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Au sommaire :

  • «CDG Express», un train rapide controversé entre Paris et l’aéroport de Roissy
  • Les Pays-Bas mobilisés contre les projets du patron d’Air France-KLM
  • Accord en vue entre Air France-KLM et KLM sur la gouvernance ?
  • CDG Express : le décret approuvant le contrat de concession publié au JO
  • Delta verse 1,3 milliard de dollars à ses employés pour participation aux bénéfices
  • Air Canada mise sur le régional
  • Flybmi cesse ses activités
  • TUI s’engage (quand même) sur 700 000 sièges d’avion
  • Allemagne : 87,7 millions de nuitées internationales en 2018

 

«CDG Express», un train rapide controversé entre Paris et l’aéroport de Roissy

RFI 17/02/2019

Relier l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre de Paris en 20 minutes, tel est le projet ambitieux qui doit voir le jour en 2024. Un chantier qui est loin de faire l’unanimité.

Depuis une vingtaine d’années, un grand nombre de dessertes ferroviaires dédiées ont été mises en place par une dizaine d’aéroports internationaux : Heathrow Express, Gatwick Express ou Stansted Express à Londres, Flytoget à Oslo, Arlanda Express à Stockholm, Airport Express Train à Hong Kong, KLIA Express à Kuala Lumpur et Air Train à Brisbane.

Ouverture dans 0En France jusqu’à présent, pour se rendre de Paris à l’aéroport de Roissy par le rail, il fallait emprunter le RER B et le plus souvent s’arrêter dans de nombreuses gares avant d’arriver à bon port. Il sera désormais possible, à partir de 2024, d’effectuer directement ce trajet en 20 minutes, alors qu’il est actuellement compris entre 30 et 50 minutes. Le décret approuvant le contrat de concession du CDG Express est paru ce 16 février au Journal Officiel. Le ministère des Transports avait annoncé le 11 février la signature du contrat avec le gestionnaire d’infrastructure, une société détenue à parts égales par ADP, SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts.

Le 1er janvier 2024, date prévue de mise en service commerciale, le CDG Express partira de la gare de l’Est dans le 10e arrondissement de la capitale, pour desservir le terminal 2 de l’aéroport de Roissy. Côté pratique, cette liaison fonctionnera 365 jours/an, avec 76 parcours quotidiens dans chaque sens, soit un train toutes les 15 minutes entre 5h00 et 23h59.

Quant au prix, il apparaît quelque peu exorbitant, 24 euros l’aller simple, quand un billet de RER coûte une dizaine d’euros; il est même gratuit pour ceux qui possèdent un Pass Navigo. Aéroports de Paris (ADP) justifie ce tarif en expliquant qu’il est de 30 euros à Londres-Heathrow, 26 euros à Stockholm… Mais le prix pour rejoindre Hong Kong depuis l’aéroport est seulement de 12 euros, tout comme à Brisbane ou à Kuala Lumpur.

A l’origine de ce projet né en 2011, la nécessité de faciliter et de rendre plus accessible la desserte de Paris. Première ville touristique au monde, la capitale et sa région ont d’ailleurs accueilli en 2018 un nombre de touristes record avec 35 millions d’arrivées hôtelières, selon le bilan annuel du Comité régional du tourisme, soit plus d’un touriste par seconde.

Jusqu’à présent, que ce soit pour les touristes ou les Franciliens, rejoindre l’aéroport depuis la gare du Nord (la première en Europe en termes de trafic avec plus de 200 millions de passagers par an) ressemble bien souvent à un parcours du combattant, d’autant que la signalétique est non-internationalisée. Par ailleurs, 90 000 personnes travaillent à l’aéroport de Roissy, l’un des dix plus grands du monde, et plus de 100 000 passagers y atterrissent quotidiennement.

Le tracé retenu est loin de faire l’unanimité : il vise à séparer les lignes du CDG Express de celles du RER B, il comprendra 7 kilomètres de voies nouvelles à partir de Mitry-Mory en Seine-et-Marne pour rejoindre l’aéroport.

De nombreux mécontents

Si la ministre des Transports Elisabeth Borne a assuré que le projet ne se ferait « pas au détriment des transports du quotidien », de nombreuses voix s’élèvent tant du côté des politiques que des riverains pour le critiquer.

