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Au sommaire :  

  • Austrian Airlines lance des tests rapides à Vienne

  • ADP va fermer de nouvelles infrastructures à Roissy et Orly et vise une reprise à partir d’avril 2021

  • Brest. Une nouvelle ligne de bus vers l’aéroport

  • Emirates Airlines : retour à Lyon et A380 à Amman

  • Nice-Côte d’Azur : pas de retour à la normale avant 2023-2024

  • Covid-19 : jusqu’à 70% de trafic aérien en moins pour Aéroports de Paris cette année

  • Qatar Airways réceptionne trois nouveaux Airbus A350-1000

  • Paris Aéroport table sur une baisse du trafic de 65% à 70% sur 2020

  • Arrêt du trafic aérien en Algérie : Les lourdes pertes des aéroports

  • Sauvetage (incroyable) de Corsair : les repreneurs se dévoilent

  • 3 questions à… Pierre-Hughes Schmit (VINCI Airports) : «il faut systématiser les tests au départ»

  • IATA – « Les tests Covid-19 et les aides d’Etat sont essentiels pour sauver l’aérien »

  • L’agence de voyages dans le monde d’après (4/4) : l’évolution de la TMC pour mieux accompagner les futurs voyageurs

  • TUI France : la direction appelée à améliorer son plan social   

  • Costa Croisières : les passagers français interdits d’embarquer jusqu’à fin novembre

  • La compagnie Flybe pourrait faire son retour dès 2021

  • Dernier vol pour les 747 de KLM

  • Emirates implémente un parcours biométrique à l’aéroport de Dubaï

  • SAS boucle son plan de recapitalisation avec l’aide de la Suède et du Danemark

  • Rhônexpress : baisse des tarifs pour les employés de l’aéroport mais pas pour le grand public

  • Ryanair relance son programme de vols au Maroc

  • Air Caraïbes et French bee : 90% des demandes de remboursement effectuées

 

Austrian Airlines lance des tests rapides à Vienne

Air Journal 26/10/2020

La compagnie aérienne Austrian Airlines expérimente pendant deux semaines avec l’aéroport de Vienne des tests antigéniques de dépistage de la Covid-19, gratuitement, sur base volontaire et initialement sur une seule route vers Berlin.

Depuis vendredi et jusqu’au 8 novembre 2020, la compagnie nationale autrichienne filiale du Groupe Lufthansa mène des essais de dépistage rapide. Dans la phase initiale, tous les passagers du vol OS229 à destination de Berlin ont la possibilité de passer de test avant le départ, gratuitement et sur une base de volontariat. Ils reçoivent leurs résultats « dans les 10 à 15 minutes », soit par SMS ou sur demande personnelle. La carte d’embarquement « n’est activée que si les résultats du test sont négatifs » selon Austrian Airlines, permettant au passager d’accéder à la zone de contrôles de sécurité et à la porte d’embarquement. Si les résultats du test sont positifs, le passager concerné « sera pris en charge par le service médical de l’aéroport afin de clarifier pleinement son état de santé » ; il pourra re-réserver ou annuler gratuitement son vol Austrian Airlines.

L’aéroport de Vienne-Schwechat a mis en place un centre de test dans la zone d’enregistrement du terminal 3. « L’avion est déjà le moyen de transport le plus sûr dans le secteur des transports publics. Néanmoins, nous voulons aller plus loin et rendre les voyages en avion encore plus sûrs », a déclaré le directeur des opérations d’Austrian Airlines Jens Ritter. Les résultats issus des opérations de test à Vienne seront intégrés dans le projet global mis en œuvre par le groupe Lufthansa. « Nous devons démanteler les barrières créées par le coronavirus au cours des derniers mois, Pour l’avenir, notre objectif est de parvenir à un assouplissement correspondant des restrictions de voyage. Cependant, nous cherchons d’abord à montrer comment un programme de tests ciblés peut fonctionner », a-t-il ajouté. Si les essais sont bien établis, les tests pourraient être proposés à plus grande échelle.

Le groupe de Star Alliance « travaille avec des partenaires sur des processus permettant la mobilité intercontinentale et la liberté de voyager, également pendant la pandémie de coronavirus, tout en maintenant la protection de la santé ». Julian Jäger, membre du conseil d’administration du gestionnaire Flughafen Wien AG, ajoute : « l’ensemble de l’industrie du tourisme et du voyage a un besoin urgent de solutions pérennes pour sortir de la crise. Les tests antigéniques rapides fournissent un résultat rapide et peuvent être utilisés à l’échelle nationale dans les aéroports et par les compagnies aériennes, dans le cadre d’un régime de test uniforme à l’échelle européenne pourrait permettre aux passagers de voyager librement ».

À l’heure actuelle, le test rapide de l’antigène Covid-19 ne remplace pas les tests PCR mandatés par les autorités sanitaires : cela signifie que tous les passagers doivent continuer à respecter les réglementations locales d’entrée. L’obligation de porter des masques à bord des vols d’Austrian Airlines ainsi que dans les aéroports reste en vigueur, à l’exception des enfants de moins de six ans et des passagers qui peuvent présenter la déclaration médicale appropriée ainsi qu’un test PCR négatif (avec les résultats non plus de 48 heures).

Rappelons que les tests antigéniques dans les aéroports français sont officiellement autorisés ; ADP, gestionnaire des aéroports de Paris CDG et Orly, doit les mettre en place dès cette semaine.

ADP va fermer de nouvelles infrastructures à Roissy et Orly et vise une reprise à partir d’avril 2021

La Tribune 24/10/2020

En entrant ce week-end dans la saison hiver aéronautique, le transport aérien s’enfonce dans un long tunnel dont il espère voir le bout au printemps. Le trafic aérien s’écroule en effet avec la deuxième vague de la pandémie de Covid-19, et certains acteurs du secteur, comme ADP, n’envisagent pas de reprise avant la saison d’été 2021, qui commencera fin mars-début avril.

« Nous n’espérons pas de reprise du trafic avant fin mars », a expliqué ce vendredi Philippe Pascal, le directeur général adjoint Finances, Stratégie et Administration d’ADP, lors d’une conférence avec des analystes financiers.

Après une petite reprise cet été, le trafic à Paris accuse en effet une baisse de 75% depuis septembre, poussant le groupe aéroportuaire à revoir à la baisse ses hypothèses de trafic en 2020. ADP ne table plus sur une baisse de trafic de 63% par rapport à 2019, mais sur un recul compris entre 65% et 70%. Résultat, la prévision de chiffre d’affaires est également revue.

« Notre prévision pour le chiffre d’affaires consolidé pour l’année 2020 est en conséquence située dans une fourchette de – 2,3 à – 2,6 milliards d’euros par rapport à 2019 », a ajouté le PDG du groupe, Augustin de Romanet, dans un communiqué.

Orly fait mieux que Roissy !

Face à cette deuxième vague, ADP s’apprête à fermer de nouvelles infrastructures au cours des prochaines semaines, tant à Roissy-Charles de Gaulle qu’à Orly, alors que les capacités ouvertes sont déjà limitées aux terminaux 2E (porte K), 2F et 2C pour CDG, et aux zones 3 et 4 pour Orly.

