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Au sommaire :

  • Après avoir frôlé la faillite, la compagnie Norwegian voit partir son fondateur

  • Malgré les coups durs, les compagnies low-cost long-courrier restent optimistes

  • Ryanair perd son COO, s’inquiète sur le 737 MAX

  • Pékin-Daxing: Le futur plus grand aéroport au monde conçu par des Français

  • Aéroport de Paris : Des copains, un site et un référendum

Après avoir frôlé la faillite, la compagnie Norwegian voit partir son fondateur

Les Echos, 11/07/2019

Le directeur général Bjørn Kjos, 72 ans, a annoncé jeudi qu’il quittait ses fonctions. Il reste cependant conseiller spécial de l’entreprise. Ce départ intervient alors que Norwegian s’est retrouvé il y a quelques mois au bord de la faillite. Et que la compagnie pâtit fortement de l’immobilisation de ses Boeing 737 MAX.

Après dix-sept années passées à la tête de Norwegian Air, le directeur général Bjørn Kjos, 72 ans, a annoncé jeudi son départ de la compagnie, rapporte l’AFP. Bjørn Kjos, l’un des fondateurs de Norwegian en 1993, fut parmi les pionniers des vols à bas coûts. S’il quitte ses fonctions, il reste conseiller spécial de l’entreprise. Dans l’attente de la nomination de son successeur, le directeur financier, Geir Karlsen, occupera la direction générale de façon intérimaire.

Hausse du chiffre d’affaires

Le départ de Bjørn Kjos intervient dans un contexte encore difficile pour la compagnie connue pour ses vols transatlantiques à prix cassés. Celle-ci a vu son bénéfice net divisé par quatre lors du deuxième trimestre 2019. Il s’est élevé à 73,2 millions de couronnes (7,6 millions d’euros) contre 295,9 millions un an plus tôt, en dépit d’un important plan de réduction des coûts. Norwegian a notamment pâti de l’immobilisation de ses Boeing 737 MAX, cloués au sol à la suite du crash d’un avion d’Ethiopian Airlines survenu le 10 mars.

Le chiffre d’affaires de la compagnie a néanmoins progressé de 19 %, à plus de 12 milliards de couronnes. Après l’ouverture de la Bourse d’Oslo, l’action Norwegian était d’ailleurs en hausse de 1,57 % dans un marché en légère baisse.

Augmentation de capital

L’hiver dernier, Norwegian au bord de la faillite, a frôlé la panne sèche financière. La principale banque publique de Norvège, DNB Bank, a souscrit à la plus grosse partie de  l’augmentation de capital de 3 milliards de couronnes norvégiennes (309 millions d’euros) lancée par la compagnie pour lui permettre de faire face à ses engagements.

 

Malgré les coups durs, les compagnies low-cost long-courrier restent optimistes

La Tribune, 11/07/2019

Fin mars, la faillite de la compagnie à bas coûts islandaise Wow Air a fait grand bruit. Mais elle n’a pas pour autant entaché l’optimiste de plusieurs dirigeants de low-cost long-courrier.

Fin mars, la faillite de la compagnie à bas coûts islandaise Wow Air a fait grand bruit. Mais elle n’a pas pour autant entaché l’optimiste de plusieurs dirigeants de low-cost long-courrier.

Réapparu au début des années 2010, le low cost long-courrier pèse encore peu face aux compagnies traditionnelles. Et son potentiel semble avoir été remis en cause par les faillites de Primera Air et de Wow Air, et les difficultés financières de Norwegian. Les acteurs du marché demeurent pourtant confiants.

Des avions cloués au sol, 4.000 passagers bloqués et plus de 1.000 employés sur le carreau. Fin mars, la faillite de la compagnie à bas coûts islandaise Wow Air a fait grand bruit. Mais elle n’a pas pour autant entaché l’optimiste de plusieurs dirigeants de low-cost long-courrier. Au Paris Air Forum, organisé vendredi 14 juin par La Tribune, ils étaient même unanimes: le succès de ce modèle sur les longues distances n’est qu’une question de temps.

