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Au sommaire :

Les grèves obligent Ryanair à abaisser ses prévisions
Détenue par Air France-KLM et Delta, Virgin Atlantic s’allie àEasyJet
Les difficultés de Ryanair : une tuile pour les concurrents…
Faillite de Primera Air, cette low-cost qui vendait le Paris-New York à 99 euros
Air France : un autre transfuge d’Air Canada pilotera les négociations salariales
Groupe Lufthansa : 27 Airbus A320neo, A321neo supplémentaires
Joon ouvre six nouvelles lignes, Air France lance le wifi
Corsair cible les PME

Les grèves obligent Ryanair à abaisser ses prévisions

Les Echos 1er/10/2018

La compagnie aérienne low cost irlandaise révise son objectif de bénéfice annuel, après une série de grèves.
Les turbulences continuent pour Ryanair. Pénalisée par une série de grèves de ses personnels navigants depuis cet été, la compagnie aérienne a annoncé ce lundi avoir révisé à la baisse son objectif de bénéfice net annuel.
La compagnie low cost irlandaise s’attend désormais à des gains nets compris entre 1,10 et 1,20 milliard d’euros. Elle tablait précédemment sur une fourchette comprise entre 1,25 et 1,35 milliard. En Bourse, le titre reculait ce lundi matin de plus de 7 % autour des 12 euros, soit son plus bas niveau depuis octobre 2016. Le titre a lâché 25 % depuis juin, début des grandes grèves des salariés.

Moins de passagers
Pour justifier son avertissement sur résultat, Ryanair invoque la hausse de tarif du carburant, des prix plus bas que prévu et une augmentation des coûts de 260 millions d’euros, qui s’expliquerait en partie par l’impact de ces grèves. « Alors que nous avions géré avec succès les cinq grèves de 25 % de nos pilotes irlandais cet été, les deux grèves de personnels de cabine et de pilotes organisées simultanément dans cinq pays ont eu un impact sur le trafic, les réservations et les marges », explique Michael O’Leary, le patron de Ryanair, dans un communiqué.

« Bien que nous ayons réussi à assurer 90 % des vols, la confiance des clients a été atteinte », ajoute-t-il, estimant que les passagers se montrent plus hésitants à réserver sur Ryanair pour les vacances de la Toussaint et de Noël. La compagnie, qui a lancé une nouvelle vague de tarifs promotionnels à moins de 10 euros le vol, mentionne également les coûts liés à la prise en charge des clients privés de vols du fait des grèves.

Trois bases fermées cet hiver
En conséquence, « nous avons décidé de réduire nos capacités pour l’hiver 2018 (de 1 %), en fermant temporairement quelques bases en Europe », annonce le patron de Ryanair, qui avait mis en garde les pilotes allemands contre les conséquences éventuelles des grèves sur l’emploi. A compter du 5 novembre, Ryanair fermera ainsi temporairement ses bases de Eindhoven (4 avions), Bremen (2 avions) et de Niederrhein (ramenée de 5 à 3 avions). « Nous discuterons avec nos pilotes et nos personnels de cabine des moyens de minimiser les pertes d’emplois », assure la compagnie.
Et le groupe n’exclut pas d’abaisser à nouveau ses prévisions de bénéfice au cas où il subirait de nouvelles perturbations d’ici à fin décembre.

Détenue par Air France-KLM et Delta, Virgin Atlantic s’allie à EasyJet

La Tribune 02/10/2018

La compagnie à bas coûts britannique a signé un partenariat avec sa compatriote Virgin Atlantic (détenue à 80% par Delta et Air France-KLM et 20% par le milliardaire Richard Branson), permettant de connecter à l’aéroport de Londres Gatwick les vols long-courriers de Virgin à ceux d’Easyjet au départ de l’Europe.
Après Singapore Airlines, EasyJet s’allie aujourd’hui à un transporteur détenu par Delta et Air France-KLM. La compagnie à bas coûts britannique a signé un partenariat avec sa compatriote Virgin Atlantic (détenue à 80% par Delta et Air France-KLM et 20% par le milliardaire Richard Branson), permettant de connecter à l’aéroport de Londres Gatwick les vols long-courriers de Virgin à ceux d’Easyjet, au départ de l’Europe. Baptisé Woldwide Connect by Easyjet, ce système permet donc à un passager de réserver un vol court-courrier sur Easyjet et un billet long-courrier sur Virgin Atlantic, comme le fait déjà Easyjet avec Norwegian et Westjet.

