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Au sommaire :  

 

  • Trafic d’Air France-KLM : -0,1% en octobre

  • Le patron d’ADP s’étonne du temps d’attente à l’aéroport, les internautes se moquent

  • La France et huit pays européens réclament une taxe CO2 sur les billets d’avion

  • Les aéroports français questionnent leur compétitivité

  • BtoB : l’aérien a investi 50 milliards de dollars dans les technologies pour améliorer l’expérience passager

  • ADP : TAV Airports en discussion pour acquérir l’aéroport d’Almaty

  • Emploi : Emirates recrute des PNC français

  • Roissy-CDG : léger affaissement du plafond du terminal 2E

 

Trafic d’Air France-KLM : -0,1% en octobre

Air-Journal.fr – 12 Novembre 2019

Le trafic du groupe aérien franco-néerlandais a reculé en octobre avec 9,152 millions de passagers, une baisse de 0,1% par rapport au même mois l’année dernière. Un recul de 1,5% est affiché par la seule Air France et de 3,4% pour la low cost Transavia, quand KLM Royal Dutch Airlines gagne 3,6%.

Les statistiques d’Air France-KLM pour octobre 2019 indiquent une hausse de 1,6% du trafic en PKT (passager kilomètre transporté), sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en augmentation de 1,1%. Le coefficient d’occupation global du groupe, toutes filiales comprises, progresse de 0,5 point de pourcentage à 88,0%. La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) n’est pas mentionnée dans le communiqué publié ce mardi. Depuis le début de l’année, Air France-KLM a accueilli 88,745 millions de passagers (+3,0%), avec une occupation moyenne à 88,7% (+0,4 point).

L’activité passage réseaux, regroupant les compagnies aériennes Air France et KLM (HOP n’est plus mentionnée), a accueilli 7,524 millions de passagers en octobre, un résultat en hausse de 0,5% par rapport à l’année dernière. Le trafic en PKT gagne 2,0% sur des capacités en SKO progressant de 1,3%, pour un coefficient d’occupation à 87,6% (+0,6 point). Le nombre de voyageurs progresse de 2,7% sur le seul long-courrier (2,382 millions de passagers), et en particulier de 6,3% sur l’Amérique du nord, de 7,4% sur l’Amérique latine et de 1,9% vers l’Asie ; mais il recule de 2,4% sur l’Afrique et le Moyen-Orient et de 1,4% vers les Caraïbes-Océan Indien. Le coefficient d’occupation moyen sur le long-courrier est de 88,1% (+0,2 point) L’activité court et moyen-courrier est en baisse de 0,4% avec 5,242 millions de passagers, et une occupation à 85,4% (+1,9 point). 

Sur les dix premiers mois de l’année, le nombre de passagers de l’activité passage réseaux atteint 73,902 millions (+2,5%) avec un coefficient d’occupation à 88,2% (+0,5 point). 

Air France (incluant désormais sa filiale régionale HOP) a accueilli en octobre 4,490 millions de passagers, un résultat en baisse de 1,5%. Le trafic en PKT gagne 1,3% sur des capacités en SKO en hausse de 0,6% ; le coefficient d’occupation progresse de 0,6 point de pourcentage à 86,3%. Le court et moyen-courrier affiche 3,105 millions de passagers (-2,9%), avec une occupation à 83,5% (+1,7 point) ; le long-courrier a transporté 1,384 million de voyageurs (+2,0%), avec une occupation moyenne à 87,0% (+0,3 point).

Sur les dix premiers mois de l’année, la compagnie française de l’alliance SkyTeam a accueilli 44,325 millions de passagers (+2,4%), avec une occupation moyenne à 87,2% (+0,7 point). 

