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Au Sommaire :

  • Aéroport Saint-Exupéry : il faut déjà refaire le nouveau terminal !
  • Les syndicats européens de Ryanair prévoient des actions concertées
  • L’aéroport de Toulouse lance un hall d’embarquement unique pour tous les passagers
  • Le parking longue durée plus cher à l’aéroport de Clermont-Ferrand qu’à celui de Lyon
  • Groupe IAG : trafic en hausse de 9,5% en mars
  • L’aéroport de Lyon fait le plein de nouveautés
  • Joon remplace Air France en Iran
  • Quatre nouveaux avions cette année pour Transavia
  • En Eure-et-Loir, Châteaudun veut son « petitaéroport »

Aéroport Saint-Exupéry : il faut déjà refaire le nouveau terminal !

LyonCapitale.fr – 5 Avril 2018

Octobre 2017, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et Gérard Collomb inaugurent tout sourire le nouveau terminal 1 de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. Du côté des compagnies aériennes, c’est la soupe à la grimace : ce terminal n’est déjà plus adapté aux usages et engendre de nombreux retards.

“Vous savez pourquoi les avions qui décollent du nouveau terminal 1 de Saint-Exupéry ont plus de risques d’être en retard que les autres ?” À la fois amusée et amère, la question est posée par le représentant d’une compagnie aérienne. Selon lui, la faute est à chercher du côté du parcours des voyageurs dans le terminal, qui engendrerait des retards. Lorsque ceux-ci arrivent au nouveau T1, ils passent le premier contrôle sécurité avec l’inspection-filtrage des passagers et des bagages cabines, puis arrivent dans la zone duty free, où ils patientent avant l’embarquement, vers lequel ils se dirigent à la dernière minute. C’est là que les choses coincent : les passagers ignorent que le contrôle aux frontières les attend et que pour celui-ci “les files d’attente peuvent atteindre l’heure”, peste un autre responsable de compagnie aérienne. “En matière d’usage et de parcours, Lyon est devenu l’un des pires aéroports que nous desservons, renchérit un autre. La norme pour que tout soit fluide, c’est : contrôle des bagages, contrôle frontière, puis duty free. Si vous mettez le duty free au milieu, les gens se posent, ils prennent leur temps, de boire ou manger. Quand ils vont vers leur avion, ils découvrent alors une longue file d’attente, avec parfois un seul policier pour contrôler l’identité de centaines de passagers en même temps. Derrière, les avions sont en retard, car ils attendent que l’embarquement soit terminé avant de décoller, et nous payons les pots cassés de ce terminal mal pensé.”

L’aéroport confirme le parcours

Contacté par Lyon Capitale, Aéroports de Lyon confirme ce problème d’usages avec le nouveau parcours du terminal 1 : “Il a été pensé avant le rétablissement du contrôle aux frontières dans l’espace Schengen. Avant l’état d’urgence, nous contrôlions 30 % des passagers, aujourd’hui 70 %. Initialement, en France, peu de vols étaient concernés.” Conséquence, “nous demandons aux passagers d’arriver 2h30 avant leur vol, nous travaillons en concertation avec la police, même si ce contrôle est du ressort du ministère de l’Intérieur.” Un nouvel outil est en cours de déploiement pour fluidifier le parcours, avec l’arrivée de dix sas “parafe” (passage automatisé rapide aux frontières extérieures), qui permettent un passage quasi automatisé au contrôle frontière pour tous les titulaires d’un passeport biométrique (les autres voyageurs peuvent s’inscrire dans une base de données nationale). S’ils peuvent réduire les files d’attente, les sas parafe ne règlent cependant pas la question de placer un ultime contrôle après le duty free. Pour mieux informer ses passagers et éviter qu’ils ne se rendent au poste-frontière au dernier moment, l’aéroport a lancé le système go to gate. Une fois le contrôle des bagages effectué, les passagers arrivent devant un écran qui leur indique dans combien de temps leur porte d’embarquement sera affichée. Pour l’aéroport, “go to gate évite d’attendre devant l’écran : s’il indique une heure, les passagers peuvent aller tranquillement au duty free puis une fois qu’ils connaissent leur porte, se rendre directement au contrôle frontière”. Selon les retours terrain, les passagers n’ont pas encore pris cette habitude, mais l’aéroport espère qu’elle rentrera bientôt dans les usages. Dans le contexte sécuritaire actuel, Aéroports de Lyon reconnaît qu’il faudrait que le contrôle de sécurité arrive avant le duty free. Le terminal n’étant “pas conçu à la base comme ça”, de nouveaux travaux font partie “des réflexions” possibles. Avec 215 millions d’euros d’investissement, le nouveau T1 doit permettre à l’aéroport Saint-Exupéry d’accueillir plus de 15 millions de passagers en 2020. “Si les nouveaux outils mis en place ne rentrent pas dans les usages et que rien n’est fait pour modifier le parcours client, l’aéroport pourrait être abandonné au profit de Genève”, préviennent certaines compagnies aériennes : “Après Rhônexpress, ce nouveau terminal, c’est la goutte d’eau !” Dans l’aérien, le temps, c’est de l’argent.