« La baisse de trafic est forte. Nous devons adapter toutes nos infrastructures pour baisser nos coûts entre aujourd’hui et fin mars pour attendre la reprise », a indiqué Philippe Pascal.

Si la fermeture d’un hall a été évoquée à Orly, pas question néanmoins pour ADP de fermer complètement l’aéroport comme ce fut le cas au printemps pendant la période du confinement. A l’heure où le peu de trafic qui résiste encore se concentre sur les vols intérieurs et l’Outre-Mer, Orly, dont une partie importante de son activité est centrée sur ces axes, tire davantage son épingle du jeu que Roissy, spécialisé sur les vols internationaux et les vols en correspondance. La semaine dernière, le trafic d’Orly a même dépassé celui de Roissy, a indiqué Philippe Pascal, alors que l’aéroport du sud francilien accueillait près de deux fois moins de passagers avant la crise. Aujourd’hui, explique le directeur financier du groupe, le trafic global d’ADP à Paris serait plus faible si Orly était fermé. La situation de Roissy-Charles de Gaulle à plus de 30 kilomètres au nord de Paris dissuaderait, selon lui, tous les passagers du sud et de l’est parisien qui constituent le coeur du marché de la capitale.

L’effet positif sur le trafic des tests antigéniques est attendu l’été prochain

Prévus d’ici à fin octobre, les tests antigéniques dans les aéroports pour les passagers au départ ne permettront pas de relancer le trafic à court terme. Ses effets positifs sur le trafic sont espérés l’été prochain, a expliqué Philippe Pascal. Il faut en effet convaincre d’ici-là les autres pays de reconnaître ce type de tests qui, s’ils ont l’immense avantage de donner un résultat en 20 minutes, ne sont pas aussi fiables que les tests PCR, lesquels font aujourd’hui foi à l’étranger, à condition qu’il soit réalisé 48 ou 72 heures avant le départ. Problème, les longues files d’attente dans les laboratoires et la durée parfois tardive de la délivrance des résultats dissuadent les passagers de prendre l’avion. Aussi, si les tests antigéniques seront une bonne chose pour les vols vers les DOM TOM, ADP bataille pour pouvoir effectuer des tests PCR à Roissy. Un partenariat avec un laboratoire a été noué pour les mettre en place. Cette solution, qui doit être validée par les autorités sanitaires, permettrait de garantir aux passagers un test avant le départ. Elle resterait néanmoins contraignante puisqu’elle nécessiterait de se déplacer à l’aéroport quelques jours avant le vol.

Brest. Une nouvelle ligne de bus vers l’aéroport

Ouest France 26/10/2020

Elle partira du terminus de tram « Portes de Gouesnou », près de Brest et empruntera la RN12. Ses horaires ont été définis pour coller à ceux des décollages et atterrissages d’avions.

Jusqu’ici, la ligne desservant l’aéroport de Brest – Bretagne partait du terminus du tram Portes de Gouesnou. À partir du 4 janvier 2021, elle sera remplacée par la ligne 20 qui partira, elle, de l’arrêt Portes de Gouesnou. Elle ralliera l’aéroport en empruntant une petite portion de la voie express – Brest – Rennes. En semaine, vingt allers et autant de retours sont prévus, à partir de 5 h du matin pour l’aller et jusqu’à 23 h 30 pour le retour, de façon à coller aux horaires de décollage et d’atterrissage des avions. La fréquence sera moindre les samedis et dimanches.

La création de cette ligne fait partie des modifications qui entreront en vigueur le 4 janvier sur le réseau de transport en commun de Brest métropole.

Emirates Airlines : retour à Lyon et A380 à Amman

Air Journal 26/10/2020

La compagnie aérienne Emirates Airlines relance dans dix jours ses vols réguliers entre Dubaï et Lyon, portant à 31 le nombre de destinations européennes disponibles malgré la recrudescence de la pandémie de Covid-19. Amman en Jordanie sera la sixième destination à retrouver ses Airbus A380.

A partir du 4 novembre 2020, la compagnie émiratie propose deux vols par semaine entre sa base à Dubaï et l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, opérés en Boeing 777-300ER. Les départs sont programmés mercredi et samedi à 9h00 (arrivée à 13h15), les vols retour quittant la France à 14h45 (arrivée le lendemain à 0h05). Quatre rotations hebdomadaires devraient être proposées à partir de décembre et durant le reste de la saison hivernale. Emirates Airlines reste sans concurrence sur cette route, sa troisième vers l’hexagone après Paris (où elle est revenue en mai ) et Nice (où elle serait de retour a priori début décembre) ; Qatar Airways a en effet reporté sine die le lancement de son Doha – Lyon pour cause de pandémie de Covid-19.

Emirates rappelle dans un communiqué qu’elle a été le premier transporteur aérien à relier Lyon aux Émirats arabes unis « et plus largement au Moyen-Orient, à l’Asie et aussi à l’Afrique via son hub de Dubaï », lorsqu’elle a introduit des vols directs vers et depuis Lyon en 2012. En février dernier, la compagnie aérienne a renforcé sa présence dans la ville en signant un partenariat de 5 ans avec l’Olympique Lyonnais pour devenir le sponsor maillot du club de football. Par ailleurs, Emirates « en tant qu’acteur majeur de la région Auvergne Rhône-Alpes, réaffirme son engagement régional et contribue à sa croissance économique en rétablissant des liaisons de fret avec des vols passenger-freighter au départ et à destination de Lyon ».

Après la relance le 1er novembre de rotations vers  Bologne, Düsseldorf et Hambourg, Lyon sera la 31ème destination européenne à retrouver les avions d’Emirates Airlines, et la 99eme dans le monde.

Egalement le 4 novembre, Emirates Airlines déploiera de nouveau un Airbus A380 vers l’aéroport d’Amman-Queen Alia en Jordanie, sur trois des dix rotations hebdomadaires qui seront alors proposées au départ de Dubaï (départs du superjumbo mercredi, jeudi et vendredi). Les horaires de vol ont été prévus « pour faciliter des liaisons plus efficaces vers des destinations aux États-Unis, ainsi que des liaisons vitales vers des points européens appréciés des voyageurs jordaniens », a commenté la compagnie aérienne.

Emirates Airlines exploite actuellement l’A380 vers Paris-CDG, Londres Heathrow, Le Caire, Guangzhou et Moscou.

Nice-Côte d’Azur : pas de retour à la normale avant 2023-2024

Air Journal 25/10/2020

Le trafic aérien de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur ne devrait pas revenir à la normale avant 2023 ou 2024, a indiqué Franck Goldnadel, président d’Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), la seconde plateforme aéroportuaire de France après celle de Paris Aéroport.

« À ce stade, on table sur une reprise du trafic pour 2023-2024« , a indiqué Franck Goldnadel, nouvellement nommé à la tête du directoire d’ACA qui regroupe les aéroports de Nice, Cannes et Saint-Tropez. « Mais on peut être dans le peloton de tête des aéroports qui vont recouvrer un peu plus rapidement leur activité, du fait de l’attractivité du territoire et du trafic réparti entre vols domestiques, passagers en provenance de grandes capitales européennes et trafic international pur« , a-t-il ajouté.