L’aéroport de Gatwick au coeur du dispositif
Ce partenariat intègre le système de transit « Gatwick Connect » de l’aéroport londonien. C’est lui qui assurera la logistique du transfert des bagages entre les vols des deux compagnies et se fait rémunérer pour cela. Le passager d’EasyJet arrivant à Gatwick pour transiter doit déposer son bagage dans un endroit dédié de l’aéroport (un « drop-off ») et les services aéroportuaires se chargeront de l’amener dans le bon avion.
Ce service et le prix de Gatwick Connect sont clairement affichés au moment de la réservation des billets sur le site internet de la compagnie. Easyjet a ainsi conçu un système permettant de réserver son vol court-courrier, le Gatwick Connect et le billet long-courrier de la compagnie partenaire, le tout avec une seule transaction.
Pour éviter de la complexité, le système ne fonctionne qu’avec des correspondances d’au moins 2h30.
Avec ce système, Virgin Atlantic est peut-être en train de régler des décennies d’indécision sur la façon d’alimenter ses vols long-courriers, la quasi-totalité de son activité. La compagnie a plusieurs fois hésité à développer un réseau court et moyen-courrier en propre ou à fusionner avec des compagnies moyen-courriers comme BMI (ex British Midland) vendue par Lufthansa à British Airways il y a quelques années.

Les difficultés de Ryanair : une tuile pour les concurrents…

La Tribune 1er/10/2018

Changement de décor pour Ryanair. Pendant des années, la compagnie aérienne irlandaise profitait de la publication de ses résultats semestriels pour réviser à la hausse ses prévisions de bénéfices annuels, volontairement prudentes à chaque début d’exercice.

Cette année, c’est l’inverse. Le numéro un du low-cost européen a révisé à la baisse ses prévisions financières pour l’exercice 2018-2019, qui s’achèvera fin mars de l’année prochaine. Elle table sur un bénéfice net en retrait de 150 millions de moins par rapport à la fourchette de 1,25 à 1,35 milliard d’euros qu’elle prévoyait jusqu’ici, à un niveau se situant entre 1,1 et 1,2 milliard d’euros. Il s’agira par conséquent d’un net repli par rapport au 1,45 milliard d’euros réalisé en 2017-2018. L’annonce a été sanctionnée fortement par les investisseurs. Le cours de Ryanair chutait ce lundi de plus de 10%.

Les concurrents également touchés
La hausse du prix du pétrole ne jouant que pour une trentaine de millions d’euros dans cette révision des prévisions, le décrochage s’explique pour l’essentiel par l’impact des grèves à répétition du personnel navigant de plusieurs pays européens qui frappent la compagnie depuis l’été dernier. Les craintes de nouvelles grèves perturbent les réservations et poussent Ryanair à baisser ses tarifs pour remplir ses avions.

« La confiance des clients, les réservations et les tarifs au troisième trimestre sont affectés (…) dans ces cinq pays où des grèves inutiles se sont répétées », à savoir l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et le Portugal, a déclaré le directeur général Michael O’Leary.

Pour tenter de limiter cet impact, la direction va réduire ses capacités de 1% cet hiver. Trois bases seront fermées, une au Pays-Bas, deux autres en Allemagne. Au final, la compagnie compte toujours augmenter son trafic annuel, mais la progression sera moins forte que prévu (138 millions, un million de moins que prévu).

La chute de Ryanair en Bourse entraîne les autres compagnies
On aurait pu croire que les difficultés de Ryanair soient une bonne nouvelle pour les concurrents. Il n’en est rien. Le décrochage en Bourse de Ryanair a fait baisser les autres valeurs du transport aérien européen : -4,41% pour Easyjet en début d’après-midi, -3,65% pour Air France-KLM, -1,28% pour Lufthansa, -1,67% pour IAG….

« La baisse des prix de Ryanair aura un impact sur les autres compagnies, qui seront, elles aussi, obligées de s’ajuster »,», explique Yan Derocles, analyste chez Oddo BHF.

En baissant ses prix pour remplir ses avions, Ryanair mettra en effet la pression sur ses rivaux qui seront également contraints de réduire leur prix. Une tuile pour un grand nombre d’entre eux qui comptaient au contraire augmenter les tarifs pour compenser la hausse des prix du pétrole. L’hiver risque d’être long pour les compagnies disposant de peu de couvertures contre la hausse du carburant.