Les syndicats européens de Ryanair prévoient des actions concertées

Bfmbusiness.com – 4 Avril 2018

Au terme de trois jours de grève des pilotes portugais de Ryanair, un des syndicats de la compagnie a annoncé des « actions concertées » au niveau européen des personnels de la compagnie.

Plusieurs syndicats européens de l’aviation vont étudier des « actions concertées » contre les conditions de travail au sein de Ryanair, a annoncé mercredi un syndicat à l’issue d’une grève de trois jours du personnel de cabine de la compagnie aérienne irlandaise au Portugal.

« Nous allons étudier des actions futures concertées avec d’autres syndicats », a déclaré Luciana Passo, présidente du Syndicat national du personnel de vol de l’aviation civile (SNPVAC) lors d’une conférence de presse.

Sanction pour les salariés en congé maladie

Le syndicat portugais avait indiqué lundi avoir entamé les démarches dans l’optique d’une grève européenne du personnel de cabine de Ryanair.

« Ryanair doit s’adapter à la loi de chaque pays et la respecter », a prévenu la responsable syndicale. « Le personnel de cabine de Ryanair à travers l’Europe a le droit de voir respecter les mêmes droits », a fait valoir pour sa part Christoph Dresher, secrétaire général d’EurECCA, une association européenne de syndicats du personnel navigant.

Le personnel de cabine de Ryanair basé au Portugal a conclu mercredi une grève de trois jours non consécutifs afin de protester contre la gestion des employés de la compagnie irlandaise.

Les syndicats accusent l’entreprise d’enfreindre la législation portugaise en sanctionnant notamment des salariés en congé maladie ou en usant de menaces envers ceux qui n’atteignent pas leurs objectifs en matière de ventes à bord.

Les trois jours de grève du personnel de cabine de Ryanair ont été suivis à plus de 90% entraînant l’annulation d’une quinzaine de vols par jour, selon le syndicat.

Des soupçons d’entraves au droit de grève

Le nombre d’annulations de vols ne reflète pas cette adhésion car la « compagnie a fait appel à des équipages étrangers pour remplacer les grévistes », ce qui est contraire à la loi, a expliqué Luciana Passo.

Ces dénonciations ont mobilisé mercredi plusieurs inspecteurs de l’Autorité pour les conditions de travail afin de déterminer d’éventuelles atteintes au droit de grève.

« Quand il y a des indices qu’un droit fondamental est remis en cause, le gouvernement peut mobiliser les instruments prévus dans la loi », avait mis en garde mardi José Vieira da Silva, ministre du Travail.

Ryanair n’avait jusqu’ici connu aucune grève du personnel de cabine, mais elle avait été touchée il y a une dizaine d’années par une grève de son personnel au sol en Espagne.

Avant Noël, la compagnie irlandaise a été confrontée à sa première grève de pilotes, en Allemagne. Surtout, elle a amorcé un virage fin décembre en commençant à reconnaître des syndicats face à la menace de grèves historiques de ses pilotes en Italie, en Irlande et au Portugal.

L’aéroport de Toulouse lance un hall d’embarquement unique pour tous les passagers

LaTribune.fr – 5 Avril 2018

Une nouvelle zone de contrôle sûreté de 3000 m2 est en service depuis ce jeudi 5 avril à l’aéroport de Toulouse.
Depuis ce jeudi 5 avril, les passagers doivent emprunter un nouveau circuit dans l’aéroport Toulouse-Blagnac avant d’embarquer. La plateforme a investi 25 millions d’euros pour créer une zone de contrôle sûreté unique de 3000 m2 accessible depuis le hall D. Cette première phase des travaux d’extension de l’aéroport Toulouse-Blagnac sera suivie au mois de juillet de la mise en service de la jetée pour les compagnies low-cost.

