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Au sommaire :  

 

  • Ryanair : bénéfice stable au premier semestre

  • Tourisme : le chinois Fosun offre un nouveau destin à la marque Thomas Cook

  • Delhi : annulations de vols et déroutements pour cause de pollution

  • Environnement : United Airlines investit 40 millions de dollars dans le biocarburant

  • Environnement : Brussels Airlines retire tous les journaux papiers sur ses vols

  • Nuisance sonore : Vueling condamnée à une amende de 1,3 million d’euros

  • Embarquez avec les professionnels qui veillent sur l’aéroport d’Orly

 

Ryanair : bénéfice stable au premier semestre

LesEchos.fr – 4 Novembre 2019 

Affecté par la baisse des prix des billets sous l’effet d’une demande morose au Royaume-Uni et de la concurrence en Europe, le groupe aérien irlandais affiche un bénéfice net de 1,15 milliard d’euros pour le semestre décalé allant d’avril à septembre. 

Dans un marché du transport aérien qui traverse des turbulences, Ryanair affiche un bénéfice net stable à 1,15 milliard d’euros pour le premier semestre de son exercice 2019-2020 clos en septembre. Un moindre mal pour le transporteur low cost, qui avait vu son bénéfice plonger de 21 % au premier trimestre.

Sur cette période de six mois, le groupe dirigé par Michael O’Leary a souffert d’une baisse des tarifs de 5 %, ce qui a pesé sur ses marges. Ce, malgré une activité commerciale en hausse avec un trafic en progression de 11 % à 86 millions de passagers, pour un chiffre d’affaires en hausse de 11 %, à 5,39 milliards d’euros.

Le transporteur, qui regroupe quatre compagnies (l’irlandaise Ryanair DAC, l’autrichienne Lauda, la maltaise Malta Air et la polonaise Buzz), impute la baisse du prix des billets à une demande en baisse au Royaume-Uni, dans un climat d’incertitudes lié au Brexit, ainsi qu’à la concurrence féroce qui règne en Allemagne et en Autriche, deux marchés européens dynamiques. 

Outre l’impact de la demande et la consolidation de Lauda, le groupe a été pénalisé par une facture de carburants en hausse de 22 % (soit +289 millions), à 1,59 milliard d’euros. Ses coûts, de maintenance notamment, ont aussi grimpé, tout comme la facture des salaires accordés aux pilotes après une série d’accords nationaux. 

Bénéfice inférieur à celui de 2018-2019 

Pour la seconde moitié de l’année, Ryanair préfère rester « prudent », ne partage pas l’optimisme affiché par certains de ses concurrents. Il prévoit notamment une perte plus élevée que prévu chez Lauda, en première ligne d’un marché défavorable en Allemagne et en Autriche. Mais il espère toutefois que l’hiver sera un peu moins difficile que l’an passé en termes de prix des billets. 

Résultat : sa prévision de profit annuel a été revue. Il avance désormais une fourchette de 800 à 900 millions d’euros, contre 750 à 950 millions auparavant. Ce qui, de toute façon, marquera un léger recul par rapport au bénéfice de 1 milliard d’euros dégagé en 2018-2019.

Sur le plan social enfin, la direction n’a pas détaillé les suppressions d’emplois, tant du côté des pilotes que des personnels de cabine, évoquées pour cet hiver à cause des  reports de livraison du Boeing 737 Max . Des retards qui vont se traduire par des fermetures de bases. Alors que le chiffre de 900 suppressions de postes a circulé, Ryanair – qui n’a pas donné de détails – dit continuer à travailler avec ses salariés et les syndicats pour « finaliser le processus ».

 

Tourisme : le chinois Fosun offre un nouveau destin à la marque Thomas Cook

LesEchos.fr – 1er Novembre 2019

Déjà propriétaire de Club Med, la branche Tourisme du conglomérat chinois reprend la marque du voyagiste britannique, ainsi que des marques hôtelières associées. Fosun Tourism Group nourrit de nouvelles ambitions dans l’hôtellerie de loisirs.

