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Au sommaire :  

 

  • KLM accorde des hausses de salaires substantielles à ses personnels

  • Thomas Cook : le patron de Ryanair met en cause le régulateur britannique

  • XL Airways appelle la BPI à la rescousse

  • Coup de théâtre chez XL Airways : Gérard Houa dépose une offre de reprise

  • Ryanair : 7 nouveautés à Bordeaux, trafic et promo des 150 millions

  • Le plan d’Air France pour compenser 100% de ses émissions de CO2 (pour ses vols intérieurs)

  • Groupe ADP : hôtel à CDG, aéroport en Bolivie

  • « La faillite de Thomas Cook ne veut pas dire la faillite du tour operating » – Raouf Benslimane, PDG d’Ôvoyages (entretien)

  • Ras-le bol des avions cloués au sol ?

  • #IFTM2019 : comment l’aérien collabore-t-il avec les startups?

  • L’aéroport d’Orly va tester la reconnaissance faciale à l’embarquement début 2020

     

 

KLM accorde des hausses de salaires substantielles à ses personnels

Les Echos, 02/10/2019

Il aura fallu cinq mois de négociations entre huit organisations syndicales et la direction de la compagnie néerlandaise pour parvenir à un accord. Après plusieurs grèves, les personnels ont obtenu des hausses de salaires de 7 à 8,5 % sur deux ans. La base doit désormais valider l’accord.

La paix sociale est de retour chez KLM. Après  trois grèves de ses personnels au sol, ayant entraîné l’annulation de près d’une centaine de vols, la compagnie néerlandaise, filiale du groupe Air France-KLM, vient de signer un accord social pluriannuel mettant fin aux turbulences de ces dernières semaines.

Comprenant plusieurs volets, cette convention collective, qui a réclamé cinq mois de négociations avec huit syndicats, comprend surtout des hausses de salaire pour l’ensemble des personnels. « Les négociations ont donné lieu à des pas en avant accomplis par les deux camps. Le résultat se traduit par des hausses de salaire substantielles tout en créant un climat de calme et de clarté avec des mesures favorables aux employés », a indiqué  KLM dans un communiqué.

Assouplissement des emplois du temps

Dans le détail, les pilotes et le personnel de cabine se voient octroyer une augmentation de salaire de 7 % ces deux prochaines années, sans que soit revue leur participation aux bénéfices. Les quelque 14.000 salariés employés au sol vont bénéficier, eux, d’une hausse salariale de 8,5 % sur la période à venir, mais leur participation aux bénéfices sera rognée.

Au-delà, la convention collective comporte de nouvelles mesures sur les conditions de travail, avec notamment un assouplissement des emplois du temps. Pour répondre à la surcharge de travail dénoncée par les personnels au sol, KLM prévoit ainsi de créer 80 nouveaux postes, dont des bagagistes. Répondant à l’exigence des syndicats s’inquiétant de la généralisation des emplois précaires au sein de la compagnie, la plupart d’entre eux seront assortis d’un contrat de travail de cinq ans.

Consultation de la base

« L’offre de la direction en matière de salaire est dans le bas de la fourchette mais le contenu de l’accord peut se défendre », a commenté Michiel Wallaard, de la CNV, la deuxième confédération syndicale du pays, en ajoutant toutefois que « pour une entreprise ayant enregistré des bénéfices record ces dernières années, KLM s’est comporté comme un épicier dans ces négociations ».

Mais avant d’entrer en vigueur, la convention collective doit recevoir l’aval de la base des huit organisations représentatives. Le syndicat des personnels de cabine VNC a d’ores et déjà prévenu qu’il conseillerait à ses membres de ne pas voter en faveur du texte. « Si le texte est rejeté, nous sommes prêts à retourner à la table des négociations », indique un de ses représentants.

 

Thomas Cook : le patron de Ryanair met en cause le régulateur britannique

Les Echos, 02/10/2019

Selon Michael O’Leary le régulateur britannique de l’aviation civile devrait se montrer plus exigeant en matière de garanties financières à l’égard des actionnaires des compagnies aériennes et des agences de voyages pour prévenir les défaillances.

La faillite de Thomas Cook,  qui a laissé en plan 600.000 touristes (dont 150.000 Britanniques), n’en finit pas de provoquer des secousses des deux côtés de la Manche. Au coeur des critiques : les garanties financières que les autorités en charge de l’aviation civile demandent aux voyagistes et aux compagnies aériennes.

Connu pour son franc-parler Michael O’Leary, le directeur général du groupe irlandais Ryanair (Ryanair DAC, Lauda, Malta Air et Buzz), a posé à la Civil Aviation Authority (CAA) la question qui fâche : « Comment pouvez-vous en avril autoriser Thomas Cook à voler douze mois et le voir faire faillite en septembre ? C’est un problème que la CAA doit régler ». Selon lui, le régulateur devrait se montrer « bien plus agressif vis-à-vis des actionnaires de ces sociétés ».