C’est un grand changement pour les passagers réguliers de la navette Air France qui avaient l’habitude de passer par le hall B avant d’embarquer. Après un an de travaux et 25 millions d’euros d’investissements, l’aéroport Toulouse-Blagnac a mis en service ce jeudi 5 avril une nouvelle zone de contrôle sûreté unique, accessible depuis le hall D. « Jusqu’ici nous avions 13 postes d’inspection filtrage dispersés entre les halls A, B et D sur une surface cumulée de 1400 m2. Là nous avons ouvert une zone unique de 3000 m2 », explique Alain de la Meslière, directeur des opérations de la plateforme.

Passer de 150 à 220 passagers contrôlés par heure sur chaque poste d’inspection

En arrivant dans le hall, le passager doit dans un premier temps scanner sa carte d’embarquement depuis l’une des six bornes automatiques (pendant les périodes de pointe, deux sont réservées aux passagers premium). Puis, il se dirige vers l’un des 12 postes d’inspection filtrage pour le contrôle du bagage cabine. « Chaque poste dispose d’une ligne de 25 mètres de long, soit le double des précédents. Les passagers ont deux barquettes pour déposer leurs affaires. Quand un passager sonne en passant le portique, il est dirigé sur le côté pour un scan de ses chaussures, il n’y a plus de retour en arrière. Avec ces nouveaux équipements, les passagers n’ont donc plus besoin d’enlever leurs chaussures. Cela va surtout améliorer la fluidité du parcours passager. Nous espérons passer de 150 passagers contrôlés par heure sur chaque poste à 220 voire 240 par heure à terme », détaille le directeur.

Les nouveaux postes d’inspection filtrage doivent permettre d’absorber le flot supplémentaire de passagers attendus dans les années à venir (Crédit : Rémi Benoit).

Cette nouvelle organisation doit permettre à la plateforme d’accompagner la croissance attendue de l’aéroport. Pour rappel, les actionnaires chinois de Casil Europe visent les 12 millions de passagers d’ici à 2030 (contre 9 actuellement). « Les travaux d’extension nous permettent d’absorber le flux supplémentaire de passagers sans surcoût puisque nous conservons le même effectif de 170 agents dédiés au contrôle sûreté », explique Alain de la Meslière.

L’aéroport estime que pour les passagers business de la navette Air France vers Orly le temps de parcours à l’intérieur de l’aéroport sera de deux minutes supplémentaires par rapport à l’ancien circuit depuis le hall B. « Mais nous respectons notre engagement avec Air France, il faut compter 30 minutes entre le moment où le passager business sort de sa voiture et l’instant où il entre dans l’avion », assure le directeur.

De nouveaux commerces prévus en décembre

L’autre objectif fixé par les actionnaires est d’augmenter la rentabilité de la plateforme. Dans une interview exclusive à La Tribune en décembre dernier, Mike Poon, président de Casil Europe expliquait : « L’aéroport de Toulouse représente actuellement moins de 1% de rendement pour Casil Europe. Il existe toujours une énorme différence par rapport à ce qui serait un retour sur investissement équilibré ».

Pour être plus profitable, l’aéroport va doubler la surface commerciale en passant de 17 boutiques au lieu de 10 actuellement. Après six mois de travaux, ces nouveaux commerces (à l’image de l’enseigne de lingerie Victoria’s Secret, Starbucks ou le J’Go) seront installés d’ici le mois de décembre juste après l’espace duty-free et avant les salles d’embarquement.

Par ailleurs, une jetée de 2 500 m2 dédiée aux compagnies low-cost est programmée au mois de juillet (pour un budget de 10 millions d’euros). La construction de l’hôtel quatre étoiles dans l’aérogare se poursuit, son ouverture est prévue pour la fin d’année.

