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Au sommaire :

  • Nouveau bras de fer entre ADP et les compagnies aériennes
  • Crash de Lion Air : pas d’explication mais un problème de culture
  • EasyJet 1ère compagnie aérienne à Lyon
  • Aéroport de Martinique : un trafic quasi stable sur neuf mois
  • Aérien : l’Espagne juge que Ryanair n’a pas respecté le droit de grève
  • Aérien – HOP! dessert 6 nouvelles villes via Lyon-Saint-Exupéry avec OUIBUS

 

Nouveau bras de fer entre ADP et les compagnies aériennes

LesEchos.fr – 26 Novembre 2018

Les compagnies aériennes estiment que Roissy et Orly figurent déjà parmi les aéroports les plus chers d’Europe.

Les compagnies aériennes rejettent à l’unanimité l’augmentation des redevances de 2,95 % voulue par ADP pour 2019.

A quelques mois d’une probable privatisation d’ADP, la traditionnelle réunion de concertation entre Aéroport de Paris et les représentants des compagnies aériennes, pour fixer l’évolution des redevances d’ADP en 2019, a tourné une fois de plus au bras de fer. Alors que les compagnies espèrent encore un geste du gouvernement, en faveur d’une baisse des charges, le gestionnaire des aéroports parisiens leur a annoncé, vendredi dernier, son intention d’augmenter ses redevances de 2,95 % en moyenne à compter du 1er avril.

Rejet à l’unanimité

Cette proposition, qui doit encore être validée par l’Autorité de supervision aéroportuaire (ASI), a été rejetée à l’unanimité par les représentants des compagnies françaises et étrangères. Selon la Fédération patronale du transport aérien, la FNAM, Roissy-CDG et Orly figurent déjà parmi les aéroports « les plus chers d’Europe », contribuant ainsi au manque de compétitivité du transport aérien français. « Sur la période 2015-2017, ADP a augmenté son chiffre d’affaires aéronautique de 8 %, soit une moyenne de 4 % par an, alors que le trafic passagers n’a augmenté en moyenne que de 3 % par an » à Roissy-CDG et à Orly, souligne la FNAM, soutenue par l’association des compagnies aériennes internationales (IATA).

Une hausse « limitée » selon ADP

Du côté d’ADP, on souligne toutefois que la proposition de hausse, limitée à 0,98 % hors inflation, est moins importante que prévu dans le contrat de régulation économique, qui fixe l’évolution des redevances et des investissements pour la période 2015-2019. Elle prend en compte la croissance du trafic supérieure aux prévisions et intervient après deux années consécutives de modération tarifaire.

800 millions d’euros d’investissements en 2019

Mais surtout, elle correspond à une hausse des investissements d’ADP, qui devraient passer de 660 millions d’euros en 2018 à 800 millions en 2019. L’année prochaine verra notamment l’inauguration du bâtiment de jonction réunissant Orly-Ouest et Orly-Sud, la rénovation de la piste 3 d’Orly, l’extension de la zone départs du terminal E de CDG 2 et l’élargissement des accès routiers à Roissy-CDG.

Un bras de fer test

Nul doute que l’issue de ce bras de fer sera observée avec attention par tous les candidats à la privatisation d’ADP, qui y trouveront une bonne indication de leur future marge de manoeuvre en matière tarifaire. D’autant qu’à l’issue de ce processus se profile déjà une autre négociation pour l’élaboration du prochain contrat de régulation économique (CRE) , pour la période 2020-2025, dont le contenu pèsera lourd sur les conditions de la privatisation d’ADP.

 

Crash de Lion Air : pas d’explication mais un problème de culture

Air-Journal.fr – 28 Novembre 2018

Faute d’avoir récupéré l’enregistreur des conversations du cockpit, le rapport préliminaire sur le crash de la low cost Lion Air fin octobre, dans lequel 189 personnes avaient trouvé la mort, ne contient que peu d’éléments nouveaux. Mais le KNKT en charge de l’enquête demande à la compagnie aérienne d’améliorer sa culture de la sécurité.

Le document de deux pages dévoilé le 28 novembre 2018 par le Comité national indonésien de la sécurité des transports (KNKT), détaille le déroulement du vol JT610 le 29 octobre, effectué par le Boeing 737 MAX 8 immatriculé PK-LQP entre Jakarta-Soekarno Hatta et l’aéroport de Pangkal Pinang. Comme déjà annoncé, les pilotes de cet appareil avaient rencontré la veille des problèmes lors d’un vol entre Bali et Jakarta, les instruments affichant des lectures inexactes provenant des capteurs d’incidence (AoA, Angle of Attack). Lors du vol fatal qui n’a duré que treize minutes, les instruments ont selon le rapport enregistré une différence importante dans l’angle de l’appareil, jusqu’à 20 degrés. Dans les 90 secondes suivant le décollage, le copilote a demandé au contrôle aérien de confirmer la vitesse et l’altitude de l’avion ; trente secondes plus tard, il a signalé qu’ils avaient rencontré un « problème avec les contrôles de vol ». Une fois les volets rentrés après le décollage, le problème de compensation automatique enregistré lors du vol précédent est réapparu, jusqu’à ce que l’enregistreur des données de vol (FDR, la seule boîte noire retrouvée à ce jour) arrête d’enregistrer au moment où l’avion s’est écrasé dans la mer.