De son côté, le directeur du marketing de Ryanair, Kenny Jacobs,  cité lui aussi par « The Guardian » , a déclaré qu’il faisait pression sur l’Agence « pour qu’elle mette en place des tests de résistance trimestriels plus robustes pour les compagnies et les voyagistes ». Et pour forcer les entreprises « financièrement faibles » à mettre de côté des fonds afin de couvrir le rapatriement des passagers en cas de faillite.

A la date de ce jeudi, la CAA a rapatrié dans les îles britanniques quelque 120.000 passagers de Thomas Cook dans le cadre de son opération « Opter Matterhorn ».  Sur son site  elle dit se consacrer maintenant « au défi de rembourser le plus rapidement possible les 360.000 réservations protégées par ATOL (pour « Air Travel Trust » le système qui garantit rapatriement et remboursement aux vacanciers en cas de faillite de leur voyagiste, NDLR) ». L’Agence devait renouveler ce mois-ci sa licence ATOL à Thomas Cook.

L’IATA accusée de « laxisme »

Même tollé vis-à-vis des instances de régulation de l’autre côté du Channel. Mais cette fois, c’est l’Association du transport aérien international (IATA) qui est visée. Sur fond de faillites en série (XL Aiways, Aigle Azur et Adria Airways…), Jean-Pierre Mas, qui préside le syndicat Entreprises du Voyage, a déclaré « aux Echos » que l’IATA faisait preuve « d’un inadmissible laxisme vis-à-vis des compagnies ». Il lui demande de rendre  le régime de garanties financières demandé aux compagnies aériennes aussi drastique que celui exigé pour les voyagistes.

Et de citer Norwegian, toujours membre du Billing and settlement plan (une filiale de l’IATA qui fait office de chambre de compensation bancaire entre les compagnies et les agences agréées, NDLR) malgré des pertes de 138 millions d’euros en 2018 et 154 millions d’euros au premier trimestre 2019.  Mais aussi Aigle Azur qui affichait depuis deux ans des capitaux propres négatifs et dont les exercices comptables « en accordéon » n’avaient pas été approuvés par le Commissaire aux comptes.

 

XL Airways appelle la BPI à la rescousse

La Tribune, 02/10/2019

Le PDG de la compagnie a demandé au directeur général de la banque publique d’investissement d’apporter les financements nécessaires à la survie de la compagnie.

Alors qu’une audience au tribunal de commerce de Bobigny se tiet ce mercredi à 15 heures sur l’avenir de XL Airways, Laurent Magnin, le PDG de la compagnie aérienne en redressement judiciaire, abat sa dernière carte pour sauver le transporteur et ses 570 salariés.

Mardi 1er octobre peu avant minuit, il a réagi aux propos de Nicolas Dufourcq, le directeur général de la banque publique d’investissement (BPI), qui s’était étonné ur BFM de ne pas avoir été sollicité par les dirigeant de XL Airways.

Des propos qui ont « laissé sans voix » Laurent Magnin.

Dans une lettre ouverte adressée à Nicolas Dufourcq, le PDG de XL Airways explique que « la non-sollicitation directe vient du fait que XL Airways était accompagnée par les services compétents du Ministère des Finances (CIRI) et que via l’autorité de tutelle de la BPI, la compagnie a, à d’innombrables reprises, sollicité l’intervention de la banque pour accompagner XL Airways ».

Audience à 15 heures

Et Laurent Magnin de prendre Nicolas Dufourcq au mot.

    « Nous ne comptons plus les heures, ni les jours, à envisager toutes les solutions possibles. Y compris, eu égard à votre communication,  celle de la participation de la BPI qui a été créée pour répondre au rayonnement industriel de notre pays. Créer des emplois de valeur et répondre à la concurrence sainement avec des outils adaptés, c’est la mission que les parlementaires français avaient rappelée dans un rapport du 30 septembre 2015. En prenant position sur l’aérien, vous donnerez le signal d’un pays qui croit dans cette industrie. Je vous demande solennellement de bien vouloir nous recevoir avant notre audience au Tribunal de Commerce de Bobigny qui aura lieu mercredi 2 octobre à 15 heures. Ceci afin d’évoquer, dans les prochaines heures, la capacité de la BPI à apporter un financement nécessaire à la préservation et à la pérennité de la société ».

XL Airways a besoin de 35 millions d’euros pour mettre en oeuvre un plan à cinq ans décidé il y a quelques mois. Tous les avions sont cloués au sol depuis lundi.

 

Coup de théâtre chez XL Airways : Gérard Houa dépose une offre de reprise

La Tribune, 02/10/2019

Après l’échec de son offre de reprise d’Aigle Azur, Gérard Houa a déposé une offre de reprise de XL Airways, peu de temps avant une audience au tribunal de commerce de Bobigny cet après-midi.