Faillite de Primera Air, cette low-cost qui vendait le Paris-New York à 99 euros

La Tribune 02/10/2018

À peine lancée dans le low-cost long-courrier, Primera Air ferme boutique. La compagnie scandinave, qui assurait depuis l’an dernier des vols vers l’Amérique du Nord à prix cassés au départ de plusieurs pays européens, a annoncé sur son site internet qu’elle cessait ses opérations ce mardi 2 octobre.
Cette compagnie avait ouvert en mai dernier la ligne Paris-New York au prix d’appel de 99 euros l’aller simple, suivie cet été de Paris-Boston et Paris-Toronto. Elle opérait également des vols au départ de Londres Stansted vers Washington et New York. Créée en 2003, Primera Air était à l’origine une compagnie charter. Elle n’a pas su résister à l’énorme concurrence sur le marché transatlantique qui tire les billets vers le bas, alors que le prix du pétrole a alourdi les coûts. La compagnie n’a donné aucune information sur le remboursement des billets des passagers. Ces derniers ont de forte chance de n’être jamais remboursés comme c’est hélas le cas lorsqu’ils achètent directement sur le site Internet des compagnies aériennes.

Débat sur le low-cost long-courrier
Avec les difficultés rencontrées par la plus grande low-cost long-courrier européenne Norwegian, la faillite de Primera Air va évidemment relancer le débat sur la pérennité du low-cost long-courrier. Pour autant, il faudra bien se garder d’avoir des avis tranchés. Au début des années 2000, au moment de l’essor du phénomène low-cost sur le court et le moyen-courrier, les compagnies à bas coûts poussaient comme des champignons dans le sillage de Ryanair et d’Easyjet, et un grand nombre de transporteurs se sont rapidement retrouvés au tapis. La faute à ces aventuriers qui estimaient suffisant de bricoler un site internet et de louer quelques avions pour égaler les Ryanair ou les Easyjet en pleine croissance.

La troisième vague
Pour rappel, le low-cost long-courrier en est à son troisième essai. Et beaucoup d’experts estiment que le phénomène va durer, au moins sur les vols long-courriers « courts » d’une durée de 6-8 heures.
Entre 1977 et 1982, Skytrain, le service transatlantique de la compagnie low-cost britannique Laker Airways, avait joué les pionniers dans le low-cost long-courrier en proposant des billets entre Londres et les États-Unis à 32,50 livres sterling, un tarif trois fois moins élevé que celui de ses concurrentes. Mais, malgré son succès, qui lui avait permis de rafler près de 20% sur cet axe, elle a du rendre l’âme sous les coups de boutoir de British Airways.
Il a fallu attendre ensuite le début des années 2000 pour voir à nouveau quelques opérateurs, influencés par le succès émergent des Easyjet ou Ryanair, tenter l’expérience des bas prix sur les vols de longue distance, avant de s’écrouler. En France, ce fut le cas d’Air Lib fin 2002 quand, quelques mois avant sa liquidation (inéluctable dans tous les cas), la direction lança des allers simples décoiffant à 99 euros TTC entre Paris et les Antilles. Il y eut aussi la canadienne Zoom Airlines ou la hongkongaise Oasis qui, toutes les deux, cessèrent leur activité en 2008. Des échecs que les experts traduisaient comme l’impossibilité de dupliquer au long-courrier le modèle du low-cost moyen-courrier.

Pour autant, ils n’ont pas dissuadé les plus téméraires. Au moment même où Zoom Airlines et Oasis disparaissaient, des opérateurs reprenaient le flambeau en Asie. Fin 2007, la puissante compagnie à bas coûts malaisienne, AirAsia, en partenariat avec le milliardaire britannique Richard Branson, lançaient les premiers vols d’AirAsia X, une compagnie à bas coût long-courrier basée à Kuala Lumpur. Compte tenu de l’énorme succès d’AirAsia sur le moyen-courrier, la menace fut rapidement prise très au sérieux par des compagnies classiques de la zone Asie-Pacifique qui, très vite, ont riposté en lançant des filiales du même type. Ce fut le cas de l’australienne Qantas qui positionna sa low-cost Jetstar sur le long-courrier, ou de Singapore Airlines qui monta de toutes pièces une filiale low cost long-courrier en 2012, baptisée Scoot.

Le mouvement se propagea en Europe, toujours avec des filiales de compagnies établies. Là aussi, c’est une compagnie à bas coût qui fut à la manœuvre. En l’occurrence Norwegian Air Shuttle, la troisième low-cost en Europe, derrière Ryanair et Easyjet. En 2014, la compagnie à bas coût norvégienne lança une filiale long-courrier essentiellement tournée vers les États-Unis, au départ de la Norvège dans un premier temps, puis de Londres en 2015 et de Paris (Roissy) en juillet 2016, et aujourd’hui de Barcelone. Quasiment dans le même temps, à la fin de 2015, Lufthansa franchissait le pas en positionnant sa filiale low-cost, Eurowings, sur plusieurs destinations long-courriers telles que Cancun, Phuket, Miami, Punta Cana. En septembre 2016, en France, le groupe Dubreuil, un groupe familial vendéen déjà propriétaire d’Air Caraïbes, lançait French Blue, la première low-cost long-courrier française, rebaptisée depuis French Blue. En 2017, le groupe IAG (British Airways, Iberia, Air Lingus, Vueling), lançait à son tour Level.

