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Au sommaire :  

  • Transport aérien : choc social en vue sans nouvelles aides d’Etat (IATA)

  • IATA et ACI pessimistes pour l’avenir du transport aérien

  • Covid-19 : Les low-cost ont mieux résisté que les compagnies aériennes traditionnelles

  • Lufthansa pose 125 avions de plus que prévus cet hiver

  • L’aéroport de Marseille déploie les tests antigéniques

  • Aéroport Brest Bretagne : des lignes vers Strasbourg et Toulon pour les fêtes de fin d’année

  • Aéroport de Bruxelles : 120 destinations au programme cet hiver

  • Air Mauritius repart en Afrique du sud

  • Coronavirus : le tourisme mondial en baisse de 70 % entre janvier et août

 

 

Transport aérien : choc social en vue sans nouvelles aides d’Etat (IATA)

La Tribune du 27/10/2020

La seconde vague du Covid-19 accentue le marasme dans lequel se trouvent les compagnies aériennes depuis le début de la crise sanitaire. Pour atteindre l’équilibre financier en 2021, elles devraient baisser leurs coûts unitaires de 30%, une réduction jamais observée dans l’histoire de l’aviation. A titre de comparaison, en 2019, Air France-KLM avait baissé ses coûts unitaires de 0,9%. Pour réaliser de telles baisses, il faudrait réduire les coûts unitaires des employés de 50% par rapport au troisième trimestre 2020 .

La seconde vague du Covid-19 enfonce encore un peu plus les compagnies aériennes, déjà complètement exsangues depuis huit mois. Période traditionnellement difficile pour le secteur, l’hiver sera catastrophique et le reste de l’année 2021 est complètement incertaine, avec peu d’espoir d’une reprise digne de ce nom. Pour fin 2021, l’association internationale du transport aérien (IATA) ne table plus sur un chiffre d’affaires en recul de 29% par rapport à 2019, mais de 46% ! Les prévisions de pertes financières n’ont quant à elles pas encore été réévaluées. Elles seront évidemment supérieures aux 86 milliards de dollars prévus en juin à un moment où les compagnies tablaient sur une reprise en septembre, certes timide, mais sans le retour d’une  deuxième vague. Déjà insuffisantes, malgré leur ampleur, pour stopper l’hémorragie de cash, les baisses des coûts engagés depuis le début de la crise ne permettront pas de compenser la totalité de la chute des recettes. Pour rappel, après avoir brûlé autour de 80 milliards de cash en 2020, les compagnies devraient encore consommer entre 60 et 70 milliards de dollars l’an prochain.

« Bien que les compagnies aériennes aient pris des mesures drastiques pour réduire les coûts, environ 50 % de leurs coûts sont des coûts fixes ou semi-fixes, du moins à court terme. Il en résulte que les coûts n’ont pas diminué aussi vite que les recettes. Par exemple, la baisse des coûts d’exploitation au deuxième trimestre a été de 48 % par rapport à l’année précédente, alors que les recettes d’exploitation ont diminué de 73 %, sur la base d’un échantillon de 76 compagnies aériennes », explique l’IATA.

Baisse de coûts colossale

Résultat, pour atteindre l’équilibre financier l’an prochain, les compagnies aériennes devraient réaliser des efforts titanesques : baisser leurs coûts unitaires de 30% par rapport à 2020 ! Une baisse qu’elles n’ont jamais réalisée. A titre de comparaison, en 2019, Air France-KLM a baissé les siens de 0,9%.

Surtout, après avoir reporté les livraisons d’avions neufs, sorti leurs avions les plus anciens, négocié à la baisse le loyer de leurs avions, alors que le prix du pétrole et des redevances aéroportuaires et de navigation aériennes est attendu à la hausse, « la seule option envisageable » pour réduire suffisamment les coûts est de réduire le coût du travail, explique IATA. 

« Pour maintenir le niveau de productivité de la main-d’œuvre (sièges kilomètres offerts par employé) de l’année dernière, il faudrait réduire l’emploi de 40 %. D’autres pertes d’emplois ou réductions de salaires seraient nécessaires pour ramener les coûts unitaires du personnel au point le plus bas de ces dernières années, soit une réduction de 52 % par rapport aux niveaux du troisième trimestre 2020 », a expliqué Alexandre de Juniac, le directeur général de l’IATA, en se défendant de suggérer aux compagnies de licencier.

