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Au sommaire :  

 

  • Coronavirus : 4 à 5 milliards de dollars de perte pour les compagnies aérienne, selon l’OACI

  • Delta investit 1 milliard de dollars pour devenir la première compagnie aérienne neutre en carbone

  • Aéroport de Bordeaux-Mérignac : une grève pour les vacances de février?

  • Le transport aérien en Afrique contribue pour plus de 50 milliards dollars au PIB, selon l’AFRAA

  • Droit des passagers aériens : un pilote soudainement malade n’est plus une circonstance extraordinaire

  • Coronavirus : KLM accusée de discrimination en Corée du sud

  • Aéroport El Prat : un projet d’agrandissement à l’étude

 

 

Coronavirus : 4 à 5 milliards de dollars de perte pour les compagnies aérienne, selon l’OACI

Air-Journal.fr – 15 Février 2020 

L’épidémie du coronavirus a entraîné une « réduction potentielle de 4 à 5 milliards de dollars » de revenus pour les compagnies aériennes du monde entier, estime l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). 

Cette perte de 4 à 5 milliards de dollars porte uniquement le trafic passager international ; elle n’inclut ni le transport de fret ni le trafic domestique en Chine. Selon l’OACI, « 70 compagnies aériennes ont annulé tous les vols internationaux à destination et en provenance de Chine » et « 50 autres compagnies aériennes ont réduit leurs activités aériennes » sur le marché chinois. En conséquence, cela a entraîné une « réduction de 80% de la capacité aérienne étrangère pour les voyageurs à destination et en provenance de Chine et une réduction de 40% de la capacité aérienne des compagnies aériennes chinoises ». 

Le premier trimestre 2020 devrait connaître une « réduction de 39% à 41% de la capacité des passagers, soit une réduction de 16,4 à 19,6 millions de passagers, par rapport aux prévisions des compagnies aériennes », selon des estimations préliminaires de l’organisation onusienne. 

 

Delta investit 1 milliard de dollars pour devenir la première compagnie aérienne neutre en carbone

Air-Journal.fr – 16 Février 2020

Delta Air Lines s’engage à investir, à partir du 1er mars 2020, un milliard de dollars au cours des 10 prochaines années afin de réduire l’ensemble des émissions de carbone de ses opérations mondiales.

La compagnie aérienne américaine investira dans l’innovation, le développement de technologies de transport aérien propres, la réduction accélérée des émissions de carbone et des déchets et le lancement de nouveaux projets conçus pour atténuer le reste de ses émissions. Objectif : devenir la première compagnie aérienne neutre en carbone à l’horizon 2030.

« Rien ne remplace le pouvoir qu’ont les voyages de connecter les gens, alors que notre monde n’en a jamais eu autant besoin qu’aujourd’hui. À l’heure où nous connectons nos clients à travers le monde, il est de notre responsabilité de tenir nos engagements et de rassembler les gens, tout en veillant avec le plus grand soin à l’environnement », explique Ed Bastian, PDG de Delta. « Le moment est aujourd’hui venu d’accélérer nos investissements et de nous fixer des objectifs ambitieux que toute l’équipe Delta aura à cœur de mettre en œuvre. »

« Aucun des défis auxquels nous sommes confrontés ne nécessite plus d’innovation que la durabilité environnementale et nous sommes conscients qu’il n’existe pas de solution unique. Nous entendons approfondir ces questions et examiner chaque aspect de nos activités, tout en faisant appel à des experts, en forgeant des coalitions, en favorisant les partenariats et en encourageant l’innovation », résume Ed Bastian.

 

Aéroport de Bordeaux-Mérignac : une grève pour les vacances de février?

SudOuest.fr – 15 Février 2020

Les agents de sûreté de Hubsafe régional menacent de faire grève à partir du vendredi 21 février pour une durée illimitée

Les vacances de février risquent d’être mouvementées pour les clients de l’aéroport. En effet, des agents de la société Hubsafe régional menacent de faire grève. Un préavis a été déposé à l’appel des syndicats Force ouvrière et CFDT. La mobilisation est prévue à partir du vendredi 21 février et sera à durée illimitée.