En 2020, l’aéroport de Nice-Côte d’Azur devrait à peine enregistrer le tiers de son activité de 2019, soit 5 millions de passagers contre 14,8 millions, en raison de l’arrêt du trafic international et des restrictions au trafic européen. « Ici il y a peu d’alternatives à l’avion pour rejoindre les autres grandes capitales régionales, voire Paris, donc on a un trafic domestique plutôt dynamique« , qui représentera 90 % du trafic de l’année, a souligné le dirigeant.

Du fait de cette baisse d’activité, ACA, qui est un groupe privé détenu majoritairement par le consortium Azzurra depuis 2016, va enregistrer des pertes importantes en 2020. Le groupe a déjà fait appel à un prêt garanti par l’État (PGE) pour un montant non communiqué, effectué des économies de fonctionnement et usé du dispositif de chômage partiel à hauteur de 30 % de l’activité de ses 520 employés. En temps normal, Nice-Côte d’Azur emploie 8.000 personnes au total.

Terminal T1 toujours fermé
À ce stade Franck Goldnadel n’a pas souhaité se prononcer sur la réouverture du terminal T1, fermé depuis la crise sanitaire, indiquant attendre les prévisions de vols des compagnies aériennes pour 2021. S’agissant du dossier de l’extension du terminal T2, engagé avant la crise sanitaire, il persiste à penser qu’elle sera « nécessaire d’ici trois ou quatre ans, quand on aura retrouvé le trafic de 2019. Or, rien qu’avec le trafic de 2019, cette extension aurait été nécessaire« , a-t-il estimé, concédant seulement un « décalage » des travaux. Contestée en justice par des associations de défense de l’environnement, cette extension doit notamment permettre la construction de six salles d’embarquement supplémentaires.

Covid-19 : jusqu’à 70% de trafic aérien en moins pour Aéroports de Paris cette année

France Info 23/10/2020

La situation est encore pire que ce qui était annoncé initialement. ADP, qui revoit à la baisse ses prévisions en raison de la recrudescence de l’épidémie, affirme que le trafic pour le groupe ne devrait pas retrouver son niveau atteint en 2019 avant 2024.

Face à la recrudescence de l’épidémie de coronavirus, Aéroports de Paris revoit ses prévisions à la baisse. Le groupe, qui publie ce vendredi 23 octobre ses résultats, annonce que la chute du trafic pour ADP, jusqu’ici prévue autour de -63 %, pourrait atteindre fin 2020 une fourchette de -65 % à -70 % par rapport à l’année dernière.
A ce stade, sur les neuf premiers mois de l’année, le trafic du groupe a baissé de 61,8 %, avec 72,3 millions de passagers, par rapport à la même période en 2019.
Et la situation n’est pas près de s’arranger. ADP explique en effet que le trafic « pourrait revenir au niveau atteint en 2019 à la fin de la période comprise entre 2024 et 2027« .

A titre d’exemple, entre le 1er et le 20 octobre dernier, la baisse estimée du trafic des passagers sur les plates-formes parisiennes atteint 75,9 %, par rapport à 2019. Sur la même période, le nombre de mouvements avions est en baisse de 60,1 %.

Une reprise du trafic « très progressive »

Pour ce qui est du chiffre d’affaires du groupe, on constate également une chute. ADP annonce en effet une baisse de 52,7 % (à 1 669 millions d’euros) sur les 9 premiers mois de 2020 par rapport à la même période en 2019.

La crise liée à l’épidémie de Covid-19 continue d’affecter le secteur aéronautique

« La crise liée à l’épidémie de Covid-19 continue d’affecter le secteur aéronautique et de peser sur la reprise du trafic aérien, déplore Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP. Toutefois, il précise par ailleurs que malgré « un contexte très perturbé », le groupe ADP « conserve une trésorerie solide lui assurant un niveau de liquidité suffisant« .
Pour rappel, le transport aérien a été presque mis à l’arrêt d’avril à juin dernier, en raison des mesures de confinement et de fermetures des frontières mises en place contre la pandémie. Depuis, « la reprise du trafic est (…) très progressive et se fait en fonction de la levée des mesures de restriction à la mobilité applicables dans chaque pays« , rappelle le groupe ADP.

Qatar Airways réceptionne trois nouveaux Airbus A350-1000

Air Journal 24/10/2020

Qatar Airways a réceptionné hier trois nouveaux Airbus A350-1000, réaffirmant ainsi sa position de premier exploitant du long-courrier de l’avionneur européen avec 52 appareils dans sa flotte.

Les trois nouveaux seront exploités sur des lignes long-courriers au départ de l’aéroport international Hamad de Doha, le hub de Qatar Airways, vers l’Afrique, les Amériques, l’Asie-Pacifique et l’Europe. La compagnie qatarie a réalisé un benchmark comparant l’A380 à l’A350 sur les lignes de Doha à Londres, Guangzhou, Francfort, Paris, Melbourne, Sydney et New York. Sur un vol aller simple typique, elle a constaté que l’A350 permettait d’économiser au moins 16 tonnes de dioxyde de carbone par heure-bloc par rapport à l’A380.

Selon Qatar Airways, son benchmark a révélé que l’A380 émettait plus de 80 % de CO2 de plus par bloc-heure que l’A350 sur chacune de ces liaisons. Dans les cas de Melbourne et New York, l’A380 a émis 95 % de CO2 de plus par bloc horaire, tandis que l’A350 a permis d’économiser environ 20 tonnes de CO2 par bloc horaire. « Jusqu’à ce que la demande des passagers retrouve des niveaux appropriés, Qatar Airways continuera à maintenir ses A380 au sol et à exploiter des appareils commercialement et écologiquement responsables« , indique-t-elle.

La compagnie qatarie rappelle qu’à bord de ses A350-1000, les passagers peuvent profiter de :
-Une cabine parmi les plus spacieuses avec des fenêtres plus grandes qui donnent une impression d’espace supplémentaire;
-Les sièges les plus larges de tous les appareils de sa catégorie avec un espace généreux dans toutes les classes;
-Une technologie avancée de système d’aération comprenant des filtres HEPA, offrant une qualité d’air de cabine optimale et qui renouvellent l’air toutes les deux ou trois minutes pour plus de confort;
-Un éclairage d’ambiance par LED qui imite un lever et un coucher de soleil naturels pour aider à réduire les effets du décalage horaire;
-Une cabine parmi les plus silencieuses qui comprend un système de circulation d’air sans courant d’air, ce qui permet d’obtenir un faible niveau de bruit ambiant dans la cabine pour un voyage plus paisible.

Paris Aéroport table sur une baisse du trafic de 65% à 70% sur 2020

Tourmag 23/10/2020

prévisions revues à la baisse

Paris Aéroport qui accuse un recul de – 66,3 % de son trafic sur 9 mois a revu ses prévisions à la baisse sur l’année 2020. La baisse pourrait atteindre entre 65% et 70% par rapport à 2019.