KLM Royal Dutch Airlines a de son côté accueilli 3,134 millions de passagers le mois dernier (+3,6%), avec un trafic en PKT à +3,0% sur des capacités en SKO à +2,4% ; le coefficient d’occupation s’établit à 89,3% (+0,5 point). Le court et moyen-courrier affiche 2,137 millions de passagers (+3,5%), avec une occupation à 88,2% (+2,0 points) ; le long-courrier a transporté 982.000 voyageurs (+4,3%), avec une occupation en hausse de 2,6 points.

Sur les dix premiers mois de l’année, la compagnie néerlandaise a accueilli 29,576 millions de passagers (+2,7%), avec une occupation moyenne à 89,6% (+0,1 point).

Transavia, la filiale low cost du groupe Air France-KLM, a accueilli le mois dernier 1,528 million de passagers (-3,4%), avec une baisse de capacité (-1,2%) inférieure à celle du trafic en PKT (-1,6%) ; le coefficient d’occupation recule de 0,3 point par rapport à octobre 2018, à 92,0%.

Sur les dix premiers mois de l’année, Transavia en France et aux Pays-Bas a accueilli 14,843 millions de passagers (+5,6%), avec une occupation moyenne à 92,4% (stable).

Enfin l’activité fret d’Air France-KLM a vu son trafic mensuel en TKT (tonne kilomètre transporté) baisser de 7,2% le mois dernier, sur des capacités en hausse de 0,6% ; le taux de remplissage recule de 4,9 points de pourcentage à 58,5%. Dans le détail, le cargo Air France voit son taux de remplissage chuter de 4,3 points à 52,1%, sur un trafic en TKT en baisse de 9,0%, quand le taux de remplissage du cargo KLM perd 5,8 points à 64,8% sur un trafic en TKT en baisse de 5,7%.

 

Le patron d’ADP s’étonne du temps d’attente à l’aéroport, les internautes se moquent

Ouest-France.fr – 10 Novembre 2019

Augustin de Romanet, PDG ornais d’Aéroports de Paris, s’est rendu à Roissy, en tant que « client mystère ». Il y a patienté 90 minutes, « inacceptable », a-t-il déploré. Sur Twitter, les réactions ne se sont pas fait attendre, entre cynisme et amertume. 

Le patron d’Aéroports de Paris a fait une visite impromptue dans l’aéroport de Roissy, en tant que « client mystère ». Sur Twitter, Augustin de Romanet raconte son expérience.

« @Romanet Venu à 7 h à #cdg en « client mystère », je constate incrédule qu il y a 90 mn d attente aux arrivées du 2 E @AFnewsroom Je ne peux que dire aux passagers que je partage leur désarroi . C est inacceptable . Le @GroupeADP continue se mobiliser pour que cela ne soit plus possible. »

« Je constate incrédule qu’il y a 90 mn d’attente aux arrivées du 2E », déplore-t-il, avant de signifier aux passagers qu’il partage leur désarroi. Un constat « inacceptable » pour le PDG, qui affirme que son groupe « continue de se mobiliser pour que cela ne soit plus possible ». 

Les internautes amers

Si Augustin de Romanet a voulu signifier sa solidarité avec les passagers qui subissent des retards, eux ne l’ont pas entendu de cette oreille. Ils n’ont pas tardé à réagir, estimant au contraire ne pas avoir été entendus.

« Ce qui est dommage c’est que vous deviez aller en « client mystère » pour le constater par vous-même, pointe un internaute, comme si les innombrables témoignages de passagers « bloqués » aux contrôles PAF n’avaient pas de valeur… »

D’autres critiquent le management du groupe, qualifiant ce constat « affligeant » et « tardif » de « blague » et qualifiant le PDG de « naïf ». 

« @Romanet · 9 nov. 2019 Venu à 7 h à #cdg en « client mystère », je constate incrédule qu il y a 90 mn d attente aux arrivées du 2 E @AFnewsroom Je ne peux que dire aux passagers que je partage leur désarroi . C est inacceptable . Le @GroupeADP continue se mobiliser pour que cela ne soit plus possible. »

« @vipfer Ça s’appelle l’iceberg de l’ignorance, des méthodes de management absolument inefficaces et complètement dépassés qui font que la France est en faillite aujourd’hui. »

Augustin de Romanet s’est défendu sur le même canal, affirmant recevoir en temps réel les délais d’attente sur les aéroports du groupe et travailler à les réduire depuis sept ans.