Opérant depuis environ un an sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, la société est chargée du contrôle de sûreté des passagers et des bagages à main aux postes d’inspection filtrage des halls A, B et Billi (terminal low-cost). Multiples, les revendications concernent l’amélioration des conditions de travail, le retour de certains acquis (possibilité de fractionner une semaine de congés à la journée, récupération de jours exceptionnels pour décès d’un membre de sa famille ou pour déménagement). 

Une augmentation demandée 

« On nous impose le port d’un uniforme. La société qui détenait le marché auparavant avait octroyé une indemnité de nettoyage. L’employeur actuel ne voulait pas la reconduire. Il a fallu se battre des mois pour que la direction se ravise », explique Laure Bua, déléguée syndicale FO.

Parmi les autres revendications figure une demande d’augmentation de salaire de 200 euros brut par mois et par employé. Certains griefs visent ADBM, l’exploitant de l’aéroport : toilettes régulièrement bouchées, matériel défectueux (équipement d’imagerie radioscopique, chariots…), problème de climatisation et de chauffage. Jointe au téléphone, la direction n’a pas souhaité s’exprimer.

 

Le transport aérien en Afrique contribue pour plus de 50 milliards dollars au PIB, selon l’AFRAA

ANACgabon.org – 17 Février 2020

Le transport aérien en Afrique contribue pour plus de 50 milliards dollars américains au PIB, indique l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) dans un communiqué.

« Le transport aérien en Afrique soutient actuellement 6,2 millions d’emplois, contribue pour 55,8 milliards de dollars au PIB et devrait croître à un taux annuel de 4,6 pc au cours des 20 prochaines années », selon le communiqué, citant le rapport 2019 de l’AFRAA. 

Cette croissance du trafic s’accompagne de plus en plus d’une expansion des lignes aériennes africaines, souligne l’AFRAA, relevant que « l’association est témoin de la renaissance du marché du transport aérien en Afrique de l’Ouest, illustrée par la renaissance de transporteurs disparus et le déploiement de plans d’expansion ambitieux ». 

En marge de sa participation à la troisième réunion sur l’opérationnalisation du Marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM),tenue récemment à Dakar, le Secrétaire général de l’AFRAA, Abdérahmane Berthé, a énuméré les nombreux défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes africaines.

Il s’agit, entre autres, des taxes et redevances élevées imposées par les gouvernements, de la faible connectivité intra-africaine et des restrictions d’accès au marché, des fonds bloqués dans certains Etats qui sont les revenus de ventes générés par une compagnie aérienne dans ses opérations à l’étranger et qui ne peuvent être transférés pour une raison quelconque, ainsi que du prix excessif du carburant d’avion.

Ces conditions, déplore-t-il, ont un impact négatif sur la capacité des compagnies aériennes africaines à accroître leur empreinte et à offrir des tarifs compétitifs aux passagers pour augmenter leur trafic. 

A cet effet, l’intégration régionale est indispensable pour débloquer la remarquable opportunité de croissance de l’Afrique.

Le Marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM), l’Accord de libre-échange continental africain (ACFTA) et le Protocole relatif à la libre circulation des personnes et des biens constituent des projets phares qui devraient améliorer la connectivité intra-africaine et faciliter les voyages, le commerce, le tourisme, les affaires et le développement socio-économique sur le continent, fait-on remarquer.

L’AFRAA qui, comprend tous les grands opérateurs intercontinentaux africains représentant plus de 85 pc du trafic international total, continue de mettre en œuvre des initiatives visant à relever les niveaux de sécurité et de sûreté, à renforcer la coopération entre les compagnies aériennes africaines, à résoudre le problème des éléments impactant les coûts des compagnies aériennes, notamment les taxes et les redevances d’usage, et à veiller à ce qu’il y ait suffisamment d’infrastructures et de personnel qualifié pour soutenir la croissance du trafic sur le continent, rassure-t-on. (pana) 

 

Droit des passagers aériens : un pilote soudainement malade n’est plus une circonstance extraordinaire

Air-Journal.fr – 16 Février 2020

La Cour de cassation, dans son arrêt n°113 du 5 février 2020 (19-12.294), a estimé que « la maladie ou l’indisponibilité soudaine du pilote pour des raisons médicales« , n’est pas une « circonstance extraordinaire » de nature à priver le passager de l’indemnisation prévue par le règlement européen (CE) 261/2004 en cas de retard ou annulation d’un vol. 

