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Sommaire

  • Cinq aéroports internationaux du Groupe ADP se classent parmi les meilleurs du monde

  • L’UAF réclame la création d’un Observatoire sur les coûts français du transport aérien

  • Les aéroports français craignent à nouveau du bazar cet été au passage aux frontières

  • Aéroport de Bordeaux : +2,8% en février

  • Aéroport de Bruxelles : +5,4% en février, nouveau record de trafic

  • Air France-KLM : Lève le voile sur son programme estival

 

Cinq aéroports internationaux du Groupe ADP se classent parmi les meilleurs du monde

EduBourse.com – 14 Mars 2018

Déjà à l’honneur lors des précédentes éditions, le Groupe ADP a été distingué lors du classement ASQ/ACI (Airport Service Quality décerné par l’Airport Council International) au titre de l’année 2017, issu du vote des passagers et récompensant la qualité de service offerte en aéroport.  

Cinq aéroports gérés par le Groupe ADP, sa filiale TAV Airports, ou qui bénéficient de contrats d’assistance technique conclus avec le groupe, ont ainsi été récompensés :

L’aéroport international Franjo-Tuđman de Zagreb, en Croatie, a enregistré la plus forte progression sur un an en terme de qualité de service en Europe et se classe premier sur ce continent dans la catégorie dite « Most Improved Airport » ;

L’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam de l’île Maurice prend la deuxième place en Afrique dans la catégorie des aéroports accueillant plus de 2 millions de passagers par an ;

Au Moyen-Orient, l’aéroport Prince Mohammad Bin Abdulaziz de Médine, en Arabie Saoudite, arrive premier de la catégorie des aéroports accueillant entre 5 et 15 millions de passagers par an, tandis que l’aéroport international Queen Alia d’Amman, en Jordanie, se classe second dans la catégorie des aéroports de plus de 2 millions de passagers par an ; dans la région Amérique latine – Caraïbes, l’aéroport international General Rafael Buelna de Mazatlán, au Mexique – pour lequel le Groupe ADP assure un contrat d’assistance technique – est élu meilleur aéroport dans la catégorie des aéroports de moins de 2 millions de passagers par an.

À cette occasion, Antonin Beurrier, directeur général adjoint en charge de l’international au sein du Groupe ADP, a déclaré : « Ces récompenses couronnent l’engagement et le professionnalisme des équipes déployées autour du monde par le Groupe ADP et ses partenaires et témoignent de la reconnaissance au niveau international du travail accompli dans la conception, la gestion d’aéroport et l’amélioration de la qualité de services pour les passagers. Elles nous confortent dans notre stratégie de déploiement qui vise à créer de la valeur sur notre réseau d’aéroports à l’échelle mondiale. »

À propos de l’enquête ASQ/ACI

L’ASQ/ACI est le seul programme mondial d’enquête réalisée auprès des passagers à l’aéroport le jour de leur voyage. 300 aéroports dans le monde sont passés au crible à l’aide de questionnaires remplis par les passagers tenant compte de 34 indicateurs de performance (accès, enregistrement, sécurité, aménagement, shopping, bars et restaurants, etc.). Chaque aéroport utilise la même méthodologie, créant une base de données industrielle qui permet de se comparer. Le programme ASQ de l’ACI comporte également une fonction facilitant le partage des meilleures pratiques entre exploitants d’aéroports.

Le Groupe ADP aménage et exploite des plates-formes aéroportuaires parmi lesquelles Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2017, le groupe a accueilli sous sa marque Paris Aéroport, plus de 101 millions de passagers sur Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, 2,3 millions de tonnes de fret et de courrier et près de 127 millions de passagers au travers d’aéroports gérés à l’étranger par sa filiale ADP International. Bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle et d’une forte zone de chalandise, le groupe poursuit une stratégie de développement de ses capacités d’accueil et d’amélioration de sa qualité de services et entend développer les commerces et l’immobilier. En 2017, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à  3 617 millions d’euros et le résultat net à 571 millions d’euros.