Sur les 9 premiers mois de l’année, le trafic du groupe ADP accuse une baisse de 61,8 % à 72,3 millions de passagers par rapport à la même période en 2019 (hors trafic d’Istanbul Atatürk et hors trafic des aéroports de GMRen 2019).
Le chiffre d’affaires consolidé recule de 52,7 % à 1 669 millions d’euros sur la période par rapport à la même période en 2019 du fait de l’impact de la crise liée à l’épidémie de CoVid-19.
Pour Paris Aéroport (Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly), le trafic chute également de – 66,3 % à 27,8 millions de passagers.
Dans le contexte actuel, le groupe a revu à la baisse ses prévisions annuelles de trafic pour ses aéroports parisiens et passe de -63% à une fourchette comprise entre – 65 % et – 70 % pour l’année 2020 par rapport à 2019.
Par ailleurs, le groupe confirme que sur Roissy et Orly pourraient revenir au niveau atteint en 2019 à la fin de la période comprise entre 2024 et 2027.

Dans ces conditions, l’impact sur le chiffre d’affaires consolidé du groupe en 2020 serait d’environ – 2,3 à – 2,6 milliards d’euros.
Le Groupe ADP rappelle par ailleurs qu’il a engagé un important plan d’optimisation opérationnel et financier avec un objectif de réduction des charges courantes du groupe pour l’année 2020 d’environ 550 M€6 au total : cet objectif est revu à la hausse à une fourchette comprise entre 650 M€ et 700 M€ au total.
Concernant l’endettement financier, le Groupe ADP confirme l’objectif d’un ratio dette nette / EBITDA de l’ordre de 6x à 7x d’ici fin 2022.
Augustin de Romanet, Président-directeur général d’Aéroports de Paris – Groupe ADP, a déclaré : « La crise liée à l’épidémie de CoVid-19 continue d’affecter le secteur aéronautique et de peser sur la reprise du trafic aérien. La recrudescence de l’épidémie en France et en Europe nous amène à revoir à la baisse nos hypothèses de trafic (…)
Le Groupe ADP conserve une trésorerie solide lui assurant un niveau de liquidité suffisant. Dans un contexte très perturbé, marqué par la poursuite des incertitudes sanitaires, le Groupe ADP reste mobilisé pour maintenir son équilibre opérationnel et financier et adapter son modèle économique et social afin de permettre à l’entreprise de renouer avec une croissance rentable et durable. »

Arrêt du trafic aérien en Algérie : Les lourdes pertes des aéroports

ObservAlgérie 24/10/2020

Les conséquences du coronavirus sur les aéroports algériens sont dramatiques. Ces derniers ont perdu plus de la moitié de leur chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année à cause de la pandémie. Les experts ne s’attendent pas à un retour à la normale avant 2024.

L’impact de l’arrêt du trafic aérien sur le chiffre d’affaires consolidé des sociétés de Gestion des infrastructures aéroportuaires en Algérie avoisinerait le milliard d’euros d’ici la fin de l’année 2020.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la baisse du trafic de l’ensemble des aéroports du pays a atteint les 90%. Hormis quelques vols de rapatriement opérés principalement au départ et à l’arrivée de l’aéroport international d’Alger, les autres infrastructures aéroportuaires sont quasiment à l’arrêt. La chute des vols de passagers entraînera pour les services aéroportuaires un manque à gagner qui se situera entre 1 et 1,5 milliard de dollars en 2020.

En effet, le secteur du transport aérien est l’un des plus affectés par la crise sanitaire. Il a été quasiment mis à l’arrêt depuis le mois de mars. Pire encore, les mesures de confinement et la fermeture des frontières décidées par les autorités algériennes risquent de durer. Le PDG de l’aéroport international d’Alger, Tahar Allache, a d’ailleurs, prévu le pire en raison du prolongement du confinement et l’incertitude qui entoure la reprise des vols.

A noter que les aéroports ont essentiellement trois sources de revenus : les frais payés par les transporteurs, ceux payés par les passagers et la redevance des commerces liés à l’aéroport, comme les hôtels, les magasins et les restaurants.

Les restrictions sur le transport aérien international et la diminution de vols intérieurs ont mis à l’arrêt ces trois activités. Quant au fret, il ne permettra pas de compenser les pertes.

Sauvetage (incroyable) de Corsair : les repreneurs se dévoilent

La Tribune 22/10/2020

Recentrage sur les DOM

Aujourd’hui, certains de ces investisseurs se dévoilent. Selon des sources concordantes, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu ce jeudi, trois d’entre eux ont présenté le projet de reprise du consortium. Le premier est Eric Kourry, fondateur d’Air Caraïbes, président de K Finance et mais aussi du groupe GAI, qui détient Air Antilles et Air Guyane. Le deuxième est Patrick Vial-Collet, Président de la chaîne hôtelière « Des hôtels et des îles », et président de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) de la Guadeloupe. L’identité du troisième n’était pas encore confirmée à l’heure où nous mettions en ligne. Leur objectif est clair : disposer une compagnie recentrée sur les DOM pour maintenir un niveau de concurrence suffisant permettant d’éviter une inflation des prix. Une volonté que la crise du transport aérien n’a pas remis en cause. Selon nos informations, les membres du consortium ont signé une lettre engageante qui lance le reste du processus de sauvetage. Celui-ci s’apparente à un véritable puzzle.

L’Etat, l’autre pièce maîtresse

L’Etat, par le biais du comité interministériel de restructurations industrielles (Ciri), constitue l’autre pièce maîtresse de ce dossier. Selon nos sources, le Ciri est prêt à accorder plus de 100 millions d’euros à la compagnie, essentiellement via des prêts. De quoi compenser le trou de trésorerie que connaîtra immanquablement la compagnie sur la durée de la crise. Des prêts bienvenus. Pour rappel, au printemps dernier, faute de fonds propres suffisants malgré une trésorerie confortable, Corsair s’était vu refuser un prêt garanti par l’Etat (PGE). Dans la foulée, Bruno Le Maire, le ministre des finances, avait indiqué que l’Etat apporterait son aide à condition que les actionnaires actuels mettaient la main à la poche. Sans surface financière, Intro Aviation, l’actionnaire majoritaire de la compagnie, est hors jeu depuis longtemps. En revanche, même s’il est lui aussi frappé de plein fouet par la crise, TUI est en première ligne. Seul actionnaire de 2002 à 2019 avant de commencer à se désengager, le groupe touristique allemand entend contribuer au plan sans rester au capital. Un solde de tout compte en quelque sorte. Ca Les discussions sont toujours en cours sur le montant. TUI voudrait notamment donner à Corsair un A330, mais la valeur d’un tel actif s’est effondrée avec la crise. Corsair espère finaliser l’opération de cession d’ici à la fin de l’année après un protocole d’accord avec l’Etat et les actionnaires actuels.

La quasi-totalité des accords sociaux remis à plat.

En pertes chroniques depuis des années, Corsair a les moyens de devenir une compagnie compétitive face à la concurrence féroce d’Air France, et d’Air Caraïbes sur les Antilles et sur la Réunion d’Air France toujours, de French Bee, et d’Air Austral.

La sortie en juin de ses Boeing 747-400 pour se concentrer sur une flotte unique d’A330 permettait déjà de faire des économies colossales. Aujourd’hui, elle va réduire ses coûts sociaux et gagner en productivité. Les syndicats apportent en effet leur pierre à l’édifice. Après la dénonciation de 134 accords et usages d’entreprise par la direction, ils ont signé de nouveaux accords permettant de réduire la masse salariale des pilotes et des hôtesses et stewards. Les navigants ont notamment accepté de baisser de moitié leur majoration salariale pour les heures de nuit, de réduire leurs jours de congés. Au total, la baisse des coûts est de 10 à 15%. Par ailleurs, une rupture collective conventionnelle (RCC) est prévue pour les PNC. Elle devrait porter sur une centaine de personnes.