« Des entreprises mal gérées »

Six mois avant Wow Air, une autre low-cost long-courrier avait mis la clé sous la porte: la compagnie danoise Primera Air, qui s’était faite connaître en France en proposant un aller simple entre Paris et New York à seulement 99 euros. Des entreprises « mal gérées », a immédiatement tranché Marc Rochet, le président de French Bee, low-cost française qui commence à gagner de l’argent. Ce dernier estime que Wow avait vu trop grand en ouvrant des vols vers pas moins de 17 aéroports américains. Les deux transporteurs disparus « étaient moins performants et n’avaient pas les bons avions », a abondé Robin Hayes, le directeur général de JetBlue, la deuxième low-cost américaine qui vient d’annoncer le lancement début 2021 de vols transatlantiques vers Londres.

Et Marc Rochet d’ajouter:

    « On l’oublie aujourd’hui, mais de nombreuses compagnies ont disparu au début du low-cost moyen-courrier. Sur le long-courrier, certaines auront des difficultés, mais d’autres rencontreront le succès », a-t-il expliqué.

Pour autant, l’équation reste difficile à résoudre. « C’est complexe pour tous les modèles économiques, tempérait Vincent Hodder. L’aviation est une activité compliquée qui requiert de faire beaucoup de choses correctement. » Le directeur général de Level, la filiale à bas coûts du groupe IAG (British Airways, Iberia…), a reconnu cependant que « réussir dans le low-cost est un défi car il faut se battre contre tous les éléments qui peuvent faire monter les coûts ».

Un avis partagé par Bjorn Kjos, le patron-cofondateur de Norwegian, qui a démissionné ce  jeudi 11 juillet à l’âge de 72 ans, après 17 ans de direction.

    « Il faut exceller et afficher les meilleures performances du secteur. »

Cet ancien pilote de chasse est bien placé pour le savoir. Le transporteur qu’il a fondé en 1993 a connu ces dernières années un développement rapidement sur le long-courrier, avec 15 millions de passagers transportés en 2018.

    « Nous sommes le premier opérateur étranger à New York, et le deuxième à Los Angeles », rappelait-t-il.

Mais sa croissance rapide s’est aussi traduite par une perte proche des 4 milliards de couronnes en 2018 (410 millions d’euros). En début d’année, la société a dû procéder à une augmentation de capital de plus de 300 millions d’euros, et a lancé un plan de restructuration passant par une réduction de la voilure.

Pour Marc Rochet, les compagnies doivent ainsi « avancer étape par étape même si la demande est forte ». Et de souligner que « le low-cost ne peut pas s’appliquer à toutes les liaisons long-courrier ». Pour fonctionner sur ces longues distances, le modèle à bas coût doit pouvoir remplir de gros avions. C’est pour cela, note Vincent Hodder, que les premiers vols s’effectuent sur des marchés matures.

    « Quand le modèle aura fait ses preuves, il sera possible de lancer de nouvelles routes »,  a indiqué le patron de Level. Et donc de s’implanter sur les vols point-à-point, au lieu de se reposer uniquement sur le « self connecting » (passager qui organise lui-même ses correspondances).

Quel rôle pour l’A321 XLR?

Cette deuxième phase d’expansion pourrait être accélérée par le lancement anticipé de l’A321 XLR, qu’Airbus a officiellement lancé lors du salon du Bourget. Attendue pour fin 2023, cette version améliorée de l’A321 LR pourrait assurer des vols de dix heures contre sept à huit heures pour son prédécesseur.

    « Cela va changer la donne sur les vols transatlantiques », s’enthousiasmait Vincent Hodder.

Pour les transporteurs, cela signifie de nouvelles liaisons accessibles sans avoir recours à des gros porteurs, qui peuvent « complexifier » les opérations.