Appel à de nouvelles aides d’Etat

Néanmoins, en brandissant cette menace, l’IATA demande une nouvelle fois l’aide des gouvernements qui, jusqu’ici, ont déjà apporté 160 milliards de dollars de soutien à l’échelle de la planète. Outre de nouvelles aides pour passer l’hiver, les compagnies aériennes demandent des mesures pour relancer le trafic, comme la mise en place de tests antigéniques dans les aéroports pour les passagers au départ.

« Pour chaque jour que dure la crise, le potentiel de pertes d’emplois et de dévastation économique augmente. Si les gouvernements n’agissent pas rapidement, quelque 1,3 million d’emplois dans le secteur aérien sont menacés. Et cela aurait un effet domino mettant en péril 3,5 millions d’emplois supplémentaires dans le secteur de l’aviation ainsi qu’un total de 46 millions de personnes dans l’économie au sens large dont les emplois sont soutenus par l’aviation », a déclaré Alexandre de Juniac.

 

IATA et ACI pessimistes pour l’avenir du transport aérien

Air journal du 28/10/2020

Le chiffre d’affaires des compagnies aériennes sera encore en baisse de 46% l’année prochaine selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui prévoit déjà un recul de 40 à 50% de l’emploi dans le secteur. Pour ACI Europe, près de 200 aéroports du Vieux continent sont au bord de l’insolvabilité.

Des prévisions de retour à la normale revues à la baisse par l’IATA, notamment face à la recrudescence de la pandémie de Covid-19 et des restrictions de voyage, « y compris la fermeture des frontières et les mesures de quarantaine » : sa dernière analyse présentée le 27 octobre 2020 appelle de nouveau les gouvernements à venir en aide aux compagnies aériennes, incapables selon l’association de « réduire suffisamment les coûts pour neutraliser une grave consommation de trésorerie, afin d’éviter les faillites et préserver les emplois en 2021 ». Les revenus totaux de l’industrie en 2021 devraient chuter de 46% par rapport au chiffre de 838 milliards de dollars en 2019, alors que l’analyse précédente de l’IATA évoquait une baisse d’environ 29% (elle était basée sur une reprise du trafic au quatrième trimestre, désormais oubliée). L’IATA s’attend à ce que le trafic aérien pour l’année 2020 soit en baisse de 66% par rapport à 2019, avec une demande au moins de décembre de -68%.

« Le quatrième trimestre de 2020 sera extrêmement difficile et il y a peu d’indications que le premier semestre de 2021 sera nettement meilleur, tant que les frontières resteront fermées et / ou que les quarantaines d’arrivée resteront en place. Sans aide financière supplémentaire des gouvernements, les compagnies aériennes ne disposent en moyenne que de 8,5 mois de liquidités aux taux de dépenses actuels. Et elles ne peuvent pas réduire les coûts assez rapidement pour rattraper la baisse des revenus », a déclaré dans un communiqué Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA.

Bien que les compagnies aériennes aient pris des mesures drastiques pour réduire leurs coûts, environ 50% des coûts des compagnies aériennes sont fixes ou semi-fixes, du moins à court terme. Le résultat est selon l’IATA que les coûts n’ont pas baissé aussi vite que les revenus. Par exemple, « la baisse d’une année sur l’autre des coûts d’exploitation pour le deuxième trimestre était de 48% comparativement à une baisse de 73% des revenus d’exploitation, sur la base d’un échantillon de 76 compagnies aériennes ». De plus, comme elles ont réduit leur capacité en réponse à l’effondrement de la demande de voyages, les coûts unitaires ont augmenté, d’environ 40%  selon les résultats préliminaires du troisième trimestre.