L’idée est d’assurer le programme avec une dizaine d’A330 quand la situation sera stabilisée. Aujourd’hui Corsair opère 5 exemplaires. Le calendrier de livraisons et le prix des cinq A330 Neo commandés sont en cours de négociation.

3 questions à… Pierre-Hughes Schmit (VINCI Airports) : «il faut systématiser les tests au départ»

Déplacements Pros 25/10/2020

VINCI Airport assure le développement et l’exploitation de 45 aéroports dans le monde. Avec les mesures sanitaires prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, le leader mondial des concessions aéroportuaires affirme que ses plateformes sont des lieux sûrs. Son directeur commercial et marketing, Pierre-Hughes Schmit, souligne l’efficacité des mesures, salue la mise en place progressive de tests antigéniques dans les aéroports français, et revient sur la reconnaissance faciale actuellement testée à Lyon Saint-Exupéry. Interview.

Quelles mesures avez-vous prises aujourd’hui, dans vos aéroports, face à l’épidémie de Covid-19 ?
Pierre-Hugues Schmit : Nous avons mis en place des mesures sanitaires pour les passagers, nos salariés et l’ensemble de nos partenaires. Avec les masques, le gel hydro-alcoolique, l’aération et désinfection permanente des terminaux passagers, nos aéroports sont des lieux sûrs. Cette démarche inclut l’ensemble de nos services. Les commerces, lieux de restauration et loueurs de voitures sont ouverts dans le plus strict respect des protocoles sanitaires. Les passagers bénéficient ainsi d’une expérience de voyage proche de la normale. Nous avons en outre déployé des innovations pour améliorer l’information, par exemple sur la disponibilité des places assises en restaurant, sur le mode d’embarquement ou la fréquentation des toilettes, afin d’assurer un respect permanent des gestes barrières.

Avez-vous un retour sur l’efficacité de vos mesures ?
Sur le plan opérationnel, elles ont été reconnues pour leur efficacité. Le Bureau Veritas a délivré dès fin août une attestation de conformité à l’ensemble des aéroports de notre réseau en France, au Portugal et au Royaume-Uni. Nous avons été le premier opérateur dont les mesures sanitaires ont été auditées et validées sur un réseau international. Hors d’Europe, l’aéroport de Guanacaste au Costa Rica, ou encore les aéroports que nous opérons en République Dominicaine, se sont vus récemment décerner par l’ACI (Airport Council International) l’accréditation AHA (Airport Health Accreditation) après une évaluation complète des mesures sanitaires.

Ces dernières s’inscrivent dans notre campagne internationale «Protecting Each Other» que nous portons sur l’ensemble de nos aéroports. Cette campagne s’appuie sur les recommandations sanitaires émises par l’OMS et les agences des Nations Unies comme l’OACI. Elle comporte un volet important de communication auprès des passagers, ce qui nous permet d’assurer la bonne compréhension et l’adhésion de tous.

Pour amplifier ce choc de confiance, VINCI Airports plaide pour une mise en place systématisée des tests au départ. Et nous saluons la mise en place progressive de tests antigéniques dans les aéroports français, dont les résultats pourront être connus dans un délai de 30 minutes.

Vous testez la reconnaissance faciale à Lyon Saint-Exupéry…
Les voyages en avion peuvent être stressants du fait des contrôles de sécurité et des files d’attente. Nous avons donc cherché la meilleure solution pour faciliter et fluidifier l’expérience utilisateur, en ayant recours à la reconnaissance faciale. Ainsi est né MONA, le compagnon de voyage biométrique développé par VINCI Airports. Nous venons de le mettre en service pour une période d’expérimentation d’un an à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, en liaison avec les compagnies Transavia pour les vols vers Porto, et TAP Air Portugal pour ceux vers Lisbonne. C’est une bonne manière d’accompagner la ré-ouverture des frontières entre la France et le Portugal, et demain vers d’autres pays.

Concrètement, c’est un service 100% gratuit qui permet un parcours dédié et personnalisé au sein de l’aéroport. Une fois abonné (1), le passager franchit les différents points de contrôle aéroportuaire sans contact physique et sur simple présentation de son visage à une caméra. Pour lui, c’est un gain de temps et bien plus :  MONA permet de planifier en amont son passage dans l’aéroport et de profiter, une fois sur place, de services particuliers.

Soumis à l’examen de la CNIL, ce nouveau service a bénéficié des dernières recommandations formulées par l’autorité à ce jour, destinées à garantir aux passagers la protection de leurs données et de leurs droits (2). Par ailleurs, il a fait l’objet d’un travail de concertation étroit avec la DGAC, dans le cadre de son programme d’innovation « Vision sûreté 2 ».

(1) Le voyageur, pour être abonné à MONA, doit créer un compte client depuis son domicile via l’application smartphone de Lyon Aéroports, ou sur une borne à l’aéroport.

(2) L’identité biométrique des passagers (photo du document d’identité, photographie du visage) est temporairement stockée dans le container sécurisé et chiffré de l’application mobile Lyon Aéroport, afin de créer un « gabarit » biométrique du passager. Ce gabarit, qui permet une reconnaissance faciale ultra-fiable, est supprimé instantanément au décollage de l’avion du passager, ou si le vol est annulé. Par ailleurs, le client peut à tout moment supprimer ses données biométriques d’identité, directement depuis l’application. Le passager garde ainsi le contrôle sur ses données de bout en bout.

IATA – « Les tests Covid-19 et les aides d’Etat sont essentiels pour sauver l’aérien »

Déplacements Pros 23/10/2020

Les restrictions aux frontières, en particulier les mesures de quarantaine, ont sapé l’une des pierres angulaires du développement européen, la libre circulation des personnes. En conséquence, la demande des passagers a chuté et le nombre de passagers devrait diminuer d’au moins 70 % d’ici 2020 par rapport à 2019 pour les voyages à destination, en provenance et à l’intérieur de l’Europe. Seuls 340 millions de voyageurs dans la région devraient voyager en 2020, contre environ 1,2 milliard en 2019.

Cet effondrement du trafic aérien a eu un impact dévastateur dans le monde entier sur l’aviation et sur les millions de travailleurs du secteur. Les recherches du groupe d’action sur le transport aérien estiment que quelque 4,8 millions d’emplois directement liés au transport aérien sont menacés.

« Les compagnies aériennes brûlent à 300 000 dollars par minute dans la seconde moitié de 2020. Et une grande partie de l’aide gouvernementale qui leur a permis de rester viables s’épuise. La perspective de pertes d’emplois catastrophiques est très réelle. Un soutien financier continu est désespérément nécessaire jusqu’à ce que le secteur puisse se remettre sur pied« , a déclaré, vendredi 23 octobre, Rafael Schvartzman, vice-président régional de l’IATA pour l’Europe.