Rebondissement chez XL Airways. Selon nos informations, Lu Azur la société de Gérard Houa, l’actionnaire minoritaire d’Aigle Azur (20%), qui était candidat à la reprise d’Aigle Azur, aujourd’hui liquidée, a déposé une offre de reprise pour XL Airways, peu de temps avant la tenue d’une audience au tribunal de commerce de Bobigny cet après-midi. Lu Azur promet d’injecter 30 millions d’euros, « 15 millions en fonds propres et 15 millions sous forme de prêt actionnaire ».

Pour rappel, XL Airways est en redressement judiciaire et a arrêté ses vols lundi dernier.

Restructuration du réseau

Gérard Houa compte présider XL Airways et nommer Philippe Bohn, directeur général. Un schéma qu’il avait déjà proposé pour Aigle Azur.

Gérard Houa propose de reprendre deux A330 (sur 4) en leasing et conserver 276 salariés sur 570. Si son offre est acceptée, il arrêtera les vols vers la République dominicaine, les Antilles et la Réunion qui sont déficitaires et conserveraient ceux vers le Mexique, les États-Unis et la Chine. Selon Gérard Houa, « XL Airways est en mesure de se redresser en quelques mois sous réserve d’un apport de fonds de l’ordre de 30 millions d’euros ».

Gérard Houa s’est fait connaître fin août pour avoir tenté de prendre le contrôle d’Aigle Azur. Le 26 août, il avait investi le siège d’Aigle Azur et évincé le PDG sans passer par la voie légale d’un conseil d’administration. Après la mise en redressement judiciaire, il avait été candidat à la reprise, mais son offre ne permettait pas d’assurer un avenir pérenne à Aigle Azur, selon le tribunal, et elle a été jugée irrecevable.

Le tribunal devrait mettre sa décision concernant XL Airways en délibéré à la fin de la semaine.

 

Ryanair : 7 nouveautés à Bordeaux, trafic et promo des 150 millions

Air Journal, 03/10/2019

La compagnie aérienne low cost Ryanair a lancé son programme d’hiver à Bordeaux, qui inclut sept nouvelles liaisons vers Lille, Strasbourg, Nador, Oujda, Budapest, Prague et Palerme. Son trafic passager a augmenté de 8% en septembre, lui permettant de passer le cap des 150 millions de clients en un an avec promotion à l’appui.

La première compagnie aérienne européenne a célébré le 2 octobre 2019 le lancement des premiers vols de son programme d’hiver 2019 dans sa base à Bordeaux-Mérignac, avec notamment le lancement de sa desserte quotidienne vers l’aéroport de Lille et de son service de trois vols hebdomadaires vers Strasbourg. Le programme Ryanair Hiver 2019 à Bordeaux comprend 31 lignes au total, dont 7 nouveautés (Budapest, Lille, Nador, Oujda, Palerme, Prague et Strasbourg) ainsi que 15 lignes étendues de l’été à l’hiver ; il devrait apporter 1,4 millions de client par an sur l’aéroport bordelais :

-3 appareils basés (investissement de $300m)

-7 nouvelles lignes vers Budapest (2 vols hebdos), Lille (1 vol quotidien), Nador (2 vols hebdos), Oujda (1 vol hebdo) Palerme (2 vols hebdos), Prague (2 vols hebdos) & Strasbourg (3 vols hebdos)

-15 lignes étendues de l’été à l’hiver vers Bari (2 vols hebdos), Bologne (2 vols hebdos), Brest (3 vols hebdos), Cologne (3 vols hebdos), Copenhague (2 vols hebdos), Dublin (2 vols hebdos), Krakow (2 vols hebdos), Lisbonne (5 vols hebdos), Malaga (2 vols hebdos), Manchester (2 vols hebdos), Marseille (4 vols hebdos), Naples (2 vols hebdos), Ouarzazate (2 vols hebdos), Tanger (2 vols hebdos) & Venise Trévise (3 vols hebdos)

–31 lignes au total

-1,4 millions de clients par an (+186%)

-100 emplois Ryanair

-1000 emplois « sur site » par an

Hélène Bégasse de Ryanair a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes ravis de célébrer le début de notre programme hiver 2019 à Bordeaux, avec le lancement de nouvelles lignes vers Lille et Strasbourg, deux des 7 nouvelles destinations à Bordeaux cet hiver. Pour célébrer, nous avons lancé une offre spéciale avec des tarifs à partir de 14,99 €, pour voyager jusqu’à fin novembre 2019, et disponibles à la réservation jusqu’à samedi minuit (5 octobre), uniquement sur Ryanair.com. Étant donné que ces tarifs bas incroyables seront rapidement happés, nous invitons les clients à se connecter dès aujourd’hui sur www.ryanair.com afin d’en profiter ».