« Pour chaque jour que la crise continue, le potentiel de pertes d’emplois et de dévastation économique augmente », poursuit Alexandre de Juniac, pour qui à moins que les gouvernements n’agissent rapidement « quelque 1,3 million d’emplois dans les compagnies aériennes sont menacés. Et cela aurait un effet domino mettant en péril 3,5 millions d’emplois supplémentaires dans le secteur de l’aviation, ainsi qu’un total de 46 millions de personnes dans l’économie au sens large dont les emplois sont soutenus par l’aviation ». De plus, la perte de connectivité aérienne aura « un impact dramatique sur le PIB mondial, menaçant 1800 milliards de dollars d’activité économique. Les gouvernements doivent prendre des mesures fermes pour éviter cette catastrophe économique et sociale imminente. Ils doivent aller de l’avant avec des mesures supplémentaires de secours financier. Et ils doivent utiliser des tests COVID-19 systématiques pour rouvrir en toute sécurité les frontières sans quarantaine », conclut le dirigeant de l’IATA.

Le ton n’était hier pas plus optimiste chez ACI Europe, selon qui il existe un « risque fondamental à la continuité des activités » auquel environ 193 aéroports sont confrontés : ils risqueraient l’insolvabilité « dans les prochains mois » si le trafic passagers ne commence pas à remonter d’ici la fin de l’année. Ces aéroports représentent 277.000 emplois, et contribuent pour 12,4 milliards d’euros de PIB européen, et leur fermeture signifierait pour l’Europe « la perspective de l’effondrement d’une partie importante de son système de transport aérien » – sauf si là encore les gouvernements renforcent leurs aides – ce que « peu ont fait » jusqu’à présent.

Les aéroports confrontés à l’insolvabilité sont principalement des aéroports régionaux qui desservent – et font partie intégrante – des communautés locales. « L’effet d’entraînement potentiel » sur l’emploi et l’économie est clair, prévient ACI : « le soutien financier du gouvernement est crucial pour éviter l’augmentation des inégalités géographiques et endommager la cohésion sociale ». Dans le même temps, les grands aéroports et hubs européens « ne sont pas à l’abri du risque financier critique » : ils ont réduit les coûts « jusqu’à l’os » et ont eu recours aux marchés financiers pour consolider leurs bilans et  trésoreries, mais cette soudaine augmentation de la dette (« 16 milliards d’euros supplémentaires » pour les 20 premiers aéroports européens) représente près de 60% de leur revenus dans une année normale ») et « met en péril leur avenir » alors qu’ils ont déjà supprimés des milliers de postes.

Les données publiées mardi par ACI Europe indiquent une baisse de 73% du trafic passagers par rapport à l’année dernière, avec la perte de 172,5 millions de passagers supplémentaires (et 1,29 milliard depuis janvier 2020). À la mi-octobre, le trafic passagers était en chute de 75% en moyenne, « atteignant une baisse de 80% pour les aéroports de la zone UE / EEE / Suisse / Royaume-Uni ». Le maintien des restrictions aux voyages transfrontaliers durant la période hivernale « a considérablement dégradé les perspectives de trafic » et de nombreuses compagnies aériennes ont réduit leurs perspectives de capacité, rappelle ACI citant les groupes Air France-KLM, IAG, Lufthansa mais aussi Finnair ou la low cost Ryanair.

Covid-19 : Les low-cost ont mieux résisté que les compagnies aériennes traditionnelles

Déplacementspro du 27/10/2020

Les compagnies aériennes à bas prix ont pu mieux s’adapter à ce panorama d’incertitudes car elles sont moins exposées au trafic international longue distance, qui a été sérieusement altéré par la crise sanitaire, selon une étude de l’UOC (Université Ouverte de Catalogne) analysant les effets à long terme des compagnies aériennes à bas prix sur les aéroports européens.

Les données montrent qu’au deuxième trimestre de cette année, la baisse des recettes des compagnies aériennes a atteint 80 % par rapport à 2019, avec un arrêt presque total de la flotte de passagers, selon les chiffres de l’Association internationale du transport aérien (IATA).

« COVID-19 a provoqué la plus grande crise de l’histoire de l’aviation. Pour 2020, l’industrie aérienne connaîtra une baisse de plus de 50 % de l’offre de sièges, près de 3 000 millions de passagers en moins et 400 000 millions de dollars de pertes de revenus« , estime Pere Suau-Sánchez, chercheur principal du groupe SUMA (Sustainability and Management Research Group), du département d’études économiques et commerciales de l’Universitat Oberta de Catalunya (UOC), et expert en transport aérien interrogé par EuropaPress.