Le parking longue durée plus cher à l’aéroport de Clermont-Ferrand qu’à celui de Lyon

LaMontagne.fr – 5 Avril 2018

Pour des durées supérieures à 24 heures, les tarifs de parking de l’aéroport de Clermont Auvergne dépassent les prix pratiqués en ligne à Saint-Exupéry. Mais si l’on préfère partir de Clermont, il existe aussi quelques possibilités de ne pas payer son parking.

À l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, les tarifs de parking sont à géométrie variable, notamment avec la possibilité de réserver sa place à l’avance, sur internet, à des prix inférieurs.

Exemples : sur 24 heures, un tarif de 11 € en ligne contre 19 € sans réservation ; sur 48 heures, 22 € en ligne contre 38 € sans réservation ; sur trois jours, 33,25 € en ligne contre 50 € sans réservation ; une semaine, 44,80 € en ligne contre 58 sans réservation ; deux semaines, 68,50 € en ligne contre 72 € sans réservation ; trois semaines, 81,70 € en ligne contre 86 € sans réservation.

Par comparaison, à Aulnat, l’aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne, qui ne dispose pas de système de réservation en ligne, propose les tarifs suivants sur son parking longue durée : de 12 à 24 heures, 18 € ; de 24 à 48 heures, 32 € ; de 48 heures à 7 jours, 41 euros ; au-delà de 7 jours, 5,50 € par jour supplémentaire, soit 79,50 € pour deux semaines et 118 € pour trois semaines.

Tarifs en ligne plus attractifs pour Lyon

Les tarifs bruts sont plus favorables du côté de Clermont sur sept jours et moins, mais les tarifs en ligne à Lyon sont plus attractifs. Quant aux durées supérieures à la semaine, elles sont plus onéreuses à Clermont dans tous les cas.

Surprenant ? Le directeur de l’aéroport de Clermont Auvergne, Cyril Girot, présente les arguments de la défense : « Notre parking longue durée, P1, est beaucoup plus proche de l’aérogare que celui de Lyon (P5). Nos tarifs pour l’été prochain n’ont pas augmenté et sur les prix de base, nous ne sommes pas plus cher (c’est vrai jusqu’à sept jours, NDLR). Nous n’avons pas de système de réservation en ligne comme celui qui est proposé à Lyon et qui suppose de réserver sa place de parking longtemps à l’avance pour avoir un bon tarif. Cela induirait une organisation et des investissements que ne justifie pas le volume de voyageurs de Clermont, par rapport à Lyon ».

Tarif forfaitaire avec les tour-opérateurs à Clermont

Alors, les usagers au départ de l’aéroport auvergnat sont-ils condamnés à payer plus cher ? Pas forcément : « Avec les agences de voyages qui vendent des séjours vol+hôtel, nous proposons un tarif forfaitaire de 20 € la semaine. Et certains tour-opérateurs offrent le parking », souligne Cyril Girot, qui rappelle aussi les investissements effectués sur le parking longue durée d’Aulnat en 2017, avec la modernisation du système de paiement et l’agrandissement de 150 places, portant sa capacité à 590 places.

Preuve que la demande est là. Malgré ce qu’il en coûte. Car partir de Clermont plutôt que de Lyon peut permettre de gagner sur les frais d’essence et d’autoroute.

Quant au parking d’aéroport réellement gratuit, il existe bel et bien dans la région, à Saint-Étienne Bouthéon. Mais depuis l’automne dernier, il n’y a plus aucun avion régulier ni saisonnier au départ…

Groupe IAG : trafic en hausse de 9,5% en mars

Air-Journal.fr – 6 Avril 2018

Les compagnies aériennes British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level, filiales du groupe IAG, ont transporté 8,66 millions de passagers en mars, un trafic en hausse de 9,5% par rapport au même mois l’année dernière.

L’International Airlines Group (IAG) a vu en mars 2018 son trafic en RPK (revenu kilomètre passager) augmenter de 9,0%, sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) progressant de 5,8%. Le coefficient d’occupation moyen du groupe s’est établi à 83,1%, en hausse de 2,5 points de pourcentage. Le nombre de passagers du groupe a progressé de 8,7% sur le réseau domestique (en Grande Bretagne, Espagne, Irlande et Italie), de 10,4% vers et depuis le reste de l’Europe, de 7,9% vers l’Amérique du nord, de 9,1% vers l’Amérique latine et les Caraïbes, de 4,3% vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du sud, et enfin de 0,5% sur l’Asie. Toutes les régions enregistrent une hausse du coefficient d’occupation.