Certains fustigent un « train des riches », réservé aux passagers aériens, et qui ne s’arrêtera pas dans des communes mal loties. D’autres craignent que les travaux ne perturbent trop les lignes de trains de banlieue au nord de Paris, en particulier le RER B qui voit passer dans ses rames 900 000 usagers par jour.

Fin janvier, plusieurs dizaines d’élus d’Île-de-France avaient appelé à l’abandon du CDG Express. Les signataires de cet appel ajoutaient leur voix à celles de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de la présidente du conseil régional, Valérie Pécresse, qui avaient réclamé fin 2018 la suspension des travaux, la priorité étant selon elles au RER B.

C’est ce même argument qu’invoquaient les élus signataires, parmi lesquels des députés et sénateurs, plusieurs dizaines d’élus municipaux, dont les maires d’Aubervilliers et de Saint-Denis, ainsi que des syndicalistes et des représentants d’associations d’usagers.

« La seule bonne décision à prendre est d’abandonner au plus vite le CDG Express, dont les impacts sur les RER sont en tout point contraires à la politique annoncée par l’exécutif de donner la priorité aux transports du quotidien », avaient-ils écrit dans un courrier adressé au préfet de région, Michel Cadot.

D’autre part, certains s’interrogent sur le tracé de la ligne : le CDG Express a pour terminus la gare de l’Est, située à quelques encablures de la gare du Nord desservie par le RER B. Pourquoi ne pas avoir choisi un autre quartier, plus touristique comme la zone de Saint-Lazare ou plus économique comme La Défense ?

Dans le contexte actuel, entre la crise des « gilets jaunes » et le « grand débat », Elisabeth Borne tente de rassurer. « Je le dis très clairement, a-t-elle insisté chez nos confrères de France Bleu, il n’est pas question que les travaux perturbent le RER B. Le préfet de région a mené une concertation ces dernières semaines et il m’a remis son rapport avec 15 recommandations que je suivrai intégralement. » D’autant que 500 millions doivent être alloués pour des travaux de rénovation des infrastructures du RER.

Mise en service pour les JO 2024 : des doutes persistent

Le CDG Express doit être en activité pour les Jeux olympiques de 2024, une date qui pourrait ne pas être respectée tant le chantier est titanesque. Et son prix l’est tout autant : le train doit coûter 1,8 milliard d’euros, financés par la Caisse des Dépôts, ADP et SNCF Réseau, aidés par un prêt de l’État.

La ministre des Transports Elisabeth Borne a également assuré que l’objectif d’une ouverture à temps pour les JO de 2024 était « tenable » mais que le CDG Express pourrait manquer cette échéance si les perturbations devaient être trop importantes pour les banlieusards.

Selon ADP, 6 à 7 millions de passagers devraient emprunter ce nouveau train dès sa mise en service, puis 8 à 9 millions en 2035, avec une progression constante. Le projet aura un impact positif en termes de retombées économiques et sociales en Ile-de-France, poursuit le groupe, avec la création de 2 400 emplois directs en phase de construction et 300 en phase d’exploitation. Ils bénéficieront en majorité aux entreprises de la région Ile-de-France.

 

Les Pays-Bas mobilisés contre les projets du patron d’Air France-KLM

Les Echos17/02/2019

Alors qu’un conseil d’administration doit se tenir mardi, le gouvernement et les salariés de KLM sont opposés aux velléités de mainmise du holding Air France-KLM prêtées à Benjamin Smith.

Les Néerlandais serrent les rangs pour défendre l’avenir de leur compagnie nationale KLM, mettant à rude épreuve le PDG d’Air France-KLM, Benjamin Smith. En anticipation du conseil d’administration du groupe qui doit se tenir mardi à Paris, politiciens et salariés néerlandais ont multiplié ces derniers jours les initiatives face aux intentions jugées hostiles du nouveau président canadien d’Air France-KLM.

Outre l’opposition supposée de Benjamin Smith à la prolongation du patron de KLM , Pieter Elbers, à son poste, son souhait de contrôler plus étroitement sa filiale néerlandaise inquiète les Pays-Bas. Ultime pression politique, deux ministres néerlandais, celui des Finances et son homologue de l’Infrastructure, ont convoqué à la veille du week-end Benjamin Smith.

Soutien ministériel

Le ministre des Finances, Wopke Hoekstra, a répété à Benjamin Smith « l’intérêt national pour l’économie des Pays-Bas que représentait la position de hub de l’aéroport de Schiphol et la compagnie KLM ». Des propos qu’il a aussi tenus à son homologue français, Bruno Le Maire, lors d’un récent échange téléphonique.