« @Romanet A ceux pour qui je serai naïf, « perché », loin du terrain … l’attente aux frontières m’occupe depuis 7 ans. Avons obtenu des engagements du P.M, acheté les 105 parafe, mis en place Xovis, logiciel suivi en tps réel etc… C’est le tonneau des danaïdes. On continue bien sur. »

« @Ganumab En réponse à @Romanet et 2 autres  C’est vraiment très inquiétant sur votre management de découvrir ça maintenant, et d’oser dire que vous le découvrez. »

  

La France et huit pays européens réclament une taxe CO2 sur les billets d’avion

LesEchos.fr – 11 Novembre 2019

A l’initiative des Pays-Bas, les ministres des finances de France, de Belgique, du Luxembourg, de Suède, du Danemark, d’Italie et de Bulgarie, réclament à Bruxelles la création d’une nouvelle taxe sur les billets d’avion sur les émissions de CO2 .

Les avions peuvent-ils échapper à une taxation C02 comme celle qui pèse sur les voitures ? Alors que le Parlement vient tout juste de voter une augmentation de la taxe solidarité sur les billets d’avion, partiellement transformée en « écocontribution », le ministre de l’économie et des finances a réitéré son appel à la création d’une nouvelle taxation européenne du transport aérien.

Bruno Le Maire n’est pas seul : il a joint sa voix à celle de ses collègues d’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, du Luxembourg, de Suède, du Danemark, d’Italie et de Bulgarie, pour demander à la Commission européenne de proposer « une initiative européenne en matière de tarification de l’aviation civile » destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le mot « taxe » n’apparaît nulle part dans le communiqué. Les neuf ministres appellent seulement la Commission européenne « à faire avancer le débat sur la tarification de l’aviation civile, par exemple au moyen de mesures fiscales spécifiques ou de politiques similaires ». Mais l’hypothèse de travail, sur laquelle Bruxelles planche déjà depuis près d’un an, est bien une taxation du kérosène à l’échelle européenne. Un rapport commandé par la Commission en début d’année, propose même un montant de 33 centimes par litre.

Le kérosène détaxé des vols internationaux

Pour justifier leur appel, les neuf ministres assurent que « l’aviation civile n’est pas suffisamment mise à contribution. Elle est exonérée de droits d’accises, les vols internationaux ne sont pas soumis à la TVA, il n’existe pas de taxation coordonnée des billets d’avion et les instruments économiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient être renforcés dans le secteur aéronautique », affirme le communiqué.

C’est également l’avis des organisations écologiques, qui s’indignent du fait que le kérosène utilisé sur les vols internationaux est toujours exempté de taxe en vertu d’un traité international – la convention de Chicago -, signé en 1944 pour relancer le transport aérien.

L’Europe a opté pour les permis d’émission 

Si le kérosène n’est effectivement pas taxé en Europe, alors qu’il l’est aux Etats-Unis (1 centime par litre), au Canada (8 centimes) ou au Japon (14 centimes), l’Union européenne oblige depuis 2013 ses compagnies aériennes à acheter des permis d’émissions de CO2. En 2019, le coût pour Air France s’élève à 20 millions d’euros. Et à partir de 2021, un nouveau système mondial de compensation des émissions de CO2, baptisé Corsia, devrait également s’ajouter au dispositif européen, qui obligera là encore les compagnies des pays partenaires à financer des projets de compensation.

