag 19/07/2018

L’indemnisation aérienne ne cesse de prendre de l’ampleur, et la récente étude d’AirHelp met en lumière un début d’année pour le moins exceptionnelle sur le sujet.
L’année 2018 est exceptionnelle à tous les points de vue dans l’aérien, les compagnies annoncent mois après mois des records de trafic, les aéroports se gargarisent d’accueillir toujours plus de passagers.
Dans le même temps, les grèves ont été légion, même si depuis quelques semaines le calme est revenu. Entre une utilisation accrue de l’avion, et des retards ou annulations en pagaille, les indemnisations aériennes ont littéralement bondi comparativement par rapport à 2017.
Selon AirHelp, un spécialiste du recouvrement des droits dans l’aérien, 1 027 933 de passagers français pourraient prétendre à une indemnisation, lors des 6 premiers mois de l’année, pour un montant total de 354 millions d’euros (+58%).
Les usagers hexagonaux représenteraient un quart des passagers mondiaux concernés, pour 19% des indemnités.
Pénurie de pilotes, et CJUE
Toutefois, pour la société, les grèves ne sont pas les seules à impacter ces montants, puisque le manque croissant de personnel, notamment des pilotes et le sur-tourisme sont des critères à prendre en compte, pour expliquer une dérive qui pourrait s’accentuer encore dans les années à venir.
De plus, en Europe la décision en début d’année de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a élargi la fourchette des passagers éligibles à un recouvrement.
Ainsi, les grèves du personnel des compagnies aériennes ne peuvent plus être considérées comme une circonstance extraordinaire et que les compagnies aériennes devraient être tenues responsables de celle-ci. « Il est évident qu’ils vont simplement augmenter les prix des billets et faire en sorte que les voyageurs couvrent ces pertes, selon Henrik Zillmer, PDG d’AirHelp.
Nous nous attendons également à des perturbations de vols importants au cours de la saison des vacances d’été de cette année. Conformément à la loi, les compagnies aériennes doivent indemniser les voyageurs en cas de perturbation des vols, et tous les tracas que cela entraîne. »
En espérant que la prémonition du responsable ne se réalise pas.

Les salariés d’Air France se serrent la ceinture… pour mieux payer leur futur PDG

TourHebdo 18/07/2018

Le conseil d’administration d’Air France-KLM souhaiterait tripler le salaire du futur PDG afin d’attirer des candidats de carrure internationale. Les syndicats vont apprécier…
Même si on n’en connaît pas encore l’issue, la nomination du nouveau PDG d’Air France mériterait d’être adaptée en pièce de théâtre. Après le départ fracassant de Jean-Marc Janaillac en mai, la lettre vengeresse du directeur financier de Veolia à qui on promettait le poste, l’annonce de l’arrivée d’Accor dans le capital, la lettre ouverte de pilotes à Emmanuel Macron, la rumeur vite démentie de l’arrivée de la présidente de la RATP et le report à septembre de la nomination, voici le dernier rebondissement en date. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d’administration d’Air France-KLM aurait l’intention de tripler le salaire du futur PDG afin de séduire les meilleurs candidats.
Le salaire hors primes pourrait ainsi s’élever à 2,5 millions d’euros par an, contre 600 000 euros aujourd’hui, auxquels se sont ajoutés 500 000 euros de primes en 2017. Le conseil d’administration d’Air France-KLM entendrait ainsi rivaliser avec les salaires proposés par Lufthansa et IAG. Le patron de Lufthansa, Carsten Spohr, a reçu 4 millions d’euros l’an dernier tandis que Willie Walsh, le président d’IAG, s’est vu remettre près de 9 millions d’euros en 2015, en incluant les primes.
Le PDG de Japan Airlines, l’exception à la règle
Autre exemple avec le nouveau directeur général d’EasyJet qui touche un salaire annuel d’environ 800 000 euros, auxquels s’ajoutent jusqu’à 1,7 million d’euros de primes. Une originalité toutefois : Johan Lundgren a décidé en janvier dernier de baisser légèrement son salaire de base, de 840 000 euros à 800 000 euros, pour l’aligner avec celui de son prédécesseur, Carolyn McCall.
En revanche, le conseil d’administration d’Air France-KLM ne semble pas vouloir prendre exemple sur l’ancien PDG de Japan Airlines, Haruka Nishimatsu. Le patron de la compagnie japonaise de 2006 à 2010 a touché environ 70 000 euros en 2007, un salaire inférieur à celui des pilotes de la compagnie, et il n’a perçu aucune prime. Ce PDG atypique, obnubilé par les économies et le redressement de la compagnie, avait même son bureau dans un open-space et il se rendait au siège de la compagnie en bus.
Une augmentation de 7% réclamée en vain
L’idée lancée par le conseil d’administration d’Air France-KLM ne devrait pas manquer en tout cas d’irriter les organisations syndicales, alors que les rémunérations des salariés d’Air France sont bloquées depuis 2012 et que l’intersyndicale a organisé 15 jours de grève depuis février pour demander une augmentation de 7% des salaires sur 4 ans. Des revendications qui se sont soldées par rien d’autre sinon le départ de Jean-Marc Janaillac, désavoué par un référendum auprès des salariés.
D’après le JDD, le ministère des Finances rappelle que l’État est actionnaire minoritaire avec 14% du capital et que « le conseil d’administration de la compagnie aérienne est souverain pour avancer dans cette direction ». Dans le même temps, la piste d’une double gouvernance franco-hollandaise pourrait tenir la corde. La suite au prochain épisode…

