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Au sommaire :

  • Ryanair secoué par un nouveau mouvement de grève
  • Ryanair Allemagne en grève ce mercredi, 150 vols annulés
  • Ryanair menace de supprimer des emplois en Allemagne si la grève persiste
  • Ryanair : des syndicats préparent la plus grosse grève de l’histoire de la low-cost
  • Ryanair va relier Nantes à Malte en avril 2019
  • Aéroport de Bordeaux : +13,7% de trafic passager en août
  • Transavia à Nantes : deux avions supplémentaires et cinq nouvelles lignes à l’été 2019

 

Ryanair secoué par un nouveau mouvement de grève

Les Echos du 12/09/2018

Des vols depuis et à destination de l’Allemagne sont annulés ce mercredi. Les syndicats de la compagnie préparent une journée de mobilisation record le 28 septembre.

La compagnie Ryanair s’enfonce dans les turbulences sociales. Les syndicats allemands de pilotes, Cockpit, et de personnel navigant commercial, Verdi, ont en effet entamé, ce mercredi matin, une grève de 24 heures. Conséquence : la suppression de 150 vols au départ et à destination de l’Allemagne, soit un tiers de ses vols sur ce pays.

La compagnie low cost n’a pas fait appel à des pilotes étrangers en renfort. Elle a proposé aux passagers de repousser gratuitement leurs réservations de mercredi à jeudi, vendredi, samedi ou dimanche.

Vers une mobilisation record

Ce mouvement allemand est un avant-goût du débrayage européen que doivent officialiser, ce jeudi à Bruxelles, des syndicats italiens, portugais, espagnols, néerlandais et belges. Ces derniers ont déjà évoqué dans un communiqué commun la date du vendredi 28 septembre pour mener la « plus grande grève » de l’histoire de la compagnie irlandaise, fondée en 1985, confrontée depuis des mois à des débrayages récurrents de son personnel .

Au mois d’août, la compagnie a fait face à un vaste mouvement coordonné de son personnel dans cinq pays européens : 400 vols annulés en pleine période de vacances et plus de 55.000 passagers concernés. Depuis, Ryanair a trouvé des accords en Irlande et en Italie, jugés toutefois insuffisants par les syndicats allemands.

Menaces sur l’emploi

« Ceci est une première grève d’avertissement et la suite dépendra du déroulement des négociations », a prévenu Christine Behle, membre du conseil d’administration de Verdi. Le transporteur irlandais a menacé, en retour, de représailles sur l’emploi en Allemagne si les débrayages ne cessaient pas.

Pour tenter de dissuader les grévistes, la deuxième compagnie européenne a également déclaré envisager de réduire à court terme ses activités dans certains aéroports d’Allemagne et de devoir licencier. « On ne menace personne, on veut même doubler notre taille en Allemagne […]. Mais les grèves ont un impact économique », s’est défendu le directeur marketing de Ryanair, Kenny Jacobs lors d’une conférence de presse mardi.

Les pilotes ciblés

Ciblant directement le syndicat Cockpit, Ryanair a fustigé mardi dans son communiqué « ce syndicat qui représente des pilotes […] gagnant jusqu’à 190.000 euros par an et qui travaillent cinq jours par semaine suivis de quatre jours de récupération ». Le vice-président de Cockpit, Markus Wahl, a assuré à l’AFP qu’une « poignée » de pilotes touchaient ce genre de paye, une majorité gagnant entre 39.000 et 110.000 euros.

Déroulant une stratégie (désormais) rodée de focalisation sur les pilotes, la compagnie n’a pas mentionné la situation du personnel navigant commercial (PNC), qui participe pourtant aussi à la grève de ce mercredi. Ces salariés exigent, outre l’augmentation de leurs salaires, la mise en place d’un salaire minimum, des contrats locaux – et non irlandais – et la prise en compte de la totalité des heures effectuées, y compris avant et après le décollage de l’appareil.

Ryanair Allemagne en grève ce mercredi, 150 vols annulés

Déplacementspro du 11/09/2018

Alors que la prochaine grève européenne de Ryanair devrait se tenir le vendredi 28 septembre, les syndicats de pilotes et personnels volants de Ryanair Allemagne sont appelés à cesser le travail ce mercredi pour obtenir des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. 150 vols de la compagnie ont été annulés, de et vers l’Allemagne.