Lors du vol précédent, le rapport confirme que le 737 MAX 8 effectuait un « automatic trimming » (compensation automatique de l’assiette), ce qui a conduit les pilotes à passer en commandes manuelles, et poursuivre leur route sans encombre – mais en limitant l’altitude maximale comme le recommandent les procédures. Selon l’ancien ingénieur de Boeing Peter Lemme, les pilotes du vol JT610 auraient fait face à ce problème 26 fois, le 737 corrigeant son assiette et l’équipage contrecarrant cette action – avant que le nouveau système MCAS ne recommence sa correction 5 secondes plus tard, toujours sur la base d’informations erronées des sondes d’incidence. L’absence de l’enregistreur des voix du cockpit (CVR) ne permet pas d’expliquer pourquoi le commandant de bord indien et le copilote indonésien n’ont pas régi correctement ; ils n’étaient apparemment pas au courant des problèmes rencontrés par le 737 la veille.

Les sondes fautives avaient fait l’objet d’une intervention de la maintenance après le vol parti de Bali, de nouveaux tests étant toutefois nécessaires selon le KNKT qui doit rendre son rapport définitif dans les douze mois. Mais le responsable de l’agence Nurcahyo Utomo a déclaré hier devant le Parlement indonésien qu’à son avis, « l’avion n’était plus en mesure de voler et n’aurait pas dû redécoller ». Le rapport préliminaire précise que Lion Air doit donc prendre des mesures pour « améliorer sa culture de sécurité », et s’assurer en particulier que tous les « documents opérationnels » (dont ceux faisant la liste des interventions de maintenance) doivent être « bien remplis et documentés ». On retiendra d’ailleurs qu’aux Etats-Unis, la low cost Southwest Airlines a dû clouer au sol 34 Boeing 737-700 après avoir découvert que les relevés de maintenance n’étaient pas conformes au directives de la FAA. Le problème a été réglé après une inspection visuelle des appareils. La compagnie aérienne opère 26 des 260 737 MAX 8 commandés, qui n’étaient pas concernés par la découverte.

Début novembre, Boeing avait émis un bulletin rappelant les procédures à suivre « pour gérer les cas dans lesquels l’information d’un capteur AOA est erronée ». La FAA américaine avait émis dans la foulée une directive concernant les 246 Boeing 737 MAX en service, demandant aux opérateurs de mettre à jour le manuel de vol (AFM) d’ici trois jours pour fournir à l’équipage « les procédures de compensation du stabilisateur horizontal à suivre dans certaines conditions ». Les syndicats de pilotes ont déploré de leur côté un manque de formation.

Si le crash du mois dernier n’est « que » le deuxième mortel dans l’histoire de Lion Air (25 personnes avaient péri en 2004 quand son McDonnell Douglas MD-82 s’était écrasé à Surakarta), la low cost a connu plusieurs accidents sérieux, dont celui de 2013 à Bali qui n’avait fait aucune victime alors qu’un 737-800 s’était posé en mer lors d’un atterrissage raté. Lion Air figurait alors sur la liste noire des compagnies aériennes interdites de vol en Europe, mais en était sortie en juin 2016 – en même temps que sa filiale Batik Air et Citilink, la low cost de Garuda Indonesia. En juin dernier, la Commission européenne retirait tous les transporteurs aériens indonésiens de sa liste noire, « compte tenu des nouveaux progrès en matière de sécurité aérienne qui ont été constatés dans ce pays ». Au total, Lion Air a perdu cinq avions dans des incidents divers depuis 2002, cinq autres étant sérieusement endommagés.

L’accident du vol JT610 est le plus grave en Indonésie depuis 2015, quand un Airbus A320 de la low cost AirAsia Indonesia s’était écrasé en mer lors du vol QZ8501 entre Surabaya et Singapour. Le pire dans l’histoire du pays reste celui de Garuda Indonesia en septembre 1997, quand son A300 s’était écrasé sur une colline lors de son approche de l’aéroport de Medan (234 mort).