L’UAF réclame la création d’un Observatoire sur les coûts français du transport aérien

Deplacementspros.com – 13 Mars 2018

A une semaine du lancement des assises du transports aériens, l’Union des Aéroports Français a partagé ses attentes concernant ces rencontres qui s’étaleront jusqu’en septembre 2018. Compétitivité, fiscalité, contrôle… les sujets à défendre ne manquent pas.

L’UAF réclame la création d’un Observatoire sur les coûts français du transport aérien

L’enquête de l’UAF a une nouvelle fois montré que le ciel français était à la traîne par rapport à l’Europe. Si l’Hexagone présente une hausse honorable de 5,8% en 2017, elle est toutefois bien moins importante que la croissance moyenne européenne de 7,7%. Thomas Juin, Président de l’UAF compte sur les Assises du transport aérien pour résorber cet écart : « Il n’est pas normal que la France – qui a des atouts en terme touristique, ariens et économiques – soit en retrait par rapport aux Anglais, aux Allemands ou encore aux Espagnols ». Il estime que « Le cadre français n’est pas assez performant et adapté pour permettre aux aéroports de rattraper cet écart », rappelant « 3 points c’est énorme pour une économie. Cela représente des millions de passagers ».

« Nous abordons les Assises bien sûr sous l’angle de la performance, thématique de la rencontre. Mais nous demandons surtout une approche globale de l’écosystème. Le transport aérien est composé de multiples acteurs. Il faut mettre les tentations corporatistes de côté pour avoir une approche collective et constructive. Il faut se poser la question comment faire pour que demain cela profite aux passagers et aux territoires ».

Depuis une dizaine d’années, les plates-formes françaises ont vu la compétition pour les ouvertures de lignes ou l’accueil de nouvelles compagnies s’intensifier avec leurs confrères, européens bien-sûr mais également mondiaux. « L’époque où les aéroports pouvaient être vus comme des monopoles naturel fait partie de l’ancien monde. Les aéroports sont désormais dans un marché ouvert en pleine compétition », assure le président de l’organisation.

L’UAF souhaiterait ainsi que les Assises accouchent de mesures prenant en compte cette réalité. Un des points à travailler selon l’association est l’aspect fiscal : « Actuellement lorsqu’on cumule l’ensemble des taxes sur les aéroports (sans prendre en compte les redevances qui dépendent des exploitants) cela représente entre 15 et 20€ sur un billet. C’est un écart important avec nos voisins », ajoute Nicolas Paulissen, Délégué général de l’Union des Aéroports Français, « Nous voudrions la mise en place d’un observatoire qui suivraient les coûts et déterminerait comment réduire cet écart ».

L’organisation aimerait également que l’État, les collectivités et les différents acteurs de l’aérien s’interrogent sur l’aménagement du territoire. « Les Assises sont l’occasion de se pencher à nouveau sur les aéroports de proximité. Lorsque la décentralisation est intervenue en France en 2005, certains aéroports ont été repris par les collectivités locales mais il n’y a pas eu de schéma aéroportuaire associé à cela. Il est ainsi apparu certaines disparités ou redondance. Il est essentiel qu’il y ait une vision partagée entre l’état et les nouvelles régions pour mieux utiliser les infrastructures, définir leur vocation. L’Etat doit d’ailleurs donner de meilleurs outils comme par exemple les lignes de services publics. Comment mieux les utiliser pour irriguer le territoire » explique le président de l’UAF.

Nicolas Paulissen, Délégué général de l’Union des Aéroports Français ajoute « un cadre plus adapté permettrait à certaines compagnies de reconsidérer ces lignes et améliorerait ainsi l’attractivité de la France. Cela offrirait la possibilité aux entreprises françaises de toucher plus de marché. En effet, l’ouverture d’une ligne en région change la donne pour les entreprises ».

Les files d’attente au cœur des préoccupations

Avec l’instauration des contrôles des passagers Schengen, les files d’attente se sont allongées aux contrôles des frontières pour atteindre des délais critiques l’été dernier : jusqu’à 1h30 en province et 3h00 à Paris. « Nous avons besoins d’une succession de mesures pour permettre d’améliorer la situation et ne pas revivre les mêmes difficultés cet été », ajoute Nicolas Paulissen.