IAG ne fournit que peu de détails par compagnie : British Airways, la compagnie britannique de l’alliance Oneworld, a vu son trafic en RPK gagner 4,8% sur des capacités en SKO à +1,9%, avec un coefficient d’occupation à 82,1% (+2,3 points) ; dans l’activité cargo, le trafic est en recul de 2,8% par rapport à mars 2017. Le groupe incluait OpenSkies dans les résultats de 2017, mais pas dans ceux de 2018.

Iberia, incluant les low cost Iberia Express et Level, a vu son trafic en RPK gagner 13,1% sur des capacités en SKO à +8,8%, pour un coefficient d’occupation gagnant 2,3 points à 82,1% ; dans l’activité cargo, le trafic est en hausse de 8,5%.

En Irlande, Aer Lingus a vu son trafic en RPK gagner 13,0% sur des capacités en SKO à +8,6%, avec un coefficient d’occupation à 80,5% (+3,2 points) ; dans l’activité cargo, le trafic gagne 6,7%.

Enfin la low cost Vueling a enregistré un trafic en RPK à +19,6% sur des capacités à +18,6% ; son coefficient d’occupation progresse de 0,7 point à 85,0%.

Parmi les développements stratégiques du mois dernier, le groupe IAG rappelle la finalisation de son nouveau plan de pensions, qui devrait lui faire économiser 88 millions de livres par an ; l’ouverture par Aer Lingus d’une liaison entre Dublin et Philadelphie (avec celle vers Seattle le mois prochain ; et le lancement par Level d’un Barcelone – Boston, avant l’ouverture de sa base à Paris-Orly en juillet.

L’aéroport de Lyon fait le plein de nouveautés

Air-Journal.fr – 6 Avril 2018

Le développement de l’offre aérienne est l’objectif majeur d’Aéroports de Lyon, et 2018 ne dément pas le dynamisme de l’année dernière : avec 27 nouvelles liaisons annoncées, ce sont 40 destinations qui auront été lancées en deux ans.

L’aéroport de Lyon-Saint Exupéry a fait le point hier sur son programme de vols, l’ensemble des segments composant la variété de son offre étant renforcé que ce soit sur les vols low cost, internationaux, le « hub euro-régional » de la compagnie aérienne Air France mais également l’aviation d’affaires ; les 27 nouvelles routes portent à 120 le nombre de destinations directes proposées. Entre la « densification des moyen-courriers » vers l’Arménie, la Finlande, la Roumanie, la Grèce, l’Italie, la Turquie ou Israël entre autres, « l’ouverture long-courrier » sur Pointe-à-Pitre ou « l’élargissement du maillage national » avec Brive, Clermont-Ferrand, Châteauroux, la Corse ou Bergerac et Rennes, l’aéroport lyonnais « renforce son attractivité » selon son communiqué.

Parmi ces 27 nouveautés, 16 nouvelles destinations sont proposées, 11 destinations sont renforcées par l’arrivée d’autres opérateurs, et 4 nouvelles compagnies aériennes débarquent à Saint-Exupéry : la low cost Volotea, IGavion, Finnair et Armenia Aircompany. Le bassin méditerranéen se développe ainsi fortement avec la nouvelle offre 2018 sur l’Espagne, (Malaga, Catane, Fuerteventura, Alicante, Palma de Majorque) ou l’Italie (Catane, Cagliari, Palerme). La Grèce propose encore de nouveaux horizons avec Corfou et Rhodes, l’aéroport soulignant en outre une reprise sensible des destinations tunisiennes (Djerba) et marocaines (Fès). Le développement de l’offre est également important sur l’Europe de l’Est et du Nord : depuis l’an dernier, quelque 12 nouvelles destinations sont ouvertes telles que Budapest, Bucarest, Copenhague, Cracovie, Nuremberg, Prague, Saint Petersburg, Stockholm, Varsovie en 2017, et tout prochainement Cluj, Erevan et Helsinki.