On le croyait sur le point de disparaître, le nom « Thomas Cook » continuera finalement d’exister grâce à un sauveur chinois. Fosun Tourism Group (FTG), la branche Tourisme du conglomérat Fosun, premier actionnaire du voyagiste britannique au moment de son brutal effondrement courant septembre, a en effet annoncé le 1er novembre un accord portant l’acquisition de la marque Thomas Cook, ainsi que des marques hôtelières Casa Cook et Cook’s Club. La transaction, d’un montant de 11 millions de livres (soit 13 millions d’euros), prévoit également l’achat d’autres droits de propriété intellectuelle comme les comptes des réseaux sociaux.

Valeur de marque 

Dans un communiqué, le président de FTG, Qian Jiannong, a tenu à souligner que son groupe « a toujours cru en la valeur de la marque Thomas Cook », la plus ancienne de son secteur, forte de 178 ans d’histoire. De fait, l’opérateur chinois, déjà propriétaire de Club Med, nourrit de nouvelles ambitions dans l’hôtellerie de loisirs. Il avait d’ailleurs créé une société commune avec Thomas Cook, qu’il détient à 51 %, avec pour objectif d’ouvrir des établissements sur son vaste marché domestique, et de miser sur Casa Cook, un concept de « boutique-hôtel » « lifestyle », et Cook’s Club qui relève de l’hôtellerie balnéaire. Au-delà de la Chine, FTG a aussi des velléités d’expansion à l’international, en premier lieu en Asie. En substance, il préserve l’essentiel, à moindre coût, en reprenant les marques.

Un plan de sauvetage avorté 

Il y a encore deux mois , FTG devait prendre le contrôle des activités de tour-opérateur de Thomas Cook, et une part minoritaire de son pôle aérien, dans le cadre d’un plan de sauvetage du voyagiste, concocté dans l’été avec un pool bancaire. Le projet a capoté courant septembre, Thomas Cook étant contraint à se déclarer en faillite le 23 septembre. Depuis, le liquidateur public britannique doit vendre ses actifs afin de rembourser tant bien que mal les créanciers. Il a déjà cédé le réseau d’agences au Royaume-Uni au groupe familial Hays Travel. 

De son côté, la filiale française, Thomas Cook France, placée en redressement judiciaire le 1er octobre, relève du tribunal de commerce de Nanterre. Une audience est prévue ce mardi sur le devenir de ses actifs lesquels font l’objet d’ offres de reprise partielle . Il est probable, dit-on, que le tribunal reporte sa décision au 19 novembre.

 

Delhi : annulations de vols et déroutements pour cause de pollution

Air-Journal.fr – 4 Novembre 2019

Le pire pic de pollution de l’année dans la capitale indienne a entrainé hier des dizaines d’annulations de vols et au moins 37 déroutements dans l’aéroport de Delhi-Indira Gandhi, avant une amélioration de la situation dans l’après-midi. 

La matinée du 3 novembre 2019 dans l’aéroport de Delhi a été compliquée pour les passagers : un manque de visibilité dû à la pollution a entrainé de fortes perturbations, avec 20 décollages et 19 atterrissages annulés, soit près de 3% du programme de vol de dimanche, tandis que 37 vols à l’arrivée étaient selon la presse locale déroutés vers d’autres aéroports comme Jaipur, Mumbai, Amritsar ou Lucknow. La compagnie aérienne Air India a annulé 14 rotations, 12 vols vers la capitale étant déroutés et 14 autres reprogrammés. La low cost Indigo affichait 17 annulations et SpiceJet neuf hier selon Flightaware, tandis que Vistara annonçait plusieurs déroutements.

Les retards moyens au départ de Delhi étaient de 49 minutes dans la matinée d’hier, certains atteignant deux heures selon les passagers et trois quarts des vols programmés étant affectés selon Flightradar24 ; à l’arrivée, le retard moyen était de 24 minutes. 