800 passagers de Level bloqués à Montréal depuis plusieurs jours

Déplacements Pros 19/07/2018

Huit cents passagers bloqués à l’aéroport international de Montréal Pierre-Elliott Trudeau depuis plus de quatre jours pour certains. La compagnie aérienne à bas prix Level qui devait les transporter a annulé une série de vols à destination de Paris. Level qui vient de livrer à Déplacementspros.com ses premières explications.
La compagnie aérienne espagnole Level a annulé le premier vol samedi. Le vol suivant, prévu pour lundi, a également été annulé. L’entreprise a évoqué des « raisons opérationnelles » sans donner plus de précision.
Cette série d’annulations a déclenché un effet domino. Mardi, un total de 800 passagers attendaient le prochain vol, qui ne décollera pas avant ce jeudi 19 juillet. Pourtant si l’on consulte le site en ligne de réservation de la compagnie, on constate qu’aucun vol n’est programmé pour ce jour au départ de Montréal et à destination de Paris.
Plusieurs des 800 passagers ont choisi de repartir par leurs propres moyens en achetant de nouveaux billets auprès d’autres compagnies. Aujourd’hui entre 200 et 300 personnes seraient toujours bloquées à l’aéroport Trudeau de Montréal. Des voyageurs qui se disent abandonnés par la compagnie qui n’a, pour le moment proposé aucune solution de repli et qui est quasiment injoignable selon le témoignage de certains passagers.Un porte-parole de Level a pourtant déclaré « Nos collègues et partenaires ont travaillé sur le re-réservation ou le réacheminement des clients sur des vols alternatifs depuis que la perturbation s’est produite . » Si la priorité c’est de rapatrier tous les naufragés des vols Level, il ne semble pas que la situation soit traitée en urgence par le transporteur.
Une mésaventure que la jeune compagnie, née l’an dernier à Barcelone et qui ne dessert Montréal que depuis le début de ce mois de juillet, pourrait payer cher. En indemnisation pour les passagers dans un premier, mais surtout en terme d’image. De nombreux passagers bloqués à Montréal ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux. Leurs messages ont été relayés de très nombreuses fois au cours des derniers jours. Alerté de la situation, Gabor Lukacs, fondateur du groupe Air Passenger Rights, une association de défense des passagers aériens, estime que le désastre pourrait être aussi commercial. « Lorsque les autres passagers verront que c’est ainsi que Level traite ses clients, ils ne feront plus de réservations. Quand Level verra que leurs réservations chutent, ils sentiront qu’il est urgent de corriger la situation . »
Ce jeudi à la mi-journée Level a contacté la rédaction de Déplacementspros.com pour apporter des précisions quant à la situation, insistant sur le fait qu’Il s’agit « d’un événement exceptionnel et isolé, et nous sommes sincèrement désolés de voir nos passagers subir cette situation. »
Le transporteur explique que lors de l’annulation, la totalité des passagers ont été automatiquement ré-enregistrés sur le premier vol LEVEL disponible vers leur destination. D’autres options leur ont été également proposées, comme le remboursement de leur vol, la réservation d’une place sur un vol d’une autre compagnie aérienne (soumis à dispo) ou,dans le cas où les options précédentes ne leur conviendraient pas, les passagers pouvaient également effectuer une réservation par eux-mêmes sur un vol qui leur conviendrait. Vol qui sera totalement remboursé.
La compagnie Level ajoute « Nous ne sommes fort heureusement aujourd’hui pas à 200 passagers bloqués à Montréal, mais nous voyons certains revenir à nos comptoirs pour finalement changer d’avis quant à l’option que leur avions donnée. Evidemment, nous faisons tout notre possible pour répondre à leur souhait. Bien entendu, tous nos passagers seront en mesure de réclamer le remboursement et compensation des frais engagés à l’occasion de ces annulations. »