Bien que ces données concernent l’ensemble du secteur, les compagnies aériennes à bas prix ont prouvé qu’elles s’adaptaient mieux à ce panorama d’incertitudes. Selon l’étude, ces compagnies aériennes ont été plus résistantes que les compagnies traditionnelles, car elles sont moins exposées au trafic international longue distance, qui a été sérieusement altéré par la crise sanitaire.

En fait, la diminution des sièges offerts en mars et avril 2020 a été beaucoup plus prononcée dans les compagnies aériennes traditionnelles que dans les compagnies à bas prix, tandis que la tendance à la reprise, suite à la levée des restrictions de voyage, est similaire dans les deux types de compagnies.

« Les compagnies aériennes à bas prix opèrent sur des marchés régionaux (intracontinentaux) et sont donc moins exposées à la dynamique des marchés à long terme (intercontinentaux), qui ont été les premiers à fermer début février et ont été les plus inactifs dans la reprise en raison des restrictions imposées par le gouvernement », explique le chercheur de l’UOC.

 

Lufthansa pose 125 avions de plus que prévus cet hiver

L’Echo touristique du 26/10/2020

Le groupe Lufthansa se prépare à mettre au sol plus d’avions que prévu et à réduire les heures de travail pendant l’hiver.

Lufthansa et ses filiales Eurowings, Swiss, Austrian et Brussels Airlines, se préparent à suspendre davantage de vols cet hiver. Le groupe souligne que la pandémie continue à peser et à dissuader les gens de voyager.

«Il est inévitable de réduire encore davantage les opérations pendant l’hiver 2020/21 et de mettre autant de zones que possible en hibernation à partir de la mi-décembre», souligne le directeur général Carsten Spohr dans une lettre au personnel, consulté par les médias allemands. «L’hiver sera un défi encore plus grand», selon la lettre signée par Carsten Spohr et ses collègues membres du conseil. «Nous avons réussi à réduire la perte de trésorerie d’un million d’euros par heure lorsque la pandémie a commencé à ‘seulement’ un million d’euros toutes les deux heures maintenant. Pourtant, cela n’a pas changé le drame de la situation. » 

Lufthansa accuse 3 milliards de pertes

Au total, 125 avions de Lufthansa et de ses filiales (Eurowings, Swiss, Austrian et Brussels Airlines) viennent se rajouter à ceux qui allaient déjà rester au sol pendant l’hiver, annonce le directeur général. « Nos plans initiaux étaient d’offrir à nouveau une capacité de 50% d’ici la fin de l’année. Ce n’est plus réalisable », explique-t-il.

La branche low-cost Eurowings pilotera moins de 30 jets en hiver et abandonnera ses bureaux à Düsseldorf. La plupart du personnel administratif du groupe bénéficiera d’un programme d’heures réduites financé par le gouvernement, a-t-il ajouté.

Carsten Spohr affirme que son intention est de préserver au maximum 100 000 des 130 000 emplois du groupe. Lufthansa avait déjà annoncé qu’elle ne volerait au quatrième trimestre qu’à 25% de sa capacité. Elle faisait alors état d’une perte d’exploitation de 1,26 milliard d’euros au troisième trimestre, pour une perte nette de 3 milliards d’euros.Mais avec plus de 10 milliards d’euros de liquidités à portée de main, le transporteur s’est déclaré convaincu qu’il pouvait survivre à l’épidémie mondiale qui a ravagé l’industrie aéronautique.

 

L’aéroport de Marseille déploie les tests antigéniques

Déplacementspro du 27/10/2020

L’aéroport de Marseille déploie les tests antigéniques afin de dépister la COVID-19. Une première en France. 

Selon nos confrères de l’Echo Touristique, ces tests sont proposer aux passagers gratuitement et sur la base du volontariat. Les tests devraient aussi être déployés à Nice prochainement. A Paris, les tests antigéniques sont actuellement disponibles à Orly depuis le 26 octobre. 