En milieu d’après-midi, l’aéroport de Delhi a annoncé une amélioration de la situation ; ce lundi matin, le trafic était à peu près normal. La capitale indienne connait régulièrement des pics de pollution, attribués en général aux rejets industriels, à la circulation, aux fumées des brûlis agricoles dans la région – et en plus cette fois-ci aux feux d’artifices de Diwali. La pollution aux particules fines « a atteint des niveaux insupportables », reconnaissait hier le ministre en chef de Delhi Arvind Kejriwal. LA circulation alternée est mise en place, et les écoles resteront fermées ce lundi.

 

Environnement : United Airlines investit 40 millions de dollars dans le biocarburant

Air-Journal.fr – 3 Novembre 2019

United Airlines va investir 40 millions de dollars dans un nouveau procédé permettant d’accélérer le développement des biocarburants et d’autres technologies de décarbonisation.

La compagnie américaine, qui s’est engagée au début de l’année à acheter jusqu’à 10 millions de gallons de biocarburant au cours des deux prochaines années, cherchera à collaborer avec d’autres partenaires respectueux de l’environnement dans le cadre de cette initiative. Aujourd’hui déjà, elle est à l’origine de plus de 50 % de tous les engagements d’achat de biocarburants dans le monde et est le seul transporteur américain à utiliser de tels carburants de manière continue.

Parmi les actions en faveur de l’environnement les plus significatives de la compagnie américaine, on peut citer : 

– Elle est la première compagnie aérienne à intégrer constamment du biocarburant dans ses opérations régulières, ce qui représente une étape importante dans le secteur. En utilisant quotidiennement du carburant à faible teneur en carbone dans ses opérations courantes, la compagnie va au-delà des programmes d’essai et de démonstrations. 

– Elle a investi plus de 30 millions de dollars dans Fulcrum BioEnergy, un producteur californien de biocarburants, ce qui constitue le plus important investissement parmi toutes les compagnies aériennes du monde dans les biocarburants. L’option d’achat, sous réserve de disponibilité, de près d’un milliard de gallons de Fulcrum BioEnergy est le plus important contrat de vente de biocarburantb du secteur du transport aérien.

– Elle est devenue la première compagnie aérienne à utiliser les winglets Split Scimitar de Boeing, qui réduisent la consommation de carburant de 2 % supplémentaires par rapport aux winglets standard ; United est aujourd’hui le plus grand exploitant de winglets Scimitar, avec près de 400 appareils équipés.

– Elle est devenue la première compagnie aérienne américaine à recycler les produits de ses trousses de confort destinées aux passagers voyageant dans ses cabines premium internationales et à s’associer à Clean the World pour donner les produits d’hygiène inutilisés à ceux qui en ont le plus besoin. 

– Elle a éliminé les bâtonnets mélangeurs en plastique non recyclable et les piques à cocktail à bord des avions et les a remplacées par un produit 100% bambou, plus respectueux de l’environnement.

– Elle continue le remplacement de ses équipements au sol, quand cela était possible, par des équipements plus propres, alimentés à l’électricité. 40 % de son parc ont été convertis à ce jour.

 

Environnement : Brussels Airlines retire tous les journaux papiers sur ses vols

Air-Journal.fr – 3 Novembre 2019

Désormais, Brussels Airlines remplace les journaux papiers à bord de tous ses vols par leur version numérique, à télécharger et à lire sur smartphone ou tablette.

 Les passagers n’ont plus de journal papier mais ils peuvent télécharger un journal de leur choix sur leur tablette ou smartphone. Selon la compagnie belge, « l’élimination des journaux papiers sur plus de 250 vols par jour, permet de diminuer le poids de l’avion et donc sa consommation de carburant ce lui se traduit par 35 tonnes d’émissions de CO2 en moins » .