Ces nouvelles routes « et leur succès sont un argument de poids pour les équipes commerciales d’Aéroports de Lyon qui vantent le potentiel et les richesses du territoire auprès des compagnies aériennes », aidées en cela par les relations qu’entretient VINCI Airports avec plus de 250 d’entre elles, explique le gestionnaire dans son communiqué. La qualité de service délivrée aux passagers est aussi un facteur de choix pour attirer de nouveaux opérateurs. En cela, le Terminal 1 hall B, mis en service dans sa première phase en octobre dernier, est le modèle qui élève le niveau d’exigence sur l’ensemble de la plateforme. Après quelques mois de fonctionnement, les enquêtes de satisfaction réalisées montrent une progression très nette depuis l’ouverture de ce terminal. Cette performance est portée par le Terminal 1, mais elle est réelle aussi dans les autres terminaux et situe l’aéroport Lyon-Saint Exupéry aux premières places des aéroports français en ce qui concerne la qualité ressentie par les passagers (enquête ASQ 4ème trimestre 2017). Selon Tanguy Bertolus, Président du Directoire, « se développer et servir son territoire est l’objectif suprême d’un aéroport. Cet objectif s’appuie sur deux grands chantiers que l’ensemble des équipes d’Aéroports de Lyon mènent de front : le développement de l’offre aérienne et la qualité de service. Ils sont directement liés, pour nos partenaires compagnies aériennes comme pour nos passagers ».

Joon remplace Air France en Iran

Air-Journal.fr – 6 Avril 2018

La compagnie aérienne Joon remplace depuis jeudi sa maison-mère Air France entre Paris et Téhéran, sa troisième destination long-courrier. Fortaleza au Brésil, Mahé aux Seychelles et Mumbai en Inde s’ajouteront à ce réseau d’ici la fin juin.

Depuis le 5 avril 2018, la filiale à coûts réduits d’Air France propose trois vols par semaine entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport de Téhéran-Imam Khomeiny, opéré en Airbus A340-300 pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 224 en Economie. Les départs sont programmés lundi, jeudi et samedi à 12h05 pour arriver à 20h05, les vols retour quittant la capitale iranienne mardi, vendredi et dimanche à 9h10 pour se poser à 12h45. Joon est en concurrence sur cette route avec Iran Air, qui vient de déménager vers Roissy, et avec Mahan Air.

Joon a mis en service fin mars son premier A340-300, immatriculé F-GLZP. Trois autres lui seront transférés par la compagnie de l’alliance SkyTeam, lui permettant de lancer une nouvelle liaison vers Fortaleza au Brésil le 4 mai, puis une autre vers Mahé aux Seychelles le 5 mai (deux nouveautés dans le groupe Air France-KLM), et celle vers Mumbai en Inde à compter du 18 juin.

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Quatre nouveaux avions cette année pour Transavia

Air-Journal.fr – 5 Avril 2018

La compagnie aérienne low cost Transavia France renforce cette année sa flotte de quatre nouveaux Boeing 737-800, dont le troisième vient d’être livré. Elle disposera alors de 33 avions.

Pour soutenir son développement en France, la filiale spécialisée dans le vol pas cher du groupe Air France-KLM portera sa flotte à 33 monocouloirs, le troisième des quatre nouveaux appareils étant arrivé le 31 mars 2018 en provenance de Seattle. Ces quatre 737-800 de 189 sièges permettront à la compagnie d’opérer ses 88 lignes aériennes, dont 12 nouvelles au départ de ses trois bases françaises dans les aéroports de Paris-Orly, Lyon-Saint Exupéry et Nantes-Atlantique. Egalement, ils permettront de renforcer les fréquences quotidiennes sur certaines lignes existantes desservant notamment le Portugal, l’Espagne, le Maroc ou encore la Tunisie.

Transavia France consolide ses positions dans la péninsule ibérique, augmentant de 12% son offre vers le Portugal sur l’été 2018, avec notamment la mise en place à Paris d’un 6ème vol quotidien vers Porto et d’un 4ème vol quotidien vers Lisbonne. En Espagne, la low cost ouvre une nouvelle liaison entre Orly et Alicante, et renforce son Paris –Madrid avec une quatrième rotation tous les jours.

L’offre de Transavia vers le Maroc augmente également de 33% son offre au Maroc, avec la semaine prochaine l’inauguration d’un Paris – Rabat. La compagnie renforce son offre en sièges de 38% en Tunisie, et ajoute 3 vols supplémentaires vers Djerba et Tunis soit 10 vols par semaine au départ de la capitale française.