Le trafic du Ryanair Group a augmenté de 8% en septembre pour atteindre 14,1 millions de passagers, dont 13,5 millions pour Ryanair (+7%) et 0,6 millions pour Lauda en Autriche (+20%). Sur les douze derniers mois, ce trafic atteint les 150,3 millions de clients (+10%), l’occasion pour la low cost d’annoncer « une promo massive « Des millions dans les airs », avec jusqu’à 30 euros de réduction sur les vols aller-retour sur plus d’un million de sièges », pour célébrer le record de 150 millions de clients en Europe en 12 mois – plus de 25 fois la population de l’île d’Irlande ». Cette promo exceptionnelle sur son réseau européen est disponible pour voyager d’octobre 2019 à mai 2020, uniquement sur le site Ryanair.com, jusqu’au vendredi 4 octobre à minuit.

 

Le plan d’Air France pour compenser 100% de ses émissions de CO2 (pour ses vols intérieurs)

La Tribune, 02/10/2019

Tous les clients d’Air France se verront proposer « un voyage neutre en carbone en France » à partir du 1er janvier 2020, « un voyage responsable », explique Anne Rigail, directrice générale d’Air France, dans un communiqué. Seuls les vols domestiques sont concernés dans un premier temps, soit 450 vols et 57.000 clients chaque jour.

Air France a décidé de compenser à partir de l’an prochain les émissions de CO2 de tous ses vols intérieurs afin « d’accélérer la transition vers un transport aérien plus durable », annonce mardi la compagnie.

Tous les clients d’Air France se verront ainsi proposer « un voyage neutre en carbone en France » à partir du 1er janvier 2020, explique Anne Rigail, directrice générale d’Air France, dans un communiqué.

Moins de 3 litres de carburant aux 100 km par passager

« Cette compensation prendra la forme de participation à des projets certifiés par des organismes reconnus », ajoute la compagnie.

Air France annonce également un nouvel objectif à l’horizon 2030 : réduire de 50% ses émissions de CO2 au passager/km par rapport à 2005, soit une consommation de carburant par passager aux 100 km inférieure à 3 litres.

Pour pouvoir proposer à ses clients un « voyage responsable », Air France promet « des actions concrètes » : moderniser la flotte d’avions, favoriser l’éco-pilotage, réduire le poids à bord de ses avions, recycler les déchets, supprimer le plastique à usage unique… Le tri sélectif est notamment mis en vigueur depuis le 1er octobre.

Seuls les vols domestiques, à travers la France, sont dans un premier temps concernés par cette annonce, ce qui représente environ 450 vols et 57.000 clients quotidiennement.

 

Groupe ADP : hôtel à CDG, aéroport en Bolivie

Air Journal, 02/10/2019

Le Groupe ADP annonce l’ouverture en 2022 d’un complexe hôtelier Courtyard et Residence Inn by Marriott à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. En Bolivie, il a signé un protocole d’accord d’entrée en négociation exclusive en vue du développement et de l’exploitation, sur une durée de 30 ans, de l’aéroport international Viru Viru de Santa Cruz de la Sierra.

Le Groupe ADP, en tant que propriétaire foncier, aménageur et investisseur, ADIM Paris Île-de-France (filiale de développement immobilier de VINCI Construction France) en qualité de promoteur et Cycas Hospitality, en tant qu’exploitant hôtelier, ont signé fin septembre les accords permettant la construction et l’exploitation sur l’aéroport Paris-CDG d’un combo hôtelier double-enseigne rassemblant Courtyard**** et Residence Inn****, deux marques appartenant à Marriott International. Conçu par l’architecte primé Manuelle Gautrand, ce complexe hôtelier, dont l’ouverture est prévue pour janvier 2022, sera doté d’une surface de 13 500 m². Il comprend un hôtel Courtyard de 223 chambres et une résidence hôtelière Residence Inn de 100 appartements, proposant des suites avec cuisine destinés aux longs séjours (plus de 24 heures). Logés dans le même bâtiment, mais répartis sur deux volumes, les deux établissements offriront leurs services de manière différenciées et autonomes, tout en partageant des espaces de convivialité communs : au rez-de-chaussée, très largement vitré et offrant de larges volumes (4,5 m sous plafond), les espaces de réception (lobbys) des deux enseignes, ainsi qu’une salle de restauration de 300 m² pouvant accueillir les clients des deux hôtels et du quartier ; une salle de sport/fitness, un espace de co-working et des salles de réunions sur 330 m², répondant ainsi aux nouveaux besoins de services des clients ; et un parking de 50 places en sous-sol.

À cette occasion, Serge Grzybowski, Directeur de l’immobilier du Groupe ADP, a déclaré dans un communiqué : « l’implantation de ce nouveau complexe hôtelier enrichit l’offre d’hébergement sur l’aéroport qui,  portée par la croissance du trafic aérien, a plus que doublé en dix ans avec 3181 chambres à fin 2018 contre 1480 chambres en 2008. Grâce à cette nouvelle offre de résidences hôtelières, nous améliorons la qualité des services proposés à nos passagers et clients de nos quartiers. Enfin, ce projet, pour lequel nous sommes investisseurs, participe de notre stratégie de valorisation de notre foncier visant à développer la ville aéroportuaire ». Après l’ouverture début 2019 de l’hôtel Innside by Meliá de 267 chambres, propriété du Groupe ADP, la capacité d’hébergement de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle s’établit désormais à 3448 chambres réparties sur 11 hôtels et devrait atteindre 4460 chambres à l’horizon 2025.