L’agence de voyages dans le monde d’après (4/4) : l’évolution de la TMC pour mieux accompagner les futurs voyageurs

Déplacements Pros 22/10/2020

Les différents acteurs du secteur s’accordent sur un point : la reprise n’est pas pour tout de suite. Si le trafic domestique, qu’il soit aérien ou ferroviaire, est en hausse par rapport au second trimestre 2020, le trafic international, lui, est en berne. En cause : des législations et conditions de voyages non uniformisées quelque soit le pays ou le continent. Les tests PCR, les mises en quarantaines ou bien encore la peur d’une contamination durant un déplacement rendent aujourd’hui le voyage d’Affaires (presque) impossible. Mais pour que le marché reprenne il faut que chacun des acteurs fassent preuve de solidarité entre eux. SBT, TMC, compagnies aériennes, GDS ou bien encore gouvernements, il en va de la survie d’un marché d’ores et déjà en grande difficulté. 

Une digitalisation forcée mais obligatoire

Pour les agences spécialisées dans le Business Travel, la digitalisation semble désormais inévitable voire essentielle pour répondre aux besoins des entreprises et des futurs voyageurs. Les SBT de leur côté auront pour rôle d’accompagner ces TMC dans leur transition digitale et aider celles qui en ont besoin à repenser leur modèle. Si les économies de coûts feront évidemment parties des priorités, le duty of care, le bien-être du voyageur et la responsabilité écologique de l’entreprise seront également mis au cœur des nouveaux défis en matière de politique voyages. Résultat : ces politiques devront être modifiées et seront amenées à évoluer de façon constante pour de nouveau permettre une certaine mobilité des collaborateurs. Concernant la gestion des risques, l’approche se devra rationnelle tout en étant réaliste afin d’éviter de mettre en danger les travailleurs en déplacement. Une bonne communication sera également essentielle et le leakage, lui, s’apprête à être formellement proscrit afin de minimiser tout risque de contamination ou de déconvenue une fois sur place.

Le lien humain restera irremplaçable 

Malgré une reprise en demi-teinte et des perspectives encore floues pour les mois à venir, tous s’accordent à dire que les déplacements n’en seront pour le moins essentiels à la reprise économique, et non pas uniquement concernant le marché du Business Travel. Si les réunions d’une heure ou deux à l’étranger ou un un simple rendez-vous client se transformeront plus régulièrement en visioconférence, les contrats d’affaires auront toujours besoin de contact humain pour créer un lien de confiance.  Les TMC auront ainsi un rôle à jouer dans la redéfinition même de ce qu’est le voyage d’Affaires aujourd’hui. Il se pourrait que demain, le voyage d’Affaires se résume pour certains à des trajets hebdomadaires entre la région et la capitale grâce à la mise en place du télétravail ou bien encore à de ponctuelles réunions d’équipes à l’étranger pour les entreprises internationales.

Forte d’une grande responsabilité, la TMC devra également éduquer, rassurer et accompagner les entreprises à revoir leur politique voyages en valorisant davantage l’aspect RSE afin de répondre à de nouvelles attentes et séduire de nouveaux profils de collaborateurs. Démontrer également qu’écoresponsabilité est capable de rimer avec voyager. Voyager, oui, mais mieux et (bien) accompagné. 

TUI France : la direction appelée à améliorer son plan social   

Tour Hebdo 22/10/2020

La Direccte des Hauts-de-Seine a adressé un courrier au voyagiste TUI France lui demandant de revoir certaines modalités de son plan de sauvegarde de l’emploi, qui prévoit notamment la suppression de 583 postes.  

Les recommandations seront-elles suivies ? La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) des Hauts-de-Seine a demandé au voyagiste TUI France de revoir certaines modalités de son plan social, qui prévoit notamment la suppression de 583 postes, ce qui pourrait conduire à sa non-homologation, a appris l’AFP mercredi de source syndicale.

Les « observations » de la Direccte visent à « suggérer des pistes d’amélioration » au plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et devront faire l’objet d’une « réponse motivée » de la part de l’entreprise, souligne l’administration dans un courrier dont l’agence de presse a eu copie.

Un congé de reclassement trop court 

Parmi les éléments pointés du doigt par la Direccte, figurent notamment la durée, jugée trop courte, du congé de reclassement pour les salariés licenciés, ou le délai de 48 heures, lui aussi jugé trop cour, laissé aux salariés pour signer une rupture amiable.

« Nous avions attiré l’attention de l’administration sur les manquements du plan et nous avons été entendus par la Direccte », s’est félicité Lazare Razkallah, secrétaire (CGT, majoritaire) du Comité Social et Économique (CSE). Pour la direction, il y a un risque que le plan social ne soit pas validé par l’administration, ce qui la contraindrait à reprendre le plan à zéro en recommençant ses consultations. On pourrait ainsi gagner du temps, et améliorer les modalités ».

De son côté, la direction fait savoir que ces observations font partie du « processus habituel »« Que la Direccte ait des recommandations concernant le PSE de TUI France fait partie du processus habituel à son bon déroulement et cela cadre dans les échanges réguliers que nous avons avec eux. Nous continuerons en effet nos discussions avec la Direccte afin d’arriver à un plan social final », a-t-elle réagi auprès de Tour Hebdo.

La reprise de 42 agences sur 65 

Mardi s’est tenu un CSE extraordinaire, qui devait permettre à la direction de détailler plus précisément son plan de sauvegarde de l’emploi, prévoyant la suppression de 583 postes et la fermeture des 65 agences intégrées. Pour ces dernières, TUI France a annoncé avoir reçu une offre sérieuse de reprise pour 42 agences sur 65. La majorité des offres émanant des mandataires et employés actuels, mais aussi de deux partenaires du tour-opérateur, les groupes Saint Claire et Palomino. La direction a également précisé que ces agences adopteront le modèle des mandataires, garderont l’enseigne TUI et vendront majoritairement des produits du TO. 

Rien n’a toutefois encore été annoncé concernant le nombre d’emplois préservés grâce à ces reprises. Si l’administration retoque le plan de sauvegarde de l’emploi comme souhaité par la Direccte, « notre direction devra se retourner vers la maison mère pour réclamer des moyens supplémentaires » et améliorer ainsi les conditions de départ, espère de son côté Lazare Razkallah. 

Costa Croisières : les passagers français interdits d’embarquer jusqu’à fin novembre 

Tour Hebdo 23/10/2020

Costa Croisières a annoncé que les nationalités dont le taux d’infection est supérieur à celui de l’Italie, ce qui est le cas de la France, ne pourront plus embarquer sur ses navires jusqu’à fin novembre. 

Mauvaise nouvelle. La compagnie Costa Croisières vient d’annoncer restreindre l’embarquement aux nationalités dont le taux d’infection est supérieur à celui de l’Italie, en s’appuyant sur les données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). La France étant de celles-là, les voyageurs de l’Hexagone ayant prévu prochainement de monter à bord d’un navire de la compagnie de croisières vont donc devoir revoir leurs plans. Au moins jusqu’à fin novembre. 