 

EasyJet 1ère compagnie aérienne à Lyon

Air-Journal.fr – 28 Novembre 2018

La compagnie aérienne low cost easyJet célèbre les dix ans de sa base à Lyon, où elle est désormais première en parts de marché (25%) et en nombre de sièges vendus.

Depuis l’ouverture de la base de la spécialiste du vol pas cher à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, elle y a transporté plus de 20 millions de passagers dont près de 3 millions depuis le début de l’année. Alors que le premier vol easyJet à Lyon remonte à l’an 2000, la base ouverte en 2008 emploie actuellement près de 300 personnes, positionnant easyJet comme « l’un des employeurs principaux du secteur localement ». Avec sept monocouloirs Airbus stationnés sur place, Lyon est la 2ème base la plus importante du réseau easyJet en France après Paris-Charles de Gaulle (9 avions) et juste avant Paris-Orly (6 avions).

EasyJet, « acteur incontournable du tourisme local », propose aujourd’hui à Saint Exupéry 45 destinations, contre 15 il y a 10 ans, dont le tiers est opéré sans concurrence. Afin de répondre à la demande locale, la low cost met en vente 1 million de sièges cet hiver, grâce notamment aux lancements de 6 nouvelles lignes cette année – Corfou (Grèce), Fuerteventura (Espagne), Rennes, Tel Aviv, La Canée (Crète) et Agadir – et l’ajout de fréquences « pour des destinations européennes prisées pour un city break » comme Vienne ou Copenhague, ainsi que sur certaines destinations domestiques. Cet hiver, Toulouse est desservie quotidiennement grâce au vol supplémentaire du samedi. Mais c’est le Grand Ouest qui est mieux connecté que jamais avec Nantes bénéficiant à présent de 4 vols par jour « y compris un départ tôt le matin idéal pour les voyageurs d’affaires », et la prolongation de la nouvelle liaison vers Rennes.

Pour l’été 2019 ce sont plus de 2 millions de sièges, près de 7% de hausse, qui seront proposés avec des destinations balnéaires renforcées telles que la Corse.

Des habitudes de voyages se dégagent au sein des voyageurs easyJet à Lyon, précise la low cost dans un communiqué. Ils sont près de 35% à plébisciter les destinations internationales pour de longs séjours, et près de 13% pour rendre visite à leurs proches. Les voyageurs d’affaires représentent quant à eux près d’un tiers de nos voyageurs sur les lignes intérieures.

Francois Bacchetta, Directeur Général easyJet pour la France, déclare : « pour les 10 ans de notre base locale nous sommes fiers d’être aujourd’hui la première compagnie court et moyen-courrier à Lyon. Le service proposé à bord et au sol, notre collaboration de longue date avec l’aéroport et nos partenaires locaux ainsi que l’adhésion du public Lyonnais et de la région constituent la recette de ce formidable succès ». EasyJet connecte Lyon aux régions françaises et européennes via un réseau unique de 45 destinations desservies par des aéroports principaux ; « nous faisons rayonner Lyon en France et à l’international, et dans la continuité de notre stratégie nous sommes heureux de soutenir pour la première fois une campagne de promotion de la région Auvergne Rhône Alpes au Royaume-Uni en partenariat avec Atout France, la région et la Métropole », ajoute le dirigeant.

Lionel Flasseur, Directeur General région Auvergne Rhône Alpes, souligne de son côté que le développement soutenu du low-cost « dans nos aéroports régionaux (+126% sur la période 2010/17) a eu un impact considérable sur le développement touristique et économique de la Région Auvergne Rhône-Alpes, notamment sur le court séjour qui représente aujourd’hui 55% des voyages réalisés et sur le tourisme urbain qui devient la principale activité pratiquée en Région avec 33% des séjours. Ce développement a permis également de développer la clientèle étrangère avec une croissance de 31% depuis 2010, notamment les britanniques et les Allemands ». Et l’ouverture de la base easyJet a été pour Lyon « un véritable accélérateur de développement », souligne François Gaillard, Directeur Général d’ONLYLYON Tourisme et Congrès, qui se félicite « de cette collaboration réussie qui a contribué à faire de Lyon la meilleure destination de court séjour en Europe en 2016 (World Travel Awards) et qui continue à renforcer l’attractivité de notre métropole ».

 

Aéroport de Martinique : un trafic quasi stable sur neuf mois

Air-Journal.fr – 27 Novembre 2018

L’aéroport de Fort de France-Martinique Aimé Césaire a vu son trafic progresser de 0,75% sur les neuf premiers mois de l’année, avec +1,98% en septembre.

L’aéroport martiniquais a accueilli 1.516.242 passagers entre janvier et septembre 2018, soit une augmentation de 0,75% par rapport à la même période l’année dernière. Pour le seul mois de septembre, le trafic enregistre une croissance de 1,98% avec 102.410 passagers accueillis (contre 100.420 à la même période en 2017).