Un fait : les alternatives numériques au papier deviennent de plus en plus populaires. En 2018, 52% de tous les passagers de Brussels Airlines ont utilisé leur smartphone pour embarquer leur vol et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Alors que la compagnie aérienne se renouvelle continuellement pour jouer un rôle dans le monde de la numérisation, elle vient de lancer une nouvelle version de son application mobile, incluant un accès facile à la carte d’embarquement, ce qui évite de l’imprimer sur papier.

 

Nuisance sonore : Vueling condamnée à une amende de 1,3 million d’euros

Air-Journal.fr – 2 Novembre 2019 

L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) a ingligé à la low cost espagnole Vueling une amende record de 1 348 000 euros pour des décollages de nuit non autorisés, notamment à l’aéroport parisien Roissy-CDG en 2018. 

« La compagnie Vueling Airlines a commis un nombre élevé de manquements à la règlementation environnementale sur plusieurs plateformes aéroportuaires françaises en particulier en 2018. Il s’agit, dans la très grande majorité des cas, de décollages depuis l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle sans créneau de nuit« , a indiqué l’ACNUSA dans un communiqué daté du 30 octobre. Et d’ajouter : « Lors de la session plénière amendes qui s’est tenue en septembre dernier, la compagnie Vueling Airlines a reconnu les faits pour lesquels elle a été poursuivie et a présenté au collège de l’Autorité le plan de mesures correctrices qu’elle a engagé à sa demande, afin de réduire les manquements commis, et ne plus reproduire la situation ».

Ce qui n’a pas empêché Vueling d’être sanctionnée : « L’Autorité lui a notifié ses décisions de mai et septembre 2019 relatives au montant des amendes pour 91 affaires dont l’instruction contradictoire était close. Selon le type de manquement, le plafond maximal encouru était de 20 000 ou 40 000 €. Le montant total des amendes prononcées est de 1 348 000 € ». 

Pour la protection des populations impactées, souligne l’ACNUSA, « il importe qu’un effort soit poursuivi sur chacun des grands aéroports afin que les règles environnementales fixées par arrêtés ministériels soient respectées ».

 

Embarquez avec les professionnels qui veillent sur l’aéroport d’Orly

LeParisien.fr – 1er Novembre 2019 

Ils s’assurent de l’état des pistes, prennent en charge les malades, gèrent la présence animalière… Rencontre avec les hommes et les femmes de quatre corps de métiers indispensables à l’aéroport d’Orly.

Pas de moins 33 millions de passagers ont transité l’an dernier par la plateforme aéroportuaire d’Orly. Pour assurer leur bien-être, leur sécurité et rendre possible les quelque 229 000 mouvements commerciaux enregistrés en 2018, des centaines de salariés s’activent jour en nuit dans les terminaux et sur les kilomètres de pistes de cet espace de plus de 1500 hectares. 

La caserne de pompiers et le service médical de soin et d’urgence (SMU), intégrés à l’aéroport, rendent un service de pointe en matière d’intervention d’urgence. Sur le tarmac, les avions décollent et atterrissent dans des conditions optimales grâce au travail des agents d’inspection des pistes et de prévention du risque animalier. Rencontres. 

90 pompiers prêts à intervenir en moins de trois minutes

Des bolides de 1400 CV et 44 tonnes qui peuvent atteindre les 100 km/h en moins de 25 secondes. C’est l’arme secrète des pompiers de l’aéroport. « Notre délai maximum d’intervention sur la plateforme est de trois minutes », révèle Freddy Berneron, responsable de la caserne implantée en bord de piste inaugurée en 2014. A la tête d’une unité de 90 hommes, le gradé doit gérer près de 250 interventions par an. « Ça va du malaise d’un passager à l’accident de la circulation sur les pistes ou la présence de fumée dans un avion, résume-t-il. Les incendies en tant que tel sont extrêmement rares. »