« Nous opérons nos croisières de la manière la plus responsable possible pour nos passagers, nos membres de l’équipage et les habitants des communautés visitées par nos navires. Nous avons analysé avec attention la situation actuelle et il n’est pas exclu que son évolution conduise à des mesures restrictives supplémentaires, ce qui aurait un impact sur le retour en toute sécurité de nos passagers dans leur pays d’origine. C’est pourquoi nous avons décidé de manière responsable de restreindre l’embarquement, jusqu’à la fin novembre, des nationalités dont le taux d’infection est supérieur à celui de l’Italie, selon la source officielle du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) », fait savoir Costa Croisières. 

Des alternatives proposées aux clients concernés 

Si aucune indication n’a été apportée sur le nombre de passagers français concernés par ces nouvelles restrictions, Costa Croisières précise néanmoins s’activer pour leur trouver des solutions. « Nous informons actuellement nos passagers concernés par ce changement et leur proposons des alternatives appropriées. Si la situation devait encore évoluer, Costa adapterait à nouveau son fonctionnement, en parfaite transparence vis-à-vis de ses passagers », ajoute la compagnie.

Après plusieurs mois d’arrêt complet de ses activités, la compagnie a redémarré progressivement ses croisières en septembre avec le Deliziosa, puis avec le Diadema. Concernant le marché français, les chiffres se voulaient d’ailleurs encourageants, avec 612 passagers français enregistrés sur le Diadema au départ de Gênes le 19 septembre dernier. 

La compagnie Flybe pourrait faire son retour dès 2021

Quotidien du Tourisme 20/10/2020

Après avoir déposé le bilan en mars dernier, la compagnie aérienne britannique va être rachetée par l’entreprise Thyme Opco. Et pourrait bien être de retour dans les airs dès début 2021. 

Une renaissance. La compagnie aérienne britannique Flybe, en faillite, est en passe de retrouver le ciel début 2021 après l’annonce lundi de sa reprise par Thyme Opco, une entreprise contrôlée par le fonds d’investissement Cyrus Capital. Début mars, la compagnie aérienne régionale britannique avait annoncé avoir cessé ses activités « avec effet immédiat ». Le transporteur se trouvait en effet à court de liquidités et était, par conséquent, incapable de faire face à la crise liée à l’épidémie de coronavirus. 

Le cabinet EY, qui a été nommé administrateur de la société, annonce dans un communiqué qu’un accord a été trouvé pour son rachat par Thyme Opco, sans dévoiler le montant de l’opération. Thyme Opco est affiliée à Cyrus Capital, qui faisait partie d’un consortium mené par la compagnie Virgin Atlantic et qui avait tenté l’an dernier de sauver Flybe, dont les difficultés précédaient la pandémie.

Une taille plus petite qu’avant  

EY précise que la transaction est soumise à certaines conditions qui restent confidentielles, mais l’objectif est de relancer l’activité de Flybe au Royaume-Uni début 2021. « Le nouveau départ de cette marque emblématique, qui était autrefois la plus grande compagnie régionale d’Europe, va soutenir l’emploi, la desserte régionale et les économies locales », veut croire Simon Edel, associé chez EY.

Avant sa faillite, Flybe transportait environ 8 millions de passagers par an et opérait dans 81 aéroports au Royaume-Uni et en Europe. La compagnie employait plus de 2000 personnes et il n’est pas précisé combien de postes seront préservés par le nouveau propriétaire. Un porte-parole de Thyme Opco s’est contenté de dire que Flybe va être « relancée avec une taille plus petite qu’avant ».

La reprise de la compagnie constitue une rare bonne nouvelle pour un secteur aérien britannique décimé par la crise sanitaire, qui a poussé les grandes compagnies à supprimer des milliers de postes et à lever des fonds pour assurer leur survie. « Toutefois, Flybe s’est effondrée avant que la pandémie ne frappe et il sera particulièrement ardu pour les nouveaux propriétaires d’assurer sa viabilité », souligne Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown. Alors que de nombreuses compagnies revoient leurs programmes de vols à la baisse, la tâche s’annonce en effet très compliquée. 

Dernier vol pour les 747 de KLM

Air Journal 26/10/2020

La compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines a effectué hier son dernier vol en Boeing 747-400 entre Shanghai et Amsterdam, sept mois après l’arrêt de leurs vols commerciaux en raison de la pandémie de Covid-19 et près de cinq ans après ceux de sa sœur Air France.

La Reine des Cieux, dont la sortie de flotte était initialement prévue l’année prochaine par la compagnie nationale néerlandaise, s’est posée pour la dernière fois en livrée bleu et blanc le 25 octobre 2020 à 21h09 dans sa base d’Amsterdam-Schiphol, en provenance de l’aéroport de Shanghai-Pudong. Le 747-400M Combi immatriculé PH-BFW, baptisé « City of Shanghai » et configuré pour accueillir 35 passagers en classe Affaires, 36 en Premium et 197 en Economie, a d’ailleurs vu symboliquement son numéro de vol KL896 se transformer en KL747 une fois entré dans l’espace aérien des Pays-Bas. Quatre heures auparavant, un autre 747-400M (PH-BFV) avait atterri en provenance de la même ville.

Le dernier vol commercial des 747 de la compagnie de l’alliance SkyTeam restera donc celui opéré fin mars entre Mexico et Amsterdam. Le départ en retraite des Jumbo Jet était initialement prévu vers le milieu de l’année prochaine (pour leur 50 ans de présence dans la flotte de KLM), mais la crise sanitaire a tout changé. Six 747 (trois combi et trois cargo) avaient continué d’opérer entre les deux villes dans le cadre d’un pont aérien pour le transport de matériel sanitaire.

La liaison entre Amsterdam et Shanghai continuera bien sûr d’être proposée, mais en Boeing 777-330ER. Rappelons que les Jumbo Jets ont déjà quitté les flottes de Corsair, de British Airways, de Virgin Atlantic et de Qantas cette année ; la production du 747 doit être arrêtée en 2022.

Emirates implémente un parcours biométrique à l’aéroport de Dubaï

Air Journal 25/10/2020

Ce parcours biométrique intégré permettra aux passagers de voyager en toute fluidité, depuis l’enregistrement jusqu’au aux portes d’embarquement, ce qui optimisera les flux dans l’aéroport en réduisant les contrôles de documents et les files d’attente.

En outre, l’expérience sans contact permet de réduire les interactions humaines, pour préserver la santé et la sécurité de tous.

Grâce à une technologie biométrique combinant reconnaissance faciale et de l’iris, les passagers d’Emirates peuvent désormais s’enregistrer pour leur vol, remplir les documents d’immigration, entrer dans le lounge Emirates et embarquer, dans le plus grande simplicité. Les points de contact biométriques sont actuellement installés à certains comptoirs d’enregistrement des classes Economique, Affaires et Première, au terminal 3 de l’aéroport international de Dubaï; aux portes d’immigration, y compris à l’entrée d’un « tunnel intelligent » ; à l’entrée premium du lounge d’Emirates au hall B ainsi qu’à certaines portes d’embarquement. Les zones où des équipements biométriques sont installés sont clairement signalées et des unités supplémentaires seront installées à chaque point de contact à l’avenir.

Ce « tunnel intelligent« , un projet de la Direction générale de la résidence et des affaires étrangères à Dubaï (GDRFA) en collaboration avec la compagnie Emirates, est une première mondiale en matière de contrôle des passeports : les passagers empruntent simplement un tunnel, sans nécessiter une quelconque intervention des autorités d’immigration ou un tampon sur le passeport.