« Considéré de par sa superficie comme la plus importante ville aéroportuaire au monde », le quartier d’affaires Roissypole regroupe environ 384.000 m² de bureaux, hôtels, commerces et services. Situé au cœur de la plateforme de Paris-Charles de Gaulle, il dispose d’une inter-modalité via le CDGVAL qui dessert tous les terminaux, ainsi que les gares TGV et RER, et à terme le futur terminal 4. Au fil des ans, l’aéroport est devenu un pôle d’activités majeur au cœur du 1er pôle économique francilien. Premier hub d’Europe pour le trafic intercontinental, il dispose d’une hyper-connectivité par la route (A1, A3, A104…) et en transports en commun (avion, TGV, RER B, bus…), laquelle sera considérablement renforcée à terme avec l’arrivée de la liaison ferroviaire directe CDG Express  et de la ligne 17 du métro Grand Paris Express.

En Bolivie, le Groupe ADP et le Gouvernement ont signé un protocole d’accord « d’entrée en négociation exclusive d’un contrat d’alliance stratégique » en vue du développement et de l’exploitation, sur une durée de 30 ans, de l’aéroport de Santa Cruz de la Sierra-Viru Viru, premier aéroport du pays avec 2,9 millions de passagers accueillis en 2018. L’aéroport international Viru Viru a vu son trafic croître de près de 10% par an au cours des dix dernières années, « accompagnant le développement économique du pays et bénéficiant du dynamisme de la compagnie nationale » Boliviana de Aviación. Il est le principal point d’entrée en Bolivie par voie aérienne, et dessert Santa Cruz de la Sierra, la plus grande ville de Bolivie avec 1,7 million d’habitants et capitale du département de Santa Cruz, le premier pôle économique de Bolivie (29 % du PIB).

Le protocole d’accord prévoit qu’en cas d’accord définitif, le Groupe ADP serait en charge de « la conception, la construction, l’exploitation, la maintenance et le financement » de l’aéroport Viru Viru, incluant les infrastructures existantes et les extensions nécessaires durant les 30 ans du contrat. Le Groupe ADP « mobilisera ses différentes expertises pour le succès du montage de ce projet » en tant que partenaire stratégique du gouvernement et en associant les différents acteurs locaux intéressés au projet.

Fernando Echegaray, Directeur en charge de l’International du Groupe ADP, a déclaré : « Le Groupe ADP exploite déjà avec succès 25 aéroports dans le monde, dont l’aéroport de Santiago du Chili, et nous sommes honorés de la confiance que nous témoignent les autorités boliviennes par la signature de ce protocole d’accord. Nous sommes très heureux de la possibilité, au terme des négociations qui s’engagent, de pouvoir compter un deuxième aéroport en Amérique Latine dans notre réseau. La Bolivie est un pays disposant d’une économie robuste, d’un important potentiel de croissance et d’un plan de développement cohérent de son secteur aérien. Le Groupe ADP pourra, avec les autorités et les nombreux acteurs locaux, participer à ce développement et déployer son expertise aéroportuaire globale pour offrir une expérience unique aux passagers de Viru Viru ».

 

« La faillite de Thomas Cook ne veut pas dire la faillite du tour operating » – Raouf Benslimane, PDG d’Ôvoyages (entretien)

Le Quotidien du Tourisme, 03/10/2019

Raouf Benslimane, président du tour-opérateur Ôvoyages.

ENTRETIEN – Le patron du tour-opérateur Ôvoyages (181M€ de CA 2018, plus de trente clubs de vacances Ôclub dans le monde) livre son analyse sur Thomas Cook. Son activité de tour operating, traditionnelle, engagée sur le terrestre et l’aérien, exclusivement B2B, s’est ouverte au package dynamique et aux destinations en long-courrier depuis 2 ans. Connu pour son franc-parler, Raouf Benslimane passe ici en revue le modèle français, la guerre des prix, les commissions, l’absence de fonds de garantie de l’aérien…

La faillite du groupe Thomas Cook  était-elle prévisible ?

La société est endettée depuis des lustres ! Il faut se rappeler qu’elle avait déjà été mise sous « assistance respiratoire il y a quelques années par le gouvernement britannique. Il avait injecté 2 milliards de livres sterling auxquels s’est ajoutée la prise de participation de Fosun à hauteur de 17% si ma mémoire est bonne. La question est de savoir pourquoi Thomas Cook, entreprise implantée au niveau mondial et bi-séculaire, était endetté et n’a pas réussi à se redresser. Trop gros, trop lourd, pas agile, pas assez digital, loi de la concurrence ? Personne ne dispose de toutes les informations détaillées pour faire une analyse sérieuse sur les limites du modèle, les oppositions stratégiques internes, les intérêts divergents entre créanciers investisseurs- détenteurs de CDS (credit default swaps) et les vrais actionnaires, etc.