Air France : un autre transfuge d’Air Canada pilotera les négociations salariales

La Tribune 02/10/2018

Après le départ du directeur général d’Air France, Franck Terner, Ben Smith, le nouveau « boss » canadien, a écarté le DRH. Les négociations sur les salaires vont reprendre avec une nouvelle équipe à la direction. Elles seront pilotées par Oltion Carkaxhija, un autre transfuge d’Air Canada.
A quelques minutes du début de la réunion entre Benjamin Smith, le nouveau directeur général d’Air France-KLM et d’Air France, et l’intersyndicale, Air France a annoncé dans une note interne le départ de Gilles Gateau, le directeur général adjoint en charge des ressources humaines de la compagnie. Ce dernier quittera ses fonctions le 12 octobre. Cette annonce intervient cinq jours seulement après la démission du directeur général d’Air France, Franck Terner. Benjamin Smith reprend donc les négociations sur de nouvelles bases, en écartant ceux qui, côté direction, les avaient menées jusqu’ici.

Un Canadien débauché de chez Air Canada
Patrick Tizon, directeur des relations sociales d’Air France reprendra les fonctions de Gilles Gateau par intérim. Surtout, Benjamin Smith a fait appel à l’un de ses proches à Air Canada pour piloter les négociations : Oltion Carkaxhija. Directeur de la stratégie, du réseau et de la flotte de la compagnie canadienne selon le site internet d’Air Canada, il a été nommé VP Corporate Planning d’Air France-KLM.
Présenté comme ayant une « longue expérience en finance et en négociation d’accords collectifs dans le secteur aérien », Oltion Carkaxhija, « assure à compter de ce lundi le pilotage des négociations salariales ».

Les syndicats demandent une augmentation générale de 5,1 %
Celles-ci avaient été suspendues après la démission le 15 mai de l’ancien PDG, Jean-Marc Janaillac, à la suite de son référendum perdu sur sa proposition salariale. Ce dernier proposait une hausse de 2 % en 2018 (hors avancement automatique ou GVT et hors augmentations individuelles) puis de 5 % étalée jusqu’en 2021.
Les syndicats demandent une augmentation générale de 5,1 % pour 2018, pour rattraper le gel des grilles de salaires depuis 2011. La direction a jusqu’ici répondu que le gel des grilles ne s’était pas traduit par une baisse de rémunération pour plus de 90 % des personnels, en raison notamment du glissement vieillesse technicité (GVT). Ben Smith doit régler ce conflit avant de passer à l’élaboration et l’exécution d’un plan de transformation du groupe.
« Les discussions entre l’intersyndicale d’Air France et Benjamin Smith sont ouvertes. Elles ont été franches et directes. Elles ne sont pas terminées », a expliqué à Reuters, Christophe Malloggi, secrétaire général de Force ouvrière (FO) chez Air France.

Groupe Lufthansa : 27 Airbus A320neo, A321neo supplémentaires

Air Journal 1er/10/2018

Le groupe aérien Lufthansa a approuvé la conversion en commandes fermes d’options posées sur 24 A320neo et trois A321neo, dont dix destinés à sa filiale Swiss International Air Lines.
Selon le Conseil d’administration du groupe allemand, cette commande ferme – pour un montant de 3 milliards de dollars au prix catalogue – est une réaction aux « développements positifs des conditions de marché et du chiffres d’affaires », et lui permet de s’assurer qu’elle disposera d’une flotte suffisante dans les prochaines années. Ces A320neo et A321neo sont livrables entre 2023 et 2024 ; ils portent à149 le nombre de total de monocouloirs remotorisés européens attendus par le groupe de Star Alliance, dont treize A320neo en service chez la compagnie aérienne allemande.
Swiss en particulier bénéficiera de dix des appareils confirmés samedi, dont sept A320neo et les trois A321neo ; ils s’additionnent aux dix A320neo et cinq A321neo déjà commandés, attendus entre 2019 et 2022 et qui remplaceront les « Airbus A320 et A321 plus anciens ». « En optant pour des appareils plus performants et plus silencieux de la famille appréciée des Airbus A320, nous nous félicitons de poursuivre le rajeunissement de notre flotte européenne », déclare dans un communiqué Thomas Klühr, CEO de SWISS, ajoutant qu’au terme de la mise en service de tous les neos la compagnie suisses « disposera de l’une des flottes les plus jeunes d’Europe ». Les autres monocouloirs seront répartis entre les différentes filiales du groupe, précise ce dernier ; ni Brussels Airlines ni Austrian Airlines n’en attendent officiellement à ce jour, pas plus que la low cost Eurowings, même si toutes sont opératrices de la famille A320.
Côté motorisation, Lufthansa rappelle que l’ensemble des Airbus remotorisés doit être équipé « à peu près à part égale » de CFM International LEAP-1A et Pratt & Whitney PW1100G.