Emirates est également la première compagnie aérienne hors des frontières américaines à recevoir l’approbation de l’embarquement par voie biométrique de la part du service américain des douanes et de la protection des frontières (CBP). Les clients voyageant de Dubaï vers les États-Unis pourront choisir la technologie de reconnaissance faciale aux portes d’embarquement.

Le parcours biométrique est la dernière innovation en date d’Emirates pour simplifier l’expérience de voyage et renforcer les mesures sanitaires  à l’heure de la pandémie du coronavirus. Au cours du mois dernier, la compagnie aérienne a introduit d’autres services, notamment des bornes d’enregistrement automatique et de dépose bagages à Dubaï.

SAS boucle son plan de recapitalisation avec l’aide de la Suède et du Danemark

Air Journal 25/10/2020

SAS Scandinavian Airlines a réussi à boucler son plan de recapitalisation de presque 1,2 milliard d’euros grâce à une participation renforcée de la Suède et du Danemark à son capital.

Comme prévoit ce plan de recapitalisation lancé en août, qui repose principalement sur des conversions de titres de dette en actions, l’État suédois et l’État danois possèdent désormais chacun 21,8% de SAS, a indiqué vendredi la compagnie scandinave dans un communiqué. Avant la crise, leurs parts respectives étaient de 14,8% et 14,2%.

Comme de nombreuses compagnies aériennes, SAS souffre lourdement des effets du Covid-19 : elle a enregistré de lourdes pertes et a lancé fin avril un plan de suppression de 5.000 postes, soit 40% de son personnel, principalement dans les trois pays scandinaves (Danemark, Norvège et Suède). Les négociations de ce plan social «ont maintenant été finalisées et en conséquence 5.000 employés ont reçu des notifications» de licenciement, a confirmé une porte-parole à l’AFP.

Après être tombée à pratiquement zéro en avril, l’activité de SAS a affiché encore un recul considérable : en septembre, son chiffre d’affaires mensuel était ainsi en recul de plus de 85%, à 448 millions de couronnes, soit à peine 43 millions d’euros.

«Je suis reconnaissant du soutien affiché par nos principaux actionnaires, le gouvernement suédois, le gouvernement danois et la Fondation Knut et Alice Wallenberg, à travers le processus de recapitalisation», a déclaré le PDG de SAS, Rickard Gustafson. «Pour la suite, notre objectif est de mener à bien notre business plan destiné à adapter SAS à un marché avec une moindre demande, et de redevenir une compagnie rentable et plus durable quand le monde se remettra de la pandémie de Covid-19», a-t-il ajouté.

Rhônexpress : baisse des tarifs pour les employés de l’aéroport mais pas pour le grand public

Air Journal 24/10/2020

En reprenant l’exploitation du Rhônexpress à VINCI, le Systral (Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) annonce une baisse des tarifs pour les employés de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry mais pas pour le grand public.

A partir du 6 novembre prochain à minuit, date à laquelle le Sytral reprendra le contrat d’exploitation et de maintenance de la navette entre Part-Dieu et Saint-Exupéry, le billet aller-retour passera de 10,10 euros à 5 euros. De même, les abonnements hebdomadaire et mensuel seront facturés moitié moins pour cette catégorie d’usagers.

« Cette réduction tarifaire vise à promouvoir l’utilisation des transports publics en offrant une solution de déplacement efficace, économiquement avantageuse et une réelle alternative à la voiture individuelle à destination des 5 650 salariés de la plateforme aéroportuaire. 28 000 voyages supplémentaires sont ainsi attendus en 2021, soit une augmentation de 30 % », a indiqué le Sytral dans un communiqué.

Mais pour le grand public, le prix de l’aller-retour restera le même -soit 26,70 euros-, contrairement à ce qui avait été annoncé par l’ancien exécutif de la métropole de Lyon et le Sytral en décembre dernier lors de la rupture du contrat d’exploitation avec VINCI. Toutefois, de futures baisses seront mises en place pour « les 12- 25 ans et les voyageurs en possession d’un billet SNCF au départ ou à destination de la gare TGV de Lyon Saint-Exupéry », selon le Systral.

Ryanair relance son programme de vols au Maroc

Air Journal 24/10/2020

Ryanair a annoncé hier qu’elle allait relancer son programme de la saison hiver 2020/2021 au Maroc, à la suite de la levée des restrictions de voyage décidée par le gouvernement marocain.

A partir du 25 octobre 2020, la low cost irlandaise rétablira ainsi un total de 58 vols hebdomadaires sur 45 lignes vers et en provenance de la Belgique, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne et du Portugal.

Les Marocains pourront ainsi planifier une escapade en Europe avec un nouvel ensemble de mesures sanitaires que Ryanair a déployées pour protéger ses clients et ses équipages. De leur côté, les voyageurs européens pourront aussi prendre la direction d’Agadir, Essaouira, Fès, Nador, Oujda, Marrakech, Rabat et Tanger.

« Nous sommes très heureux de ce premier pas. C’est une première bouffée d’oxygène et j’espère que nous pourrons en avoir d’autres, dans les prochaines semaines, avec Ryanair mais également d’autres compagnies, grâce à l’appui et l’accord des pouvoirs publics. Nous mettons tout en œuvre pour cela », s’est félicité l’ONMT, l’office  du tourisme marocain.

 

Air Caraïbes et French bee : 90% des demandes de remboursement effectuées

Air Journal 23/10/2020

A la suite à notre article sur les compagnies aériennes qui tardent à rembourser les billets des vols annulés liés à la crise sanitaire, Air Caraïbes et French bee indique qu’elles ont remboursé à ce jour 90% des demandes des clients.

A la fermeture de Paris-Orly entre mars et juin, Air Caraïbes et French bee ont rapidement proposé aux clients concernés de reporter leur vol à une date ultérieure ou de bénéficier d’un avoir valable jusqu’au 31 décembre 2020.

« Les mesures prises par les Autorités publiques nationales et internationales suite à l’évolution de la pandémie du Covid-19 ne permettant pas le retour à un trafic aérien normal, Air Caraïbes et French bee ont décidé de procéder aux remboursements des billets de leurs clients le souhaitant dès le 1er juin 2020. A ce jour, 90% des remboursements demandés ont été effectués. Les délais pour obtenir un remboursement ont pu être longs en particulier pour les demandes antérieures au 1er juin, cependant le remboursement des nouvelles demandes est désormais très rapidement effectué. Face à cette situation inédite, Air Caraïbes et French bee ont mis tout en œuvre pour accélérer le traitement de ces opérations et répondre aux attentes de leurs clients« , expliquent dans un communiqué les deux compagnies du groupe Dubreuil.

Toutefois, les deux compagnies ne remboursent pas les clients dont les vols ont été opérés mais proposent des avoirs si leurs billets sont annulés avant le départ du vol. Par ailleurs, les clients ayant acheté un package / séjour via un tour-opérateur ou leur billet en agence de voyages, doivent contacter leur agence de voyages ou tour-opérateur pour toute demande concernant leur voyage. Depuis deux mois Air Caraïbes permet aux agences de voyage de procéder au remboursement intégral et automatique des billets de leurs clients ayant effectué une demande.