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Le Référendum Janaillac est une grave agression contre la démocratie dans l’entreprise.

Les salariés d’Air France ont toujours voté massivement aux élections professionnelles.

Cette participation constante donne une forte légitimité aux syndicats pour représenter les salariés dans les négociations avec l’employeur.

Cela s’appelle la démocratie représentative.

C’est une des bases importantes du « modèle social français » dont Monsieur Macron se targue d’être un ardant défenseur.

Pendant des années les directions d’Air France s’en sont accommodé tout tentant en permanence de jouer la carte de la division entre Personnels au Sol et Personnels Navigants.

Le blocage (donc la baisse) des salaires depuis 6 ans a créé les conditions de balayer la stratégie de la direction d’Air France.

Le refus de la baisse continue des salaires a rassemblé tous les personnels au Sol comme Navigants.

Devant cette montée unitaire des revendications, Monsieur Janaillac aux ordres de Monsieur Macron décide de s’affranchir de la démocratie.

En déclenchant un référendum-épouvantail pour tenter de sortir les syndicats du débat, c’est le droit fondamental des salariés à s’organiser collectivement qu’il attaque directement

Cette opération nauséabonde anticipe la casse des Comité d’Établissement, des Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, des Délégués du Personnel, des Représentants Syndicaux prévue dans les lois Macron qui sont programmées à Air France pour 2019.

Air France s’inscrit ainsi dans une longue tradition patronale réactionnaire telle Walmart ou Michelin, cherchant à saper le droit des salariés de se syndiquer et d’être représentés.

Macron, le financier anti-social apparaît en plein jour.

L’objectif est que les salariés se retrouvent isolés, sans pouvoir s’organiser collectivement, face à un patron aux pouvoirs discrétionnaires voir absolus.

L’USRAF CGT dénonce le caractère antidémocratique de ce référendum.