La croissance de la compagnie passe aussi par le développement en région, avec l’arrivée d’un 3ème Boeing 737-800 basé à Nantes qui permettra d’augmenter l’offre de 40% sur l’été. Lyon bénéficie également d’une augmentation de 25% de sièges supplémentaires, et devient une base permanente pour 24 PNC. Au départ de ces deux aéroports, Transavia ouvre à l’été 2018 neuf nouvelles lignes vers l’Espagne, l’Italie, la Tunisie et le Maroc.
Au total, la compagnie low-cost française « leader depuis Paris-Orly vers l’Europe » entend ainsi accroitre son offre de 18% sur l’année 2018, une stratégie d’expansion qui s’accompagne également du renforcement des équipes par l’embauche de 140 personnes. « En 2017, nous avons mis sur le marché 12% d’offre en plus et réussi à augmenter encore notre coefficient de remplissage à près de 91% », a déclaré dans un communiqué Nathalie Stubler, Présidente Directrice Générale Transavia France. « Cette année encore, nous mettons tout en œuvre pour continuer sur cette lancée ! L’arrivée de ce nouvel avion contribue à l’expansion de notre réseau en France et notamment en région », conclut la dirigeante.

En Eure-et-Loir, Châteaudun veut son « petit aéroport »

TourMag.com – 5 Avril 2018

En Eure-et-Loir, à environ 130 km au sud-ouest de la capitale, la petite commune de Châteaudun rêve de transformer son ancienne base militaire en un aéroport civil.

« Nous avons une pépite inutilisée », lance Fabien Verdier, conseiller municipal (sans-étiquette) de Châteaudun (Eure-et-Loir, 130 km de Paris) et conseiller régional, en évoquant son projet de « petit aéroport » qu’il rêve de voir se développer sur la base aérienne de sa commune.

Seulement, un ou deux avions militaires par semaine y atterrissent. « C’est comme si on avait une autoroute, mais qu’une seule voiture y circulait chaque semaine », résume l’élu.

Ouverte en 1934, la base aérienne, qui comptait jusqu’à 1300 hommes, n’est occupée actuellement que par 300 militaires, et son affectation civile lui a déjà été délivrée.

« Nous aimerions débuter des activités mixtes, en développant une vraie plateforme aéronautique civile et en attirant activités de maintenance ou école de pilotage », confie le conseiller municipal.

Avec une piste de 2,5 km de long sur 45m de large, une tour de contrôle opérationnelle, un héliport, le tout à une heure du sud francilien : le site ne manque en effet pas d’atouts pour attirer les activités aéro-industrielles.

Car le but premier de ce projet lancé en 2016 à l’initiative des habitants est bien là : attirer PME et activités aéronautiques pour créer des emplois « directs et pérennes, pour redynamiser la région », en difficulté économique, indique Fabien Verdier. « Ici, une maison avec jardin ne coûte que 130 000 euros », sourit-il.

Mais l’élu local veut voir plus large. « L’aéroport servirait à la fois le Dunois et l’ensemble de l’Eure-et-Loir, ainsi que la région des Châteaux de la Loire, en passant par Versailles, Rambouillet, Maintenon (Vallée Royale de l’Eure), Chartres, le Perche… », peut-on lire dans une invitation à une réunion publique donnée en février.

[« Il y a un fort potentiel pour capter un trafic tourisme, mais aussi affaires pour les habitants du sud de l’Île-de-France »]i, ajoute Fabien Verdier. « Nous pourrions par exemple nous positionner sur des lignes vers l’Europe du Nord ou Centrale », imagine-t-il, assurant que deux compagnies d’aviation d’affaires seraient déjà intéressées pour se poser à Châteaudun.

Un nouveau Paris-Vatry ?

En beaucoup de points le projet rappelle celui de Paris-Vatry, situé en Champagne, à quelque 150 km à l’est de Paris, et tentant depuis plusieurs années de faire vivre des lignes régulières. « Nous sommes plus proches de Paris, et mieux placé, car côté Yvelines et Hauts-de-Seine », veut croire Fabien Verdier.

« Plus de 92% des citoyens de Châteaudun soutiennent ce projet », assure-t-il enfin. « Il n’y a personne à exproprier. Il convient simplement de transformer cet espace, en passant du militaire au civil ».

Affaire à suivre.