Par ailleurs, le ministre ne cache pas son soutien sans réserve au renouvellement du mandat de Pieter Elbers au poste de directeur général de KLM. De son côté, le comité d’entreprise a aussi pris position en faveur de Pieter Elbers.

Les salariés montent au créneau

Entre-temps, Benjamin Smith a rendu une visite inopinée au syndicat des pilotes de KLM, VNV, qui a confirmé ce climat de défiance. Evasif dans un premier temps, le VNV a finalement estimé dans un communiqué que « le non-renouvellement du contrat de Pieter Elbers risque de provoquer de l’agitation, ce qui ne correspond pas à notre vision des intérêts de KLM et de l’ensemble du groupe ».

Les autres salariés sont aussi montés au créneau. Outre un courrier collectif rédigé par 120 cadres, une manifestation de soutien à leur patron – jugé garant de l’indépendance de KLM et de sa rentabilité – a eu lieu jeudi devant le siège social. Une pétition a été signée par 25.000 employés sur un effectif global de 30.000 personnes.

Lettre ouverte

Cette pétition a été adressée jeudi dernier en français à la présidente du conseil d’administration d’Air-France KLM, Anne-Marie Couderc. L’avertissement est clair : « Il y aurait un risque très réel d’agitation parmi les employés et de direction peu claire et potentiellement instable si Pieter Elbers était obligé de se retirer. »

Une voie de sortie semble toutefois envisageable : Selon « La Tribune », un compromis sur l’organisation du groupe, permettant d’accroître les synergies tout en préservant l’autonomie de KLM, aurait été trouvé vendredi. Pieter Elbers et la directrice générale d’Air France, Anne Rigail, seraient nommés l’un et l’autre directeur général adjoint d’Air France-KLM, en plus de leurs fonctions dans leur compagnie. Ce schéma reste à valider par le conseil d’administration du groupe, et ne serait pas nécessairement au menu de la réunion de mardi.

 

Accord en vue entre Air France-KLM et KLM sur la gouvernance ?

La Tribune 17/02/2019

Fin du psychodrame en vue à Air France-KLM ? Peut-être. Alors que l’émotion autour du maintien de Pieter Elbers à la tête de la compagnie néerlandaise KLM a atteint son paroxysme cette semaine aux Pays-Bas, la situation semble en passe de se débloquer. Pour rappel, le mandat du président du directoire de KLM arrive à échéance fin avril et les relations glaciales qu’entretiennent le directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, et Pieter Elbers, ainsi que les divergences sur l’organisation du groupe qui opposent non seulement les deux hommes mais aussi Pieter Elbers et une partie du conseil d’administration d’Air France-KLM, posaient la question du maintien ou pas de Pieter Elbers dans ses fonctions. Pour résumer, alors que Ben Smith cherche à accentuer la coopération des deux compagnies, Pieter Elbers est partisan d’une autonomie de la compagnie néerlandaise.

Projet de nouvelle organisation du groupe

Selon nos informations, un compromis s’est dégagé sur la gouvernance du groupe entre les différentes parties, plaçant le renouvellement de Pieter Elbers à la tête de KLM en ballotage favorable. Vendredi dernier, au cours du conseil de surveillance de KLM auquel étaient présents Ben Smith et les membres du comité des nominations d’Air France-KLM, le dirigeant néerlandais a en effet, selon nos informations, donné son accord au schéma d’organisation du groupe présenté par Ben Smith. Celui-ci renforce la coopération d’Air France et de KLM sur plusieurs secteurs clés comme la flotte, sans toucher aux structures d’organisation actuelles. Autrement dit, contrairement à plusieurs projets présentés dans le passé, le projet de Ben Smith ne prévoit pas de remontées de certains postes des compagnies vers le groupe.

Deux DGA d’Air France-KLM : Pieter Elbers et Anne Rigail

Ben Smith entend par ailleurs renforcer le « comité des CEO » d’Air France-KLM, une sorte de mini-directoire d’Air France-KLM qui regroupait jusqu’ici les patrons d’Air France-KLM, de KLM et d’Air France, et propose la nomination de Pieter Elbers et de la directrice générale d’Air France, Anne Rigail, au poste de directeur général adjoint d’Air France-KLM, en plus de leurs fonctions au sein de leur compagnie.