Les syndicats allemands de la compagnie aérienne à bas prix n’attendront donc pas la grande journée de mobilisation européenne de tous les personnels, le 28 septembre prochain. Le syndicat des pilotes Vereinigung Cockpit (VC) demande « depuis des mois des améliorations » au niveau des salaires et des conditions de travail, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Malgré le « signal clair » lancé lors des grèves du mois d’août, « les négociations restent au point mort. Nous exigeons enfin des solutions », a déclaré Ingolf Schumacher, responsable des négociations salariales du syndicat. L’appel à la grève, qui doit durer 24 heures, concerne les quelque 400 pilotes et co-pilotes de la compagnie en Allemagne. Le personnel volant, environ un millier de personnes dans le pays, est également appelé à cesser le travail mercredi.
Réaction de la compagnie ce mardi : « Si ces menaces de grève continuent, elles mèneront à une réduction des opérations en Allemagne et à des suppressions d’emplois pour les pilotes comme le personnel navigant, en particulier dans les aéroports allemands secondaires où nous enregistrons des pertes chaque hiver », a déclaré dans un communiqué le directeur marketing de Ryanair.
150 vols ont d’ores et déjà été annulés et de grosses perturbations sont donc à redouter ce mercredi pour les passagers Ryanair en provenance ou à destination de l’Allemagne.

Ryanair menace de supprimer des emplois en Allemagne si la grève persiste

Air journal du 12/09/2018

Ryanair a averti qu’elle pourrait réduire ses emplois et fermer certaines bases en Allemagne si son personnel persiste dans ces grèves « surprises et inutiles », comme le débrayage de 24 heures engagé aujourd’hui par le syndicat des pilotes allemands Vereinigung Cockpit (VC).

« Ces grèves de menace ne peuvent que nuire aux activités de Ryanair en Allemagne et, si elles se poursuivent, entraîneront des réductions de base et des suppressions d’emplois pour les pilotes allemands et les équipages, en particulier dans certaines bases allemandes», a indiqué hier le directeur marketing de la compagnie, Kenny Jacobs dans un communiqué. Cette menace est la dernière escalade dans le conflit entre la direction de Ryanair et les pilotes et les équipages de cabine à travers l’Europe depuis le début de la reconnaissance des syndicats l’an dernier.

La low cost irlandaise opère 11 bases en Allemagne et 86 au total en Europe. Sans nommer les sites allemands menacés, Kenny Jacobs a déclaré qu’ils étaient déjà déficitaires pendant la saison hivernale et qu’ils pourraient subir des pertes plus importantes si les grèves se poursuivaient.

À l’appel de leur syndicat Vereinigung Cockpit, les pilotes allemands de Ryanair vont observer une grève de 24 heures à partir de ce mercredi 12 septembre 2018 à 03h01 pour réclamer de meilleures conditions de travail. Le syndicat qui représente quelque 400 pilotes Ryanair estime que la direction de la compagnie aérienne refuse de progresser dans les négociations répétées.

Faux ! rétorque Ryanair, affirmant qu’elle avait déjà offert plus de contrats locaux et des augmentations de salaire pour les pilotes en Allemagne. « Il est inacceptable qu’un syndicat représentant les pilotes allemands de Ryanair, qui gagnent jusqu’à 190 000 euros par an et qui travaillent cinq jours par semaine, suivis d’un week-end de quatre jours, menace maintenant les clients de planifier leurs voyages à court terme », a fustigé Kenny Jacobs.

La grève de ce mercredi entraînera, selon la compagnie, l’annulation de 150 des 400 vols réguliers à destination et en provenance d’Allemagne. D’autres perturbations seront annoncées dans les prochains jours. Sept syndicats ont en effet menacé de continuer avec une action de plus grande ampleur à l’automne à moins que la compagnie aérienne n’accepte d’améliorer les conditions de travail.Un premier débrayage aura lieu le 28 septembre – une date qui devrait être confirmée, jeudi 13 septembre, à l’issue d’une réunion au niveau européen, à Bruxelles.

Ryanair : des syndicats préparent la plus grosse grève de l’histoire de la low-cost

La Tribune du 11/09/2018

Alors que les syndicats de navigants allemands ont appelé à la grève pour ce mercredi 12 septembre, les syndicats de cinq autres pays européens préparent une journée de grève le 28 septembre qu’ils présentent déjà comme la plus importante de l’histoire de la compagnie.

Bis repetita pour Ryanair. Confrontée en août à un vaste mouvement coordonné de son personnel navigant dans cinq pays européens (400 vols annulés en pleine période de vacances et plus de 55.000 passagers concernés), Ryanair est à nouveau sous la menace d’un conflit social. Si la direction a évité des grèves en Irlande en arrachant un accord avec les pilotes, la compagnie low-cost n’arrive pas à éteindre les différents foyers de contestation qui reprennent dans plusieurs pays européens.