L’avion va financer le rail et la route

Rien n’interdit aux pays européens de taxer le kérosène sur les vols domestiques et intra-européens. Une directive européenne les y autorise depuis 2003. Mais, jusqu’à présent, ils ont préféré opter pour des taxes sur les billets d’avion, décorrélées de la consommation de carburant et donc du niveau d’émission. C’est le cas de la Suède, du Royaume-Uni, et bientôt des Pays-Bas (à partir de 2021) et de l’Allemagne (à partir d’avril). Quant à la France, au lieu de l’écocontribution annoncée, le gouvernement a finalement préféré  augmenter la taxe de solidarité initialement conçue pour financer la lutte contre les épidémies, afin de boucler le budget de rénovation des lignes de chemin de fer et des routes.

35 % de taxes sur un Paris-Nice 

Par ailleurs, le transport aérien supporte déjà un haut niveau de taxes spécifiques en France. Sur un billet d’avion Paris-Nice d’Air France à 90,32 euros, les taxes représentent 29 % du prix, soit 25,94 euros, hors permis d’émission. Avec la hausse de la taxe solidarité, ce montant passera à environ 27,50 euros en classe éco et 35 euros en classe affaires en janvier, soit 35 % du prix du billet. 

Le secteur prêt pour une taxe vraiment environnementale

Les acteurs du transport aérien se disent néanmoins prêts à des efforts. Outre l’engagement du secteur de réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici à 2050, Air France s’est engagé à compenser 100 % des émissions de CO2 de ses vols domestique dès l’an prochain.

Lors de sa conférence annuelle, le président de l’union des aéroports français, Thomas Juin, s’est déclaré favorable à une taxe environnementale. Mais à condition qu’elle serve effectivement à encourager la transition écologique du transport aérien, en finançant par exemple, la mise en place d’une filière de production et de distribution de biocarburants. Certains permettraient de réduire jusqu’à 80 % des émissions de CO2. Aujourd’hui, leur production reste confidentielle et leur coût reste beaucoup plus élevé que celui du kérosène.

 

Les aéroports français questionnent leur compétitivité

LesEchos.fr – 8 Novembre 2019

Une étude de l’Aviation civile française indique que les coûts d’utilisation des aéroports français se situent dans la moyenne européenne, malgré un niveau de taxation plus élevé. Mais cette étude ne rend pas compte de la totalité des surcoûts pesant sur le transport aérien en France.

Les directeurs d’aéroports réunis à Montrouge pour le congrès de l’Union des aéroports français (UAF) ont bu du petit-lait ce jeudi, en découvrant les bonnes feuilles d’une étude de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) consacrée aux « coûts de touchée » des aéroports européens.

Alors que les compagnies aériennes, Air France en tête, n’ont de cesse de dénoncer le coût des aéroports tricolores, l’étude affirme que ces « coûts de touchée » – qui incluent les diverses taxes et redevances -, se situeraient dans la moyenne européenne, à savoir entre 20 et 40 euros par passager.

Différence d’appréciation 

En début de semaine encore, le patron d’Air France-KLM, Benjamin Smith , affirmait pourtant, chiffres à l’appui, que le montant des taxes et redevances à Roissy-CDG représentait un surcoût de 300 millions comparé à Amsterdam-Schiphol. Mais l’étude de la DGAC, quant à elle, se garde bien de citer nommément tel ou tel aéroport.

Son panel, constitué de 87 aéroports dans cinq pays européens, inclut certes Roissy-CDG et consorts, mais aussi des aéroports nationaux, à bas coûts, régionaux et de proximité. Et si les coûts de touchée des 32 aéroports français se situent au niveau médian d’une ordonnée qui va de 18 à 70 euros, les résultats présentés sont anonymes et ne sont pas détaillés.

Les petits aéroports français en difficulté

Seule précision : les petits aéroports français de moins de 1 million de passagers par an sont globalement moins compétitifs que leurs équivalents espagnols et italiens. Ce qui peut constituer un sérieux handicap vis-à-vis des compagnies low cost intéressées avant tout par les destinations touristiques. En revanche, les aéroports britanniques sont les plus chers, quelle que soit leur taille, suivis par les aéroports allemands.