À Marseille, le centre de dépistage est placé au Terminal 1 Hall A, au niveau du bureau Information de l’aéroport. Les personnes souhaitant bénéficier du test peuvent se présenter avant de prendre leur vol ou à leur débarquement. Les résultats leurs sont communiqués en moins de 20 minutes. Les tests sont exclusivement réservés aux passagers de l’aéroport, il faut donc présenter un justificatif de réservation ou une carte d’embarquement afin de pouvoir en bénéficier. Ce dispositif complète, sans le remplacer, le dispositif de tests RT-PCR obligatoires, déjà en place depuis le 1er août, pour les passagers revenant des 24 pays dans lesquels le virus circule très activement.

 

Aéroport Brest Bretagne : des lignes vers Strasbourg et Toulon pour les fêtes de fin d’année

Tourmag du 27/10/2020

Cet automne-hiver, 14 destinations seront accessibles au départ de l’aéroport Brest Bretagne.

L’aéroport Brest Bretagne vient de dévoiler le programme de vols de sa saison hiver 2020-2021, avec 14 lignes, dont 13 en France. Parmi elles, deux nouvelles destinations : Strasbourg et Toulon pour les fêtes de fin d’année avec Air France, les 19 décembre, 26 décembre et 2 janvier 2021, à bord d’un CRJ700 de 72 sièges. Voici les horaires par destination :

§  Brest – Toulon : 17h-18h25

§  Toulon – Brest : 19h05 – 20h30

§  Strasbourg – Brest : 14h45 – 16h25

§  Brest – Strasbourg : 12h25 – 14h05

Pour rappel, quatre autre destinations seront desservies pour les fêtes de fin d’année avec Transavia entre le 17 décembre et le 3 janvier :

§  Marseille, 11 vols : 23 et 24 octobre prochains, 18, 19, 20, 25, 26 et 30 décembre, 1er, 2 et 3 janvier 2021.

§  Montpellier, 5 vols : 19, 23, 26 et 30 décembre prochains, 2 janvier 2021.

§  Nice, 6 vols : 19, 20, 23, 26 et 27 décembre prochains et le 3 janvier 2021.

§  Toulouse, 8 vols : 18, 20, 21, 26, 27 et 28 décembre prochains, 1er et 3 janvier 2021.

Mais aussi deux destinations en Corse avec Volotea :

§  Ajaccio : jusqu’au 31 octobre 2020, un vol par semaine

§  Figari : jusqu’au 31 octobre 2020, un vol par semaine

Et puis :

§  Bordeaux : jusqu’à 7 vols par semaine avec Chalair

§  Lyon : de 12 à 22 vols par semaine avec Air France et de 1 à 6 vols par semaine avec Easyjet

§  Marseille : de 2 à 7 vols par semaine avec Ryanair

§  Montpellier : de 1 à 4 vols par semaine avec Volotea

§  Nice : jusqu’au 4 janvier 2021, de 1 à 3 vols par semaine avec Volotea

§  Ouessant : toute l’année avec la Finist’Air

§  Paris-Orly : de 8 à 37 vols par semaine avec Air France et un à deux vols par semaine avec Vueling

§  Paris-Roissy Charles-de-Gaulle : de 12 à 21 vols par semaine avec Air France

§  Toulon : un à deux vols par semaine avec TUI Fly

Et enfin, une destination à l’étranger : Porto, avec un à deux vols par semaine avec Ryanair.

 

Aéroport de Bruxelles : 120 destinations au programme cet hiver

Air journal du 28/10/2020

L’aéroport de Bruxelles-Zaventem propose durant la saison hivernale 120 destinations « européennes et extra-européennes » avec 40 compagnies aériennes, malgré la recrudescence de la pandémie de Covid-19 et des restrictions de voyage.

Depuis le 25 octobre 2020 et jusqu’au 25 mars 2021, pas moins de 40 compagnies aériennes opèrent environ 450 vols au départ par semaine vers 120 destinations au départ de l’aéroport de la capitale belge. Même si cette année est « très particulière », l’offre à Brussels Airport « est variée » pour des voyages que le gestionnaire « veut avant sûrs, grâce notamment au testing avant le départ exigé pour de nombreuses destinations ». Les plannings de vols sont adaptés pour accueillir les passagers « pour des vacances, pour visiter la famille ou les amis ou encore pour raisons professionnelles ».