Outre Pieter Elbers, le comité exécutif d’Air France-KLM et les membres du conseil d’administration d’Air France-KLM qui ont eu le projet entre les mains, sont également favorables au projet de Ben Smith. Reste au conseil d’administration d’Air France-KLM de trancher après avoir entendu la présentation de la vision de Ben Smith pour le groupe et analysé dans le détail la position de Pieter Elbers.

Conseil d’administration mardi 19 février

Le fera-t-il lors du conseil d’administration prévu ce mardi 19 février, la veille de la publication des résultats financiers, ou ultérieurement?

« La vraie deadline, c’est fin avril’, explique-t-on au sein d’Air France-KLM, faisant allusion à la date de fin du mandat de Pieter Elbers.

Pour autant, sauf nouveau coup de théâtre dans ce dossier explosif, le schéma de gouvernance proposé par Ben Smith est, selon une autre source, en bonne voie pour être présenté ce mardi au conseil d’administration d’Air France-KLM.

Interrogé, un porte-parole d’Air France-KLM n’a pas souhaité faire de commentaire.

Anne-Marie Couderc au conseil de KLM ?

La question de l’entrée de Ben Smith au conseil de surveillance de KLM, qu’a toujours refusée KLM, ne serait encore pas encore tranchée, la priorité étant de trouver une solution au « dossier » Pieter Elbers. Pour autant, le principe de l’entrée d’un membre du « holding » d’Air France-KLM au conseil de surveillance de KLM semble acquis. Selon certaines sources, le choix d’Anne-Marie Couderc, la présidente non-exécutive d’Air France-KLM et présidente du comité de nominations, tient la corde.

Soutien des salariés de KLM à Pieter Elbers

Les doutes sur le renouvellement de Pieter Elbers a suscité des réactions surréalistes aux Pays-Bas. Plus de 1.000 employés de KLM ont manifesté jeudi au siège de la compagnie, près de l’aéroport international Schiphol d’Amsterdam, pour apporter leur soutien à Pieter Elbers. Ils ont remis une pétition signée par 25.000 employés, brandissant des pancartes où était notamment inscrit « KLM a besoin d’Elbers », cerné de coeurs bleus. Ce vendredi, Ben Smith a rencontré Wopke Hoekstra et Cora van Nieuwenhuizen, respectivement ministre des Finances et ministre de l’Infrastructure du gouvernement hollandais.

« En notre qualité de ministres, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir les intérêts futurs de KLM « , a déclaré Wopke Hoekstra à la presse après ces entretiens. « Les discussions ont été intenses », a-t-il souligné.

Le premier ministre Mark Rutte a même été interpellé sur le sujet. S’il a souligné que KLM était extrêmement importante pour l’économie des Pays-Bas et qu’il est essentiel qu’elle soit bien dirigée, il s’est refusé à commenter les discussions lors de son point de presse hebdomadaire à l’issue de la réunion de son cabinet

 

CDG Express : le décret approuvant le contrat de concession publié au JO

La Tribune 16/02/2019

Le ministère des Transports avait annoncé lundi dernier la signature du contrat avec le gestionnaire d’infrastructure, une société détenue à parts égales par ADP, SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts.

Selon le décret, la date de mise en service commerciale du Charles-de-Gaulle Express « est attendue pour le 1er janvier 2024 » entre la gare de l’Est, dans le centre de Paris, et le terminal 2 de l’aéroport de Roissy.

La liaison ferroviaire assurera une « desserte sept jours sur sept, tous les jours de l’année, avec 76 parcours quotidiens dans chaque sens, sans arrêt intermédiaire », soit un train toutes les 15 minutes entre 05H00 et 23H59. « La concession est conclue pour une durée de 50 années » à partir de la mise en service, toujours d’après le décret. Le trajet doit durer vingt minutes et coûter 24 euros.

La question des transports du quotidien

Ce projet, qui doit améliorer la desserte de la première ville touristique au monde, est contesté par de nombreux habitants et élus d’Ile-de-France. L’opposition est double, venant de ceux qui fustigent un « train des riches » réservé aux passagers aériens, et qui doit traverser sans s’arrêter des communes mal loties et ceux qui craignent que les travaux ne perturbent trop les lignes de trains de banlieue au nord de Paris, en particulier le RER B.