Joon ouvre six nouvelles lignes, Air France lance le wifi

L’Echo touristique 1er/10/2018

Dès l’été 2019, Joon desservira six nouvelles destinations : 4 en moyen-courrier, 2 en long-courrier. Air France généralise son wifi à bord.
A partir de l’été 2019, Joon desservira six nouvelles destinations. En Europe, la filiale d’Air France desservira Madrid (6 vols quotidien), Stockholm (4 fois par jour), Prague et Manchester (3 fois). Auparavant, ces vols étaient opérés par Air France. Toutes les destinations européennes seront assurées en Airbus A320 (174 sièges) et A321 (212 sièges). Il est possible de réserver les billets d’avion sur le site de la compagnie pour tout départ après le 31 mars. A partir de 39 euros l’aller simple pour Manchester, 49 euros pour Prague et Madrid et 59 euros pour Stockholm.
Joon a également annoncé des vols depuis Paris-CDG vers Saint-Martin (tous les lundis, jeudis et samedis, à partir de 199 €) et Quito (tous les mardis, jeudis et samedis, à partir 299 €).

Du wifi gratuit chez Air France
Désormais, Air France propose une nouvelle offre de connectivité : Air France CONNECT. Les clients peuvent accéder à 3 Pass Wi-Fi depuis leurs propres appareils (Smartphone, tablette, ordinateur).
Un pass « Message » gratuit permet aux clients d’envoyer et de recevoir gratuitement des messages WhatsApp, Facebook Messenger, iMessage et WeChat. Les clients peuvent également accéder au site Airfrance.com et à l’application Air France pour consulter ou modifier leurs réservations.
Un pass « Surf » permet de naviguer sur Internet et de consulter ou d’envoyer des e-mails. L’offre coute 3€ pour toute la durée du voyage à bord des vols court-courriers ; 5€ pour toute la durée du voyage à bord des vols moyen-courriers et 8€ (2700 Miles), pour une durée d’une heure ou 18€ (6 000 Miles) pour toute la durée du voyage sur les vols long-courriers.
Enfin le pass « Stream », disponible à bord de tous les vols long-courriers, inclut les avantages du pass Message et du pass Surf, avec en prime du haut débit Internet pour profiter du streaming et du téléchargement durant tout le vol au tarif de 30€ (10 000 Miles).

Corsair cible les PME

Quotidien du Tourisme 1er/10/2018

En complément de son offre corporate, Corsair propose, depuis le 25 septembre, Corsairpro, un programme destiné exclusivement aux entreprises. Particulièrement adapté aux PME et TPE et aux professions libérales, « il a été conçu pour les entreprises qui préfèrent les remises immédiates sur les tarifs plutôt qu’un programme de fidélisation » explique la compagnie dans un communiqué.
Ce programme permet de bénéficier dès l’inscription de remises immédiates sur les tarifs, et ce dès le premier voyage. Ces réductions sont valables dans toutes les classes de voyage – Economy, Premium et Business et sur un choix de tarifs proposés par la compagnie.
De plus, des réductions supplémentaires sous forme d’offres promotionnelles seront régulièrement proposées aux clients.
Pour adhérer, l’entreprise doit s’inscrire directement sur le site, et déclarer son agence de voyages émettrice.
Cette dernière valide l’inscription en tant qu’agence, elle pourra réserver et émettre via son GDS les billets des sociétés clientes adhérentes à Corsairpro.
Grâce à ce nouveau programme, les agences de voyages pourront proposer à leurs clients sociétés des solutions pour rationaliser leurs coûts de déplacement.
Antoine Huet, directeur général adjoint, affaires commerciales déclare : « Les entreprises étant très attentives à leurs coûts, nous nous attachons à rester très compétitifs tout en continuant d’offrir un produit de haute qualité. Grâce à notre nouveau programme entreprise Corsairpro, nous apportons une réponse concrète aux besoins de la clientèle affaires. Enfin, il était important pour Corsair d’y associer les agences de voyages qui pourront réserver et émettre les billets de leurs clients sociétés adhérentes au programme via leur GDS. »