Par ailleurs, l’écart de coûts entre le plus cher et le moins cher des aéroports français est en moyenne moins important en France (1,9) qu’en Allemagne (2,5) et au Royaume-Uni (2,3), le système de péréquation français, qui oblige les grands aéroports à payer pour les plus petits, étant passé par là.

Une base de calcul limitée

« L’étude complète sera présentée au Conseil supérieur de l’aviation civile », explique Philippe Lambert, chef du bureau des études économiques à la DGAC. La méthode de calcul a également ses limites. Pour établir sa comparaison, la DGAC s’est basée sur l’exemple d’un Airbus A320 moyen-courrier, exploité en mode low cost, avec, par exemple, un stationnement de l’appareil au large, sur la base d’un taux de remplissage de 85 %.

Le résultat aurait probablement été différent avec un appareil long-courrier. Une étude d’Air France, réalisée en 2018, sur la base des coûts d’exploitation d’un A320 et d’un Boeing 777 long-courrier, chiffre ainsi à 177 millions d’euros, la différence de coûts de redevances et de sûreté entre Roissy-CDG et Amsterdam-Schiphol et à 180 millions, l’écart avec Rome-Fiumicino et Barcelone. 

Pourcentage de taxes record en France

En revanche, la DGAC et Air France s’accordent à souligner le niveau élevé des taxes pesant sur le transport aérien en France. D’après l’étude de l’aviation civile, la France est le seul pays dans lequel la part des taxes représente plus de la moitié (55 %) du coût de touchée. Seuls le Royaume-Uni et dans une moindre mesure l’Allemagne taxent davantage le transport aérien. Ainsi, si Air France était basée à Londres-Heathrow, elle aurait à payer pour 321 millions d’euros de taxes supplémentaires (et 160 millions d’euros à Francfort).

Mais si British Airways et Lufthansa doivent supporter des niveaux de taxes et des coûts de touchée plus élevés que ceux d’Air France, ils bénéficient en revanche de cotisations sociales moins importantes. Air France économiserait ainsi 580 millions d’euros en étant basée au Royaume-Uni et 500 millions en Allemagne. Les coûts de touchée ne sont pas tout.

 

BtoB : l’aérien a investi 50 milliards de dollars dans les technologies pour améliorer l’expérience passager

Air-Journal.fr – 10 Novembre 2019

Les compagnies aériennes et les aéroports ont réalisé des investissements technologiques records en 2018, atteignant 50 milliards de dollars, et ce dans le but d’améliorer l’expérience voyageur, affirme SITA, spécialiste des solutions informatiques et de communication dans le secteur aérien.

Selon son rapport Air Transport IT Insights, 60 % des DSI (directeur informatique) des compagnies aériennes constatent que la satisfaction des passagers est en hausse de 20 % d’année en année. Au cours de la même période, 45 % d’entre elles ont observé une amélioration jusqu’à 20 % du taux de passagers gérés. Cette forte rentabilité dans les investissements technologiques a également été constatée dans les aéroports où 63 % des DSI ont noté une hausse du taux de satisfaction des passagers pouvant atteindre les 20%, tandis que 44 % d’entre eux enregistrent des taux de gestion des passagers plus élevés. Les compagnies aériennes et les aéroports constatent également l’impact positif de ces investissements sur leurs résultats financiers.

« La bonne nouvelle est que la hausse des investissements dédiés au contrôle automatisé des passagers participe à proposer des parcours plus simples et plus rapides. C’est une véritable réussite d’autant que nous prévoyons un nombre de passagers multiplié par 2 au cours des 20 prochaines années, alors que les infrastructures aéroportuaires peineront à suivre le rythme. La technologie est essentielle pour contrebalancer le manque de moyens et éviter les impacts négatifs sur les passagers », commente Matthys Serfontein, président de SITA Air Travel Solutions.