Afin d’atteindre un objectif d’attente de 20/30 minutes, l’organisation préconise de revoir les effectifs mais également une accélération des automatisations des processus comme Parafe ou encore la reconnaissance faciale. Une meilleure synergie entre les différents ministères concernés par la question des contrôles est également demandée.

Mais il n’est pas certain que ces mesures évitent de nouveaux problèmes cet été. En effet, si les aéroports parisiens ont vu les effectifs aux contrôles étoffer de 200 personnes, il n’en est rien en province. « Alors que la saison estivale approche, nous sommes inquiets. Nous avons besoin d’une approche sur l’ensemble du territoire et globale. La qualité de service des aéroports ne doit pas être traitée comme optionnelle » conclut Thomas Juin.

Les aéroports français craignent à nouveau du bazar cet été au passage aux frontières

LaTribune.fr – 14 Mars 2018

L’Union des aéroports français estime que les dysfonctionnements au passage aux frontières observés l’été dernier ne sont pas tous réglés. Son président, Thomas Juin, se dit inquiet pour l’été prochain. L’UAF va pousser l’automatisation des process de contrôles lors des Assises du transport aérien qui débuteront 20 mars.

Les aéroports français tirent la sonnette d’alarme. Ils craignent que ne se répètent cet été les énormes files d’attente rencontrées l’été dernier dans les aéroports français où les passagers mettaient jusqu’à trois heures dans certains aéroports pour passer la frontière en raison des renforcements de mesures de contrôle.

« Le sujet n’est pas réglé. Nous sommes inquiets. L’année dernière, les temps d’attente pouvaient aller jusqu’à 1h30 dans les aéroports régionaux et jusqu’à 3 heures à Orly. C’est inacceptable. Il y a certes une menace terroriste et nous devons continuer de la traiter. Mais cela ne doit pas être incompatible avec la qualité de l’accueil des passagers. Il ne faut pas que la situation rencontrée l’année dernière se reproduise cet été », a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse Thomas Juin, le président de l’Union des aéroports français (UAF), qui regroupe la totalité des gestionnaires aéroportuaires.

Parmi tous les aéroports, c’est la situation des plateformes régionales qui inquiète le plus.

« Si les aéroports parisiens ont bénéficié du renforcement des effectifs de la police aux frontières avec la mise en place de 200 agents supplémentaires, les aéroports régionaux n’ont obtenu aucun renfort », a déploré le délégué général de l’UAF, Nicolas Paulissen.

L’inquiétude est d’autant plus grande que le trafic aérien français est en très forte croissance.

Pour autant, dans les aéroports parisiens, l’heure est néanmoins à la vigilance. Certes, ADP a repris en fin d’année le contrôle de la situation avec des temps d’attente inférieurs à 30 minutes pour un vol dans l’espace Schengen et à 45 minutes pour un vol international. Pour autant, attendue en avril, l’homologation des systèmes de reconnaissance faciale prévus d’ici à l’été a pris du retard. Le système proposé par Gemalto ne convainc pas encore le ministère de l’intérieur.

Le sujet du contrôle aux frontières sera traité aux Assises du transport aérien qui vont débuter le 20 mars et l’UAF va pousser pour une accélération de l’automatisation des processus de contrôle.

« Le contexte sécuritaire va rester, le trafic va augmenter et il n’y aura pas plus de fonctionnaires. L’automatisation est la réponse à apporter pour améliorer les choses », a fait valoir Nicolas Paulissen.

« Aubette du futur »

Dans le cadre de ces Assises, l’UAF veut notamment aborder la question de « l’aubette du futur » (la guérite dans laquelle sont installés les policiers) pour pouvoir anticiper de nouvelles contraintes.

« A l’image du formulaire américain Esta, il y a une réflexion en Europe sur la mise en place d’un formulaire similaire de demande d’information et d’autorisation de voyager (Etias) qui va alourdir les process de contrôle. Il faut anticiper ces nouvelles contraintes », a expliqué Nicolas Paulissen.

« Il n’y a pas que les enjeux du secteur »

Au-delà de ces questions de passage aux frontières, l’UAF attend beaucoup de ces Assises et se dit « mobilisée pour améliorer la performance du transport aérien.

