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Au sommaire :  

 

  • La croissance du nombre de touristes dans le monde a ralenti en 2019

  • Aéroport de Rennes : recul du trafic et fermeture de piste

  • La privatisation d’Aéroports de Paris, un enjeu majeur de démocratie et d’écologie

  • TUI France : la reprise par Marietton est imminente

  • Air France renforce son offre durant la période estivale

  • XL Airways est de retour… dans une vente aux enchères

 

 

La croissance du nombre de touristes dans le monde a ralenti en 2019

L’Echo Touristique – 20/01/2020

Si 2019 n’atteint pas les chiffres record des deux années précédentes, la tendance reste positive, affichant une hausse de 4%.

La croissance du nombre de touristes dans le monde a ralenti en 2019 à 4%, en raison notamment du ralentissement économique mondial, des incertitudes géopolitiques et du Brexit, a annoncé lundi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Au total, l’OMT a enregistré 1,5 milliard d’arrivées de touristes internationaux en 2019. En 2017 et 2018, le nombre de touristes internationaux avait augmenté respectivement de 7% et 6%. « Le ralentissement est lié à la performance de l’économie mondiale, avec une croissance économique aux environs de 3% », a expliqué Sandra Carvao, responsable des tendances de marché à l’OMT, citant également « une incertitude assez forte liée au Brexit », la « faiblesse de l’économie allemande » et l’impact des « problèmes géopolitiques ». La faillite du voyagiste britannique Thomas Cook a aussi contribué au ralentissement, selon l’OMT. 

Le Moyen-Orient tire la croissance

Ce ralentissement est toutefois à mettre en perspective, puisqu’il intervient après deux années de croissance spectaculaire. 2017 et 2018 « n’étaient pas des années de croissance normale (…). Nous revenons aux niveaux historiques de croissance du tourisme international ». Les régions les plus touchées par le ralentissement sont l’Europe, où le nombre de touristes a progressé de 4% contre 6% en 2018, et l’Asie-Pacifique, (+5% contre +7% en 2018), où s’est fait sentir l’impact de la crise politique à Hong Kong. L’Afrique a également vu fortement ralentir les arrivées (+4% contre +9% en 2018). La croissance a été nourrie par la reprise au Moyen-Orient (+8% de touristes contre +3% en 2018), due notamment au plan ambitieux lancé par l’Arabie saoudite pour attirer les touristes étrangers. La France, l’Espagne et les Etats-Unis devraient rester en tête des pays les plus visités, dans cet ordre selon les données provisoires disponibles pour 2019. En 2020, la hausse mondiale du nombre de touristes devrait rester du même ordre (3-4%).

 

Aéroport de Rennes : recul du trafic et fermeture de piste

Air Journal – 23/01/2020

L’aéroport de Rennes-Bretagne a vu son trafic reculer de 0,6% l’année dernière, notamment en raison des fermetures de routes d’Air France, et va être fermé au mois de mars pour des travaux sur la sa piste. Mais les compagnies aériennes easyJet et Lufthansa lui permettent d’envisager une année 2020 meilleure.

Avec 852.000 passagers en 2019, la plateforme rennaise n’a donc ni battu un nouveau record ni franchi le cap du million de clients, souffrant en particulier de la fermeture des liaisons vers Strasbourg et Bruxelles par Air France, qui a en outre réduit les fréquences vers Marseille, Nice et Amsterdam – pour une perte d’environ 48.000 clients. Mais le communiqué de Vinci Airports, gestionnaire de Rennes Bretagne, préfère revenir sur les bonnes nouvelles : Après Lyon et Genève, easyJet a lancé une nouvelle ligne vers Nice et réalisé une croissance de 132%, soit environ 70.000 passagers supplémentaires en 2019 ; « cette vague orange permet de compenser la baisse sur le réseau d’Air France ». L’ensemble du réseau domestique France enregistre « une belle croissance annuelle » de + 5.6%. 

L’activité fret totalise plus de 8600 tonnes de marchandises transportées en 2019. Ce chiffre devrait permettre à Rennes-Bretagne de conserver sa 9ème place dans le classement des aéroports régionaux.