La ministre des Transports Élisabeth Borne a répété à plusieurs reprises que le projet ne se ferait « pas au détriment des transports du quotidien ». Elle a également assuré que l’objectif d’une ouverture à temps pour les JO de 2024 était « tenable »mais que le CDG Express pourrait manquer cette échéance si les perturbations devaient être trop importantes pour les banlieusards.

Le CDG Express doit coûter 1,8 milliard d’euros, financés par la Caisse des dépôts, ADP et SNCF Réseau, aidés par un prêt de l’État. Sur cette somme, 500 millions d’euros doivent aller à l’amélioration du RER B.

 

Delta verse 1,3 milliard de dollars à ses employés pour participation aux bénéfices

Air Journal 17/02/2019

Delta Air Lines, compagnie en co-entreprise pour ses liaisons transatlantiques avec Air France-KLM, va reverser à 80 000 de ses employés à travers le monde plus d’un milliard de dollars pour participation aux bénéfices, la cinquième distribution consécutive à ce niveau pour un total combiné de plus de 6 milliards de dollars.

Cela signifie que chaque employé éligible recevra un bonus égal à 14% de son salaire annuel, contribuant ainsi à leur deuxième plus grande participation aux bénéfices de l’histoire de Delta, indique le communiqué de Delta Air Lines. «L’équipe de Delta continue d’obtenir des résultats exceptionnels en 2018, avec une fiabilité et un service client inégalés», a déclaré le président-directeur général de Delta, Ed Bastian. «Donner en retour a toujours fait partie de notre culture. Par conséquent, pour fêter cela, nous investissons à la fois dans les personnes de Delta qui continuent de porter notre compagnie aérienne vers de nouveaux sommets et dans les communautés où elles vivent, travaillent et servent.»

Dans le cadre de la célébration du partage des bénéfices, Delta rappelle qu’elle redouble « son engagement envers les communautés du monde entier en investissant davantage dans les collaborateurs de Delta et les organisations caritatives qui leur tiennent à cœur ». À compter du 1er avril, les employés de Delta seront rémunérés s’ils font du bénévolat auprès d’un organisme à but non lucratif ou international de leur choix. Le programme devrait offrir jusqu’à 640 000 heures de service supplémentaires dans les communautés, en plus des milliers d’heures que les employés de Delta donnent déjà.

Cette annonce vient renforcer le programme de «partage des profits» de la communauté de Delta, lancé en 2016, dans lequel la compagnie aérienne s’engageait à donner 1% de ses bénéfices nets à des organisations caritatives clés. En 2018, cet engagement s’est traduit par plus de 50 millions de dollars en dons à la communauté.

 

Air Canada mise sur le régional

Air Journal 15/02/2019

La compagnie aérienne Air Canada va déployer des Q400 dans un plus grand nombre de marchés régionaux de l’Ouest canadien, renforcer ses liaisons régionales dans l’est du Canada notamment via Rouge, et augmenter la capacité sur les marchés transfrontaliers.

Les changements annoncés le 14 février 2019 par la compagnie nationale canadienne s’inscrivent dans le cadre de la « transformation continue » d’Air Canada Express, qui permettra d’offrir des services améliorés aux passagers. A commencer par une hausse de capacité sur les liaisons régionales de l’Ouest canadien dès le printemps. Pour ce faire, elle déploiera un plus grand nombre de Bombardier Q400 NextGen de Jazz Aviation ; cela se traduira à l’aéroport de Vancouver par des augmentations de l’offre par exemple de 14% vers Nanaimo, de 23% vers Comox, de 52% vers Sandspit, de 5% vers Prince Rupert, de 14% vers Smithers, de 25% vers Kamloops ou de 17% vers Penticton ; à Calgary, le nombre de sièges augmentera de 13% vers Kelowna et de 7% vers Saskatoon. L’utilisation d’Airbus A319 ou A320 et de CRJ900 permettra en outre de renforcer de 19% l’offre entre Calgary et Winnipeg, et de 80% celle entre Vancouver et Anchorage.