Cela remet-il en cause le modèle du tour operating ?

Tous ceux que j’entends dire et déduire que le modèle du tour operating est dépassé, que Thomas Cook n’avait pas su se renouveler, que les autres TO sont condamnés… n’ont aucune compétence pour en juger car ils ne disposent pas, en réalité, de la masse d’informations nécessaires pour ce faire. On ne doit pas préjuger des causes de l’effondrement d’une entreprise multinationale aussi ancienne, alors que son concurrent direct, TUI, propose quasiment le même modèle économique et pourtant se porte beaucoup mieux (hors France). Conclure à la faillite du tour opérating du fait de la faillite de TC est une ineptie !

Et dans le cas de Thomas Cook France ?

Au-delà de l’endettement du groupe, Thomas Cook France a été forcément victime de la concurrence éclatée du marché français qui est de surcroît un marché restreint, et de la guerre des prix orchestrée notamment par TUI depuis l’époque de Marmara qui a cassé l’image de beaucoup de destinations du bassin méditerranéen. On peut y ajouter le coût des charges fixes ainsi que des commissions extrêmement élevées versées aux réseaux à distinguer de ce qui est perçu par les agences. J’apporte d’ailleurs tout mon soutien aux équipes de TC, victimes à leur tour du modèle allemand.

Faut-il changer le modèle français ?

Le marché français caractérisé par une guerre folle des prix additionnée à la faiblesse des marges rend suicidaire l’acceptation des taux de commissions tels que nous les connaissons en France, alors qu’ils sont deux fois moindre outre-Rhin ! Mes collègues et amis du Seto peuvent en témoigner. Lors de différentes réunions, d’autres patrons de TO et moi avons mis en garde sur le risque majeur de destruction découlant de la guerre des prix alors que les agences et leurs clients attendent de la qualité, de la différenciation, de la valeur ajoutée. C’est cette guerre des prix qui, en France, a mis à mal les deux leaders mondiaux que sont TUI et Thomas Cook, après Look et Fram ! Une guerre des prix découlant des surcapacités mises sur le marché toujours par les mêmes qui s’imaginent que le marché français est comme le marché allemand alors que ce dernier est beaucoup plus important

Que va-t-il se passer pour les autres TO?

C’est un désastre pour toute la chaîne pyramidale, à savoir hôtels et réceptifs et TO, mais il faut distinguer 2 choses :

_premièrement, les dégâts provoqués par cette faillite. Les impayés importants que subissent notamment les TO risquent d’accélérer la chute des acteurs qui étaient déjà faibles ou au bord du précipice.

_deuxièmement, faillite de Thomas Cook ou pas, le modèle du tour opérating est de toute façon à revoir. Cela est totalement déconnecté de toute faillite passée ou à venir.

Aujourd’hui, on ne sait plus qui est vraiment tour-opérateur, qui va disposer réellement de stocks quand les sièges des low cost seront remplis, qui fait du marketing sur les clubs et qui met réellement les moyens pour se différencier, qui propose et prend le risque d’aller chercher et d’offrir des produits différents, qui se dépense en sang et en sueur -sans fonds d’investissement- pour satisfaire ses clients.

Vous posez-vous la question d’un changement pour vous-même ?

Au sein de mon propre TO, c’est un sujet récurrent. Je dors et je me réveille avec la même question : « comment s’adapter aux réalités du marché, aux attentes des clients, vers quel modèle évoluer ? ». On oppose souvent les TO plus ou moins engagés et les spécialistes du sur mesure, comme si les uns étaient condamnés et les autres détenant ou relevant de la panacée. Or, en réalité nous avons tous la même problématique qui est la désintermédiation, la dilution de la notion de marques, et surtout, surtout la tendance au low cost, ce « milk shake » rendant les clients totalement infidèles et volatils, confortés dans leur démarche par des acteurs comme Booking, Airbnb…

Comment peut-on continuer à être tour-opérateur ?

Le défi demain, et c’est déjà maintenant et même hier pour moi, c’est comment se préparer à aller chercher le client volatil pour le rendre fidèle à la marque sinon à la promesse et au modèle économique. Sans rien dévoiler, nous travaillons sur ce sujet au sein d’Ôvoyages depuis 2 ans au moins. Et dieu merci, autant nous pouvons dire que notre industrie n’a jamais été si chahutée, autant nous avons des raisons d’espérer quant à l’avenir, en raison de notre stratégie d’anticipation sur les évènements actuels. La faillite de Thomas Cook est malheureusement la énième après tant d’autres, mais avec des conséquences plus ravageuses. Les agences de voyages doivent avoir la mémoire, dans leur intérêt premier, de qui dans son parcours n’a jamais trahi sa culture, sa promesse et ses engagements. Finalement, peut-être qu’après ce séisme on verra renaître une profession sur un terrain plus sain et plus équitable pour tous…

Vous n’avez pas souffert du dépôt de bilan de Thomas Cook ?