Premier opérateur à Zaventem, Brussels Airlines propose 50 destinations, dont 16 intercontinentales. TUI fly opère sur plus de 30 destinations et Ryanair sur 14 destinations.

Du côté des vols long-courrier, « de plus en plus de compagnies aériennes sont à nouveau actives à Brussels Airport » telles qu’Air Canada, United Airlines, Emirates Airlines, Etihad Airways, Qatar Airways, Hainan Airlines, Ethiopian Airlines et RwandAir.

« En fonction des développements épidémiologiques », de nouvelles destinations devraient rejoindre l’offre au départ de Bruxelles cet hiver. Côté destinations de ski, TUI fly volera vers Kittila et Kuusamo en Finlande, Finnair également vers Kittila, tandis que Transavia volera vers Innsbruck en Autriche.

Même dans le contexte de crise actuel, souligne le gestionnaire de Brussels Airport, voyager « reste agréable et sûr. De nombreuses mesures ont été prises à Brussels Airport pour respecter la distanciation sociale et garantir l’hygiène. Durant le vol aussi, les compagnies aériennes utilisent des filtres HEPA, entre autres, pour renouveler l’air toutes les deux à trois minutes. Voyager en avion signifie donc qu’il n’y a pas de risque accru pour ceux qui suivent et appliquent les mesures sanitaires ».

Pour un nombre croissant de destinations, il faut fournir un certificat de test négatif. Les passagers peuvent se faire tester (test PCR) directement au COVID Test Centre de Brussels Airport pour obtenir le certificat exigé. Au-delà de ces restrictions de voyages, l’application de précautions pendant le voyage et à destination « reste la condition la plus importante pour des vacances sans soucis » : les derniers conseils aux voyageurs belges et les restrictions de voyage sont disponibles ici.

 

Air Mauritius repart en Afrique du sud

Air journal du 28/10/2020

La compagnie aérienne Air Mauritius relance dimanche un premier vol régulier entre l’Ile Maurice et Johannesburg, une ligne suspendue pour cause de pandémie de Covid-19.

Alors qu’elle doit poursuivre ses rotations vers Paris, La Réunion et Rodrigues, la compagnie nationale mauricienne a prévu pour le 1er novembre 2020 une rotation entre sa base à Port Louis- Sir Seewoosagur Ramgoolam et l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo, opérée en Airbus A330-200 pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 251 en Economie. Le départ du vol MK851 est programmé à 7h40 pour arriver à 10h15, le vol retour MK852 quittant l’Afrique du Sud à 12h00 pour se poser à 18h00. Cette route a été empruntée par Air Mauritius à trois reprises durant les sept derniers jours selon Flightradar24, avec des vols spéciaux en A330-200, A330-900 ou en A340-300 ; son site n’indique pas de réservation  possible pour le deuxième dimanche d’octobre.

La compagnie mauricienne rappelle que les frontières de l’Afrique du Sud sont ouvertes aux voyages internationaux depuis le 1er octobre, à l’exception de ceux en provenance de pays à haut risque – dont Maurice ne fait pas partie (la liste complète, incluant la France, est disponible sur le site du ministère de l’Intérieur sud-africain). Plus de détails sur les restrictions concernant les déplacements entre l’Afrique du Sud et Maurice (tests, assurance, appli de dépistage etc.) sont disponibles sur le site d’Air Mauritius.

Air Mauritius rappelle que les ressortissants mauriciens, résidents et touristes sont éligibles à se rendre à Maurice pour de longs séjours également depuis le 1er octobre. Tous les passagers (y compris les enfants et les nourrissons) voyageant vers Maurice pour les mois d’octobre et de novembre 2020 doivent avoir en leur possession les documents suivants :

§  Un certificat de test PCR négatif émis pas plus de 7 jours avant le dernier point d’embarquement. Seuls les passagers dont les tests sont négatifs seront autorisés à monter à bord des vols à destination de Maurice. Le certificat original doit être présenté à l’enregistrement, à l’embarquement et à l’arrivée. Pour les passagers en provenance de l’Inde, seuls les tests PCR effectués dans les laboratoires autorisés par les autorités mauriciennes seront acceptés. Les travailleurs indiens voyageant vers Maurice doivent consulter ce document du Ministère de la Santé et du Bien-être de Maurice.