« L’été prochain, Air Canada améliorera stratégiquement l’expérience de vol et augmentera la capacité sur les principales liaisons régionales de l’Ouest canadien. Ultrasilencieux, confortable, écoénergétique et plus rapide, le Q400 sera bien reçu par nos clients et présente l’avantage d’être plus gros que l’appareil régional qu’il remplace. Nous sommes heureux de le déployer dans plus de collectivités de l’Ouest canadien, car nous renforçons notre réseau régional afin d’optimiser toutes les correspondances importantes entre nos vastes marchés régionaux et mondiaux », a déclaré dans un communiqué Mark Galardo, VP – Planification du réseau d’Air Canada. « La diversité et la polyvalence de notre parc aérien nous permettent également d’ajouter des vols à notre liaison Vancouver-Anchorage. Nous augmentons aussi la capacité pour notre liaison Calgary-Winnipeg grâce à de plus gros appareils Airbus afin de répondre à la demande ».

Dans l’est du Canada, la compagnie de Star Alliance annonce des modifications stratégiques, notamment le remplacement des appareils régionaux d’Air Canada Express par des appareils d’Air Canada Rouge, « de plus grande taille et offrant des prestations à bord », pour ses vols au départ de Toronto à destination de Fredericton (2xjour en A319 le 1er juin), Moncton (3xjour en A319 le 1er mai) et Thunder Bay (3xjour en A319 le 1er mai) ; au départ de Montréal, 2 vols quotidiens vers St. John’s seront opérés en A319 de Rouge à partir du 5 juin, tandis que la ligne Calgary – Halifax sera opérée en A320 par Air Canada dès le 14 mai.

Elle bonifie ainsi « d’importantes liaisons dans l’est du Canada actuellement exploitées par appareil régional en configuration tout-économique en y affectant des avions d’Air Canada Rouge, de plus grand gabarit, qui offrent le choix entre deux cabines, une connexion Wi-Fi et des divertissements à bord diffusés en continu sur les appareils personnels », souligne Mark Galardo. La diversité et la polyvalence du parc aérien « nous permettent également d’augmenter la capacité de notre populaire vol saisonnier Calgary-Halifax, en y affectant des appareils A320 d’Airbus de l’exploitation principale, de plus grande taille, puisque les correspondances à Calgary relient facilement l’est et l’ouest du Canada », ajoute-t-il.

Enfin la compagnie nationale canadienne a annoncé hier l’amélioration du service et l’augmentation de la capacité sur des lignes transfrontalières clés, au départ de ses hubs de Toronto et Montréal. Durant la haute saison estivale, les services améliorés comprendront ce qui suit :

Ces améliorations s’ajoutent à l’annonce d’Air Canada d’inaugurer prochainement une liaison quotidienne Montréal – Raleigh, et d’augmenter la capacité grâce à l’affectation d’appareils de plus grande taille, offrant des options de la Classe affaires et de services Wi-Fi, aux vols au départ de Toronto et à destination de Raleigh et de Charlotte.

« Nous sommes vraiment ravis d’offrir à nos clients qui voyagent entre Toronto et Nashville, Washington-Dulles ou Memphis une expérience de voyage améliorée à bord d’appareils plus spacieux et plus confortables comprenant diverses options de la Classe affaires et de service Wi-Fi pour tous les vols. Nous ajoutons également des vols quotidiens au départ de Toronto et à destination de Minneapolis, de Philadelphie et d’Austin, ainsi que sur la ligne Montréal-Baltimore », a déclaré Mark Galardo. « Nos clients vont bénéficier d’horaires encore plus pratiques et d’une expérience de vol supérieure, car nous raffermissons davantage encore notre réseau nord-américain en optimisant les possibilités de correspondances entre nos vastes marchés transfrontalier, nord-américain et mondial », a-t-il conclu.

 

Flybmi cesse ses activités

Air Journal 17/02/2019

British Midland Regional Limited, compagnie aérienne basée à East Midlands, opérant sous le nom de flybmi, a annoncé samedi 16 février la cessation de ses activités avec effet immédiat ce dimanche 17 février.

Tous les vols ont été annulés. « C’est avec le cœur lourd que nous avons fait cette annonce inévitable », a commenté son porte-parole. «La compagnie aérienne a été confrontée à plusieurs difficultés, dont les récentes flambées des coûts de carburant et de carbone, cette dernière résultant de la décision récente de l’Union européenne d’empêcher les compagnies aériennes britanniques de participer pleinement au système d’échange de quotas d’émission. Ces problèmes ont compromis les efforts déployés pour générer des profits pour la compagnie aérienne. Les incertitudes créées par le processus du Brexit ont également eu une incidence importante sur les échanges commerciaux actuels et les perspectives d’avenir, ce qui nous a empêchés de garantir des contrats de vol précieux en Europe et a généré un manque de confiance en la capacité de bmi de continuer à voler entre des destinations européennes. De plus, notre situation reflète des difficultés plus larges dans l’industrie du transport aérien régional. » Flybmi exploitait 17 avions à réaction régionaux Embraer ERJ-135 et 145, de capacité de 37 et 49 passagers, desservant 25 villes européennes.