« Nous souhaitons une approche globale de l’écosystème qui permettrait à l’ensemble du secteur de sortir gagnant. Au-delà des intérêts des aéroports et des compagnies aériennes, l’objectif est de prendre des mesures qui profitent aux passagers et aux territoires, et donc à l’économie française en général. Il n’y a pas que les enjeux du secteur mais aussi ceux de l’attractivité de la destination française. C’est en faisant ainsi que nous arriverons à dévérouiller certaines choses », a expliqué Thomas Juin, en précisant qu’il ne s’agissait pas de demander des choses qui n’étaient pas faisables.

Comme les compagnies aériennes, le président de l’UAF demande un allègement des taxes qui, « cumulées vont de 15 à 20 euros sur un billet d’avion selon les aéroports français ». Servant à financer la sûreté, la taxe d’aéroport est la plus importante d’entre elles. Les Assises seront l’occasion d’aborder le sujet d’un nouveau financement de la sûreté aérienne, aujourd’hui financée essentiellement par les passagers et les compagnies. De la reprise par les aéroports de la TVA liée aux charges de sûreté (exécutés par des prestataires des services de la sûreté), au partage de la facture avec l’Etat (ce dernier prenant à sa charge l’investissement des nouveaux matériels, les aéroports celui de l’exploitation), les pistes sont nombreuses.

« Il y a des écarts de fiscalité très importants avec le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie, qui déterminent la performance du secteur », et peuvent dicter les choix des compagnies aériennes quand elles mettent en compétition les aéroports.

De quoi remettre en cause, selon lui, l’affirmation, souvent répandue, que les aéroports sont des monopoles naturels, profitant d’une rente de situation.

« Repenser le transport aérien en France »

« C’était peut-être valable il y a une quinzaine d’année, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les aéroports sont en compétition dans un monde ouvert. Ils sont continuellement challengés par les compagnies étrangères qu’il faut convaincre de venir sur leur plateforme », a-t-il expliqué en « appelant à la mise en place d’un cadre français permettant de s’adapter au caractère hétérogène de la fiscalité ».

Autrement dit, Thomas Juin estime que les Assises ne doivent pas s’arrêter à la question du pavillon français mais doivent avoir une approche plus large, qui « repense le transport aérien en France », en incluant non seulement les compagnies tricolores mais aussi les compagnies étrangères. « Il faut faire en sorte que le transport aérien en France puisse avoir demain un meilleur cadre fiscal et règlementaire pour en faire profiter l’économie », a-t-il ajouté.

Capacité à investir

Interrogé sur les débats à propos d’une régulation plus sévère pour les aéroports dans leur relation avec les compagnies aériennes qui ne cessent de dénoncer la cherté des redevances aéroportuaires, Thomas Juin a répondu en rappelant les enjeux des investissements.

 » Ce qui est essentiel c’est  la capacité des aéroports à investir pour les années futures. L’intérêt des compagnies aériennes est de voir les redevances baisser. Celui d’un aéroport est guidé par un objectif stratégique plus global de développer le trafic et d’accentuer la concurrence. C’est le développement de la capacité aéroportuaire en France qui a permis l’arrivée de nouvelles compagnies (low-cost, NDLR) et la mise sur le marché de tarifs plus attractifs pour les consommateurs. Il ne faut pas que les capacités aéroportuaires soient simplement déterminées à l’aune des compagnies utilisatrices. Quand un aéroport augmente ses capacités, il vise à attirer de nouveaux opérateurs. Son approche est plus globale. C’est pour cela que l’approche des questions de régulation doit être nuancée », a-t-il expliqué.

Aménagement du territoire

L’UAF attend par ailleurs beaucoup des questions d’aménagement du territoire. Comme le souhaite Elisabeth Borne, la ministre en charge des Transports, l’UAF demande à l’Etat de reconsidérer son engagement pour les lignes d’obligation de service public (OSP). Souvent coûteuses en raison d’un cahier des charges exigeant, l’UAF suggère que ces derniers soient moins contraignants et qu’elles ne concernent pas uniquement des lignes franco-françaises.