Non, car lors des discussions en vue du référencement, on nous a demandé un niveau de commission que nous ne pouvions accepter et nous n’avons donc jamais été référencés par ce réseau. Cependant, nous avions des co-affrètements en commun avec Jet tours. Le lundi 23 septembre, soit le jour de la déclaration de cessation de paiement du groupe Thomas Cook à Londres, j’ai personnellement validé un virement relativement important en faveur de TC France, qui correspondait à des départs du week-end suivant. Alors que dans le même temps TC a bloqué un avis de virement en notre faveur sur des sièges achetés chez Ôvoyages… Malgré cela, nous avons été jusqu’au bout de la rectitude et de la bienveillance, en faisant partir tous les clients pour lesquels nous n’avions pas été payés…

A propos d’impayés, que dites-vous de l’absence d’une caisse de garantie contre les faillites des compagnies aériennes?

Entre une compagnie aérienne qui fait faillite et dont les clients directs ne seront jamais remboursés et un tour-opérateur qui dans la même situation verra ses propres clients pris en charge par l’organisme de garantie professionnelle, il y a 2 poids 2 mesures en terme de responsabilité ! Ne rien faire en cette période funeste [Aigle Azur et XL Airways ont déposé leurs bilans, NDLR] , subir la loi de l’IATA et du lobby de l’aérien, revient à collaborer à la destruction de l’outil économique que nous représentons nous, les tour-opérateurs et les agences de voyages

Qu’est-il possible de faire ?

Il serait temps de faire respecter nos métiers par nos dirigeants politiques qui ne dirigent rien en réalité en ne faisant rien pour nous protéger. Je vais personnellement m’employer à militer et à soutenir davantage nos instances représentatives, les EdV et Seto notamment en vue d’aboutir à la constitution d’une garantie des fonds déposés au niveau de l’aérien. Si nous devons y arriver, c’est maintenant !!

 

Ras-le bol des avions cloués au sol ?

Air & Cosmos, 02/10/2019 (Cet article est probablement promotionnel)

L’actualité récente n’a pas manqué de souligner les déboires des compagnies aériennes et des tour-operators. Mais qu’en est-il des sociétés de leasing ou organismes financiers, à qui appartiennent environ 2/3 des avions dans le monde ?

Peu connues du grand public, ces entreprises sont pourtant un maillon essentiel dans l’écosystème aéronautique, et particulièrement impactées par les banqueroutes de leurs clients.

Comment maintenir des garanties d’assurance pour les dommages subis par les aéronefs entre deux locations?

Quid de la responsabilité civile du financier en cas de dommages causés aux tiers par les aéronefs immobilisés ou en cours de transit?

Un avion au sol n’est désormais plus une fatalité !

Le « Willis Towers Watson Paris Club of Aircraft Financiers » propose une offre exclusive développée par le bureau parisien du courtier en assurance Willis Towers Watson afin de répondre à ces problématiques : une souscription express, une couverture complète incluant quelques vols de convoyage et des conditions attractives pour des besoins ponctuels grâce à la mutualisation des risques entre les assurés.

 

#IFTM2019 : comment l’aérien collabore-t-il avec les startups?

Tom Travel, 02/10/2019

À l’occasion de l’IFTM Top Résa, le cabinet Wavestone a dévoilé les principales informations qui ressortent de son étude dédiée à l’innovation dans l’aérien. L’occasion également pour la startup Safety Lines, issue de BigBlank, le startup studio d’Air France, de revenir sur la relation entre les acteurs de l’aérien et les jeunes pousses.

« À l’horizon 2037, plus de 8 milliards de passagers sont attendus, contre 4 milliards aujourd’hui dans l’aérien », a introduit Jean-Baptiste NAU, Senior Manager, Wavestone. Une multiplication par deux du trafic de passagers aériens en quinze ans qui pose à l’ensemble de l’industrie de nombreux défis. Afin de les surmonter, les acteurs de l’aérien peuvent s’appuyer sur l’écosystème de startups, selon l’analyste. « La plupart des jeunes pousses voient le jour dans le but d’apporter une réponse concrète à une problématique stratégique. La plupart se positionnent sur l’optimisation de l’expérience passagère, la performance opérationnelle ainsi que la gestion du trafic aérien », explique-t-il.