Les clients ayant réservé directement auprès de flybmi doivent contacter l’émetteur de leur carte de paiement pour obtenir un remboursement pour les vols qui n’ont pas encore eu lieu, indique la compagnie dans son communiqué. Les clients qui ont réservé des vols flybmi par l’intermédiaire d’un agent de voyages ou de l’une des compagnies aériennes partenaires de flybmi en partage de code sont invités à contacter leur agent ou leur compagnie aérienne pour connaître le détail des options à leur disposition.

Avec la faillite le 5 février dernier de la compagnie aérienne allemande Germania et la disparition de plusieurs autres compagnies aériennes en 2018 (Primera Air, SkyWork Airlines, NextJet AB), le secteur aérien affiche toujours ses fragilités, notamment pour les acteurs régionaux.

 

TUI s’engage (quand même) sur 700 000 sièges d’avion

L’Echo touristique 15/02/2019

C’est bien connu, les TO réduisent leurs engagements aériens. Mais TUI France affrète tout de même 700 000 sièges cet été, surtout pour ses clubs.

TUI France vient de dévoiler sa production et sa stratégie pour la saison estivale. « En 2019, nous allons capitaliser sur nos points forts », explique Serge Laurens, fraîchement nommé responsable de la représentation externe du voyagiste, en plus de ses fonctions antérieures, depuis le départ de son ancien PDG, Pascal de Izaguirre.

Et les points forts de TUI France, ce sont évidemment ses deux marques de clubs de vacances, Lookéa et Marmara. Des clubs traditionnellement ralliés, par les clients, via des vols affrétés à hauteur de 700 000 sièges cet été. L’été dernier, TUI France s’était engagé sur 800 000 sièges, provoquant ainsi une chute des prix dans le bassin méditerranéen, en tout cas selon ses plus grands concurrents. « Les charters qui acheminent nos clients vers nos clubs nous permettent d’avoir des volumes structurants pour notre activité. Mais pour atteindre nos objectifs, c’est-à-dire augmenter notre activité de 3 à 4%, nous devons avoir une stratégie aérienne qui repose sur l’affrètement et la flexibilité », explique Serge Laurens.

Choix Flex’ disponible en moyen-courrier

Ainsi, l’offre Choix Flex’, qui permet de choisir sa compagnie aérienne, son jour de départ ou encore sa durée de séjour, est désormais applicable à une large majorité de l’offre moyen-courrier. « Notre stratégie aérienne repose désormais sur ces deux piliers. D’un côté, il y a les charters. Et, de l’autre, il y a cette offre Choix Flex’, accessible uniquement pour notre production à la carte et les séjours de Passion des Îles jusqu’à maintenant. La demande existe réellement. 20% de nos ventes pour l’été 2019 sur l’Espagne sont réalisées via Choix Flex’ », explique Serge Laurens. 20 clubs Marmara et Lookéa sont par ailleurs concernés par cette nouvelle possibilité (ainsi que 300 hôtels, et 63 hôtels et clubs TUI).

Très attendu sur le segment des clubs, le voyagiste référence, pour l’été 2019, 45 clubs Lookéa, dont 6 nouveautés. Les Lookéa de Zanzibar et du Québec, qui ont intégré la production du TO cet hiver, sont reconduits pour l’été. Looky pose également ses valises au Panama et en Espagne, avec deux nouvelles adresses en Andalousie et un nouveau club à Fuerteventura.

La Grèce avant l’Espagne

Marmara aussi compte son lot de nouveautés, en Andalousie (2 clubs) et en Crète. Ces implantations, pour Lookéa comme pour Marmara, accompagnent les tendances du marché auxquels TUI France n’échappe pas. « Pour la première fois, la Grèce passe devant l’Espagne dans nos destinations les plus vendues pour l’été. La Grèce enregistre, à date, une hausse des prises de commandes de 19%, tandis que l’Espagne reste au même niveau. L’Italie ferme le podium et augmente de 5% », précise Serge Laurens. Au total, TUI France commercialise 220 hôtels et clubs TUI (45 Lookéa, 31 Marmara, 59 RIU, 25 TUI Sensimar, 16 Splashworld, …).