Menace de réduire l’activité

Plus du tiers des vols Ryanair au départ et à destination de l’Allemagne seront annulés ce mercredi 12 septembre en raison d’une grève de 24 heures du personnel navigant allemand. Évoquées par la direction, les réductions d’effectifs qui accompagneraient une éventuelle réduction d’activité de Ryanair dans les aéroports secondaires allemands n’ont pas pour autant dissuadé les navigants de faire grève.

Le syndicat Verdi refuse d’accepter les conditions proposées par la compagnie irlandaise: aucune augmentation avant 2019 puis une hausse de 41 euros par mois à partir de 2020, selon lui. Les salariés exigent une augmentation de leurs salaires plus conséquente, la mise en place d’un salaire minimum, des contrats locaux et non irlandais et la prise en compte de la totalité des heures effectuées, y compris avant et après le décollage de l’appareil.

« Des pilotes gagnant plus de 190.000 par an »

Ryanair a dénoncé l’attitude du syndicat Cockpit, « ce syndicat qui représente des pilotes (…) gagnant jusqu’à 190.000 euros par an et qui travaillent cinq jours par semaine, suivis de quatre jours de récupération ». Une « poignée » de pilotes touchent ce genre de paye, une majorité gagnant plutôt entre 39.000 et 110.000 euros, s’est offusqué le syndicat auprès de l’AFP.

Le feu couve ailleurs en Europe

La grève allemande pourrait le préambule à un conflit beaucoup plus large fin septembre. Sept syndicats représentant le personnel navigant dans cinq autres pays européens (Italie, Belgique, Portugal, Espagnol, Pays-Bas), mais pas l’Allemagne, ont en effet menacé de déclencher une grève le 28 septembre si les conditions de travail de ses employés n’étaient pas améliorées. Cette journée est déjà présentée par les syndicats comme la plus « grande grève » de l’histoire de la compagnie.

L’Association suédoise des pilotes de ligne (SPF) envisage pour sa part de traduire Ryanair en justice et n’exclut pas de nouvelles grèves, a déclaré mardi à Reuters son président Martin Lindgren. Le syndicat rejette les demandes de Ryanair, qui insiste pour que les pilotes soient représentés dans les négociations par des employés de la compagnie ou par des délégués de SPF ne travaillant pas dans une compagnie aérienne concurrente.

Ryanair va relier Nantes à Malte en avril 2019

Déplacementspro du 11/09/2018

Alors que les équipages allemands vont stopper le travail ce mercredi 12 septembre et que la plus grande grève de son histoire se prépare, Ryanair planche sur son programme estival 2019.
La low-cost a prévu d’assurer une liaison entre Nantes et Malte à compter d’avril 2019. Elle proposera 2 vols par semaine.

Aéroport de Bordeaux : +13,7% de trafic passager en août

Air journal du 11/09/2018

L’aéroport de Bordeaux a accueilli 729.500 passagers en août 2018 et enregistré +13,7% de croissance, soit la plus importante depuis le début d’année.

Des résultats largement boostés par les lignes internationales qui affichent un nombre record de passagers avec 482.500 voyageurs et une hausse de +16,5% en août. De bons chiffres également sur les liaisons nationales qui affichent +8,5% de croissance et 247.000 passagers au cours du même mois. Au total, près d’1,5 million de passagers ont transité par la plateforme bordelaise sur les 2 mois (juillet et août) du pic estival.

Les hubs internationaux ont été largement plébiscités : Francfort (+48,6%), Barcelone (+22%), Dublin (+21,5%), Bruxelles (+17,3%), Madrid (+7,5%) ou Istanbul (+5,8%). Le long-courrier vers Montréal avec Air Transat continue à séduire en faisant voyager outre-Atlantique 7.200 passagers mensuels, soit une forte croissance de +47,8%. Les Iles Britanniques enregistrent 110.000 passagers en août et progressent globalement de +7,8%. La nouvelle ligne de Londres-Southend ouverte par easyJet en juillet démarre bien avec 4.000 passagers mensuels.

La péninsule ibérique atteint 100.000 passagers avec de belles progressions pour Faro (+242%) et Ibiza (+231%) avec l’arrivée d’easyJet sur ces 2 lignes en complément de Volotea, Malaga (+26,2%), Alicante (+10%) ou Palma (+9,8%). L’Italie affiche de bons résultats avec près de 50.000 passagers et une mention spéciale pour Olbia (+16,6%) et Venise (+15,6%) ou bien Catane, nouveauté easyJet de la saison qui enregistre 4.500 passagers en août. La Grèce et ses îles se portent très bien avec plus de 17.000 passagers sur les 5 dessertes proposées au départ de Bordeaux : mention spéciale pour Héraklion (+95,5%) desservie par easyJet et Aegean et pour Santorin (+112,8%) desservie par Volotea.