Le rapport de SITA souligne également que le secteur a enregistré des investissements technologiques records en 2018, atteignant 50 milliards de dollars ; en partie grâce à une forte augmentation des dépenses des compagnies aériennes après plusieurs années de croissance atone. Le montant des investissements technologiques des compagnies aériennes en pourcentage a atteint 4,84 % du chiffre d’affaires, tandis que celui des aéroports était de 6,06 %. Le rapport prévoit que les dépensent continueront d’augmenter cette année.

Concrètement, les compagnies aériennes et les aéroports investissent de plus en plus dans les solutions technologiques permettant de fournir des informations en temps réel, ainsi qu’un suivi de leurs opérations. Ces éléments leur permettent une gestion proactive des flux des passagers, des bagages, mais également de la rotation des avions ou encore de l’affectation des parkings ou des portes d’embarquement.

« L’étude permet de constater que les acteurs du secteur souhaitent optimiser la gestion des opérations afin, d’une part de rendre les processus plus simples et de faciliter les collaborations avec les partenaires et parties-prenantes. Et d’autre part, d’avoir un impact profondément positif sur le service qu’ils sont en mesure de fournir aux passagers », conclut Matthys Serfontein.

 

ADP : TAV Airports en discussion pour acquérir l’aéroport d’Almaty

Capital.fr – 8 Novembre 2019

(AOF) – Le consortium formé par TAV Airports (dont le capital est détenu à 46,12% par le Groupe ADP) et VPE Capital, a débuté des discussions avec le propriétaire de l’aéroport international d’Almaty au Kazakhstan en vue de la possible acquisition de cet actif, qui pourrait aboutir dans les prochaines semaines ou mois. L’aéroport d’Almaty, capitale économique du Kazakhstan, est le plus grand aéroport d’Asie Centrale : il a accueilli environ 6 millions de passagers en 2018 dont la moitié sur des liaisons internationales.

Cette opération s’inscrit dans la stratégie de développement du Groupe ADP et de TAV Airports en Asie Centrale.

– Premier groupe aéroportuaire mondial de la gestion aéroportuaire avec 281,4 millions de passagers ;

– Marché parisien porteur avec une croissance du trafic international attendu en hausse de 3,6 % jusqu’en 2020 ;

– Chiffre d’affaires de 4,48 MdsE réparti en 5 pôles : 3 pour les aéroports de Paris -activités aéronautiques, commerces & services et immobilier, ADP étant l’un des plus grands propriétaires fonciers d’Ile-de-France) – 2 pour les filiales et participations –aéroports de TAV, Santiago du Chili, de Madagascar, du Viet-nam) ;

– Partenariats importants avec Air France-KLM et l’alliance Skyteam, Star Alliance, Fedex, Schiphol Group (Aéroport d’Amsterdam) et La Poste pour le fret ;

– Visibilité accrue en France avec la grille tarifaire « CRE3 » qui privilégie les vols long-courriers ou en correspondance afin d’attirer les compagnies asiatiques et nord-américaines ;

– Potentiel unique de développement aéroportuaire à Paris, soutenu par les grands projets de rénovation, extension et liaison ;

– Hausse de 4,5 % du nombre de passagers à Paris (101,5 millions en 2017), de 9,8 % dans les aéroports turcs (115 millions) et chiliens (21,4 millions) ;

– Situation financière saine, avec un taux de distribution maintenu à 60 % pour 2019;

– Prévisions 2019 : trafic de Paris Aéroport : croissance entre + 2% et + 2,5 % – bénéfice d’exploitation : baisse comprise entre – 8 % et – 13 %, en raison de la fermeture de l’aéroport d’Istanbul Atatürk (hausse entre + 1 % et + 5 % hors Ataturk) ;

ADP – Les points à surveiller

– Forte dépendance au trafic aérien, lui-même lié à la conjoncture économique, aux grèves, aux intempéries et aux attentats ;

– Environnement réglementaire et fiscal jugé contraignant par les analystes ;