Expérience passager et performance opérationnelle

Parmi les thématiques connexes, l’analyste souligne la difficulté pour les compagnies de recruter des pilotes et voit dans l’arrivée des nouveaux services de mobilité aérienne — drones, aéronefs — un sujet sur lequel les jeunes pousses peuvent accompagner les transporteurs et opérateurs aéroportuaires. L’étude révèle également une faible présence des jeunes pousses sur le segment du « travel retail ». Au total, 85 % des startups du segment s’attellent à optimiser l’expérience voyageur et la performance opérationnelle. Et qui dit startups, dit nouvelles technologies. « L’intelligence artificielle, la blockchain et les réalités virtuelle et augmentée sont les trois principales “deep tech” sur lesquelles les startups se positionnent », constate-t-il. Des systèmes qui permettent d’optimiser la relation client avec l’exploitation de chatbots, les opérations de maintenance à l’aide du prédictif ou encore la sécurisation des identités biométriques.

Des startups nourries aux données

Wavestone constate une importante collaboration entre les grands acteurs de l’aérien avec cet écosystème de jeunes sociétés. En témoignent les challenges de l’innovation organisés par le groupe ADP — un projet qui bénéficie d’une enveloppe de 16 millions d’euros — mais aussi la création de BigBlank, le startup studio d’Air France, capable d’investir jusqu’à « 900 000 euros » pour transformer une idée en un service innovant. L’entité vise à faire émerger 3 à 5 startups par an et la jeune pousse Safety Line est l’une d’entre elles. « Les acteurs de l’aérien produisent une quantité importante de données dont la plupart n’est pas exploitée a posteriori », constate Pierre Jouniaux, CEO de Safety Line, qui a eu l’idée d’exploiter celles contenues par les boîtes noires des avions.

Constatant que le carburant constitue 30 % du coût d’exploitation des compagnies, la startup transforme ces données en service qui permet d’améliorer la performance opérationnelle. « Nous utilisons l’apprentissage automatique pour fournir des conseils d’itinéraires ou de manœuvres aux pilotes en temps réel », explique-t-il. L’utilisation des données des radars permet également aux opérateurs aéroportuaires de mieux comprendre les causes de congestions et les temps d’attentes excessifs lors du décollage ou de l’atterrissage. Une solution qui a convaincu Transavia et lui permet de réduire la facture de carburant de 2 % sur chaque vol. Pour le transporteur qui « opère 40 appareils, cela correspond à une économie annuelle de 2 millions d’euros. »

La difficulté de la mise à l’échelle

Parvenue à développer un POC rapidement pour les compagnies aériennes, le prochain challenge pour Safety line est de parvenir à la mise à l’échelle de sa solution. « Notre solution constitue un progrès pour Transavia, désormais, nous devons nous assurer que ce dispositif présente également un intérêt à l’échelle de l’industrie par rapport au système actuel », explique le CEO de Safety Line. L’analyste de Wavestone voit dans l’écosystème de startups une solution pour permettre aux grands groupes de minimiser l’impact de la dette technologique pour accélérer sa transformation.

 

L’aéroport d’Orly va tester la reconnaissance faciale à l’embarquement début 2020

RTL, 01/10/2019

Des bornes de reconnaissance faciale vont être utilisées pour accélérer l’identification des passagers lors de l’enregistrement des bagages et de l’embarquement.

La reconnaissance faciale gagne du terrain dans les aéroports français. Après les contrôles aux frontières, la technologie va être utilisée dans les prochains mois pour identifier les passagers afin de fluidifier les procédures d’embarquement à l’aéroport d’Orly. Selon une information de L’Express, deux compagnies aériennes, dont Air France, ont été sélectionnées par Aéroports de paris (ADP) pour mener une expérimentation d’un an circonscrite à trois vols réguliers européens en moyen courrier.

Dès début 2020, les passagers des vols concernés se verront proposer ce nouveau service en lieu et place de la carte d’embarquement habituelle. Au moment de l’enregistrement des bagages et de l’embarquement, ils devront s’identifier auprès d’une borne spécifique qui scannera leur visage et veillera à ne pas capturer ceux des autres passagers à proximité.

Le système fait l’objet d’un suivi très attentif de la part de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). La collecte de données biométriques devra recevoir le consentement éclairé des passagers.

Le gouvernement entend réduire le temps d’attente

Les données ne pourront pas être conservées et devront être détruites après le décollage de l’avion. Elles ne pourront pas être utilisées à des fins commerciales ni croisées avec d’autres fichiers, comme la base de données du ministère de l’Intérieur.

Aéroports de Paris espère que cette expérimentation débouchera sur une généralisation de l’utilisation de la biométrie dans le parcours des passagers dans les aéroports parisiens dans les prochaines années.

La reconnaissance faciale est déjà utilisée aux postes frontières d’Orly et de Roissy où les ressortissants européens peuvent s’identifier dans les sas « Parafe » en 10 à 15 secondes seulement. Le gouvernement entend réduire le temps d’attente à trente minutes au maximum à l’arrivée dans l’espace Schengen et à quarante-cinq minutes pour les vols internationaux.