L’Allemagne et l’Europe centrale ne sont pas en reste face aux destinations « soleil » : Francfort (+48,6%), Munich (+32,3%), Bucarest (+55,8%) ou Berlin (+23,7%). Les destinations du Maghreb telles qu’Oran (+58,1%), Agadir (+18,4%) ou bien Fès (+14,9%) continuent à développer leur trafic.

Au niveau du trafic national, l’aéroport de Bordeaux a renoué avec la croissance depuis juin, un an depuis l’arrivée de la LGV (ligne à grande vitesse, le TGV Paris-Bordeaux), avec 247.000 passagers et +8,5% de croissance. La Corse et ses 4 destinations est LA destination de l’été avec 45.000 passagers sur le mois d’août : Bastia (+83,5%), Calvi (+57,5%), Figari (+35,1%) et Ajaccio (+21,6%). Les grandes dessertes transversales affichent aussi des résultats très dynamiques : Nice (+26,6%), Lille (+21%), Marseille (+16,2%), Lyon (+12,4%). Les lignes parisiennes sont en recul de 8,6% de trafic.

Les vols low cost, source du dynamisme de la plateforme bordelaise, concentrent plus de la moitié du trafic mensuel : 447.300 passagers soit +19,2% de croissance. La compagnie easyJet conserve son statut de leader avec une hausse de +19,7% soit 240.800 passagers. Volotea affiche aussi une belle croissance de +14,1%.

Transavia à Nantes : deux avions supplémentaires et cinq nouvelles lignes à l’été 2019

Air journal du 11/09/2018

Transavia annonce une croissance de 70 % de son offre et l’ouverture de 5 nouvelles lignes au départ de l’aéroport de Nantes-Atlantique à la saison estivale 2019.

Après avoir annoncé l’ouverture de Nantes-Tel Aviv et une croissance de 60 % à l’hiver 2018, Transavia accélère son développement au départ de Nantes. La compagnie low cost, filiale d’Air France-KLM, alignera 2 nouveaux avions Boeing 737 sur sa base nantaise, qui permettra d’assurer une croissance exceptionnelle de 70 % à l’été prochain par rapport à l’été 2018.

Cette augmentation de l’offre à l’été 2019 s’accompagnera également de l’ouverture de 5 nouvelles lignes, et le prolongement de la ligne Nantes-Tel Aviv lancée cet hiver. La compagnie, qui compte aujourd’hui 5 avions basés à Nantes, a ainsi doublé son offre en 2 ans.

Cinq ouvertures de lignes

Forte des très bons résultats sur l’été 2018, la compagnie basera à l’été 2019 deux avions supplémentaires et proposera à sa clientèle nantaise de s’envoler vers 5 nouvelles destinations :

– Budapest : 2 vols par semaine, à partir de 39 € TTC, dès le 7 avril 2019.

– Copenhague : 2 vols par semaine, à partir de 39 € TTC, dès le 7 avril 2019.

– Santorin : 2 vols par semaine, à partir de 69 € TTC, dès le 6 avril 2019.

– Palerme : 2 vols par semaine, à partir de 39 € TTC, dès le 5 avril 2019.

– Mykonos : 1 vol par semaine, à partir de 59 € TTC, dès le 5 avril 2019.

– Tel Aviv (prolongement de la saison hivernale) : 2 vols par semaine, à partir de 49 € TTC.

Transavia desservira à l’été 2019 24 destinations dans 12 pays différents, à raison de 80 vols par semaine au départ de Nantes-Atlantique. Une stratégie de développement forte qui participe à l’emploi local puisque la compagnie accélérera ses recrutements pour atteindre une centaine de salariés sur sa base de Nantes à l’été 2019.

« Nantes et Transavia, c’est une belle histoire. Nous sommes à Nantes depuis 2010. Au cours de ces deux dernières années nous avons doublé notre présence. Les voyageurs de la région répondent présents à nos nouvelles offres, nous en sommes ravis et nous les remercions. Puisqu’en amour seules les preuves comptent, nous allons proposer aux

voyageurs 70 % d’offres en plus pour la saison été 2019, avec des prix dès 30 euros et 5 nouvelles destinations dont deux inédites au départ de Nantes : Copenhague et Budapest. Quelques jours après la rentrée, nous combattons le blues du retour en

donnant envie de repartir ! », se félicite Nicolas Hénin, directeur général adjoint Commercial et Marketing pour Transavia France.