Dans cette affaire, le passager avait réservé un billet d’avion Paris-Delhi, puis Delhi-Bangkok, auprès de la compagnie Air India. Le premier vol devait décoller le 12 août 2017 à 22h00 pour atterrir le lendemain à 9h35. Malheureusement, en raison de l’état de santé du pilote qui nécessitait une hospitalisation en urgence, le vol a finalement été reporté au lendemain, le 13 août 2017 à 16h30 avec une arrivée à Delhi le 14 août à 14h10, soit avec 18 heures de retard.

Le passager a alors voulu faire valoir ses droits fondés sur le règlement (CE) n°261/2004 du Parlement européen établissant des règles communes en matière d’indemnisation et d’assistance des passagers en cas de refus d’embarquement et d’annulation ou de retard important d’un vol. La compagnie aérienne indienne a refusé l’indemnisation de 600 euros, prétextant que la maladie soudaine du pilote est une « circonstance extraordinaire » .

Conseillé par Flightright, site spécialisé dans l’indemnisation des passagers, le passager a porté l’affaire devant la Cour de cassation, la plus haute juridiction de la justice française. Cette dernière s’est prononcée en faveur du passager en indiquant que la maladie du pilote n’est pas une « circonstance extraordinaire » de nature à priver ce dernier de son droit à l’indemnisation prévue par le règlement européen.

 

Coronavirus : KLM accusée de discrimination en Corée du sud

Air-Journal.fr – 15 Février 2020

Tout est parti d’un manuscrit écrit à la hâte, indiquant « toilettes réservées aux membres d’équipage » , et posé aux portes des toilettes sur un vol de KLM reliant Amsterdam à Séoul-Incheon.

Pour réduire tout risque de contamination du coronavirus, l’équipage a réservé ces toilettes uniquement pour ses membres. Problème : c’est écrit seulement en coréen, alors que d’autres nationalités sont présentes à bord. La publication du manuscrit sur les réseaux sociaux a déclenché un tollé général en Corée du sud. 

Bon nombre de Sud-Coréens accusent KLM de faire preuve de discrimination à leur égard et appellent au boycott de la compagnie néerlandaise. « Cher KLM… Aujourd’hui, vous avez clairement fait savoir que vous pratiquez une discrimination raciale. Utiliser le coronavirus comme excuse. Vous devez des excuses énormes… à la Corée », écrit ainsi un passager sur Twitter.

Hier, à Séoul, la représentation du groupe Air France-KLM a dû présenter des excuses publiques lors d’une conférence de presse : « C’est une erreur humaine, et nous ne la prenons pas à la légère », a déclaré Guillaume Glass, directeur général régional du groupe Air France-KLM, cité par le site ZoneBourse. « Nous sommes profondément désolés que cela ait été considéré comme une discrimination, ce qui n’était absolument pas l’intention de l’équipage », a-t-il ajouté.

L’affaire est remontée jusqu’au ministère sud-coréen des Transports, qui a publié une déclaration mettant en garde KLM contre ses « mesures discriminatoires » et demandant à la compagnie aérienne de veiller à ce que cela ne se reproduise plus. Même l’ambassadrice des Pays-Bas en poste à Séoul, Joanne Doornewaard, a exprimé ses regrets à propos de l’incident au ministre des transports sud-coréen, Kim Hyun-mee.

 

Aéroport El Prat : un projet d’agrandissement à l’étude

LePetitJournal.com – 16 Février 2020

L’entreprise de gestion des aéroports espagnols AENA prévoit un agrandissement de l’aéroport Josep Tarradellas Barcelona-El Prat, pour faire face à la croissance du nombre de passagers et de vols transitant dans cet aéroport (52,6 millions de voyageurs en 2019).

AENA a prévu, dans son plan stratégique 2022-2026, de consacrer 1,5 milliard d’euros de budget à ce développement qui compterait sur la création d’un terminal satellite à la T-1, et sur l’élargissement de pistes de décollage et d’atterrissage du côté du littoral.

Le projet se heurte encore aux négociations avec les municipalités locales compte tenu de son impact environnemental.