Aéroport de Bordeaux : +2,8% en février

Air-Journal.fr – 14 Mars 2018

L’aéroport de Bordeaux-Mérignac poursuit son début d’année « très positif », avec une croissance du trafic passager de 2,8% le mois dernier, le trafic international (+23,9%) compensant le recul des lignes intérieures (-11,2%).

La croissance du trafic dans l’aéroport bordelais est toujours stimulée en février 2018 par les vols internationaux avec +23,9%, et spécifiquement par les compagnies aériennes low cost à +20%. Le trafic national baisse de 11,2%, l’activité de février ayant été largement impactée par les épisodes de neige du 6 au 8 février et par la grève Air France des 22 et 23. Ce trafic domestique enregistre 196.100 passagers, la baisse étant liée au recul des vols vers Paris de 24,8%.  Les dessertes transversales continuent, quant à elles, à se développer significativement : Nice (+24,4%), Strasbourg (+5%) ou Marseille (+4,3%). Hors activité des vols vers Paris, la croissance de l’aéroport atteindrait +16,7% selon le communiqué de l’aéroport.

Les vols réguliers internationaux stimulent l’activité de l’aéroport avec une croissance de +23,9%, soit 181.500 passagers. Les performances des trois principales dessertes internationales de la plateforme contribuent largement à cette croissance : Amsterdam avec +9,7% et 18.000 passagers, Londres-Gatwick avec +14,9% et 17.700 passagers, et Genève avec +16,3% et 15.200 passagers. Les hubs internationaux affichent également des performances significatives : Madrid +62,7% et Lisbonne +34,5%. Les plus belles progressions sont les destinations où le trafic a doublé par rapport à 2017 : Dublin +140% (Aer Lingus), Bruxelles +103% (Brussels Airlines et easyJet) et Prague +105% (Volotea).

L’activité low cost affiche +20% de croissance (182.460 passagers) en février. Les trois premières compagnies en termes de volume sont easyJet (114.100 passagers, +9,1%), Ryanair (26.300 passagers, +16,9%) et Volotea (16.937 passagers, +76,3%).

Depuis début janvier 2018, 23.000 passagers supplémentaires sont passés par Bordeaux-Mérignac par rapport aux deux premiers mois de l’année dernière.

Rappelons que le terminal low cost billi de l’Aéroport de Bordeaux est fermé pendant encore deux semaines, avec le lancement de la première phase de travaux « concrétisant le programme de modernisation et d’extension du terminal à services simplifiés ». Les vols traditionnellement opérés dans le terminal billi sont transférés dans les Halls A et B. Le gestionnaire souligne qu’à quelques semaines de l’ouverture de la nouvelle base easyJet à Bordeaux (3 avions basés), ce premier chantier prévoit « l’installation d’équipements de nouvelle génération pour des contrôles sûreté plus performants et plus rapides. La rapidité d’accès des passagers aux salles d’embarquement s’accroît ainsi de 50% pour atteindre jusqu’à 800 voyageurs/heure ». La prochaine tranche de travaux du terminal billi aura lieu en 2019, et consistera à installer des bornes autonomes d’enregistrement des passagers et des bagages. Ce système automatisé permettra une accélération de l’enregistrement des passagers et plus de simplicité dans leur parcours. A terme, une seconde phase prévoit d’améliorer et agrandir l’ensemble du bâtiment pour en augmenter la capacité, afin d’assurer le traitement simultané de neuf avions contre six aujourd’hui.

Aéroport de Bruxelles : +5,4% en février, nouveau record de trafic

Air-Journal.fr – 14 Mars 2018

L’aéroport de Bruxelles-Zaventem a enregistré le mois dernier 1.648.874 passagers, un nouveau record qui consolide la croissance observée depuis les derniers mois de 2017.