« Le XLR représente des opportunités énormes les compagnies qui vont pouvoir ouvrir de nouvelles routes », a renchéri Robin Hayes – à condition toutefois « d’avoir accès à des créneaux sur les aéroports », lequel s’est engagé pour 13 exemplaires. Pour le patron de JetBlue, la prochaine génération d’appareils offrira par ailleurs « une excellente structure de coûts ».

Cet optimisme n’est cependant pas partagé par Marc Rochet ni par Bjorn Kjos.

« Vous avez besoin d’un avion plus gros pour baisser les coûts », estime ce dernier.

Depuis ce débat, Lufthansa a annoncé l’arrêt de l’activité long-courrier de sa filiale low-cost Eurowings. Si certains y voient une justification supplémentaire de l’incapacité du modèle low-cost à percer sur les longues distances, d’autres rappellent qu’Eurowings n’avait de low-cost sur le long-courrier que le nom. Pour autant, le secteur n’est pas à l’abri du rebond des cours du pétrole et d’une hausse de la taxation environnementale: la hausse des tarifs pourrait en effet dissuader la clientèle qui ne voyage qu’en raison de la faiblesse des prix.

 

Ryanair perd son COO, s’inquiète sur le 737 MAX

Air Journal, 12/07/2019

Le directeur des opérations de la compagnie aérienne low cost Ryanair Peter Bellew quittera son poste d’ici la fin de l’année, pour la deuxième fois de sa carrière. L’immobilisation prolongée des Boeing 737 MAX, avec à la clé un arrêt des livraisons, devrait avoir un impact sur les opérations l’hiver prochain.

Déjà parti de la spécialiste irlandaise du vol pas cher en avril 2016 après y avoir passé neuf ans pour rejoindre Malaysia Airlines, où il était devenu CEO, puis revenu en décembre 2017 en pleine crise de planning des pilotes, Peter Bellew quittera son poste de COO fin décembre 2019. Une annonce qui survient alors que Michael O’Leary va quitter son poste de CEO pour prendre la tête d’une « petite équipe de direction » et mener pendant cinq ans le développement des 4 filiales de Ryanair Holdings. Dans un message interne publié mercredi dans le Irish Times, Michael O’Leary a déclaré que Peter Bellew « a accompli un travail remarquable au cours des 18 derniers mois pour améliorer nos opérations, renouveler notre équipe d’ingénierie et améliorer de manière significative notre gestion des opérations et notre performance de ponctualité ».

Pas d’explication officielle de la low cost à cette démission, qui pourrait être due à la recherche d’un nouveau CEO pour Ryanair DAC en Irlande, afin de remplacer Michael O’Leary ; comme Ryanair UK, Lauda en Autriche et Buzz en Pologne, la filiale irlandaise aura son propre CEO et sa propre équipe de direction. Mais Peter Bellew a affirmé hier à Bloomberg que son départ n’a rien à voir avec le sujet : « les opérations sont en pleine forme et il y a une super équipe en place », et il y a « des tas d’opportunités dans le monde ». Comme par exemple le poste de CEO de la rivale Norwegian, où le cofondateur et CEO Bjorn Kjos vient d’annoncer son départ.

Mais l’état de Ryanair n’est probablement pas aussi rose que ça : toujours selon le Irish Times, ce même Peter Bellew a déclaré dans une lettre aux pilotes que la low cost envisageait de fermer des bases et de leur proposer des congés sans soldes, les retards de livraisons des Boeing 737 MAX s’ajoutant à un marché difficile, entre incertitudes liées au Brexit, hausse du prix du carburant et surcapacités entrainant une baisse des tarifs. Un sureffectif de 300 pilotes est avancé par le COO, la compagnie aérienne ayant arrêté de recruter des commandants de bord – tout en constatant selon e quotidien une diminution des démissions. L’absence des monocouloirs remotorisés pourrait contraindre la low cost à réduire sa flotte l’hiver prochain, voire jusqu’à l’été 2020.