En 2019 note par ailleurs Vinci Airports, l’aéroport de Dinard a accueilli 95.814 passagers, « ce qui représente une légère diminution de son activité de 11% ». Dinard est « très prisé » pour l’aviation d’affaires, avec 1184 passagers transportés en 2019 soit une progression de 15%.

L’année 2020 présente « d’excellentes perspectives », l’arrivée de la compagnie Lufthansa avec une ligne vers Francfort marquant « une étape majeure » dans le développement de la plateforme de Rennes : c’est l’unique accès depuis la Bretagne vers l’Allemagne, mais aussi « l’ouverture à un hub international de correspondances ». 2020 sera aussi la continuité du développement de la compagnie easyJet avec l’ouverture d’une troisième ligne domestique vers Toulouse ainsi que l’annualisation de la ligne vers Genève.

Petit problème toutefois, l’aéroport de Rennes affiche sur son site le message suivant : « Nous vous informons que la piste principale de l’aéroport de Rennes sera fermée du 2 au 28 mars 2020 (inclus) pour des travaux de rénovation et de mise en conformité. En conséquence, le programme de vols ne pourra pas être assuré pendant cette période. Nous vous invitons à contacter votre compagnie aérienne ou agence de voyages si vous devez voyager à ces dates. L’aérogare (commerces, restaurant…) restera ouverte ».

Outre les compagnies déjà citées, Rennes accueille les avions d’Aer Lingus, Chalair, Flybe, Iberia Express, TUI Fly Belgium, Volotea et Vueling.

 

La privatisation d’Aéroports de Paris, un enjeu majeur de démocratie et d’écologie

Reporterre – 23/01/2020 

Le projet de loi pour la tenue d’un référendum sur la privatisation, ou non, du groupe ADP, a jusqu’au 12 mars 2020 pour recueillir 4,7 millions de signatures. L’enjeu démocratique est majeur, comme l’enjeu écologique, alors que le trafic aérien continue de croître.

Le miracle arrivera-t-il, à presque 50 jours de la fin du recueil des signatures pour lancer le référendum d’initiative partagée sur la privatisation des aéroports de Paris (ADP) ? À la conférence-débat « Peut-on empêcher la privatisation d’ADP ? », organisée par le collectif des Économistes atterrés à l’université Paris 1 mardi 14 janvier 2020, l’humeur était morose.

La conférence a été menée par Paul Cassia, professeur de droit à la même université, David Cayla, économiste à l’université d’Angers et membre des Économistes atterrés et Martine Orange, journaliste économique à Mediapart. Tous les trois sont engagés en faveur du référendum d’initiative partagée (RIP) et contre la privatisation du groupe ADP, anciennement Aéroports de Paris — le numéro un mondial de la gestion aéroportuaire en nombre de passagers (aujourd’hui, l’État est actionnaire majoritaire à 50,6 %). Ils ont dressé un bilan navré de ce nouvel exercice démocratique et de l’avenir des infrastructures aéroportuaires franciliennes.

Lancée le 9 avril 2019 par 185 représentants de tous les groupes parlementaires, cette première utilisation du RIP — inscrite dans la constitution depuis 2008 — vise « à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ». La procédure, qui se termine le 12 mars 2020, doit rassembler un dixième du corps électoral, soit 4.717.396 signatures pour aboutir à un référendum. Ce chiffre était, le 17 janvier 2020, de 1.069.600 environ — un peu plus de 20 % des soutiens nécessaires.

« Tout est fait pour que ça ne fonctionne pas » 

Paul Cassia a regretté ce soutien insuffisant. « Les chiffres sont très en deçà des espérances. C’est surprenant, alors que le pouvoir est aujourd’hui contesté de toutes parts : ce référendum d’initiative parlementaire est un moyen de lui dire “merde” [sic].Peut-on empêcher la privatisation d’ADP ? La réponse est oui. La question est plutôt pourquoi nous ne le faisons pas. » Il émet deux hypothèses : « Soit le peuple est indifférent, soit il n’en voit pas les enjeux. »

Le site de récolte des soutiens lui-même ne facilite pas l’obtention des soutiens nécessaires, a estimé Paul Cassia. « Le site a été mis en œuvre le 13 juin 2019 et a coûté environ 300.000 euros. Il n’a pas été créé pour être fonctionnel : l’exécutif n’a aucun intérêt à ce que cela soit facile de déposer un soutien. » Lors du débat, une personne s’est plainte ainsi d’un « site qui beugue » et sur lequel « tout est fait pour que ça ne fonctionne pas ». Une autre personne, plus âgée, déplore que soutenir le RIP « se fasse uniquement par voie informatique ».