En février 2018, l’aéroport de la capitale belge a vu son trafic passager progresser de 5,4% par rapport au même mois l’année dernière. Aussi bien le nombre de passagers au départ (+2,6%) que celui des passagers en transit (+10,4%), ont progressé, la compagnie aérienne Brussels Airlines étant décrite comme « le principal moteur de la croissance du nombre de passagers en transit ». Cette hausse marquée du nombre de passagers en transit souligne l’importance croissante de Brussels Airport en tant que hub au sein de Star Alliance, et comme aéroport de transit pour Brussels Airlines et les autres compagnies de cette alliance, écrit dans un communiqué le gestionnaire Brussels Airport.

Les principaux segments de croissance sont Brussels Airlines et le trafic long-courrier. Ce dernier croît notamment grâce au deuxième vol quotidien d’Emirates Airlines vers Dubaï, au redémarrage de Delta Air Lines vers Atlanta et au nouveau vol vers Shanghai de Hainan Airlines. La plateforme attend une progression ultérieure du trafic long-courrier à partir de fin mars, avec les nouveaux vols vers Shenzhen d’Hainan Airlines et vers Hong Kong de Cathay Pacific. La demande fortement accrue de liaisons directes entre l’Asie et l’Europe tient notamment à l’intérêt croissant de la population chinoise pour les voyages. Avec six nouveaux vols par semaine entre Bruxelles et le continent asiatique à partir de mars, l’aéroport va jouer un rôle important dans l’encouragement du tourisme vers notre pays. Qui plus est, les nouvelles lignes offrent aux entreprises belges des liaisons directes jusqu’au cœur du delta de la rivière des Perles en Chine.

Le transport de fret à Zaventem a connu une légère hausse de 0,8% le mois dernier, mais le fret aérien a légèrement reculé (-3,0%) par rapport à février 2017 (le fret camionné augmentait fortement avec +13,8%). Tout comme en janvier de cette année, c’est dans le segment tout-cargo que la baisse est la plus forte (-18,4%). Le recul noté dans le segment tout-cargo tient au départ ou à la disparition de plusieurs compagnies de fret en raison des normes sonores plus strictes en Région bruxelloise. Ce retrait est partiellement compensé par une belle progression du transport de fret à bord d’avions de passagers (+13,7%). Comme les mois précédents, cette hausse peut être attribuée au lancement de nouveaux vols au cours des derniers mois, notamment par Hainan et Emirates. Les services express sont restés quasiment stables (-0,2%).

Le nombre de mouvements de vol a accusé un léger recul de 0,9% par rapport à février 2017, le nombre de vols de passagers chutant même de 2,3%. Conjugué à un accroissement du nombre de passagers, ce cas de figure laisse apparaître une forte augmentation du nombre moyen de passagers par vol (+7,3%), qui est passé de 110 en février 2017 à 118 passagers par vol en février 2018.

Depuis le début 2018, le trafic passager à Bruxelles-Zaventem est en hausse de 5,5% avec 1,538 million de clients accueillis.

Air France-KLM : Lève le voile sur son programme estival

CercleFinance.com – 14 Mars 2018

Air France-KLM a fait savoir ce mercredi via un communiqué qu’il augmentera son offre de 4,1% cet été (période allant du 25 mars au 27 octobre) comparativement à la précédente saison estivale.

Cette progression sera portée en premier lieu par l’activité low cost de Transavia (+10,6 %), ainsi que par l’activité passage réseau long-courrier (+3,9 %) et par l’activité passage moyen- et court-courrier (+1,4 %).

Pas moins de 314 destinations réparties dans 116 pays seront proposées lors de la prochaine saison estivale, dont 78 nouvelles liaisons cet été sur l’ensemble de son réseau.

A noter que, sur son réseau long-courrier, Air France-KLM proposera 9 nouvelles liaisons, dont 6 au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle (Nairobi (Kenya) et Seattle (Etats-Unis) dès le 25 mars, Taipei (Taïwan) à compter du 16 avril, San José (Costa Rica), Fortaleza (Brésil) à partir du 3 mai et Mahé (Seychelles) à compter du 5 mai ), une au départ de Pointe-à-Pitre (Atlanta, en continuation de la saison hiver air Air France) et 2 au départ d’Amsterdam-Schiphol (Fortaleza et Mumbai (Inde) en continuation de la saison hiver 2017-18 avec KLM).

Revue de presse édité par Progexa