Boeing était censé remettre à Ryanair 50 des 135 737 MAX 8-200 commandés entre le début 2019 et le début 2020 – un plan mis à mal par les deux accidents en cinq mois des MAX 8 de Lion Air et Ethiopian Airlines, qui ont fait 346 victimes et entrainé en mars dernier l’immobilisation de tous les MAX en service et l’arrêt des livraisons. « Nous devons travailler avec les dates qui nous sont données par Boeing, mais nous n’y croyons pas beaucoup pour le moment », a déclaré Michael O’Leary hier ; « Nous avons besoin d’un calendrier de livraison: quand l’appareil va-t-il reprendre son vol ? Et nous avons besoin d’une date, pas d’une spéculation ».

 

Pékin-Daxing: Le futur plus grand aéroport au monde conçu par des Français

Déplacements pros, 11/07/2019 

Les travaux du nouvel aéroport de Pékin se sont achevés le week-end dernier, pour une ouverture le 30 septembre prochain. Cet aéroport, à la pointe de la technologie et soucieux des enjeux environnementaux, a été en partie conçu par des Français.

Daxing International, le nouvel aéroport de Pékin, pourrait battre des records. Avec des prévisions de 42 millions de passagers en 2025 et même de 100 millions en 2040, il deviendra probablement l’aéroport le plus fréquenté au monde. La construction s’est achevée le week-end dernier, pour une inauguration prévue le 30 septembre prochain, dans le cadre de l’anniversaire des 70 ans de la fondation de la République populaire de Chine.

Situé à 46 km du centre-ville de la capitale chinoise, cet aéroport est destiné à désengorger l’aéroport Pékin-Capital. C’est le régulateur chinois de l’aviation commerciale (CAAC) qui sera chargé de répartir les compagnies aériennes et les vols sur les 2 aéroports. Au total, l’aéroport Daxing International devrait accueillir une soixantaine de compagnies aériennes. À terme, il possédera 8 pistes d’atterrissage, dont une sera réservée aux avions militaires. Des trains express relieront l’aéroport au centre de Pékin. Les raccordements ferroviaires sont actuellement en cours de finalisation, de même que les voies routières menant à l’aéroport.

Une conception française

Comme le rappelle France Inter, dont la correspondante en Chine a pu entrer dans l’aéroport, Daxing International a été entièrement conçu par des Français. En 2014, le  projet du groupe Aéroports de Paris (ADP) avait remporté devant 7 autres sociétés un concours de conception lancé par la Chine. Le groupe a conçu un bâtiment qui vu du ciel évoque une étoile de mer. Le projet d’ADP présentait de nombreuses particularités, qui ont été mises en place. Parmi elles figure le fait que les arrivées et départs se feront au même étage. À noter que la conception du bâtiment a été faite pour limiter le temps de marche des passagers, et également éviter d’avoir recours aux traditionnelles navettes reliant les différents terminaux.

Une adaptation aux enjeux du futur

Le nouvel aéroport de Pékin sera adapté, dès son ouverture, aux enjeux du futur d’ordre écologique et technologique. L’intelligence artificielle et la réalité augmentée seront notamment utilisées pour permettre aux passagers de se diriger dans l’aéroport au moyen de leurs smartphones. Enfin, pour réduire au mieux son empreinte carbone, la nouvelle plateforme aéroportuaire utilise des matériaux verts et a recours à des cellules photovoltaïques et à la géothermie. Des véhicules électriques seront également utilisés sur le site.

 

Aéroport de Paris : Des copains, un site et un référendum

La Vie, 10/07/2019

Pour la première fois, les Français ont la possibilité de participer à un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation de l’aéroport de Paris. Pour que ce nouvel outil démocratique soit utilisé à plein, un groupe de jeunes citoyens a créé le site signons.fr.