Organisés en quatre équipes qui assurent des gardes de vingt-quatre heures, ces soldats du feu spécialisés en aéronautique sont triés sur le volet. Une expérience de terrain de trois ans minimum est demandée pour se présenter au concours d’admission composé d’une épreuve écrite, d’un test physique et d’un entretien. Et il faut souvent patienter jusqu’à quatre ans avant qu’un poste se libère. « Tous les candidats doivent être titulaires du permis poids lourd, rappelle Freddy Berneron. Ensuite, les admis doivent passer deux permis spécifiques pour circuler sur les pistes de l’aéroport. Chacun d’entre eux doit connaître par cœur le plan de ces pistes. »

Pétards et fusées pour éviter les collisions avec les oiseaux

Ils règnent sur les 625 hectares de la zone aéroportuaire. Les treize agents de la prévention du risque animalier sont sur le pied de guerre de 6 heures à 23h30. Leur mission : empêcher les collisions entre les avions et la faune présente sur les immenses zones herbeuses. « On doit faire cohabiter les besoins humains et la faune », résume Sébastien Lacroix, « effaroucheur » à Orly depuis plus de douze ans. « Un renard peut traverser une piste et un vol d’oiseaux entrer en collision avec un appareil au décollage. On doit éviter cela », résume-t-il.

Pour cela, les agents disposent de moyens sonores qui diffusent différentes gammes de cris d’oiseaux mais aussi des pétards et fusées qui éloignent les animaux selon les besoins du trafic. « Nous avons une formation ornithologique mais tout ne figure pas dans les livres, poursuit Sébastien Lacroix. On apprend par exemple à savoir si tel groupe de pigeons ou d’étourneaux qui se nourrit est un danger potentiel selon l’axe de décollage des avions. » Si aucun gros gibier n’est répertorié à Orly, les lapins restent le principal danger potentiel au sol. « Mais un chien ou un chat échappé des soutes peut aussi semer la pagaille », rappelle l’effaroucheur.

Grégory effectue trois inspections des pistes chaque jour

Leur couleur rappelle le jaune des taxis newyorkais. Mais les 4 x 4 qui sillonnent sans cesse le tarmac de la plateforme d’Orly ne baladent pas de touristes. A leur bord, les agents scrutent méticuleusement chaque centimètre carré de piste selon un rituel minuté pour éviter tout incident au décollage comme à l’atterrissage. 

« Trois inspections ont lieu chaque jour, précise Julien Crea, responsable du process avion. La première à 5 heures du matin avant l’ouverture des pistes. Les deux suivants à 10h30 et 15h30. On inspecte les pistes à chaque fois et les voies de circulation des avions. » Lors de ces passages programmés, effectués à une vitesse réglementaire de 40 km/h, les agents disposent de dix minutes pour s’assurer que le revêtement n’est pas endommagé et qu’aucun objet ne soit tombé sur la piste. Durant ce laps de temps, décollages et atterrissages sont suspendus. Des contrôles peuvent aussi être réalisés à la demande. « Lorsqu’un pilote croit avoir percuté des oiseaux par exemple, note Grégory, qui fait partie de l’équipe des huit « inspecteurs ». La tour de contrôle nous prévient et on intervient. Mais le trafic n’est pas interrompu et on peut se payer quelques montées d’adrénaline. »

Un service médical d’urgence ouvert jour et nuit

 De 70 à 100 personnes franchissent ses portes chaque jour. Le service médical de soin et d’urgence (SMU) de l’aéroport ne dort jamais. Ouvert 24/24 h au cœur même de la plateforme aérienne, il traite « la bobologie comme l’arrêt cardiaque », résume son responsable, le Docteur Chadi Jbeili. « On assure les premiers secours sur toutes les personnes présentes sur l’aéroport. Passagers comme membres du personnel », poursuit-il.

Autour de lui, sept médecins, onze infirmiers et six ambulanciers, tous habilités en médecine d’urgence, assurent le service de soins mais aussi de vaccination, veille sanitaire et de transport de greffons qui font partie de ses missions. « On voit passer des hommes d’affaires en costume comme des globe-trotters. C’est une porte ouverte sur le monde », sourit l’ancien urgentiste spécialisé dans la médecine de catastrophe.