§  Un billet d’avion valable pour Maurice. Afin de mieux vous communiquer les informations mises à jour, veuillez nous transmettre votre adresse courriel et votre numéro de téléphone au moment de votre réservation auprès de notre réseau de distribution.

§  Un justificatif d’achat d’un forfait de voyage comprenant l’hébergement en pension complète dans un hôtel approuvé pour une quarantaine obligatoire de 14 jours en chambre.

§  Les fiches ‘Passenger Health Self-Declaration Form’  et le ‘Public Health Passenger Locator Form  doivent être remplies et présentées aux comptoirs d’enregistrement a l’aéroport de départ et également aux autorités sanitaires à l’arrivée à l’aéroport international SSR.

 Forfait d’hébergement de quarantaine

Une quarantaine de 14 jours dans un hôtel approuvé par les autorités est obligatoire pour tous les passagers à leur arrivée. Le forfait d’hébergement de quarantaine destiné aux passagers est disponible en ligne et comprend en autres, l’hébergement en pension complète pour la quarantaine de 14 jours en chambre. Pour plus d’informations sur le forfait d’hébergement de quarantaine disponible, consulter la plate-forme de réservation centrale du site web de l’Office du Tourisme de Maurice (MTPA) :

Tous les passagers doivent se soumettre au test PCR COVID-19 le jour de leur arrivée, le 7ème jour et le 14ème jour après leur arrivée.

Les passagers testés positifs au COVID-19 à leur arrivée seront transférés dans un établissement médical public pour des traitements appropriés. 

Coronavirus : le tourisme mondial en baisse de 70 % entre janvier et août

Les Echos du 27/10/2020

Cette chute représente 700 millions d’arrivées de touristes en moins, et une perte de 730 milliards de dollars pour le secteur touristique mondial, « soit plus de huit fois la perte enregistrée après la crise financière mondiale de 2009 », selon l’Organisation mondiale du tourisme.

Comme pressenti, le tourisme mondial est l’une des principales victimes de la pandémie de coronavirus. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a publié ce mardi les chiffres du secteur sur les huit premiers mois de l’année. Résultat : les arrivées de touristes internationaux ont chuté de 70 % dans le monde sur cette période comparé à l’année précédente.

Les mois d’été, habituellement haute saison touristique dans l’hémisphère nord, ont été catastrophiques : – 81 % de touristes en juillet sur un an, et – 79 % en août. Cette chute représente 700 millions d’arrivées de touristes en moins, et une perte de 730 milliards de dollars pour le secteur touristique mondial, « soit plus de huit fois la perte enregistrée après la crise financière mondiale de 2009 », précise l’OMT dans son communiqué.

Rebond probable en 2022

L’Asie-Pacifique, atteinte en premier par la pandémie, est la plus durement frappée (-79 %), suivie par l’Afrique et le Moyen-Orient (-69 %), l’Europe (-68 %) et le continent américain (-65 %). La chute des arrivées estivales en Europe a été légèrement moins forte qu’ailleurs (-72 % en juillet et -69 % en août), mais « cette reprise a été de courte durée car de nouvelles restrictions de voyage ont été réintroduites sur fond de rebond des contagions », souligne l’OMT.

Pour l’ensemble de 2020, l’OMT table sur un recul de 70 % sur un an des arrivées de voyageurs, et ne prévoit pas de rebond avant la fin 2021. Environ 20 % des experts interrogés par l’agence envisagent un rebond « seulement en 2022 ». Pour l’OMT, ce plongeon du tourisme est à mettre sur le compte de la lenteur à endiguer le virus, du manque de réponse coordonnée des différents pays pour la mise au point de protocoles communs ainsi que de la détérioration du contexte économique.

En 2019, le tourisme mondial avait connu une croissance de 4 % des arrivées. La France avait été la destination numéro un devant l’Espagne et les Etats-Unis.