« Ça ne ressemble à aucune autre campagne que j’ai pu faire, ça ressemble à tout sauf à une campagne classique. » Déterminé, la trentaine, Mathieu Bosque n’attend pas qu’on lui pose de questions pour donner des réponses. Avec trois de ses amis, il a fondé la plateforme signons.fr, qui tente de faciliter la participation des citoyens au référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation d’Aéroports De Paris (ADP) qui exploite Roissy-Charles-De-Gaulle. En ce jour de juillet, il est venu avec Bastien Parisot, responsable de la communication du site, pour nous présenter cette action citoyenne qui s’inscrit en marge des engagements politiques. « Le ton de notre campagne est uniquement informatif », plaide Bastien.

La procédure du RIP en est à la deuxième étape. Après qu’un projet de loi ait été déposé le 9 avril par un arc d’élus allant de LFI à LR et avec le soutien du RN, les partisans du référendum ont jusqu’au 15 mars 2020 pour exprimer leur soutien en ligne ou en mairie. Au total, 4,7 millions de signatures doivent être enregistrées. Le 1er juillet, le Conseil constitutionnel en comptabilisait 465 900. Un bon début. Est-ce parce que le sujet des aéroports embrasse différents thèmes, comme la sécurité (c’est la première porte d’entrée sur notre territoire), l’économie (l’État touche d’importants dividendes de la part d’ADP), l’écologie (l’aviation reste le transport le plus polluant) etc ? Sans doute. Le RIP est en tous les cas un vrai caillou dans la chaussure de la majorité présidentielle. Car si l’objectif est atteint, le Président devra soumettre la proposition de loi à référendum. « La démocratie ça se fait vivre, et le RIP est une occasion inédite », pointe Mathieu.

L’équipe de signons.fr ne s’accorde pas en tout point mais partage le même attachement à la démocratie.

Après s’être rencontrés par hasard il y a quelques années, Bastien et Mathieu deviennent amis en se découvrant des atomes crochus sur les sujets de politique et de société. Tous deux sont engagés, chacun à leur manière. Bastien a un master de communication politique et a participé au lancement de la web TV Le Média, proche en sensibilité de la France insoumise. Mathieu est élu au conseil municipal (PS) d’une commune proche de Toulouse et travaille comme aiguilleur du ciel à l’aéroport d’Aix-en-Provence. L’équipe de signons.fr ne s’accorde pas en tout point mais partage le même attachement à la démocratie. « L’équipe s’est créée par affinité, on est avant tout une bande de copains. » Dans la bande, chacun met à profit ses compétences pour exploiter cette opportunité nouvelle de vivre la démocratie autrement.

Le site qu’ils ont créé se veut avant tout informatif. Les citoyens souhaitant s’engager dans la mobilisation peuvent y proposer une action ou bien prendre part à des actions déjà en cours. Ils se réunissent autour de tables pour informer et faire signer dans la rue, envoient des lettres pour interpeler députés et maires pour qu’ils fassent suivre l’information, distribuent des tracts, collent des affiches etc. Dix-huit actions sont actuellement en cours sur la plateforme et 2000 personnes les suivent sur les réseaux sociaux. « On est déjà plus haut que ce que l’on pensait. Il reste encore sept mois, je suis vraiment serein, je n’ai pas de doute sur l’objectif de 4,7 millions », affirme tranquillement Bastien. Prochaine étape, le 14 juillet, proclamé fête nationale du référendum par l’équipe de signons.fr. « L’idée est de dire aux gens, en participant aux festivités, prévoyez un stand avec du matériel informatique et faites signer un maximum de personnes. »

Et pour motiver les participants, ils organisent un concours de la plus belle table et de celle qui récoltera le plus grand nombre de signatures. Le lot ? « un weekend dans le Sud et le jeu de pétanque qui va avec… , détaille Mathieu. L’idée est double, militer mais aussi ancrer cette campagne dans le quotidien des gens, au marché, dans les conversations en famille etc. » Quand on leur demande qu’est-ce qui distingue cette campagne de celles qu’ils ont menées auparavant, la réponse vient sans hésitation : « En politique on doit argumenter pour convaincre les gens, là, on ne doit pas les convaincre mais leur donner envie. » Un bon début pour retrouver la confiance dans la politique qui s’est perdue.