Pour David Cayla, le manque de signatures relève plutôt d’un phénomène courant dans les formes d’engagement politique. « Aujourd’hui, les pétitions ou les votes ne dépassent pas vraiment les cercles militants. Il s’agit alimenter la préoccupation des gens sur ce sujet, qui reste bien souvent en arrière-plan. » Malgré le fait que la procédure du RIP a été déposée par des représentants de tous les groupes parlementaires, un membre du public a estimé que seule la gauche s’est engagée sur cette question.

Par ailleurs, a dit Martine Orange, cette privatisation serait inconstitutionnelle. « Dans la Constitution, il est interdit de privatiser tout monopole physique. Or, le Conseil d’État a décidé que c’était possible, vu qu’ADP ne desservait pas l’ensemble des territoires et que ses aéroports étaient en concurrence avec ceux de Londres, Marseille… » Le groupe ADP représente pourtant 85 % du trafic aérien français, et serait « décisif pour les communautés locales », selon Martine Orange.

« Comment fera-t-on pour réorganiser les flux de transport ? » 

Pour David Cayla, le groupe ADP est d’une importance stratégique dans la politique climatique nationale. Le livrer totalement au privé priverait l’État d’un levier d’action climatique majeur. « Comment fera-t-on pour réorganiser les flux de transport face à un acteur qui fera du lobbying et cherchera à contrecarrer toute entrave à sa croissance ? Les projets ne seront pas menés dans une logique de réaménagement du territoire mais de rentabilité. »

C’est un argument que, dans un livre publié récemment, le journaliste Daniel Schneidermann a développé. « Outil d’aménagement du territoire, un aéroport est aussi un outil de politique climatique. Il pourrait éventuellement demain inciter ADP à favoriser les avions moins gourmands en kérosène, ou utilisant davantage de biocarburants. Autant de leviers de politique écologique qui seront plus lourds à manier, en cas de privatisation, si chaque détail n’a pas été explicitement prévu dans le contrat de concession », explique-t-il à Reporterre.

En tout cas, la bataille n’est pas perdue. Selon Martine Orange, « un million de soutiens, c’est déjà extraordinaire. Il faut se battre jusqu’au bout » et « profiter des municipales pour titiller les maires franciliens sur cette question, qui les concerne directement ».

 

XL Airways est de retour… dans une vente aux enchères

Le Quotidien du Tourisme – 22/01/2020

L’information a été relayée d’abord dans la presse spécialisée aéronautique. XL Airways est mis en vente aux enchères. Ou plus précisément ses actifs. La vente a débuté hier et se tiendra jusqu’au 28 janvier prochain.

Ce sont les pièces aéronautiques et consommables, puis l’outillage aéronautique Airbus, Boeing et Rolls-Royce qui sont mis en vente les 21, 22 et 23 janvier. Viendront ensuite le matériel informatique, le mobilier de bureau et le catering les 24 et 28 janvier prochains. L’ensemble de ces ventes aux enchères se déroulent à Roissy.

A l’instar de la procédure engagée actuellement pour les marques de Jet tours, les marques et noms de domaine détenus par XL Airways sont également à vendre. Au total, 19 marques françaises et étrangères et noms de domaine sont ainsi concernés (XL Airways, XL Air, XLAirways.com, XL Club, XL Holidays, XL Vacances…). Selon les informations d’air-journal.com, l’ensemble du lot est évalué entre 600 000 et 1 million d’euros. Rendez-vous le 27 janvier prochain à l’Union des fabricants, dans le 16earrondissement de Paris, pour connaître les noms des repreneurs.

Tous les lots sont visibles sur le site web Interencheres.com. Cette vente aux enchères est organisée la SELARL F. Wedrychowski – F. Magnin, installée rue Drouot dans le 9earrondissement de la capitale.