Le trafic national affiche une hausse de 4,03% : le segment France métropolitaine est en hausse de 7,20% pour le seul mois de septembre, un résultat imputable selon le communiqué de l’aéroport « notamment aux offres tarifaires attractives de l’ensemble des opérateurs réguliers sur la destination ». Ces bons résultats confirment la tendance observée depuis le début de l’année et permettent de compenser les baisses significatives sur les destinations trafic national/régional et international.

Le segment Guyane voit sa fréquentation diminuer de 3,67%, tandis que le segment Guadeloupe est en décroissance de 2,23%. Une baisse de trafic qui résulte de la hausse des tarifs appliqués par les opérateurs desservant ces deux destinations depuis le début de l’année. Par ailleurs, concernant le segment Guadeloupe, les tarifs particulièrement attractifs des opérateurs maritimes concurrencent fortement l’offre aérienne.

Le trafic international accuse une baisse de 15,33% : le segment Autres Aéroports, désignant principalement les destinations d’Amérique du Nord, affiche un recul de 2,28%, un résultat qui reflète la fin de saison touristique estivale. Le segment Caraïbe Internationale, impacté d’une part par la hausse des tarifs proposés sur les destinations de la zone Caraïbe « et d’autre part, par la timide reprise de l’activité touristique dans les îles du Nord marquées par la précédente saison cyclonique », présente une baisse de 24,22%.

Enfin, les segments Fret et Poste à l’aéroport Aimé Césaire affichent respectivement une hausse de 2% et 1,73% en résultats cumulés depuis le début de l’année.

 

Aérien : l’Espagne juge que Ryanair n’a pas respecté le droit de grève

LechoTouristique.com – 27 Novembre 2018

Le ministère du Travail espagnol a jugé que Ryanair n’avait pas respecté le droit de grève de son personnel de cabine et compte sanctionner la compagnie aérienne à bas coût pour cela.

Selon les syndicats espagnols USO and Sitcpla, le ministère a déclaré qu’en contactant ses employés par courriel ou téléphone pour savoir s’ils allaient faire grève lors des mouvements des 25 et 26 juillet ainsi que le 28 septembre, Ryanair n’avait pas respecté leurs droits. Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé qu’il avait « informé la compagnie d’infractions » mais a refusé d’en dire davantage.

Dans un document en date du 22 novembre consulté par l’AFP, le département de l’inspection du travail du ministère indique que des responsables de la compagnie basés en Espagne ont « fait obstruction » au travail des inspecteurs du travail lorsque ces derniers ont voulu enquêter sur les accusations de non-respect du droit de grève.

Seize infractions au total

Sur la base d’entretiens avec des employés de la compagnie, le ministère conclut aussi dans ce document que Ryanair n’a pas respecté le droit de grève en demandant à ses salariés par courriel ou par téléphone s’ils allaient participer au mouvement.

Au total, le ministère compte sanctionner la compagnie pour 16 infractions. Le montant potentiel des pénalités financières n’est en revanche pas stipulé. Ryanair, qui peut faire appel de cette décision du ministère, a affirmé lundi dans un communiqué « ne pas avoir connaissance de ces propositions », en référence au projet du ministère d’imposer des amendes à la société irlandaise.

Ce différend, qui oppose les représentants du personnel aux dirigeants de l’entreprise depuis près d’un an, porte sur les conditions de travail, le salaire et les contrats de travail – Ryanair appliquant la législation irlandaise à tous ses contrats, quel que soit le pays dans lequel leur signataire est basé.

 

Aérien – HOP! dessert 6 nouvelles villes via Lyon-Saint-Exupéry avec OUIBUS

Routard.com – 27 Novembre 2018

La compagnie aérienne HOP! Air France s’associe avec les autocars de OUIBUS pour desservir 6 villes via l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, à partir de décembre 2018 : Grenoble, Saint-Étienne, Saint-Chamond, Chambéry, Aix-les-Bains et Vienne.

Les passagers de HOP! ont la possibilité de réserver leur voyage de bout en bout, intégrant à leurs vols un tronçon routier ville/aéroport/ville, opéré par les bus Ouibus. Au total, plus de 4 400 trajets HOP!+Ouibus sont proposés par semaine.

Les réservations sont ouvertes pour les voyages à partir du 4 décembre. Elles sont possibles jusqu’à 72h avant le départ.

Avec plus de 100 vols quotidiens vers 25 villes en France et en Europe, Lyon-Saint Exupéry est l’aéroport le plus important du réseau de la compagnie HOP! en nombre de lignes proposées.