– Absence de liaison directe entre Roissy et Paris jusqu’en 2023  

– Conflit avec l’Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) sur l’homologation es tarifs applicables au 1er avril sur les aéroports parisiens  

– Appétit de l’actionnaire principal –l’Etat français- pour les liquidités, d’où un risque d’entrave des programmes d’investissement –près de 6 MdsE d’ici 2025 nécessaires à l’objectif de 450 millions de passagers dont 150 en Ile-de-France; 

– Forte corrélation au PIB français et à la santé financière des compagnies aériennes, notamment EasyJet et AirFrance-KLM, 1er et 2ème opérateurs à Paris (47,5 et 8 % du trafic total) ;

– Exécution des grands projets sur Paris ; 

– Evolution du partenariat stratégique avec l’aéroport de Hong-Kong et attente d’autres acquisitions aéroportuaires ;

– Privatisation voulue par le gouvernement (l’Etat détient 50,6 % du capital devant Vinci avec 8 % des titres), mais dépendante du résultat du référendum d’initiative partagée. 

Transport aérien 

L’IATA prévoit que le secteur aérien mondial connaitra une embellie en 2019, notamment grâce au recul du prix du baril de pétrole, qui devrait se stabiliser autour de 65 dollars (contre un prix moyen de 73 dollars en 2018). Les bénéfices nets des compagnies aériennes internationales devraient donc augmenter de 9,9%, à 35,5 milliards de dollars en 2019. 

Le transport aérien bénéficie de la croissance continue du trafic mondial dans toutes les régions du monde. 4,59 milliards de passagers transportés sont prévus en 2019, soit 250 millions de plus qu’en 2018. L’IATA prévoit un doublement du trafic aérien mondial d’ici 2037. 

En revanche les compagnies subissent des baisses continues de tarifs, avec un tarif moyen en recul de plus de 50% depuis 20 ans.

 

Emploi : Emirates recrute des PNC français

Air-Journal.fr – 10 Novembre 2019 

La compagnie de Dubaï Emirates va organiser en France six journées de recrutement, à Lille le 19 novembre 2019, Toulouse le 21 novembre, Paris le 23 novembre, Marseille le 25 novembre, Lyon le 9 décembre et Nantes le 14 décembre, pour embaucher des hôtesses de l’air et stewards. 

Ces journées se tiendront dans des hôtels dans ces six villes françaises. Pour plus d’informations sur les conditions requises par Emirates et les lieux de recrutement, consultez la page dédiée à l’emploi sur le site de la compagnie émiratie (en anglais).

Pour rappel, les PNC d’Emirates sont basés à Dubaï, le hub de la compagnie émiratie.

 

Roissy-CDG : léger affaissement du plafond du terminal 2E

 En raison d’un léger affaissement du plafond du Terminal 2E de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, douze agents de la douane ont fait valoir leur droit de retrait, rapporte le journal Libération.

 Ce 30 octobre 2019, la dalle située au-dessus de l’espace où officient les douaniers aurait «bougé» de 18 millimètres. Le lendemain, afin de prévenir tout risque, le bureau des douanes dans lequel sont effectuées les opérations de détaxe est déplacé au terminal 2F. Les fonctionnaires, qui fait valoir leur droit de retrait, ont estimé être en « danger grave et imminent», le toit du terminal 2E s’était effondrée en 2004, faisant 4 morts et 7 blessés. L’itinéraire des passagers qui arrivent dans le terminal a également été modifié durant la journée.

Contacté par Libération, Aéroports de Paris (ADP), le gestionnaire de la plateforme parisienne, explique qu’il s’agit «d’un joint qui se serait dilaté» après des travaux réalisés sur la dalle du terminal 2E et reconnaît qu’il y a «un écart de 15 millimètres sur une longueur de 3 mètres». Le 31 octobre, ADP a fait appel à la société de BTP Spie Batignolles pour vérifier l’état du plafond, «et aucune anomalie n’a été décelée sur la structure».