Pour rappel, XL Airways a fait faillite en septembre 2019, à quelques jours d’intervalle seulement avec le groupe Thomas Cook et la compagnie aérienne tricolore Aigle Azur.

 

TUI France : la reprise par Marietton est imminente

Tour Hebdo – 23/01/2020

Le groupe TUI devrait dans les tout prochains jours concrétiser le désengagement de sa filiale française dans le cadre d’un partenariat avec Marietton Développement.

Selon nos informations et des rumeurs de plus en plus insistantes, les deux parties auraient fini par trouver un terrain d’entente, au terme de très longs mois de négociations. Si la direction de TUI France ne fait aucun commentaire et que Laurent Abitbol, président de Marietton Développement, répond sobrement « joker » à la question de l’imminence d’une signature, plusieurs sources proches du dossier affirment, en revanche, que « cela sera signé la semaine prochaine ».  

Pour le groupe TUI, qui pourrait dupliquer à TUI France le modèle utilisé pour le désengagement de la compagnie Corsair en janvier 2019, l’enjeu est de sortir enfin d’un marché français où il accumule les pertes depuis des années. Même la défaillance de Thomas Cook en modifiant la donne n’a semble-il pas fait évoluer sa position.

« C’est trop tard », nous confiait Hans Van De Velde, PDG de TUI France en septembre dernier en évoquant la nécessité de trouver « un modèle d’association vertueuse entre acteurs du marché ».

Les salariés toujours dans l’incertitude

Les modalités de l’accord trouvé avec Marietton Développement ne sont pas encore connues mais devraient vraisemblablement prendre la forme d’une location-gérance. Qu’en sera-t-il notamment d’un éventuel et drastique plan social évoqué depuis des semaines ? S’ils s’en inquiètent les salariés de TUI France souhaitent en tout cas « qu’il se passe enfin quelque chose ».

« Nous sommes dans l’attente et l’incertitude depuis octobre 2018 », s’agace Lazare Razkallah, secrétaire du CSE de TUI France. « Les rumeurs ne cessent en effet d’enfler. Il faut que la direction et le groupe prennent enfin leurs responsabilités », rappelant que le CSE est formellement « opposé à tout projet de partenariat ».  

Nicolas Delord aux manettes ?

Le CSE extraordinaire, qui se tiendra demain matin au siège de Levallois, a pour ordre du jour le futur déménagement de TUI France d’ici septembre prochain. Il n’est pas corrélé, a priori, à un futur plan social, précise le secrétaire du CSE. Un litige avec le bailleur et le besoin de faire des économies, le justifient. Les nouvelles implantations envisagées, dont Gennevilliers, peuvent d’ailleurs toutes accueillir l’ensemble du personnel actuel.

L’arrivée d’un nouveau partenaire bouleversera en revanche à coup sûr l’organigramme à la tête de TUI France. « Un nouveau partenaire ne pourra pas totalement accorder sa confiance au Comex actuel puisque celui-ci n’a pas réussi à redresser les résultats de l’entreprise », aurait déclaré en substance Hans Van De Velde en décembre dernier au CSE qui lui posait la question. La future gouvernance « serait partagée » entre les deux parties assurait alors le PDG.

Le nom de Nicolas Delord, ancien président de Thomas Cook France, revient avec insistance dans les pronostics. Marietton Développement pourrait-il lui confier les manettes pour le redressement de TUI France ? A suivre mais les représentants du personnel ont également déjà fait connaître leur hostilité à cette option. On en saura plus très rapidement.

 

Air France renforce son offre durant la période estivale

Déplacement Pros – 23/010/2020

Sont annoncées, au départ de Paris CDG, des nouvelles liaisons vers Djerba, Thessalonique, Santorin et Mykonos du 13 juillet au 30 août. La ligne vers la Tunisie opérera 4 fois par semaine ; 3 fois par semaine vers Thessalonique; 1 fois par semaine pour Santorin et 2 fois par semaine vers Mykonos. 

Un vol hebdomadaire volera également entre Calvi et Brest du 20 juin au 26 septembre 2020.