Pour « satisfaire toutes les envies de vacances », TUI France a aussi repensé sa production Circuits. Divisée en deux brochures (Routes d’Amérique et Routes d’Europe), l’activité circuits du TO s’enrichit d’une vingtaine de nouveautés (Etats-Unis, Canada, Russie, Angleterre, Norvège, Espagne et Portugal, …). Mais c’est bien sûr la marque Nouvelles Frontières qui reste le vaisseau amiral de TUI France en matière de circuits. La brochure « Les Circuits Nouvelles Frontières » regroupe plus de 200 itinéraires, parmi lesquels 17 nouveautés et 6 nouvelles destinations (Liban, Île Maurice, La Réunion, Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan), tandis que la brochure Route d’ailleurs met en avant 62 circuits accompagnés (dont 5 nouveautés au Vietnam, en Thaïlande, au Cambodge, au Costa Rica et en Argentine). Côté séjours, plus de 450 hôtels dans 41 destinations sont programmés.

Depuis le rachat de Transat France, TUI France séduit environ un million de clients chaque été. 65% d’entre eux fréquentent l’un des clubs du tour-opérateur, 20% optent pour un séjour classique tandis que l’offre circuits draine 10% des dossiers.

 

Allemagne : 87,7 millions de nuitées internationales en 2018

L’Echo touristique 15/02/2019

La destination affiche une hausse de 5% de sa fréquentation touristique enregistrant par la même occasion un record pour la neuvième année consécutive. En 2019, le pays mise sur le centenaire du Bauhaus et le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin pour attirer les touristes.

L’Allemagne a détaillé son bilan 2018 avec des chiffres une nouvelle fois à la hausse. Au total, la destination a engrangé 87,7 millions de nuitées internationales, marquant une hausse de 5% par rapport à 2017. Sur le marché français, septième marché émetteur de la destination, 3,52 millions de nuitées ont été enregistrées, soit une hausse de 4% par rapport à 2017. Des Français qui passent en moyenne 4,1 nuits sur place. Contrairement aux idées reçues, ils viennent essentiellement pour le loisir (60%).

Les Français réservent leur voyage majoritairement en ligne (68%) et ont dépensé 1,4 milliard d’euros sur la destination en 2018. Où se rendent-ils ? Dans le Bade-Wurtemberg (25,4% des nuitées), à Berlin (18,6% des nuitées), et en Bavière (17,7% des nuitées). Cette année, l’Allemagne compte bien donner un coup de projecteur à la Thuringe, berceau du mouvement Bauhaus qui fête en 2019 ses 100 ans. Une thématique qui pourrait séduire : sur les 20,4 millions de voyages culturels effectués en Allemagne en 2017, 10% concernaient des voyageurs français.

Des circuits pour découvrir le Bauhaus

Alors que 2019 sera rythmée par de nombreux événements consacrés au Bauhaus un peu partout en Allemagne, deux musées ouvriront également. Le premier, le Bauhaus Museum Weimar, sera inauguré les 6 et 7 avril. Le Bauhaus Museum Dessau accueillera quant à lui ses premiers visiteurs le 8 septembre. Pour célébrer le centenaire du mouvement, l’OT a conçu de nombreux circuits en voiture, en train ou à vélo. Ce “Grand Tour du Modernité” permettra de découvrir 100 lieux les plus emblématiques du XXe siècle à travers toute l’Allemagne. Un site web lui est dédié (en allemand et en anglais).

Le tourisme en Allemagne, 30 ans après…

L’Allemagne célèbre en outre cette année les 30 ans de la chute du Mur de Berlin avec une nouvelle campagne. Son thème principal sera l’évolution de l’offre touristique dans l’Allemagne réunifiée 30 ans après la chute du mur. Et là encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis le début des statistiques pour l’Allemagne réunifiée en 1993 jusqu’en 2017, le nombre de nuitées internationales en Allemagne a augmenté de 142%, passant de 35 millions à presque 84 millions. Dans les nouveaux Länder, notamment Berlin, le volume de nuitées internationales est passé de 3,4 millions à 19,3 millions sur la même période…